Disclaimer : Personnage de FMA pas à moi bien sur, ils sont tous à HIROMU Arakawa à par ceux que j'ai inventé, que je suis sur vous trouverez tout seul, et il y en a pas mal je dois dire
Personnages : Roy Mustang et d'autre que vous reconnaitrez plus tard
Rating : T mais n'étant pas certaine je verrais par la suite
Résumé : C'est l'histoire de Roy Mustang, ça c'est clair, j'ai inventé sa vie et ce qu'il lui arrive, j'ai quand même repris quelques petites choses de l'oeuvre originale mais sinon, c'est tout inventé. Je ne peux pas vraiment résumé l'histoire, sinon je vous dévoil tout, alors la phrase du haut résume bien l'essantiel. Mustang, sa vie, ses problèmes, ses drames, ses ambitions, et tout se qui va avec.
Sinon, première fanfic FMA pour moi, d'habitude je fais des fic originale, mais la, avec la sortie de l'anime et bientôt la fin du manga, je me suis repris à aimer énormement FMA et j'ai eut cette idée de fic. Petite précision, ici, l'âge des personnages, que vous reconnaitrez au fur et à mesure, n'a rien à voir avec celui dans l'anime ou le manga, je veux dire par rapport à l'écart d'âge entre tel et tel personnage, donc ne soyez pas surpris quand vous verrez un tel et que vous vous direz "tiens, c'est bizarre normalement ils ont le même âge". C'est tout à fait normal, ici, parce que c'est ce qu'il me fallait pour écrire.
Donc voilà, je pense que j'ai dis tout ce qu'il y avait à dire. Si vous avez des questions, des choses que vous ne comprenez pas, des critiques constructive ou autre n'hésitez pas, laissez moi une ch'tite review, même si je n'aime pas trop demander, ça fait celle qui court après et tout et tout, oh et puis tanpis, ya pas mort d'homme à demander après tout.
C'est bon, c'est bon, je vous laisse tranquille et vous dégage le passage pour que vous puissiez lire.
Chapitre 1 - Le ghetto -
Amestris, Central, quartier Ouest, une communauté c'est formée. Elle est composée d'immigrant venant de tout pays, de rejetés de la société, de hors la loi et de personnes ayant tout perdu et n'ayant pas d'autre choix que de se réfugier dans ce ghetto. Vingt ans plus tôt, ce quartier n'était qu'un grand terrain vague, dénué de toute vie et habitations. Maintenant, des centaines de petites baraques de bois ou de taule se sont hérissées un peu partout, servant d'abris aux habitants. Les hauts immeubles cachant le quartier empêchent de voir la misère régnant en maître ici.
Un jeune homme, Roy Mustang, vit ici depuis son enfance. Sa jeune sœur, Karia, jeune Ishval née ici, l'accompagne partout où il va. A tout juste quinze ans, il cherche un moyen de sortir du ghetto, son but, rentrer dans l'armée afin de changer le système et permettre aux gens comme lui de vivre dignement.
En attendant, il erre, accompagné de Karia, en quête de petit boulot et d'argent.
« Raaa… J'en ai marre, chui crevée !!! Râla Karia.
- Arrête de te plaindre et avance ! Rétorqua Roy lassé de ses perpétuelle plaintes et crise de colère.
- J'me plains pas, j'informe ! Hurla-t-elle en se redressant les poings fermés à l'intention de son frère.
- Humpf… Soupira Roy épuisé avant même que la journée est commencée.
- Dis ! Reprit-elle quelques minutes plus tard, toute joyeuse, et pleine d'énergie. Dis !
- Quoi ? Demanda sans grande motivation Roy.
- Que dirait tu d'aller en ville aujourd'hui ?
- Hm… Répondit-il peut convaincu et n'ayant pas plus envie que ça d'aller se mêler au gens de Central, trop prétentieux à son goût.
- S'te plaîîîîîs …. Supplia la petite fille avec des yeux de merlan fris. Roy la regarda un instant, essayant de combattre ce regard dévastateur puis accepta, ne pouvant résister plus longtemps.
- Merciiiii !!! » Cria Karia en serrant Roy dans ses bras le plus fort qu'elle pu. Roy sourit face à l'enthousiasme de sa sœur puis reprit son chemin afin d'aller gagner leur repas de midi.
Roy n'était plus très propre après avoir travaillé sur une voiture en panne qu'il lui fit gagner assez d'argent pour ne pas avoir à trouver un autre petit boulot pour se nourrir aujourd'hui. Sa chemise, d'origine blanche, était parsemée de tâche noir, son visage arborait quelques traînée de graisse, contrastant grandement avec sa peau pâle. Ses cheveux noir, complètement en batailles, gouttaient de sueur. La chaleur de l'été s'étant bien installée.
Après c'être débarbouillé un maximum, Roy et Karia se préparèrent à partir pour Central. La petite fille de huit ans aimait beaucoup regarder les vitrines des magasins, les yeux plein de désire pour les vêtements, les jouets ou la nourriture y étant exposé.
« On y va ! On y va ! On y va …. Répétait inlassablement Karia en sautillant autour de Roy, se qui l'exaspéra légèrement.
- OUI ! Cria-t-il finalement afin de faire taire sa sœur.
- Yessss ! Hurla-t-elle de plus belle, se qui vrilla les tympans de son frère.
- S'te plaît …»Supplia-t-il en grimaçant et se bouchant les oreilles. Karia sourit de plus belle amusée par la réaction de son frère.
Arrivé en ville, Roy observa la foule qui marchait dans la grande avenue de Central. Il se plaignit lui-même de devoir affronter ça puis alla rejoindre Karia qui était déjà postée devant une vitrine.
En marchant, il sentait les regards des passants sur eux, Karia les ignorais royalement, gardant le sourire, heureuse de pouvoir se balader dans les rues de Central. Roy, lui, regardait devant lui, un air sombre et haineux sur le visage. Quiconque aurait croisé son regard serait parti en courant.
« Roy, regarde ça ! Cria Karia en montrant du doigt des vêtements de luxe d'un des nombreux magasins.
- Houai, c'est … Chère ! Finit-il par dire, ne trouvant rien d'autre pour qualifier se qu'il avait devant les yeux.
- Rooo… C'est tout ce que tu trouve à dire ! Se vexa la petite fille. Regarde moi ça, c'est sublime, ces détails, ce tissu, cette perfection ! C'est … C'est tout simplement sublime ! » Expliqua-t-elle pleine d'admiration. Elle resta un instant le regard fixé sur la robe de haute couture un sourire doux sur les lèvres.
Roy lui jeta un dernier coup d'œil puis détourna les yeux pour les reporter sur la foule, appuyé nonchalamment contre le mur de la boutique les mains dans les poches et un pieds sur le mur. Il pensa à quel point il n'avait rien à faire au milieu de tout ses gens, bien habillé, bien coiffé portant des bijoux plus chères les uns que les autres. Il ne les détestaient pas, pas comme ça. Ce qu'il détestait c'était les regards moqueur, mauvais ou écœuré qu'ils leur lançaient quand ils les croisaient dans la rue. Il détestait qu'on le prenne de haut, pour la seule et unique raison qu'il vivait dans le ghetto et que ça ce voyait au premier coup d'œil. Lui aussi, avait un cœur, une âme, comme eux. Lui aussi avait des rêves et des envies. Alors pourquoi, pourquoi à chaque fois qu'ils le regardait, il ne voyaient rien d'autre qu'un bon à rien, qu'un voleur qu'un gosse du ghetto.
« Roy ! L'interpella Karia, une pointe d'inquiétude dans la voix.
- Quoi ? S'étonna Roy en la regardant. Celle-ci lui indiqua une direction du doigt. On y va ! » Lui dit-il finalement. A quelques mètres d'eux, des soldats les observaient, rigolant et semblant manigancer quelque choses.
- Où on va ? Demanda Karia, légèrement essoufflée.
- On rentre ! Lui dit-il simplement.
- Mais… Si ils nous suivent !? » S'inquiéta-t-elle, sachant pertinemment comment agissaient les soldats à leur encontre quand ils n'avaient rien à faire.
Roy ne répondit rien, le visage fermé, pressant le pas, trainant sa sœur à bout de bras, il tentait de trouver une solution. Il avait bien vu les soldats se mettre en route quand ils étaient partit. Il se doutait bien qu'ils allaient les coincer dans un coin. Mais il ne pouvait se résoudre à ne rien faire. Il pourrait utiliser l'alchimie, il se débrouillait bien, un ami, mort à présent, le lui avait enseigner , au risque de se retrouver en prison ou pire, exécuté. Mais cela était bien trop dangereux, il risquerait d'attirer des problème à tout le ghetto, ils risqueraient de le détruire, l'alchimie étant interdite au civil. Ceux qui voulaient devenir alchimiste d'Etat, devaient entrer à l'école d'alchimiste de Central. Le seul problème étant le prix, même si des bourses étaient accordée aux plus doués. C'est sur ça que comptait Roy pour pouvoir, un jour, rentrer dans l'armée.
Mais pour l'instant, il devait se sortir de cette situation peut confortable. Il se retrouvait dans un cul de sac, les soldats à quelques mètres à peine d'eux et la pluie commençant à tomber.
« Les voila ! Dit un des soldat.
- Enfin ! Souffla un deuxième, soulagé de ne plus avoir à leur courir à près.
- Qu'es-ce que vous nous voulez ? On à rien fait de mal ! Les interpella Roy.
- Vous vous apprêtiez à voler dans une boutique ! Lui indiqua un des soldats.
- Quoi … Fut surpris Roy. C'est faut ! Leur lança-t-il.
- Tu nous traite de menteur !?
- On devrait peut-être lui donner une leçon ! Intervint le troisième soldats qui n'avait rien dit jusqu'à présent. Il s'approcha d'eux, doucement, un sourire sadique sur les lèvre.
- Vous approcher pas ! Lui ordonna Roy, en cachant Karia derrière lui pour la protéger. Le soldat ne l'écouta pas, il continua à avancer. Puis, à une dizaine de mètre d'eux, il tendit sa main, laissant découvrir un tatouage sur la paume. Roy reconnu un cercle de transmutation, et commença à paniquer, se demandant de quoi pouvait bien être capable cet homme. Plus il avançait, plus ils reculaient, se retrouvant rapidement coincé entre le mur et le soldat. Karia était morte de peur, prête à pleurer, cramponnée à la chemise de son frère, la tirant de toute ses forces en arrière pour empêcher le soldat de le toucher.
- On va bien s'amuser ! Chantonna le soldat, sa main pratiquement posée sur le front de Roy.
- Kimblee ! Intervint une voix derrière lui. Ca suffit ! Ordonna-t-elle. Le prénommé Kimblee lança un regard noir à son supérieur qui venait de gâcher son moment de plaisir.
- A vos ordre colonel ! Dit-il lascivement. Puis il se redressa, et regarda Roy droit dans les yeux avant de se pencher à son oreille. Roy se pétrifia, ne sachant se qu'il comptait faire. On se retrouvera, le ghetto, c'est pas si grand que ça ! Lui murmura-t-il sadiquement avant de s'éloigner de lui. Roy le regarda d'un air inquiet et mauvais à la fois. Un mélange de rage et de peur bouillant au creux de son estomac. Kimblee leur tourna finalement le dos et partit ainsi que les deux autres soldats qui l'accompagnaient. Leur colonel les regarda un instant, puis suivit ses subordonnés.
- R… Roy !? Interpella Karia encore apeurée.
- On… On y va ! » Finit-il par dire.
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La journée l'avait épuisé. Entre le boulot, Karia, Central et cette histoire avec ses soldats, il avait bien crut que cette journée allait être la dernière. Allongé sur sa banquette, un peu trop dur à son goût, Roy tentait de trouver le sommeil. Ce que lui avait dit ce Kimblee le travaillait plus qu'il ne l'aurait voulut. Que voulait-il dire par « Le ghetto, c'est pas si grand que ça ! », comptait-il le rechercher pour se venger. Si c'était le cas, il ne donnait pas chère de sa peau. Il ignorait se dont était capable ce soldat, mais il savait qu'il était dangereux. Il pourrait même détruire le ghetto si il le voulait, probablement. Mais qu'elle idée avait eue sa sœur d'aller se balader en ville. Roy ruminait tout ça dans ça tête, se retournant sur cette banquette de droite à gauche.
Puis, n'en pouvant plus de ne pas trouver le sommeil, il se redressa brusquement en position assise. Il se gratta l'arrière du crâne, mouillé de transpiration puis se leva pour aller se rafraîchir. En sortant, il aperçu sa petite sœur endormie sur son matelas plus très nette. Elle dormait paisiblement, la bouche légèrement ouverte, respirant doucement, ces cheveux blanc en bataille sur ces épaules. Tout en souriant devant ce spectacle, Roy se dit à quel point il pouvait l'aimer. Elle était si douce quand elle dormait.
« … ! Roy entendit un murmure provenant de Karia. Il décida donc de s'approcher pour tenter de comprendre ce qu'elle disait.
- Je… te… ! Il ne comprenait toujours pas. Il approcha son oreille prêt de sa bouche puis…
- J'vais te crever enfoiré ! Roy… Roy… j'vais te tuer ! Rends-le moi ! »
Il se redressa, et avala difficilement sa salive en grimaçant. Effectivement, sa sœur était extrêmement douce quand elle dormait. Il se moqua intérieurement de lui-même en repensant à ce qu'il pensait quelques secondes plutôt, puis sortit le plus discrètement possible pour ne réveiller personne. Leur « mère » dormant également dans la pièce. Roy l'appelait maman, mais en réalité, elle l'avait recueilli quand il avait quatre ans, à son arrivée dans le ghetto. Karia était née trois années plus tard. Leur "mère" originaire d'Amestris l'avait eue avec un Ishval de passage. Elle était attirée par l'inconnu, et à à peine vingt ans, elle agissait sur des coup de tête.
Dehors, tout était calme, la nuit tombée depuis plusieurs heures déjà, cachait le plus gros du ghetto, seulement éclairé par deux trois lampes qui trainaient par la. Roy se dirigea vers une bassine d'eau puisée se matin, puis se mouilla le visage abondamment, pour se rafraîchir un maximum. Il se mouilla la tête en se passant une main dans les cheveux. De cette façon, ils étaient coiffé en arrière, découvrant son visage ayant encore quelques rondeurs enfantine. Cependant, sont regard était déjà mature, contrastant légèrement avec le reste. Il avait déjà un corps bien sculpté, mais sa taille et son visage montraient bien son âge. Pas qu'il soit petit, mais il n'atteignait pas encore la taille de la plus par des adultes du ghetto.
Il s'adossa finalement contre la taule de leur maison. Il observa le ciel, ce posant mille et unes questions qui n'avaient jamais trouvées de réponses. Il avait beau eu demander, personnes ne savait rien sur lui avant son arrivée ici. Surement abandonné par ses parents disait-on. Mais, pour une étrange raison, Roy savait que ce n'était pas cela, il savait qu'il y avait autre chose, mais quoi, la était la question.
Commençant à s'endormir, Roy se réveilla en sursaut quand il entendit du raffut provenant d'un peu plus loin dans le ghetto.
« Il ne serait tout de même pas venu ?! Murmura Roy inquiet. Puis il se leva précipitamment. Il resta un instant sans bouger, se demandant si il devait fuir avec sa famille, ou bien aller voir ce qu'il se passait avant de faire quoi que ce soit. Puis, il remit son marcel vert et partit en direction du grabuge.
Arrivé sur place, caché derrière une baraque en bois, il tenta de voir qui faisait tout ce bordel. Il fut rassuré quand il reconnu des hommes du ghetto en train de se battre. Cependant, il déchanta bien vite quand il se rendit compte que cette bagarre était bien plus sérieuse qu'une simple bagarre de voisinage. Un des homme avait un couteau tendu vers le deuxième qui lui, saignait du bras gauche. Pire fit sa surprise quand il capta quelques brides de la conversation.
« Espèce d'enfoiré ! Tu crois que tu peux nous lâcher comme ça juste avant un deal !? Dit l'homme au couteau.
- Je fais ce que je veux connard ! J'ai une famille moi ! C'est trop dangereux votre truc, avec toute l'agitation qu'il y a en ce moment entre l'armée et ceux des ghettos, je tiens pas à faire tuer toute ma famille ! T'aura qu'a le livrer toi-même ! T'es juste bon à faire faire le sal boulot aux autres ! T'es qu'un lâche !
- Un lâche ! Moi ? Tu sais pas tous les risque que je prend pour y faire venir jusqu'à Amestrie ! Essaye un peu de faire ce que je fais et on verra qui est le lâche ! Cria l'homme avec le couteau en l'agitant devant lui.
- Merde ! Lâcha Roy entre ses dents. Je ferais mieux de me tirer d'ici ! Pensa-t-il finalement. Il s'apprêta à repartir mais il se heurta à un troisième homme. Non ! Se lamenta-t-il intérieurement.
- C'est pas un peu tard pour être dehors à ton âge !? Lui sourit l'inconnu, qui en fait, n'était pas si inconnu que ça vu qu'il s'agissait du boulanger du ghetto.
- Monsieur Hachto ! Sourit Roy en relevant les yeux vers l'homme espérant qu'il le laisse partir sans lui faire d'histoire.
- Qu'est-ce que tu fous là Roy ? Demanda Hachto gentiment.
- Bah… Commença le plus jeune ne sachant pas vraiment comment expliquer ça. J'ai voulut vérifier un truc quand j'ai entendu tout ce bruit !
- Vérifier quoi ? S'étonna le plus vieux.
- Bah …. Roy ne pouvait pas lui répondre, si il le faisait, il allait déclencher la panique des habitants. Et c'était la dernière chose qu'il voulait. Bah en fait, j'ai eus quelques problèmes avec quelqu'un du ghetto et il m'a dit qu'il me retrouverait, alors j'ai crut que c'était lui ! Mentit, à moitié, Roy.
- Tu as des problèmes avec quelqu'un ? Je peux t'aider ? Demanda le boulanger semblant avoir gobé ce que le plus jeune venait de lui dire.
- Non, non c'est bon vous inquiétez pas ! C'est juste des histoires entre gosse ! Mentit-il une nouvelle fois.
- Sûr ? S'assura le plus vieux.
- Oui, oui vous inquiétez pas je vous dis !
- Bien ! Tu ferais mieux de rentrer dans ce cas, il est tard !
- Vous avez raison ! Bonne nuit Monsieur Hachto ! Répondit Roy en passant à côté de l'homme.
- Roy ? L'interpella ce dernier quelques secondes plus tard. Roy se figea, se demandant ce que ferait le boulanger si il savait se qu'il avait vu. Je te fais confiance ! Tu ne le dira à personne ! Lui assura le plus vieux. Roy cru s'étouffer en avalant sa salive. Il le savait. Hachto savait qu'il avait entendu et il le laissait partir sans rien faire. Viens me voir demain d'accord ! Fini l'homme. Finalement non, il ne comptait pas ne rien faire se maudit Roy.
- Ok ! Sourit ce dernier avant de reprendre la route de chez lui.
De nouveau sur sa banquette, Roy ne dormait toujours pas. Comment le pourrait-il après tout ça. Se hurla-t-il intérieurement. Il se maudit de s'être lever la première fois puis ferma les yeux sans s'endormir. Le reste de la nuit se déroula de la même façon, ce qui fait que quand Roy se leva le lendemain matin, il était épuisé. Il se jura que plus jamais, il ne se mêlerait des choses qui n'ont rien avoir avec lui. Et que, plus jamais, au plus grand jamais, il ne sortirait de son ghetto. Les histoires de drogue, soldat et il ne savait quoi d'autre encore n'était pas faite pour lui. Il se promis que la prochaine fois qu'il aurait à faire à l'armée, se serait en tant que soldat, mais sinon, il ne voulait plus les revoir jusque là.
Cependant, les paroles étaient furtives, tandis ce que ce qu'il ce passait dans sa vie était bien réel. C'est pourquoi, il se retrouva en réunion avec les trafiquants d'hier soir. Qui était, soit dit en passant, de simple hommes comme le boulanger, ne semblant pas être fait pour ce genre de trucs.
« Alors Roy ! Hachto ma dit que tu nous avaient vu hier ! Commença celui qui tenait le couteau la nuit dernière et qui se prénommait en réalité Boubps.
- Ou… Oui m'sieur ! Confirma Roy coincé entre un mur de taule et les deux hommes. Ce qui, pour information, était loin d'être confortable.
- Détends toi mon p'tit Roy ! Sourit Boubps en lui posant une mains, plutôt brusquement, sur l 'épaule. Roy rigola, peu rassuré, avec les deux hommes.
- Aller Roy ! On ne va pas te manger ! Tu nous connait ! On est des gentils gars ! Intervint le boulanger.
- C'est que …. Commença le plus jeune pas encore rassuré.
- Ne t'en fait pas pour hier soir ! Boubps était juste sur les nerfs ! C'est très important ce que l'on fait ! Alors tu comprendra qu'on ne peut pas se permettre de rater une livraison ! Reprit Hachto.
- … Je comprends ! Dit simplement Roy, ne voulant pas vraiment en savoir plus.
- Bien ! T'es un gosse intelligent Roy ! T'ira loin ! P'têtre même que tu deviendra généralissime qui sait ! Plaisanta Boubps. En invitant d'un léger coup de poing dans l'épaule, son ami. Les deux hommes rigolèrent un instant.
- C'est-ce que je vais devenir ! Dit des plus sérieusement Roy. Les deux hommes s'arrêtèrent net de rigoler, puis, après avoir regarder attentivement le plus jeune, se remirent a rire.
- T'es un marrant gamin ! Dit Hachto entre deux éclats de rire. Puis, voyant qu'ils ne le prenait pas au sérieux, Roy se mit à rire aussi, sincèrement cette fois-ci. C'est plus ce que pensait les deux homme que le fait qu'il veuille devenir généralissime qui fit rire le plus jeune.
- Sinon reprenons ! Recadra Boubps.
- C'est vrai ! Roy ! L'interpella le boulanger. Si on t'a fait venir ici aujourd'hui, c'est pour te demander un service… Commença-t-il.
- Vous n'allez tout de même pas me demander de remplacer votre livreur ! S'inquiéta Roy en haussant légèrement la voix sans s'en rendre compte.
- Décidemment, ce gamin est beaucoup trop intelligent pour ce ghetto ! Dit avec une pointe d'humour Boubps.
- Ecoutes Roy ! On a besoin de toi !Commença Hachto.
- Non ! Refusa Roy en se mettant debout.
- Roy …
- J'ai pas envi de me faire tuer à cause de vos combines ! Se défendit le plus jeune.
- Roy ! C'est pour le bien du peuple ! Crois-moi ! Demanda le boulanger.
- En quoi le trafic servirait le peuple ?! Demanda incrédule Roy.
- On t'expliquera tout ça Roy, promis ! Mais là, on a besoin de toi pour livrer ça aujourd'hui !
- Aujourd'hui ? S'étouffa-t-il.
- Oui, c'est très important ! L'homme avec qui je me battait hier nous a lâché à la dernière minute ! S'expliqua Boubps. Et tu dois bien te douter que dans ce business, on ne peut pas se permettre de demander au premier venu de faire ça pour nous !
- Pourquoi vous le faite pas vous-même alors ? Questionna le plus jeune.
- C'est impossible… On est fiché, on sera repéré du premier coup si on met un pied à central ! C'est pour ça qu'on à besoin de personnes pour livrer pour nous ! Crois-moi, si je pouvais le faire moi-même, je le ferais plutôt que de demander ça à un gosse ! Fini Hachto, sincère. Roy les regarda pendant quelques minutes, réfléchissant à ce qu'il devait faire. Après tout, si c'était pour le peuple. Il voulait bien rentrer dans l'armée pour la même raison, alors refuser maintenant de l'aider, serait indigne de ses ambitions.
- Ok, je vais le faire ! Dit-il après un temps qui sembla ne jamais finir au deux hommes.
- Merci Roy ! S'exclama réellement ravis Hachto. Tiens ! Tu as une heure ! Voici l'adresse ! Enchaina-t-il en remettant un paquet, ainsi qu'un bout de papier au plus jeune qui ne compris pas tout sur le moment, tout allant trop vite pour lui. Mémorise ce qu'il y a sur ce papier et brûle-le ! Compris ! Dit très sérieusement Hachto. Roy hocha la tête signifiant qu'il avait compris, étant incapable de sortir un seul mot, tellement sa surprise était grande.
- Comment ça j'ai une heure ?! Réagit-il finalement après quelques instants.
- Bah oui, c'est pas la porte à côté, alors tu as une heure pour y aller ! Expliqua le plus naturellement du monde Boubps.
- Ah mais c'est qu'en plus je dois partir maintenant et me taper des kilomètres à pied ! Fut choqué le plus jeune.
- Bah oui ! Confirma Boubps comme si cela était l'évidence même.
- Vous vous foutez de moi !? Commença à s'énerver Roy, qui se fit poussé dehors par les deux hommes.
- Fait attention à toi gamin ! Le salua Boubps comme si il était déjà partit.
- On te fait confiance ! Rajouta Hachto. Tout deux le saluaient de la main, un sourire sur les lèvres, alors que Roy se trouvait toujours à quelques centimètres d'eux.
- C'est une blague c'est ça … Bouillonna le plus jeune, le paquet, qu'il devait livrer, dans les mains.
- Dépêche-toi gamin ! Où sinon à ce rythme tu sera toujours là dans dix ans ! Se permis de dire Boubps.
- Que… Commença Roy avant de se faire littéralement éjecter loin des deux hommes, pour lui faire comprendre d'y aller.
Roy ruminait ce qui venait de ce passer, comment ces deux mecs osait-ils lui faire un coup pareil. D'une, il n'avait rien avoir avec eux, à par un « Bonjour ! Bonsoir ! Comment ça va ? » qu'en ils se croisaient. Et de deux, ses deux enfoiré demandaient à un gamin de quinze ans de faire le sale boulot quitte à se faire tuer ou emprisonner, pendant qu'eux seraient tranquille en train de siroter un mauvais café devant leur baraque.
« Ils vont voir ses deux lourdaud ! J'devrais leur balancer leur foutu colis dans les égouts et me tirer vite fait ! Y verraient ce que ça fait de ce faire prendre pour un con ! » S'énervait plus qu'il ronchonnait. Ils marchait dans Central en direction du lieu de livraison, un peu énervé, le colis coincé dans son pantalon sous son t-shirt et recouvert par sa chemise. Parce que, mine de rien, il était assez imposant ce foutu colis. Il aurait une chance de cocu si personne ne le chopait avec. Il faisait jour, c'était même le début d'après midi, Roy aurait moins de chance de se faire soupçonner en plein jour qu'en pleine nuit. Même si la présence des soldats un peu partout dans la ville le faisait légèrement stresser, il tentait, plutôt bien, de garder une attitude normale. Il se demandait ce qui pouvait générer autant de présence militaire. Il devait surement se tramer quelque chose pour qu'une chose pareil se produise. Roy comprenait pourquoi l'homme d'hier soir avait refuser de faire la livraison, c'était extrêmement risqué dans ces circonstances. Il n'y avait qu'un pigeon pour accepter de faire ce boulot, et il avait fallut que ce pigeon se soit lui. Quel idiot avait-il été d'accepter. Mais durant l'entretien avec les deux autres, Roy c'était bien douté qu'ils ne le laisserait pas refuser aussi facilement. Autant rendre les choses aussi facile que possible. Après prêt d'une heure de marche, il arriva dans la rue où se trouvait le client. Il chercha des yeux, mais ne trouva pas le numéro de la livraison. Il avait beau chercher, il ne le trouvait pas.
Soudainement, il se fit tirer dans une ruelle et plaqué contre un mur, dans l'incapacité de voir son agresseur. Il ne tenta pas de crier, ne voulant pas attirer les soldats à lui. Puis, un sac lui recouvra le visage et il se retrouva dans une voiture, fermement tenu par l'homme qui venait de l'agresser.
