Titre : Memories
Auteure : Hermystic
Rating : T pour pensées sombres en plus d'être indécentes
Pairing : John/Sherlock
Disclaimer : Ai-je besoin de préciser que John, Sherlock et Mary ne m'appartiennent pas ? Et qu'ils appartiennent respectivement à Sir Arthur Conan Doyle pour l'œuvre originale ainsi qu'à Steven Moffat et Mark Gatiss pour la version moderne de Sherlock BBC ?
Notes : Bonjour à tous et à toutes ! Aujourd'hui nous sommes dimanche et comme tous les dimanches, c'est jour de publication ! Comme souvent, j'adopte ici le point de vue de John et cela se situe au tout début de la saison 3.
En vous souhaitant une bonne lecture !
Je me trouve devant cette porte tant de fois passées avec mon ami. Cette porte qui marque le plus souvent le début d'une nouvelle aventure. Mais surtout cette porte qui cache ce que nous n'avons jamais dit à voix haute …
Par peur, par honte, par ignorance …
Une grande inspiration plus tard et je me saisis du loquet. La porte grince comme si elle n'avait pas été ouverte depuis longtemps.
J'ouvre la porte en grand et je me tiens immobile sur le seuil submergé par les souvenirs. J'ai l'impression d'entendre ses pas dans les escaliers comme si … il n'avait jamais quitté les lieux. Au loin, j'entends de la musique … Puis des tirs de balle.
Je secoue la tête chassant ces sons si familiers mais ils ne veulent pas partir. Il ne veut pas partir. Il me hante. Partout. Tout le temps.
Désespéré, j'ouvre les yeux qui s'étaient fermés sous cet afflux de souvenirs.
L'escalier est plus sombre que ce que je pensais. En revanche le couloir du fond est éclairé comme pour compenser cette absence de lumière.
L'obscurité contre la lumière.
La mort contre la vie.
Je m'approche de la porte de notre ancienne logeuse. Je frappe. Personne.
Je frappe à nouveau. Du bruit. Des chaussons qu'on traîne.
« Qui est ce ? Crie une voix bien connue et si ancienne en même temps ... »
Silence. Je ne dis rien. Elle réitère sa question. La porte s'ouvre. Je m'apprête à entrer avant d'être sonné.
Un cri. Ou deux ? Je ne sais pas toujours est-il qu'on se retrouve tous les deux par terre sous le choc.
« J... John Watson ? Bégaye la pauvre logeuse. »
Je lui répondis par une grimace. Oui c'est bien moi.
Promptement, elle se relève et m'aide du mieux qu'elle peut. Elle m'installe de force à la chaise dans l'étroite cuisine.
Elle me regarde. Je la laisse faire. Je sais que j'ai changé. L'immobilité ne fait pas du bien et je le sais mais je n'ai plus de moteur pour bouger.
« Comment allez-vous John ? Dit enfin Mme Hudson,
- Bien, fut ma réponse brève,
- Vraiment je veux dire … insiste la logeuse
- Je … fais avec, lâchais-je du bout des lèvres. »
Dans mes pensées, je savourais les scones et le thé qu'elle m'avait servi. Je me demandais si … on entendait les bruits de tir de là où j'étais. Sans doute puisque Mme Hudson surgissait toujours dans les minutes suivantes.
Est-ce qu'elle … pouvait entendre d'autres bruits aussi ? Beaucoup plus … humains ceux-là ? Je n'osais pas y penser craignant la réponse.
Pourtant rien qu'à l'idée, je frémis. Comment en étais-je arrivé à penser à … ça ? Il ne me manquait pas tant que ça n'est ce pas ?
Serrant ma tasse de thé entre les mains, je dus bien me rendre à l'évidence que si … Il me manquait et définitivement pas en tant qu'ami si je sentais bien le début de cette chaleur délicieusement agréable en bas.
Je regardais Madame Hudson les yeux dans le vague alors qu'elle me parlait de … son mari ? Oui c'est ça … Je frémis à cette idée qu'elle ait pu … Idée bénéfique on dirait puisque je n'étais plus aussi … tendu.
Je tremblais encore en pensant comme ça à mon ami parti pour de bon.
Je me levais dans l'idée de prendre congé mais une remarque de Mme Hudson me retint encore …
Et comme la fin le laisse entendre, une deuxième partie est prévue à ce petit texte ! ^^
