Titre : FLASHBACK

Rating : T

Contexte : Songfic qui se situera après le Remède Mortel et qui concernera les différentes pensées de Thomas sur ces actes et son passé.

Note : Hello my fellow readers, how are you ? Erhm ... Pardon. Aujourd'hui est un grand jour car je me lance dans l'écriture d'un recueil de O.S sur le Newtmas, le Dylmas ET le Stewt que j'aime beaucoup bizarrement. Cet O.S s'inspire de la musique FLASHBACK de Akiakane dont vous pourrez lire les paroles durant votre lecture. Je sais que mon texte et les paroles ne se rapprochent que très peu, mais c'est de là que vient mon inspiration. J'espère qu'il vous plaira et n'oubliez pas de me faire des suggestions dans les commentaires ou par messages privés si vous avez des idées de O.S. Bonne lecture.

Disclaimer : Les personnages de cette fiction appartiennent à James Dashner et à la franchise le Labyrinthe. La musique est de Akiakane.


Sonzai shoumei kotowatte

J'ai nié la preuve de ton existence,

Tachi tomareba zattou de

et si je me suis arrêtée, debout, au milieu de la foule

Housou shuuryou hajimatte

C'est parce que l'émission touchait à sa fin

Iki wo tomete … mita

Le souffle coupé … Je l'ai vu

Cela fait presque un an que tu es parti. Je ne sais vraiment plus quoi faire. Ton absence m'emprisonne. La douceur de tes mots a été remplacé par le bruit déchirant de tes cris. La chaleur qui émanait de ta peau a été remplacé par le toucher glacial d'une main crochue. Ton sourire qui me donnait l'impression que tout irait bien même dans la pire des situations, s'est transformé en une grimace de douleur. Tes yeux brillants comme un millier d'étoiles, se sont éteint pour ne laisser que regrets et peines.

Si tu savais à quel point tu me manque. Tes caresses agréables sur mon visage, tes lèvres dans mon cou et ton souffle sur peau. Jamais pareil contact ne se reproduira à présent. Je ne suis pas seul pourtant. Minho, Brenda et les autres sont là. Mais à quoi rime tout ça ? Sans toi à mes côtés, je ne suis qu'une coquille vide. Un reflet sans moitié. Un cadre sans photo. Un corps sans cœur. Un enfant sans parents. J'ai peur de ne plus me souvenir.

Chaque fois que j'essaye de me rappeler de toi, ce moment me revient. Je te vois à terre, ma respiration coupée, la tienne éteinte. J'entends mon cœur battre à tout rompre dans mes oreilles, le tien ne donne plus aucun signe de fonctionnement. Tes paupières sont ouvertes mais tu ne me regardes pas. Un rideau s'est baissé sur la scène, terminant l'acte que nous avons joué dans ce désert de cauchemar.

Mieru ? Watashi kage wo keseba

Le vois-tu ? Si mon ombre s'efface

kono saita hana mo suteteshimaeru no ni

Alors, ces fleurs écloses finiront elles aussi par être jetées

Kareru nodo wo osaete yomigaeru

Je revivrai en contenant ma gorge asséchée

Gizou

Mais ce ne sera qu'une illusion

Je ne suis plus que l'ombre de moi-même. Je ne mange plus, je ne dors plus, je regarde devant moi sans comprendre ce qu'il se passe. Ce Paradis ressemble plus à l'Enfer. Je ne comprends pas pourquoi je suis ici. Je ne sais pas pourquoi tu n'es pas là. Des fleurs poussent à mes pieds mais je n'y fais pas attention. Elles ressemblent un peu à celles que j'ai laissé sur ta tombe artificielle. Je me lève. Je veux te rejoindre. Je veux te voir. Je ne peux pas. Tu as disparu depuis trop longtemps. Ton visage s'estompe peu à peu de ma mémoire.

Le bouquet est toujours là, aux pieds de la stèle grise, gisant comme ton cadavre, fané et délaissé. Ma gorge se serre, ma vue se trouble, mes dents claquent sous l'assaut du froid de la nuit, mes poings se ferment et mes mains tremblent. J'hésite à ouvrir la bouche car j'ai peur que mes mots restent coincés. Tu étais tout pour moi. Une lumière dans le noir. Un guide dans une forêt abandonnée. Un cœur de remplacement alors que je croyais avoir tout perdu. Et j'ai l'impression que je jouais le même rôle pour toi. Tu avais perdu tout espoir de revoir un jour ce monde qui t'avait vu naître. Tu avais déjà tenté d'abréger tes souffrances mais cela ne porta pas ses fruits. Tu as gardé cette cicatrice et la honte de cet échec pendant plusieurs mois avant mon arrivée. Lorsque tu m'as vu, quand nos regards se sont croisés, tous deux, nous avons compris que nous ne pourrions pas vivre l'un sans l'autre. Tu as été le premier à me parler, à te lier d'amitié avec moi, je suis devenu ton pilier, celui qui te retenait de faire une seconde tentative. Nous étions nos propres gilets de sauvetage, dans un monde où tout semblait détruit.

Usowotsuita kono kokoro ga ochite

Ce cœur qui a menti s'affaiblit,

Waraidasu anata ga

et tu te mis à rire.

Watashi no you ni

Comme moi,

Uso wo tsuite

tu mentais.

Kowarate ha mata waraidasu

Alors que je m'effondrais, tu explosas de nouveau de rire.

Te wo nobaseba kuzuretiku anata

Si je te tendais la main, à toi qui te détruis,

Mitsumeau nanika ga

Quelque chose me rendra mon regard

Maki modosarete hoshii no kirerukurai ni

Dans l'obscurité, je désirerais être ramenée à ce chapitre et me détacher de tout.

Ton rire résonne dans mes oreilles alors que je revois dans ma tête, la petite fête que vous aviez organisés en l'honneur de mon arrivée. Tu étais à côté de moi, ton visage s'estompe peu à peu alors que je t'oublie. Tu t'es approché de mon visage et m'as embrassé sur la joue. Tu devais être un peu bourré. Et moi aussi. Je t'ai regardé dans les yeux et j'y ai vu mon reflet. J'étais en toi et tu gisais en moi. Nous ne faisions qu'un. Une seule et même personne dans cette nuit sans étoiles. J'aimerai revenir en arrière et détruire cet instant, le faire devenir poussière car à cause de cet échange, aussi futile soit-il, je souffre de ta perte et une partie de mon âme me hurle de te rejoindre. Mais je ne peux pas. Je n'y arriverai pas. Je ne peux pas tout abandonner. Tu m'as ordonné de rester et c'est la seule chose que je puisse faire. J'obéis à ta demande. Je souffre en silence pour toi, pour nous. J'accepte mon destin. Je regarde ta tombe, les yeux pleins de larmes et je repense à tout ça. À cette douleur qui me lacère le cœur, à cette voix qui autrefois, me berçait après un cauchemar, à cette main qui m'a retenu contre elle, à ces lèvres qui avaient parcouru et marqué mon corps tout entier.

Fumikiri mae de ame

Devant le passage à niveau, sous la pluie,

"Kasa ga nai no"

«Je n'ai pas de parapluie »

Kokoro wo someru made yume wo misasete

Jusqu'à ce que mon cœur ne soit souillé, tue me faisais rêver.

Yuugure kanashibari

Au crépuscule, comme paralysée,

"Ugokenai no"

«Je ne peux pas bouger»

Kono mama kage wo keseba

A ce rythme, si ton ombre s'efface,

Wasurete shimaeru no ni

Je fais finir par t'oublier …

Chaque jour, je reviens te voir. J'espère te trouvait là, assis sur la terre, jouant avec des herbes, des pétales de fleurs dans les cheveux comme à l'époque où tu travaillais dans les champs. Qu'il pleuve ou qu'il vente, du matin au soir, je rends visite à ce qui n'est plus que l'ombre de ton existence. Les autres ont presque tous surmonté ta perte. En fait, personne ne sait que tu es mort. Cet endroit, ils ne le connaissent pas. Pas même Minho. Tu dois être triste de voir ça. De constater que ton meilleur ami n'est pas au courant de ton décès. Je suis égoïste peut-être ? Ou simplement protecteur à son égard ? Je ne sais pas. Je ne veux pas le voir dans le même état que moi. C'est notre chef, il a besoin d'être fort, il doit être capable de nous diriger et organiser ce nouveau monde sans quoi, nous serions dispersés et brisés. Sans quoi, tout le monde me ressemblerait.

Encore une fois, je suis là à contempler ce qui aurait dû être notre lieu secret. Du temps où on était dans le Bloc, on en avait un. Dans la forêt non ? Je ne sais plus où il se trouvait. Si tu étais là, ce serait ici, là où se dresse cette pierre rongée par le temps, que nous nous serions retrouvés tous les soirs pour parler, rire et s'embrasser.

Tu disparais de ma mémoire. Je ne veux pas t'oublier. Alors j'essaye de me rappeler.

Kaeru koto mo

J'ai réalisé

Dekinai to kizuita

que ton retour était impossible

Risou ?

Est-ce l'idéal ?

Tu ne reviendras pas et je le sais. J'ai pourtant toujours l'impression de sentir ta présence à mes côtés quand je suis là, assis en tailleur en face de ton ombre, en face de cette stèle. Je sens que tu me regardes et que tu veilles sur moi. Pourtant, j'ai besoin de te revoir. Mais je sais que c'est impossible.

Afuredashita kono namida ga nagare

J'éclatais en sanglots,

waraidasu anata ga

et tu te mis à rire.

Watashi no you ni namida nagare

Comme moi, tes larmes coulaient.

Kowarete ha mata warai dasu

Alors que je m'effondrais, tu éclatais de nouveau de rire.

Hoho wo tsutau kono yowai shiziku ga

Ces faibles gouttelettes s'écoulaient le long de ma joue,

Afurederu nanika ga

Quelque chose déborda

Makimodosarete hoshii no nazoru unmei

Je désirerais être ramenée à ce chapitre et réécrire mon destin

Sans comprendre, les larmes coulent soudainement de mes yeux. Les images de ta mort me reviennent. Tu ris, tu te moques de moi, tu me lances d'horribles insultes, tu m'accuses d'être la cause de ton désespoir, tu me reproches de toujours vouloir jouer au héros et tu me supplies également de t'embrasser une dernière fois avant de pouvoir t'en aller. Même si tu souris, tes pleurs emplissent le désert qui nous entoure. Tu me plaques au sol car je ne veux pas accéder à ta requête, tu ris de nouveau, plus fort qu'auparavant et en y mettant plus de venin. Ta main s'empare de la mienne et me force à placer le revolver contre ton front. Tu as l'air déterminé même si la peur luit au fond de tes orbes noires. Tu trembles et moi aussi. Ta bouche semble desséchée. Je dépose mes propres lèvres sur les tiennes, goûtant une ultime fois à ces chairs que j'ai tant aimé et que j'aime toujours. Je ne peux me résoudre à me détacher. Tu approfondies le baiser pour laisser une trace de toi sur mon corps affaibli. Ta langue s'imprègne de ma senteur pour que tu puisses partir en paix. Je suis prêt à le faire. Je me souviens d'avoir tiré, je me rappelle de la lourdeur de ton corps sur le mien et de la sensation de ce liquide rouge qui s'écoule le long de ta joue, tachant mon t-shirt gris pâle.

Je veux revenir dans le passé, je veux tout changer, je veux que tu sois là à mes côtés. Mais c'est impossible.

Ukabiagareba yurete

Si je me relève, je vacille,

Sakenda ha kieru no ka

Est-ce que mon cri va disparaître ?

Omoidasenai kotoba

Je n'arrive pas à me souvenir de ces mots.

Owaruno ?

Est-ce la fin ?

Tu apparais alors devant moi, une forme opaque qui n'est qu'esprit, nullement matière. Je veux te rejoindre, je veux marcher vers toi mais mes jambes sont faibles. Ma faim me cloue presque au sol. Je tente quand même de venir te voir. Je veux que tu m'appelles à nouveau "Tommy". Je veux te savoir en sécurité auprès de moi. Mes mains passent à travers ton corps, pourtant tu es bien là et tu me souris. Tes fossettes se creusent et je me sens revivre. Tu n'as rien perdu de ta beauté. Le trou qui se trouvait auparavant dans ta tête, a disparu pour ne laisser que ton front lisse et sans tache. Tes cheveux sont toujours aussi emmêlés et j'ai l'impression que je pourrais me rappeler de la sensation qu'ils pouvaient procurer quand on passait les mains dedans. Es-tu venu me chercher ? Es-tu venu pour que je te rejoigne ? Est-ce que le moment est venu pour moi ? Est-ce réellement la fin ?

Uso wo tsuita sono anata ga koware

Toi qui m'as menti, tu t'effondres.

Waraidasu watashi ga

Et j'explose alors de rire.

Anata ga yareru uso wo tsuite

En mentant comme tu l'as fait,

Nageite ha tada kowareteiku

tu soupires et tu vas simplement te détruire.

Misete misete miseteyo

«Montre-moi. Montre-moi. S'il te plaît, montre-moi»

Utsuridasu nanika ga

Quelque chose commence à se refléter …

Makimodosareteiku no tooi kioku ni

Je désirerais être ramenée à ces souvenirs lointains

Mon corps essaye de te rattraper mais tu ne veux pas de moi. Tu souris toujours mais tu n'as pas envie de moi. Tu me dis que tu préfères que je reste ici, avec mes amis et que je vive une vie heureuse jusqu'à ce que je meurs. Ta voix sonne presque faux dans mes oreilles, pourtant c'est la tienne et ton accent me donne des frissons de plaisir. Je veux que tu m'appartiennes à nouveau. Que nous ne fassions plus qu'un et tu me réponds que tu seras toujours là pour moi, et que je te verrais ici. Tu es devenu un ange. Je sais que c'est impossible. Mon imagination doit me jouer des tours. Je deviens fou. Je me mets à éclater de rire face à ma folie. Tu grimaces. Es-tu vexé ? Tu n'es qu'une illusion.

Toutefois, ton toucher semble si réel et je n'arrive pas à m'en séparer. Tu m'embrasses sur le front et la sensation est si forte, que je finis par croire que tu es là devant moi. Je deviens vraiment fou. "Newt … j'aimerai revenir à ce temps où il n'y avait que nous deux dans cette clairière. Je sais que quand je me réveillerai demain, tu ne seras plus là et je recommencerai à venir près de ta tombe jusqu'à ma mort. Je t'aime Newt. Je t'ai toujours aimé. Je sais que tu ne m'entends plus. Je t'oublie. Je ne parviens presque plus à me souvenir de ces moments qu'on a passé ensemble. Tu es parti depuis trop longtemps. Je t'aimerai jusqu'à mon dernier souffle." dis-je à haute voix, sans en comprendre la raison.

Et je m'endors dans les bras de ce fantôme qui te ressemble. C'est agréable. La chaleur émane du corps immatériel et j'ai l'impression que je peux à nouveau rêver. C'est la première fois que j'arrive à trouver la paix durant mon sommeil. Quand j'ouvre les yeux, je suis dans ma chambre, dans la petite cabane que Gally a fait construire spécialement pour moi, un peu éloignée de celles des autres. À ma grande surprise, tu es assis sur la chaise juste à côté de ma couche. Tu me souris. "Bonjour Tommy" déclare-tu avec ton accent si caractéristique. Je m'effondre près de toi et pose ma tête sur tes genoux. Peut-être suis-je devenu fou ? Cependant, ta présence est tout ce que j'ai pu rêver avoir ici. Nos deux corps se sont retrouvés et mes souvenirs me reviennent. Je suis peut-être fou, mais je suis à nouveau heureux.

Hohoemu anata ni

Où tu souris

Kowareta watashi ni

Et où je m'effondre.