Auteur: Celia-san (ou Goku-chan pour les intimes ... diminutif : Lia-san ... )

Genre: tendance deathfic (Désolée...)

Titre: La fin de toute chose... (Quel titre! Je crois que ma dissert' de philo parasite légèrement mon cerveau...Juste un petit peu...)

Disclaimer: (il est un peu long. Encore Désolée... C'était plus fort que moi... Mon dieu, on croirait entendre parler Hakkai!!!)

'Lia-san, avec des petites flammes dans les yeux : Je sens qu'on va bien s'amuser tous les cinq...

Gojo: C'est bizarre mais je le sens pas ce truc...

Sanzô, qui charge son flingue: Mieux vaut ne pas prendre de risques. Quand une brebis est gâleuse, la meilleur solution est de l'éliminer avant qu'elle ne contamine tout le troupeau...

Goku, sautillant dans tous les sens: Des brebis? Où ça? Où ça? Quelqu'un a prévu un méchoui?

Sanzô, effaré: Par pitié, faites-le taire avant que je ne change de cible!..

Hakkai, un petit sourire aux lèvres: Ce n'est qu'une image Goku...Goku est visiblement très déçu... Es-tu sûr de toi Sanzô, elle est peut-être plus sympa qu'elle n'en a l'air... 'Lia arbore un sourire sadique Quoique... Je suis de tout coeur avec toi!

'Lia-san à genoux, une petite larme à l'oeil: Non, par pitié, épargnez-moi!!! T.T Ce n'est pas ma faute! C'est Hina Maxwell et Selann Yui qui m'ont passé le virus! ( Soit dit en passant, je leur fait de big bisous: c'est mes best friends à moua! Merci de m'avoir contaminée!) Je vous promet que je ne serais pas trop dure avec vous!

Hakkai, tétanisé: Selann...Yui...

Sanzô, de même: ... Hina... Maxwell... ( Hina, un petit clin d'oeil pour toi...)

Gojo, horrifié: Vite Sanzô bute-la, bute-la!!!

'Lia-san, brandissant une feuille devant elle: Vous ne pouvez pas me tuer! D'après le contrat rédigé par moua que vous avez tous sciemment signé hier soir, "Toute tentative de meurtre à l'encontre de l'auteur sera passible d'atteinte à la dignité lors de la rédaction de cette fic ainsi que de travaux réservés à l'intérêt personnel de la victime."...

Gojo: Kéésss ke cé k'cette connerie! On a jamais rien sign... Eh attends, c'est pas hier qu'on s'est payé la cuite du siècle!?

Sanzô, attrapant le contrat et ajustant ses lunettes: Putain de merde! On s'est fait avoir en beauté! On a tous signés!

'Lia-san, de petites étoiles dans les yeux: Ils sont à ma merci! C'est le plus beau jour de ma vie! TT Vous devez m'obéir au doigt et à l'oeil! Elle écarte les bras. OOooh, aimez-moi, vénérez-moi!

Gojo: Euuuuuuh... Elle a les connections qui ont disjoncté...

Hakkai, dans un sourire gêné: On dirait bien...

Sanzô: Dire qu'on va devoir la supporter...

Goku, allongé par terre comme un animal à l'agonie: J'ai... faim...

Sanzô, se massant le crâne: Ca y est, on a deux hystériques sur le dos... --

'Lia-san, ravie: Eh bien, commençons dans la joie et dans la bonne humeur! -- Je tiens à signaler que toute ressemblance avec les personnages ou évènements qui vont suivre sont totalement fortuites. Sauf cas exceptionnel, aucun être vivant ne sera blessé durant la rédaction de cette fic...

Sanzô/ Goku/ Gojo/ Hakkai: Sauf cas exceptionnel?!!

Note: C'est ma toute première fic (et peut-être la dernière... C'est pas de tout repos!!!). Je suis toute nouvelle sur le marché! Alors, plizz, soyez indulgent quant à la qualité de mon écriture! T.T

1 Partie.

Le monde céleste est d'un ennui... mortel... J'en viens parfois à regretter mon immortalité. Les longues années de mon existence n'ont jamais valu celles d'une vie humaine: ni contrainte, ni aléas; ma vie n'a été animée que d'une quiétude monotone et sans fin dont je suis à présent lasse. Souvent, je me reproche de n'avoir eu le courage de suivre Konzen et les autres...

Et pourtant... Pourtant je continue sur ce chemin que je me suis imposée. Je ne désespère pas.

Depuis quelques mois un petit rien a su troubler la monotonie de mes jours...

Aujourd'hui, Gyumao s'est réveillé. Le voyage touche maintenant à sa fin. Le destin du monde d'en bas se trouve entre les main de ce petit rien. Il se prénomme... Genjo Sanzô...

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- Ils ont choisi, Goku...

Je m'appuie contre la paroi de l'ascenseur et allume une clope. Je tire une bouffée. C'est sûrement ma dernière avant le combat...

- T'inquiète pas, ils ne se laisseront pas buter...

Je pose mon regard sur lui la tête basse, il acquiesce d'un imperceptible mouvement de la tête. Il est inquiet. J'aime pas quand il est dans c't état. Instinctivement ma main se tend vers lui. Je la retiens. Pourquoi faut-il qu'il fasse cette tête d'ahuri...

C'est eux qui ont décidé de rester à l'arrière pour assurer notre ascension vers Gyumao. Pas ma faute s'ils crèvent.

Non, ils crèveront pas, crèvent jamais ces cons-là...

Et puis, ils ne sont pas seuls. Dokugakuji, Yaone, Ririn risquent aussi leur peau. Pour Kogaiji qui s'est sacrifié afin de sauver sa soeur, enfant de Gyumao et dernière clef de la résurrection. Afin de les laisser vivre, elle et les autres, loin de l'horreur et de la perversion. Notre ennemi par survie. Notre meilleur ennemi...

- Sanzô...

Je me tourne vers lui. Ses yeux me fixent intensément. Quelque chose dans son regard m'effraie. Je redoute sa question.

- Tu crois qu'on va s'en sortir?

Je porte la clope à mes lèvres. Son goût me paraît soudain un peu plus âpre.

Il a baissé les yeux: il se croit lâche.

J'aurais jamais dû l'emmener avec moi. Il se retrouve mêlé dans une affaire qui ne le concerne pas. C'est pas ce que je voulais. J'ai jamais voulu ça. Je me suis toujours débrouillé sans lui. Moi seul suis mon propre garde.

Personnellement, l'issue du combat m'importe peu. Mourir, survivre, quelle importance? Je suis déjà à moitié mort. Depuis le décès de mon maître, je m'accroche vainement à cette vie dont je ne veux plus. Est-ce que j'ai accepté ce voyage dans le seul but de trouver une raison valable à ma mort? Peut-être.

Mais Goku...

- Je ne sais pas si on en ressortira vivant - l'écrase mon mégot - , mais je suis sûr que d'une chose: c'est que quelques soit l'issue du combat, elle se fera dans le sang.

Tans pis si je meurs, tant pis si je vis.

Alors que je l'observe, la détermination saisit son visage, son regard. Il est prêt à affronter le sort qui lui est réservé. Cette soumission me répugne et pourtant je l'admire. La vie lui tend les bras, moi je la rejette. Il accepte malgré tout la mort tandis que moi je l'attends à bras ouverts.

Ce courage je ne l'ai pas. Je suis faible. J'ai tenté de devenir fort en restant en vie mais finalement,en évitant de faire face à la mort, mon unique solution, j'ai fait preuve de vulnérabilité.

Et je me raccroche à la vie. Dans les méandres de mon âme froide et sombre, décharnée, vacille une lueur dont la chaleur m'est douce. Qu'est-ce qui me retiens?

L'ascenseur s'est arrêté. Les portes s'ouvrent. Aucun problème ne s'est imposé durant notre ascension. Devant nous, personne. Ils nous ont sûrement prévu une petite réception. Le poing droit de Goku tremble. Je l'arrête. Il me regarde. J'évite l'appui de ses yeux dorés. Je sors mon flingue.

- Allons-y Goku, nos hôtes doivent s'impatienter...

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Eh ben! Z'ont pas lésiner la dose de monstre! Il devait y'avoir une promotion... ou alors on a eu le droit au prix de gros. Remarque, plus on est de fous, plus on rit...

J'espère que le singe s'en sortira... Bah! Il a p't'être pas d'cerveau mais il sait se battre; et puis, le moine dépravé est là pour veiller aux grains...

S'il enlevait son contrôleur de force... Pff! Je peux pas m'empêcher de m'inquiéter pour l... Oh et puis merde! J'ai déjà assez à faire ici plutôt que de m'inquiéter pour ce con de singe!

Ca grouille de partout! Ils poussent comme des pâquerettes! Je ne vois plus Hakkai, Doku et les autres. Où sont-ils passée?

Il faut que je retrouve Dokugakuji avant qu'il lui arrive une connerie. La mort de Kogaiji l'a rendu complètement fou. Il s'est jeté dans le combat à corps perdu. Il voulait tuer sans chercher à se protéger des autres.

Est-ce son cri que j'entend ou celui d'un monstre qui agonise sous mon shahujo?

- Doku!

Il me semble entendre une réponse. Je trace un chemin, fauchant à mon passage les monstres qui gênent ma progression. J'aperçois au-dessus des têtes son épée rougi par le sang. Alors que je m'approche de lui, il pose un instant son regard sur moi. La fureur a laissé place à la douleur. Il me sourit, malgré tout.

Ca me met l'estomac en vrille.

- T'en fais une tête de déterré!

Tu t'es regardé Doku? Qui est le plus vivant de nous deux?

- Parle pour toi...

Son sourire est empreint d'amertume. Et, pourtant, il trouve le moyen de m'observer avec défi.

J'peux pas m'empêcher de revoir en regard mon frère d'autrefois, ce sourire provocateur qu'il arborait il y a 10 ans de cela. Je retrouve Jien. Je ne peux décrire ce qui se produit en moi à cet instant.

Joie, souffrance, soutien... La douleur au souvenir du temps passé avec ma mère.

C'est moi qui l'ai finalement tuée. Je la tuais un peu plus chaque jour par ma simple présence. Rouge sang. La couleur de la trahison. Un être tabou. le rappel de la trahison de mon père. J'étais le fruit de sa douleur. Elle me frappait, me haïssait et je l'aimais. Je ne voulais pas qu'elle ait mal par ma faute. Je préférait souffrir par elle et pour elle. J'acceptais ses colères. Pas Jien. Il l'a tuée par ma faute. Pour moi. La seule personne qui m'acceptais tel que j'étais. Qui pansait mes blessures... Mon frère.

Aujourd'hui je peux me racheter. Aujourd'hui ce n'est pas moi qui souffre. Ce n'est pas moi qui est besoin de ce soutien qu'il m'offrait. Je dois agir à mon tour. Il faut que je l'aide.

- A qui aura le plus de monstres?

Il sourit et lève son épée.

Ne crois pas que je vais te laisser gagner, Sa Gojo...

- Laisse-moi rire, tu n'as aucune chance face à moi.

Son regard dédaigneux a réveillé en moi mon orgueil et ma soif de combat. Un véritable feu m'embrase. Je resserre ma prise sur mon arme. Mes bras me démangent.

On va se faire quelques monstres!

Venez, approchez, tonton Gojo s'impatiente...

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Je ne sais pas où est passé Gojo. J'espère qu'il va bien...

Il doit être avec Doku: il n'a pas pu rester insensible face à la détresse de son frère. Doku, bien qu'il eût rejoint le camps adverse, était resté Jien aux yeux de Gojo. Il est son frère et le dernier lien avec son passé douloureux. Gojo a beau montrer des dehors revêches et prétentieux, ils ne se révèlent qu'une façade visant à cacher un être sensible, fragilisé par son passé. Nous le sommes tous. Nous sommes tous poursuivi par notre passé. Chacun de nous le vit et le combat jour après jour. Il est notre et lien et notre générateur de force...

Cette pensée m'arrache un sourire.

Yaone et Ririn ont besoin de moi. Quelque chose me pousse à les aider. Je peux me l'expliquer. Mais j'en ressens la nécessité. Je me dois de les protéger. Non pas pour elles mais pour moi... C'est un peu égoïste de ma part...

Pourquoi? .. Je ne peux m'empêcher de voir Kanan en elle. Sa douceur, son regard, sa gentillesse... Je retrouve en elle tous ce que j'avais aimé en Kanan. Caque fois que je rencontre Yaone, c'est revenir au temps où elle était encore en vie... La protéger elle pour me racheter de n'avoir su protéger Kanan, voilà une pensée bien faible... Cela ne changerait rien. Restera gravé en moi, marqué au fer rouge, le sceau de la culpabilité.

Pitoyable vie. Et je souris. J'ai le coeur douloureux en regardant Yaone; cependant je me complais dans ma souffrance, habité par le désir de revoir à travers elle celle que j'aimais et que j'aime encore. De la joie dans la souffrance... Suis-je cynique à ce point? ..

Et je souris, encore et toujours; cet éternel sourire pour cacher quoi? Un homme faible, qui ne survit que parce qu'il sait qu'il n'est pas seul, parce qu'il croit être en mesure de les aider. Parce qu'il a l'impression d'être apprécié, aimé. Je vis pour les autres. Ce sourire ne me ressemble en rien Il n'est pas le mien. Il n'est qu'une surface tentant de dissimuler le fond. Je souris pour eux, non pour moi...

La douleur et la tristesse ont rendu Ririn ardente au combat. La rage accompagne ses mouvements. La perte de son frère a anéanti en elle toute compassion. Elle tue pour tuer, pour oublier sa propre souffrance...

Que deviendrais Goku si Sanzô mourait?

Je m'inquiète pour lui. Gyumao n'est pas un simple adversaire. Goku est peut-être fort mais il n'est rien comparé à la force destructible du dieu taureau. J'ai peur qu'il ne sorte pas indemne du combat. Sanzô... sauras-tu te montrer capable de soutien, auras-tu la force de répondre à l'attention qu'il te porte?

Les monstres tombent à nos pieds si vite... Le combat est facile, trop facile. Qu'est-ce qui nous attend à la suite de cet affrontement?

A suivre...

Ca vous a plu? Si oui, petite review? ## , si non,... allez au diable!!! (je plaisante, je plaisante... ) A très bientôt j'espère!