Hey, me revoilà ^^
Pour tout ceux qui ne me connaisse pas, cette histoire est la suite de mon autre fic "je suis une moldue, sortez-moi de là", si vous ne l'avez pas lue, je vous conseille de le faire, sans quoi je ne serai pas responsable de mauvaise compréhension de cette histoire ^^.
bonne lecture à tous
Après avoir enfilé nos vestes et vérifié que nous n'avons rien oublié, nous ressortons de la salle de cinéma désormais vide tout en continuant notre discussion.
- N'empêche, je me demande vraiment comment t'as pu t'endormir en plein cinéma !
- Je te l'ai déjà dit des centaines de fois, Laulau, je déteste Harry Potter ! C'est scientifique, dès que je le vois j'ai soit envie de me pendre, soit envie de dormir. Vu que j'avais pas de corde à proximité. Commençais-je en laissant ma phrase en suspens.
- Tu es bien la seule personne au monde à ne pas aimer Harry Potter.
-Tu sais, je connais plein de monde qui n'aiment pas Harry Potter. Des centaines de personnes de part le monde le dét...C'est quoi ce truc ? Dis-je en m'arrêtant de marcher et en tendant mon bras devant ma copine afin qu'elle s'arrête également.
- Quel truc ?
- C'est bizarre, ça me rappelle mon rêve. Dis-je en fronçant les sourcils. Tu crois que ça va me ramener à Poudlard ?
Je n'attends pas la réponse de ma meilleure amie et me précipite vers l'étrange fumée noire glissant lentement vers moi. A quelques pas, je me mets en position et y plonge littéralement. Malheureusement, il ne se passe pas exactement ce que j'avais prévu. Au lieu de m'évanouir et de me réveiller sur le sol de l'infirmerie de Poudlard, je m'écrase lamentablement au sol dans un petit « humpf ». Alors que j'allais me relever, je sens quelque chose me tomber sur le dos. Avec un autre « humpf », je m'écrase à nouveau au sol.
- Aieuh !
- Vire de là, le plouc ! M'écriais-je en me débattant pour me libérer de la personne tombée sur moi.
- Shen ? Me demande une voix familière.
- Drake ? Demandais-je avec étonnement.
- Shen !
- Drake !
Sans se relever, il me prend dans ses bras et me plaque une énorme baiser.
- Tu m'as tellement manqué, j'ai cru t'avoir perdue !
- Tu ne te débarrassera pas de moi aussi facilement, je te rassure ! Par contre, si tu pouvais te lever.
Il s'exécute de suite et nous commençons à discuter, assis à même le trottoirs, les passants nous regardant bizarrement.
- Mais qu'est-ce qu'il s'est passé ? J'ai entendu un grand cri de frayeur suivi d'une explosion provenant du couloir où se trouve la réserve de Rogue. Je me suis levé en quatrième vitesse et ai cavalé jusque là pour voir Rogue sortir de la pièce en toussant et couvert de fumée. Toi, tu avais disparu, il a pas voulu nous dire ce qu'il t'étais arrivé.
- Évidemment, qu'il n'a rien voulu dire ! Ce plouc a essayé de m'embrasser !
- Tu rigoles ?
- Nan ! Il m'a collé contre la porte et a tenté de me rouler une pelle. C'est pour ça que j'ai hurlé ! Qu'elle horreur !
- Mais pourquoi ? Je croyais qu'il te détestais !
- Apparemment, non. C'est lui qui m'a fait venir à Poudlard parce qu'il m'avait vue dans la rue et qu'il a succombé à mon charme. Fin bref, quand il a tenté de m'embrasser, j'ai hurlé en fermant les yeux puis j'ai entendu quelqu'un d'autre crier. Je me suis tournée vers cette personne qui s'est révélée être ma meilleure amie. Dis-je en montrant mon amie du pouce.
- C'est bizarre. Pourquoi tu es revenue ici ?
- Chais pas. Au début, je croyais que c'était un rêve vu que je me suis réveillée en sursaut, mais manifestement ça s'est réellement passé.
Une toux simulée derrière mon dos me fait me retourner pour découvrir ma meilleure amis debout derrière moi, les bras croisés.
- Oui ?
- Tu peux m'expliquer comment tu connais Tom Felton ? Me demande-t-elle.
- D'abord, c'est pas Tom Felton, c'est Draco Malfoy. Et puis, t'as pas écouté ce qu'on a dit ?
- J'écoute pas les conversations auxquelles on ne m'a pas invité à participer.
- Ça, ça m'étonnerais grandement, vu comme tu es curieuse. D'autant plus que c'est un perso d'HP.
- C'est pas vrai, je ne suis pas curieuse.
- À d'autre, Lau. Et si tu ne l'as pas été cette fois, t'en pis pour toi.
Je me détourne de mon amie et reprend la conversation là où elle avait été interrompue. Ma pote, vexée, tourne les talons et s'en va d'un pas énervé. Nous souvenant que nous sommes assis à même le trottoir, le blond et moi nous levons et décidons de rentrer chez moi. Et pour ce faire, nous devons prendre le bus, j'en décris les joies à mon ami.
- Tu vas voir, c'est génial. Prendre un bus tellement bondé qu'on est tous compressés les uns aux autres, il fait à mourir de chaud, les gens puent la vieille trans, les petits vieux te racontent leur vie ou te donnent des coups de canne pour que tu lèves tes fesses du siège que tu viens juste de t'approprier au prix de nombreuses contorsions et intimidations, il y a toujours un thon qui se prend pour Johnny Depp et qui te drague et t'as toujours un gros glandu qui nous fait un monsieur Hankee nerveux parce que le chauffeur s'arrête aux arrêt ou est coincé dans les embouteillages.
- T'es certaine que tu préfèrerais pas rentrer en balais ?
- Tu veux être brûlé vif ? Parce qu'ici, c'est ce qu'on fait aux gens qui volent sur des balais volants.
- Je veux rentrer chez moi. Dit-il plus pâle que d'habitude.
- Ne t'inquiète pas, mon chéri, je te protègerais des méchants chasseurs de sorcières. Sauf si c'est Sam et Dean. Là, je te livre et part à la chasse aux démons avec Sam.
- Shen ! Tu fais bobo à mon petit cœur. S'exclame-t-il la mine boudeuse et la main sur le cœur.
- Oh, pauvre petit chou. Dis-je en lui plaquant un bisou sur la joue.
Le bus arrive. Contrairement à ce que j'avais dit plus tôt, il est presque vide et nous trouvons facilement une place assise. Environ une heure plus tard, nous poussons la porte de ma maison. J'appelle mes parents, mais seul le silence me répond. En me rendant dans le salon, je trouve un mot m'expliquant qu'ils ont du se rendre chez une vieille tante malade et qu'ils seront absent toute la semaine. Ce qui nous laisse la maison pour nous tout seul. Le blond profite de ma lecture pour examiner tous les appareils étranges se trouvant dans mon salon. A force de toucher à tout, il approche sa mais du ventilateur fonctionnant. Les voyant glisser ses doigts entre les barreaux de la grill protègeant les hélices, je me précipite vers lui et retire sa main, lui évitant in extremis de se faire déchiqueter les doigts par les pales. Je le gronde avant de le tirer vers le fauteuil sur lequel je l'oblige à s'asseoir et à rester sagement.
- J'aime pas ton monde. Y a plein de truc bizarre.
- Parce que tu crois qu'un livre qui te saute dessus pour te mordre, c'est pas bizarre peut-être ?
- Non, pas du tout.
- Mouais, s'tu l'dis.
- Oui, je le dis. Et c'est quoi ce truc ? Demande-t-il en se levant et en se dirigeant vers l'aspirateur abandonné au centre du salon par ma mère lorsqu'elle a du partir.
- Tu vois le gros tube ? Oui, celui-là. Confirmais-je lorsqu'il pointe ledit tube du doigt. Colle-le autour de ton œil et, avec ton pied, tu appuies sur ce bouton.
Le blond place le tube comme indiqué puis pose son pied sur le bouton d'allumage. Comme je l'avais prévu, rien ne se passe, l'appareil étant débranché. Je lève les yeux au ciel.
- Je te fais faire ce que je veux !
En boudant, il retourne s'asseoir sur le divan et, après avoir jeté le mot de mes parents à la poubelle, je m'installe à ses côtés tout en allumant la télé grâce à la télécommande sous le regarde émerveillé du blond.
- C'est prodigieux ! S'exclame-t-il.
- Drake, tu es un sorcier, ce genre de chose ne devrait pas t'émouvoir.
Nous passons le reste de la journée à discuter de mon monde et de ses merveilles, ne s'interrompant que pour faire à manger dont la préparation faillit nous envoyer directement à l'hôpital, le blond qui, essayant de comprendre le fonctionnement de ma cuisinière à gaz, trouva très intelligent de mettre ses mains dans les flammes. Heureusement, je suis arrivé à temps pour l'empêcher de se cramer les doigts.
Une fois le repas englouti, nous discutons du meilleur moyen de retourner à Poudlard. Soudain, une idée lumineuse me vient à l'esprit. Je l'explique au blond et prévoyons de l'exécuter dès le lendemain.
