Ce texte a été écrit dans le cadre d'activité de la St-Valentin, proposé le collectif NONAME. Ce texte est destiné à Haru-carnage, une personne que j'affectionne particulièrement.

Après un mois où j'ai torturé notre cher Yamamoto, je me suis dit qu'un texte léger dans ton fandom, et ship préféré, serait la bienvenue. Il n'en a qu'un, mais tu dois t'imaginer que je l'aurais offert plein.

Disclamer: Les personnages et l'univers de « Katekyo Hitman Reborn ! » appartiennent à Akira Amano. Tous les droits leur sont réservés.


Un week-end en tête à tête

Yamamoto Takeshi se tint devant la porte d'entrée de chez Gokudera Hayato, un sac de vêtements de rechange sous le bras. Pour la première fois, il allait découvrir l'environnement de son petit-ami. D'habitude guilleret, il se sentit nerveux, car il devait passer tout un week-end seul avec lui. Comme tout Japonais, il avait en tête qu'un enfant, ayant vécu dans un autre pays, possédait une maturité sexuelle plus aboutie.

Takeshi dut bien l'avouer, il n'avait pas dormi de la nuit à l'approche de l'heure fatidique. Il craignit même d'arriver en retard, si bien qu'il partît tôt de chez lui. Arrivé à destination, il se demanda s'il ne devait pas annuler leur rendez-vous.

Après un soupir, il prit son courage à deux mains et toqua trois fois.

Un boucan étrange s'échappa de l'autre côté. Interloqué, Takeshi tendit l'oreille pour connaitre l'origine. Puis, la porte s'ouvrit promptement, dévoilant le propriétaire dont la queue de cheval était à moitié défaite et les cheveux débraillés.

— Tu es en avance, fanatique du baseball. On avait dit seize heures.

— Je sais, mais je ne pouvais pas attendre plus longtemps.

— Entre.

Takeshi pénétra dans le logis de l'Italien et déposa son sac de sport à l'entrée. Puis, il ôta ses chaussures pour mettre les chaussons d'intérieur que lui présenta le locataire. En se redressant, il eut la surprise à recevoir un baiser de la part de son petit-ami.

Cet échange dura quelques secondes, avant qu'Hayato retirât ses lèvres des siennes. Il lui fit signe de le suivre, mais c'était sans que le japonais s'emparât de son bras pour l'approcher et reprendre ce contact charnel.

— Take… Ta… Shi… Appela Hayato, entre deux respirations.

Le nommé continua de l'embrasser, avide. Il s'arrêta uniquement pour reprendre leur souffle. Puis, il posa son front contre le futur bras droit du parrain des Vongola et sourit malicieusement.

— Oui. Tu voulais ?

— Non, rien.

— Dans ce cas-là. Je peux reprendre.

Hayato claqua la langue.

— Tu es irrécupérable. Tu n'as pas besoin…

À nouveau, le joueur de baseball l'embrassa avec empressement, l'empêchant de finir sa phrase. En un instant, Takeshi oublia sa nervosité et ses craintes. Seul le contact de ses lèvres lui importa et il profita chaque seconde que lui permit sa moitié.

Takeshi bloqua la tête d'Hayato par les joues et sa langue joua avec celle de son opposé. La première fois qu'ils avaient fait ça, l'adolescent avait été légèrement mal à l'aise. Depuis, il s'était habitué.

Communément, ils rompirent leur baiser de bienvenue, le souffle rauque.

— Je te montre la chambre, Yamamoto.

— Je veux bien. On dormira dans la même chambre ?

Hayato poussa un soupir exaspérant.

— Évidemment. Je n'ai qu'un seul lit.

La boule d'inquiétude monta soudainement en Takeshi.

— Ne t'inquiète pas. On fera que dormir.

— Comment ?

— On m'avait dit que les Japonais étaient prudes, mais tu n'as pas l'air de l'être.

— Que…

— Je te taquine, rit Hayato. Surtout que demain, on ira au parc ensemble.

Takeshi se sentit plus léger grâce aux mots rassurants de son compagnon.