Voici la première fic sur NCIS que je poste sur ce site mais malheureusement elle n'est pas de moi lol, je la traduis de l'anglais au fur et à mesure car je l'ai trouvée géniale lorsque je l'ai lue la première fois! Cela fait quelques années maintenant que je prends beaucoup de plaisir à lire les fanfics d'auteurs très talentueux et c'est un peu une façon pour moi de renvoyer l'ascenseur en faisant découvrir cette fanfic à ceux qui ne sont pas copains avec l'anglais! (mais je pense que rien ne vaut la VO lol)
L'auteur est Zan65 et rien ne m'appartient, ses histoires sont vraiment géniales je vous les conseille, et je la remercie de son aide précieuse pour ma traduction.
C'est la première fois que je fais ce genre de traduction donc n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez afin que je m'améliore et que je sache si je dois continuer ou pas, car la traduction étant un exercice assez long, quelques avis ou encouragements ne feraient pas de mal pour m'encourager si vous appréciez!
Bonne lecture!
Chapitre1 :
« Je suis désolé monsieur. Seuls les membres de la famille sont autorisés à entrer en soins intensifs »
Gibbs sentit Tony presser légèrement sa main en réponse à la déclaration de l'infirmière. Il n'avait même pas réalisé que le jeune homme était conscient. Apparemment il était conscient d'au moins certaines choses qui se passaient autour de lui.
« Je suis son père » déclara Gibbs calmement en se tournant vers l'infirmière. Les yeux de celle-ci passèrent alors de cet homme plus petit aux cheveux grisonnants, à l'homme aux cheveux bruns, grand et maigre, allongé sur le lit. Elle ne décela aucune ressemblance physique mais il était évident que ces deux hommes étaient proches. Le visage du plus âgé était tendu par l'inquiétude.
« Excusez-moi Monsieur, je veillerai à ce que vous soyez dérangé le moins possible »
Gibbs acquiesça en guise de remerciement avant de rediriger toute son attention sur Tony, dont les yeux étaient restés fermés. Peut-être avait-il encore une fois sombré dans l'inconscience.
« T'…es…pas…m…père » bredouilla Tony d'une voix rauque
« Ça c'est vrai » répondit Gibbs tout en plaçant doucement sa main sur le front de Tony.
« Tu te serais fourré dans beaucoup moins de problèmes si je l'étais »
Les yeux de Tony s'ouvrirent en une petite fente et il put voir le visage familier mais cependant inquiet de Gibbs. En voyant les yeux verts de Tony pour la première fois en deux jours, Gibbs laissa apparaître un léger sourire.
« Ravi de te revoir parmi nous » lui dit-il « tu as fait une belle frayeur aux médecins »
A dire vrai, c'est en fait Gibbs lui-même qui avait terrorisé le personnel médical. A eux seuls, ses regards furieux avaient vivement encouragé les docteurs à réaliser des miracles médicaux.
Tony se lécha lentement les lèvres et essaya de déglutir, ce qui s'avéra être douloureux.
« Qu'est-ce…qu'est-ce qui s'est passé…à…Quan…Quantico ? demanda-t-il d'une voix éraillée
« Eh vas-y doucement » lui dit Gibbs pour le calmer, « Les meilleurs docteurs s'occupent de toi ainsi que Ducky. Tu es assez gravement blessé. Ne précipite pas les choses, prends ton temps. »
Tony n'avait pas besoin de savoir que plusieurs agents étaient morts et qu'on aurait besoin de lui pour témoigner contre Sharlon. Bordel si Gibbs pouvait faire ce qu'il voulait. Sharlon n'aurait PAS eu de procès.
Tony grimaça alors qu'il essayait de bouger les membres de son corps.
« Mauvaise idée », il murmura. « T'as le numéro du camion qui m'a roulé dessus ? »
Gibbs lui tapota l'épaule : « Un poignet cassé, une blessure par balle à la jambe droite, des côtes fracturées, un poumon perforé et une commotion cérébrale » lui dit-il. Il ne fallait pas enjoliver la chose. C'était une liste horrible, peu importe la façon dont on la disait. Tony ne dit rien, mais Gibbs savait qu'il réfléchissait. Tony détestait tout ce qui était récupération, repos et réhabilitation – les « 3 R » comme le disait Ducky.
« Ca va aller Tony », le rassura Gibbs. « Quelqu'un restera avec toi, ou tu peux rester avec moi. Tu ne traverseras pas ça tout seul, je te le promets »
Tony sentit ses yeux se remplir d'émotion aux mots de Gibbs – si différents de ceux qu'il avait entendus lorsqu'il était tombé de son vélo alors qu'il n'était qu'un petit garçon. Son père se fichait alors éperdument de savoir son fils allait guérir, au lieu de ça il s'était préoccupé de l'état du vélo. Et les promesses de Gibbs, contrairement à celles de son père, étaient solides comme le roc.
« Tu as mal quelque part ? demanda Gibbs en voyant la douleur de Tony. « Tu veux que j'appelle le docteur ? »
Tony réussit péniblement à exprimer un « non » et serra la main de Gibbs aussi fort qu'il put tout en fermant les yeux. Gibbs approcha sa main libre de la tête de Tony et ébouriffa doucement les cheveux du jeune homme. Son action eut un effet apaisant : le visage de Tony se détendit et sa respiration ralentit.
« J'aimerais… j'aimerais… » murmura Tony d'une voix rêveuse, avant encore une fois de succomber au sommeil. Gibbs relâcha délicatement la main de Tony puis retourna s'asseoir, sans quitter des yeux le visage de son agent. Il se sentait beaucoup mieux maintenant que Tony s'était réveillé, même si c'était brièvement, et avec toutes ses facultés. Pourtant il allait rester là, dans cette chambre, et ce pour un bon nombre de raisons : faire déguerpir n'importe qui envoyé pour questionner Tony avant qu'il ne soit prêt, être sûr que les docteurs fassent bien leur boulot, et être là pour Tony lorsque les souvenirs de ce qu'il s'est passé à Quantico reviendraient, chose inévitable.
Gibbs soupira, puis les contours de sa bouche s'étirèrent en un léger sourire alors qu'il réfléchissait à ce qu'avait bien pu vouloir DiNozzo. Le beau et charmant DiNozzo du bureau, avec son masque sur le visage, devait certainement avoir une liste de souhaits à faire rougir McGee et qui conduirait Ziva à lui flanquer une gifle. Mais en ce qui concerne le DiNozzo peu sûr de lui que Gibbs arrivait à déceler, ses souhaits seraient probablement beaucoup moins superficiels mais beaucoup plus dur à exaucer, du moins dans l'esprit du jeune homme.
Quant à lui, réfléchit l'ancien marine, ses propres souhaits étaient beaucoup plus simples. Il souhaitait que les psychopathes comme Sharlon tombent raides mort avant de tuer qui que ce soit, et que le rétablissement de DiNozzo (mental et physique) soit rapide.
En jetant un coup d'œil à Tony, il vit que ses yeux bougeaient derrière ses paupières. Manifestement, il était en train de rêver. Gibbs à son tour ferma les yeux et s'autorisa une petite sieste. Tony, pendant ce temps, rêvait d'une enfance bienheureuse passée à faire du vélo aux côtés de Gibbs.
