Titre : Bloody Kisses Strawberry Smiles
(signification : "Baisers ensanglantés sourires à la fraise", je préfère laisser le titre original, qui est plus élégant)
Notes de la traductrice :
Voilà le lien pour l'histoire originale :
.net/s/4462770/1/Bloody_Kisses_Strawberry_Smiles
Avertissements:
- L'histoire BKSS ne m'appartient pas, elle est la propriété de LightofaThousandSuns, (vous trouverez le lien vers sa page sur mon profil.), et je n'en suis que l'humble traductrice.
- Concernant les citations de Shakespeare : j'ai laissé la version anglaise, ajoutant au-dessous la traduction officielle en français (qui n'est pas de moi).
- Ceci a un rating de M pour une raison. Il y AURA du sang, du gore, de la violence/bondage/quelques tortures, et il y aura du Yaoi le long des scènes de viol, et beaucoup d'angoisse. Si quoi que ce soit de ceci vous est inconfortable, je vous suggère de lire une autre histoire (de LightofaThousandSuns par exemple :p )
- Il y AURA des spoilers pour l'histoire de DN, "Another Note", incluant le personnage de Beyond Birthday. Il y aura aussi des spoilers pour le vrai nom de L, ainsi que beaucoup des vrai noms des autres (Watari, Mello, Matt, and Near)
-Ceci prend place durant l'affaire Kira, vers l'époque où L suspecte Raito d'être Kira, et Raito sait que Misa Amane est le second Kira.
…..Hmm…bien, c'est tout ce à quoi je peux penser pour le moment. Oh, et ceci :
Disclaimer: Death Note ne m'appartient pas, pas plus que ses personnages, ni Another Note ou ses personnages.
Bien, maintenant que c'est fait, c'est parti pour le spectacle, et s'il vous plaît faites-moi savoir ce que vous en pensez.
Edit 1 : avec l'aide de ma nouvelle bêta, la formidable Magri, j'ai repris intégralement ce chapitre, pour en améliorer la traduction! Voilà donc le chapitre 1 revu et corrigé.
OoOOoOooOoOOoo
And it must follow, as the night the day, thou canst not then be
false to any man.
Et, aussi infailliblement que la nuit suit le jour, tu ne pourras être
déloyal envers personne.
- "Hamlet", Acte I Scène III
Une heure trente-trois du matin.
C'est ce que la lecture de l'horloge apprit à L quand il y jeta un coup d'œil rapide pendant qu'il tapait sur son ordinateur portable placé devant lui. Il y avait des heures que les autres étaient rentrés dans leurs maisons respectives, laissant l'homme aux cheveux embroussaillés à lui-même pour une paix et une sérénité bien méritée.
L ne haïssait pas ceux du groupe d'investigation, et ce pour une raison qui était la principale : il ne le pouvait pas, à cause de l'aide dont il avait besoin. Mais l'homme aux cheveux de corbeau trouvait également que haïr les autres était une perte de temps, et il était difficile pour L de haïr qui que ce fût pour commencer. Peut-être parce qu'il n'était pas un homme de belle prestance? Ou peut-être parce que L pensait à la haine comme à une idée si forte, qu'elle ne méritait pas d'être connectée aux humains eux-mêmes, mais plutôt à leurs actions et idéaux. De toute manière, L savait que quelqu'un ne pouvait pas haïr ceux qui l'assistaient dans l'affaire la plus importante de sa vie, spécialement quand ceux des Forces de Police étaient quelque peu des hommes de bien, même si leurs fautes pouvaient être parfois assez aisément expliquées. Mais L n'arrivait toujours pas à définir cet étrange sentiment qu'il avait pour les autres hommes…. Était-ce de la méfiance? Du manque de foi? Qu'était-ce?
Avec un lourd soupir tout en tapant les rapports sur les similarités et les différences entre les victimes de Kira et tout en jetant un coup d'œil aux papiers listant les suspects sur lesquels il enquêtait à l'époque, ce qui incluait Raito Yagami, l'étudiant phare et fils de Soichiro Yagami, le corbeau en vint à réaliser ce qu'était ce qu'il avait ressenti envers ces hommes durant les derniers jours :
Il n'aimait pas le changement auquel il avait dû opérer quand il en était venu à demander de l'aide aux autres.
S'il y avait une chose que L, le Meilleur Détective au Monde, haïssait, c'était le changement. Il était un être monotone, qui voulait garder les choses simplistes, propres, et organisées comme elles l'étaient d'habitude. L n'avait jamais eu à demander l'assistance des forces de l'ordre sur aucune des affaires qu'il avait jamais résolues. Sûrement, il leur avait certaines fois demandé d'aider quelque peu, et c'était très bien et tout, mais….
Il n'avait jamais eu à montrer son visage à aucun de ces hommes et femmes auparavant, en plus de leur demander beaucoup d'aide comme il l'avait fait aux Forces de Police de Soichiro.
Ce n'était pas que L ne pensait pas pouvoir se charger de l'affaire Kira tout seul, il le pouvait, mais le jeune homme de vingt-quatre ans en était arrivé à la conclusion que l'assistance de la police et ses connections lui seraient un jour très prochain nécessaires. Et ceci pouvait seulement se passer si L montrait son visage aux hommes dont il lui fallait la confiance, et s'il les faisait travailler avec lui personnellement.
Penser à tout ceci avait fait replonger L dans sa mauvaise humeur, une fois encore; il pressa donc un petit bouton noir sur le large ordinateur portable devant lui, le connectant à la chambre de Watari.
« - Watari, j'ai besoin de quelque chose de sucré pour clarifier mes pensées.
- ….. »
Il n'y eut aucune réponse sur l'autre ligne.
« Watari? Oh, tu es probablement occupé en ce moment. Aucune importance, une fois que tu auras fini, apporte-moi une part de cette tarte au fromage et aux fraises que tu m'as achetée hier, oui? »
Avec un autre clic, la connexion fut coupée, et L laissa échapper un autre soupir fatigué de ses lèvres, s'enroulant dans sa position ramassée plus encore comme il jetait un coup d'œil à la paperasse répandue devant ses yeux gris-ébène.
La porte principale de la pièce s'ouvrit en grinçant à peine un moment après, et L ne tourna pas même la tête pour regarder l'homme se tenant dans l'embrasure, la lumière dorée du hall éclairant la vaste pièce, avec de multiples fauteuils et deux canapés, sur l'un desquels L était assis en ce moment.
« - Ah, Watari, peux-tu juste laisser le gâteau sur la table? J'ai besoin de mon intimité pour le moment.
- ….. »
Silence, excepté que les bruits de pas devinrent plus forts, et par conséquent plus proches. Mais L remarqua le son que les pas faisaient ; ils étaient plus discrets que les pas normaux de Watari. C'était comme s'il portait une paire de chaussures différente.
« - Watari, tu vas bien? Tu es horriblement silencieux ce soir. As-tu apporté le gâteau? demanda le corbeau en essayant de cacher l'impatience dans sa voix.
- … »
Les pas stoppèrent silencieusement et maintenant L pouvait sentir une présence derrière lui, mais il ne tourna toujours pas la tête, choisissant à la place de fixer du regard la paperasse plus longtemps encore.
« ….Watari, est-ce que quelque chose... »
L'homme derrière lui se pencha promptement près de l'oreille de L, qui put le deviner, et automatiquement, il sut que ce n'était pas Watari.
« Aw, L, Je suis désolé….ce n'est pas Watari. »
Le sombre chuchotement lui parvint depuis par-dessus l'épaule droite du corbeau, et L haleta de manière fort audible.
Il connaissait cette voix. Cette voix sombre, maniaque.
Une voix qu'il avait connue il y a longtemps, mais n'avait pas entendue depuis des siècles.
Une voix…..qui devrait être morte.
À une allure folle, L se leva d'un bond du canapé, et se retourna, ses yeux sombres, déjà grands d'ordinaire, encore plus écarquillés par la peur et le choc.
C'est …C'est lui…. Mais…
Le détective ne fit que regarder, restant bouche bée sans fard devant l'autre homme qui se tenait devant lui.
C'était…. B.
L'autre était là, ressemblant exactement à L: boucles corbeau en désordre, T-shirt blanc, jean bleu délavé, et tennis. La seule différence majeure dans leurs apparences était une chose : les yeux rouge-sang de B. L n'avait jamais su pourquoi ils étaient rouges, juste qu'ils l'étaient, et ils le choquèrent et le stupéfièrent en même temps. La copie tenait également avec précaution un pot de confiture de fraise dans ses mains osseuses et blafardes.
« B…..Backup(1)….. bafouilla doucement L à l'autre. »
B avait souri à pleines dents à la mention de sa lettre d'identité, mais ce sourire se transforma en une moue triste à la mention du patronyme par lequel il avait eu l'habitude d'être appelé.
« Tu te réfères toujours à moi comme ceci…..ça fait mal, Lawli. »
Avec un autre halètement audible de L à la mention partielle de son vrai nom, ses yeux s'élargirent à leur plus extrême limite.
« - C-Comment….?
- Comment je sais ton vrai nom n'est d'aucune importance pour toi, L. Tu te demandes sûrement comment il se fait que je sois en vie, n'est-ce pas? »
L donna pour toute réponse un clignement des yeux silencieux, ne faisant pas confiance à sa voix ou à la majorité de son corps à cet instant.
« Je prendrai le clignement pour un oui, alors, reprit B avec un sourire en coin pour lui-même comme il dévissait le pot de confiture. J'espère que ça ne te dérange pas que j'aie pris ceci dans ton frigo, je ne pouvais juste pas résister!"
Il eut un sourire carnassier comme il lança le couvercle à travers la pièce, le sommet en métal percutant le mur de la penderie de L avec fracas.
B commença à plonger ses mains dans la confiture, sortant la substance visqueuse avec vigueur et passion, ses yeux rouges allumés d'un éclat ressemblant à de l'extase. Le plus jeune des deux ne perdit pas de temps, et commença à lécher la confiture directement sur sa main, son comportement alimentaire mimant celui d'un animal sauvage.
L grimaça intérieurement à ce spectacle animal, plus encore lorsque B replongea sa main dans le petit bocal, sortant plus de confiture et poursuivit, l'aspirant à sa façon avec de nombreux bruits :
« …..Dans des circonstances normales….. je ne...parlerais pas…..en mangeant…..mais…..Je n'ai pas…..nous n'avons pas…..beaucoup de temps…..donc…..s'interrompit B en aspirant longuement la confiture à ce moment. Je parlerai maintenant. »
Le détective regardait fixement l'autre, qui respira silencieusement puis ouvrit la bouche pour parler, avec un petit sourire démoniaque joint.
« Pensais-tu réellement que je mourrais juste comme ça, L? Si…pathétiquement? Si….simplement? Pensais-tu vraiment que j'aurais une mort comme celle-ci dans cet asile de fous? C'est là où ceux de la Prison de Los Angeles m'ont envoyé tu sais…ils pensaient que j'étais fou, L. »
L cligna des yeux, se faisant enfin assez confiance pour répondre.
« - Il a été supposé que Kira t'avait tué, Back-
- Ne. M'appelle. Pas. AINSI! le coupa B avec un cri. »
Dans un mouvement dément, il lança le pot de confiture contre le mur, celui-ci se brisant en des centaines de petits éclats, la confiture collant au mur à la manière d'une tâche de peinture.
La copie fit la moue mais soupira :
« Oh, bien, Je voulais laisser une carte de visite de toute façon…. »
B lança un sourire en coin à L, un sourire tourmenté qui envoya des frissons descendre le long de la colonne vertébrale de l'insomniaque.
« - Penses-tu toujours que je sois une apparition, Lawli? Eh bien, je n'en suis pas une. …..Tu es venu à cet asile une fois que tu as entendu parler de ma mort, n'est-ce pas? Je sais que tu l'as fait.
- Oui, je l'ai fait. J'ai demandé à voir ton corps dans la morgue de l'asile. »
Le sourire s'élargit dans d'épiques proportions alors que B insistait:
« - Et? M'as-tu vu, Lawli?
- Non, et je te demande ceci B: arrête de m'appeler par cet incessant surnom. »
B fit la moue à la requête.
« Tu n'es pas vraiment en position de me donner des ordres, Lawli-chan. Comme je disais, oui, tu ne pouvais pas m'avoir vu, parce que je ne devais pas être mort.
- Mais que fais-tu du rapport établissant la mort de Beyond Birthday?" l'interrogea L en lui lançant un regard noir à l'addition du "chan" à son nom partiellement vrai.
- Ah! Tu te souviens de mon vrai nom! triompha B en un rictus carnassier, ses yeux s'éclairant de joie, mais le regard et le sourire s'évanouissant aussi vite qu'ils étaient apparus. C'est vraiment dommage que tu aies choisi de ne pas m'appeler ainsi. En tout cas, à propos de ces rapports, ils étaient faux. Des mensonges imprimés par l'asile. Du reste, ne réalises-tu pas que Kira ne pouvait pas m'avoir tué? N'as-tu pas ordonné que mon visage ne soit pas montré à la télévision ou divulgué au public de toute façon?
- Oui, j'ai ordonné ça.
- Pour ta propre sécurité, n'est-il pas vrai, L?
- De nouveau, oui, B. Je ne voulais pas que mes proches connaissant mon visage, surtout ceux de la Wammy's, voient un autre qui me ressemblerait et en soient effrayés. C'est la même chose pour le public au cas où je montrerais un jour mon visage aux autres.
- Exactement, Lawli. Tu l'as fait pour te protéger. Et les autres à la Wammy's….ceux de qui tu t'es toujours soucié….moi excepté, bien sûr.
- Comment se fait-il que tu sois ici? Comment es-tu arrivé là? Comment m'as-tu trouvé? »
À présent les questions arrivaient trop rapidement, différentes de quelques instants plus tôt, quand elles ne voulaient pas sortir du tout.
« Je me suis échappé de l'asile bien sûr. Mon Lawli-chan, ton cerveau aurait-il perdu des points de QI? se moqua B en secouant la tête tristement. La sécurité de cet asile était terrible, et ce garde était un idiot, marmonna-t-il dans sa barbe. Il n'aurait pas dû transporter un couteau aussi manifestement en vue. »
La copie fit claquer sa langue, désapprobateur.
« Quant à comment je suis arrivé là, eh bien, j'ai juste pris mon temps, regardant les informations, me demandant où de par le monde mon petit Lawli irait, et puis l'affaire Kira m'a sautée aux yeux! »
Beyond fit un autre sourire carnassier.
« - Et te voici là, annonçant à la télévision ton défi à Kira. J'étais si fier et si joyeux que tu me fusses apparu une fois encore.
- Mais cet hôtel…..comment as-tu découvert que j'étais là, à cet endroit exactement? »
BB sourit, et eut un petit gloussement.
« Quoi L, ne sais-tu pas que cette Mercedes noire sort du lot ici, dans le Kanto? La voir circuler avec Watari au volant m'a mené droit à toi! Tu donnes beaucoup d'ordres à Quillish, n'est-ce pas? Ajoute à ceci le fait que j'aie traîné autour des plus chers hôtels du Kanto, juste attendant mon heure, attendant que tu te présentes devant moi. »
L cligna des yeux avec appréhension, fixant toujours B, dont les yeux rouges continuaient de le fixer simplement en retour.
« - Bien, encore d'autres questions, L? Comme je l'ai dit, nous n'avons pas beaucoup de temps pour bavarder oisivement."
- Oui, où est Watari! »
Le vieil homme apparut flottant en arrière plan dans l'esprit de L qui reprit :
« - Et pourquoi es-tu là!
- Watari est un petit peu occupé pour le moment; j'imagine qu'on pourrait dire qu'il est…retenu par d'autres affaires pressantes? »
Un petit sourire de Beyond rendit L fou d'inquiétude.
« Et….quant au pourquoi de ma présence ici… »
B bougea enfin après être resté sans mouvement une éternité, s'approchant élégamment de L, comme un félin dans la jungle africaine traquant sa proie, une lueur malicieuse et diabolique dans ses yeux.
« O-Oui? Qu'y a-t-il? »
Le détective essaya de ne pas montrer sa peur à travers ses paroles ou ses actions, mais son corps bougea automatiquement, défensivement, loin de B, son dos toujours plus proche du feu et de la cheminée.
« Pourquoi….c'est toi. »
Beyond chargea L, le poussant contre le mur, si bien que le plus vieux des deux hommes perdit son équilibre, sa tête heurtant le bord de la cheminée, et que lui, L se retrouva le corps dégringolant au sol.
L'amateur de sucreries laissa filtrer un grognement comme il tentait de se lever, finalement accomplissant sa tâche, et plaça une main osseuse sur sa tête qui saignait.
« - Aww….Lawli s'est-il fait mal? se moqua gentiment Beyond, un sourire taquin jouant sur ses lèvres.
- Tu…. »
L récupéra finalement son assise, et envoya un coup de poing éclair vers le visage de B, mais…
La copie l'attrapa. Rapidement et acrobatiquement, le jeune homme aux yeux rouges le saisit de sa main.
« Pensais-tu réellement que je viendrais ici sans être préparé L? Je connais tes compétences de combat…..donc je me suis entraîné également. »
Avec une force imprévue par l'insomniaque, B jeta L à travers la pièce, sa tête cognant contre le mur à nouveau. Cette fois L, en tombant au sol, sut qu'il ne se relèverait pas de sitôt.
« Ce n'était pas ma force entière Lawli….tu devrais me remercier de ne pas t'avoir envoyé par la fenêtre ou dans la cheminée à nouveau. »
L lui donna un grognement pour toute réponse, essayant de hausser la voix jusqu'à un cri, mais échouant misérablement.
B enjamba doucement l'homme allongé qui tenait sa tête entre ses mains, et murmura calmement.
« Shh….tu vas bien, Lawli…..Je ne peux pas te faire déjà mal à ce point…..Je n'en ai pas fini avec toi….nous avons encore beaucoup de jeu à essayer…..je ne te laisserai pas mourir avant que l'amusement ne soit fini…. »
Beyond sourit, et L vit à travers ses paupières mi-closes l'autre homme sortir un petit tissu et L sut qu'il devrait être imbibé de drogue, le plus vraisemblablement de chloroforme. Les yeux du détective s'ouvrirent en grand et il laissa sortir un cri gargouillé quand B posa brusquement l'étoffe sur sa bouche, et L pouvait déjà commencer à sentir la drogue; léthargique, il continua à lutter, ses hanches et jambes ruant, mais c'était tout de même un mouvement.
« Ne lutte pas, L….ce sera bientôt entièrement fini, soupira B doucement, avec un ton aussi effrayant qu'il se voulait rassurant, droit dans l'oreille de l'insomniaque. »
Et il renifla rapidement les boucles minuit de L, laissant sortir un petit miaulement à ce parfum unique de l'autre. L pouvait sentir la drogue prendre effet plutôt rapidement; bientôt ses jambes cessèrent leurs mouvements, et sa tête tomba sur le côté. Ses yeux gris-noir commencèrent à se fermer. Beyond sourit plus largement, et embrassa doucement le front de L.
« Repose-toi, mon futur ange ensanglanté…nous nous amuserons quand tu te réveilleras…. »
Le baiser fut la dernière chose que L sentit avant que son monde ne devînt noir….
BANG
BANG
CRASH
Finalement, après deux heures d'essais, Quillish Wammy avait cassé la porte du placard qui avait été fermé à clef. Il se sentait comme un très, très gros idiot de s'être fait rouler, de s'être fait avoir par Beyond Birthday. Il n'avait pas vu le garçon depuis des années, et là il apparaissait tout simplement sorti de nulle part! Le jeune homme était entré dans la cuisine, et de prime abord, Watari avait pris B pour L….mais avait été instantanément dupé quand l'autre l'avait poussé dans le placard de la cuisine.
« Ryuzaki, êtes-vous-! »
Watari s'arrêta comme il entrait dans la pièce principale. Il y avait un silence de mort, des papiers jonchaient le sol, l'ordinateur portable de L se tenant toujours là, éteint cependant, mais ce que Watari remarqua considérablement ce fut l'énorme quantité de confiture sur le mur de l'autre côté, et le verre brisé également. Il y avait aussi quelques gouttes de sang près de la cheminée et le cœur de l'aîné se serra.
Courant à la fenêtre, il essaya de voir si quoi que ce fût de suspect se préparait dehors, mais il supposa que Beyond était parti depuis longtemps.
Avec un soupir d'angoisse, Watari courut hors de la pièce principale, sortant son téléphone portable.
Il devait alerter Yagami-san…..L était porté disparu…..kidnappé…..
Leur L avait été kidnappé…..
† † †
ça va être une course d'enfer, littéralement, alors attachez-vous et préparez-vous, il y a bien plus à venir! J'essaierai de publier un chapitre toutes les semaines, avec le plus de régularité possible.
Enjoy! ;)
Backup signifie sauvegarde, réserve, soutien et appui tout à la fois. Impossible à traduire en gardant l'initiale B, j'ai préféré laisser le nom anglais.
Merci pour les reviews, après tout c'est le seul aliment de l'écrivain, avec l'encre et les feuilles.
