note : Cette fanfiction a été écrite à partir du défi de Dame Melodie que je vous mettrais à la fin (comme ça, pas de spoiler !). J'ai décidé de partir sur un thème un peu particulier, j'espère que ça vous plaira malgré tout et que ce sera intéressant. Elle fera au total environ 10K que je vais séparer grossièrement. Et elle est terminée :D

J'ai perdu mon visage

Aujourd'hui j'ai perdu mon visage.

Je suis là, accroché à un lavabo, les doigts noués sur de la porcelaine et j'arrive même pas à regarder. J'ai perdu mon visage. C'est un peu idiot. J'avais cru que ça ne se perdait pas, un visage. Je pensais que ça faisait partie des choses que l'on possédait réellement, un visage. C'était vraiment bête. J'ai dû être prétentieux. Je croyais pas l'être pourtant.

J'étais au courant qu'on pouvait me le rayer, comme on peut rayer la peinture d'une voiture d'un coup de clef. On m'avait rayé le visage. On m'avait déjà abîmé. On m'avait déjà prouvé qu'il n'était pas qu'à moi, en le reproduisant sur mille supports pour le plaisir de l'afficher. Néanmoins, je pensais qu'il était surtout à moi et qu'on ne pouvait pas réellement me le prendre, tout juste le reproduire plus ou moins fidèlement. C'était vraiment bête. Je ne croyais pas y tenir. Il faut croire que je me suis trompé. Je devais y tenir à ce visage. Je devais être fier quelque part de l'appeler "mon visage". Vu que ça me touche autant qu'on me l'ait pris !

Je tente de lever la tête et je le sens dans tout mon crâne. On m'a prit mon visage. Si je regarde, il ne sera plus là. J'ai dû mal à respirer. J'ai envie de hurler. De hurler. De hurler encore. Mais je ne le ferais pas, parce que si je le fais je vais l'entendre. Elle. Je vais l'entendre et je ne veux plus jamais l'entendre. Je n'avais jamais fait tellement attention à elle avant pourtant. C'était vraiment, vraiment bête de ma part. Elle était là tout ce temps sans que je n'y prenne garde et puis, paf, on me l'avait volé, elle aussi. Elle, ma voix.

Vous voyez, je ne suis qu'un imbécile. Les larmes sortent de ces yeux, roulent sur cette peau et me rappellent juste encore et encore qu'on m'a prit mon visage. Je tremble de plus en plus. Je devrais m'asseoir. Oui, ne plus avoir un miroir aussi près, ce serait vraiment la meilleure des choses à faire. Je bouge d'une façon maladroite car on m'a prit mes mains, mes jambes, mes pieds, mon ventre, mon torse, mon dos, mon sexe. On m'a volé un paquet de chose en faites. On m'a prit mes boyaux, mes viscères, mon coeur, mes reins, ma vessie, mes muscles, ma peau. On m'a tout arraché. J'avais cru que ça ne se perdait pas si facilement. J'avais cru que c'était sans importance. C'était vraiment bête. Je ne suis pas très intelligent. Je n'ai jamais été très intelligent. C'est la seule conclusion qui s'impose. Sinon, j'aurais su que mes viscères valaient quelque chose et j'aurais su que c'était les miennes, comme je savais que mon visage était mon visage. Mais c'est ça la bêtise. On ne sait pas qu'on est bête comme ses pieds. Bête comme Duddley. Non, en faites, Duddley est sans doute plus malin que moi. Harry Potter, l'imbécile !

Moi, j'ai cru que je garderai mon visage. Qu'il vieillirait. Qu'il se riderait. J'ai cru que ça m'angoisserait, un jour, qu'il se ride comme ça. J'ai cru que je rêverais de le retrouver tout lisse. C'était vraiment bête. J'aurais donné une fortune pour qu'on me le rende, même rayé et raviné par les années.

Quelqu'un tape dans la porte derrière moi. Peu importe. J'ai fini par me retrouver au sol. J'ai caché les mains contre les côtes. On m'a prit mes mains. On me les a piqué. On les a volé. Je savais pas qu'on pouvait me les embarquer. J'y avais pas tellement fait gaffe à mes mains. Je pensais qu'elles étaient à moi, autant mon visage. Je me trompais. Je me trompais tellement.

- HARRY POTTER, OUVRE CETTE PORTE !

C'est Hermione qui crie. C'est la voix d'Hermione. Ce sont les mains d'Hermione qui tapent sur le bois. C'est son visage qui se tord alors qu'elle crie de colère. Je n'ouvrirai pas. Je ne veux pas qu'elle voit ça, qu'elle me regarde sans comprendre, sans me reconnaître. Je ne veux pas qu'elle me demande où j'ai mis Harry Potter. J'aurais pas le courage de lui expliquer. Comment lui raconter ça ? Comment lui dire : aujourd'hui, on m'a pris mon visage, mon nom, mon histoire. On m'a tout enlevé. J'aurais beau m'excuser, ça reste impardonnable de se faire dépouiller aussi facilement que ça et j'aurais dû le voir venir.

- HARRY POTTER, SI TU N'OUVRES PAS CETTE PORTE ...

J'aurais voulu disparaître, pourquoi est-ce qu'il ne m'avait pas arraché ce qu'il restait de moi. Plus de souvenirs, ça aurait été bien. Plus de personnalité. Plus de savoirs. Plus rien. Juste un truc vide, fait de vide, représentant le vide et à peine remuant. Ca aurait été mieux que de souffrir comme ça ! Je voudrais juste qu'on me rende mon visage ... Qu'ils gardent mon coeur, mes reins, ma peau, mes cheveux, mes pieds et tout ce qu'ils veulent mais qu'ils me rendent au moins mon visage ! Mes yeux qui n'y voient rien ! Ma stupide cicatrice en forme d'éclair et tout le reste ! Au moins mon visage ... J'oserai pas le toucher avec ces mains mais je pourrais au moins lever la tête sans avoir peur de mon reflet.

Hermione crie, encore plus fort, mais je ne pourrais pas lui dire. Je ne peux pas. Comment lui raconter un truc pareil ? Elle ne pourrait pas me croire et moi, je ne supporterai même pas d'entendre ma propre voix.

Et puis commencer par quoi ? Pas de panique ... Je suis Harry Potter, on m'a juste volé mon corps. Dis Hermione, tu savais qu'on pouvait se le faire voler toi ? Si oui, pourquoi est-ce que tu ne m'as pas prévenu ? Tu es super intelligente. Tu aurais pu me le dire. Tu aurais dû. Après tout tu le savais non ? Moi, j'étais pas au courant, alors je reste assis là comme un idiot à pleurer alors que tu décides de défoncer la porte.

Elle hurle "NON", cette voix que je ne reconnais pas, que personne ne reconnais alors que les yeux d'Hermione regarde. Alors que la bouche d'Hermione s'entrouvre et que ses poumons laissent échapper un hoquet de surprise. Les boyaux d'Hermione se tordent peut-être dans son ventre alors que c'est pas-mes-bras qui s'enroulent autour de pas-ma-tête ravagée par pas-mes-larmes. C'est tellement Hermione et c'est tellement plus moi. Elle demande qui je suis et j'arrive pas à répondre. Est-ce qu'on m'a prit mon nom ? Est-ce qu'on m'a pris mon nom aussi !? Est-ce qu'on va m'en donner un autre ? Est-ce qu'on va me dire que je suis cet autre et qu'il faut rester calme, parce que finalement, c'est vraiment mieux qu'être Harry Potter ? Je pensais qu'être Harry Potter, fils de parents assassinés, gamin traqué par un grand mage noir, c'était pas terrible, mais finalement, c'était moi. J'aimerai que ce soit encore moi. C'est peut-être pour ça que je le dis comme une bravade pathétique puisqu'elle est lancée par pas-ma-voix :

- Je suis Harry Potter !

Alors bien sûr, après ces mots, les questions sont arrivées, les questions sans réponses, les questions sans fondement. Non, je n'ai pas bu du polynectar, vu le goût infâme que ça laisse, même cette pas-ma-langue l'aurait senti ! Hermione en est encore à "comprendre" et à "réparer" alors que moi, je l'ai immédiatement su jusqu'à l'intérieur de pas-mon-ventre. C'est un vol définitif. On ne me le rendra pas.

La panique est presque passée, je suis tellement fatigué. Je voudrais dormir loin de pas-mon-corps, mais je n'ai que lui à présent. Elle caresse pas-mes-cheveux qui sont tellement blond, tellement clair, tellement fin, tellement discipliné et doux. Autour de moi, mais est-ce seulement encore moi ? Autour de lui, peut-être de moi, les gens s'agitent. Ils appellent Snape, pour qu'il fasse des analyses mais lui en me voyant, il dit d'autres choses, des choses que je ne veux ni entendre, ni comprendre, alors pas-ma-voix hurle. Elle hurle jusqu'à ce que le silence soit vraiment revenu. Jusqu'à ce qu'eux, leurs corps à eux et leurs voix à eux, soient partis, tous ensembles. Y'a qu'à moi qu'on vole un visage visiblement. Je suis le seul à qui on fait ça.

Snape reviendra, il l'a dit. Il reviendra et quand il reviendra, il aura encore son foutu corps, ses foutus yeux, ses foutus cheveux gras, son foutu nez, sa foutue humeur et sans doute ces même foutus mots, qu'il a tenté de me le dire, car non, on ne m'épargnera rien. Vous voyez, toute la question est là ... Si je suis Harry Potter, alors pourquoi ai-je ce visage là précisément ? Ils disent que c'est le choc qui a fait sauté un sort un vieux sort. Ils disent que les autorités ont été prévenue et que je serai protégé. Protégé de qui ? Protégé de la personne qui a kidnappé un bébé, qui lui a apposé un sortilège particulièrement puissant de glamour et qui lui a donné ce nom : Harry Potter. Vous savez ce que ça veux dire ? Harry Potter n'est qu'un mythe. Je n'existe pas. Tout ce qui existe c'est ce pas-moi qui porte un autre nom. Quelque part, je l'ai su en me voyant dans le miroir. Je l'ai su dès la première seconde. Bien-sûr, mes cheveux sont plus longs et je suis plus petit, plus maigre aussi. Bien-sûr je ne me tiens pas comme lui, je ne me comporte pas comme lui, mais c'était tellement évident que nul n'est passé à côté. Je lui ressemble trop. Est-ce donc ça ? Mon visage, ma voix et tout le reste jusqu'à mes entrailles ? Est-ce que je suis lui, sans le savoir, depuis le début ?

Dumbledore est venu. Il a dit que ce n'était qu'une question d'apparence et que ce qui comptait, c'était mes actes, mes envies, mes pensées, mes choix .. Il a dit que j'étais toujours Harry Potter. Que je devais toujours défaire Voldemort car tel était mon destin, à moi. Seulement il a menti. Je ne suis plus Harry Potter. Si je me promène dans la rue, plus personne ne verra Harry Potter. D'un claquement de doigts, d'une crise de larme, d'une émotion trop forte, j'ai arraché cet Harry Potter fantomatique qui planait au dessus de moi, qui m'avait entièrement modifié et que je prenais pour moi. On me m'a pas volé mon visage, je me le suis arraché. Je l'ai arraché ! Vous comprenez ? Arraché. Peut-être que si je pleurs suffisamment, si le choc est assez grand, je perdrais celui-ci aussi. Ils disent que non. Ils disent que celui-là est le vrai. Ils disent beaucoup de choses quand je les laisse parler, jusqu'à ce que je n'en puisse plus et que je me mette à hurler de pas-ma-voix, alors ils partent et c'est le silence qui vient. Malheureusement, mes pensées continuent à bouillir.

Je voudrais juste que ça s'arrête et ça ne s'arrête pas. La porte s'ouvre à nouveau et un homme rentre, dans son joli habit d'auror. Il dit qu'il doit me parler. Il m'appelle Monsieur. Monsieur qui ? Monsieur QUI ? J'ai envie de lui jeter ses mots à la figure. Y'a une époque où je rêvais de devenir auror. On vous a promis que vous pourrez choisir ? Que vous pourrez décider de qui vous serez plus tard, quel sera votre métier ? Peut-être que pour vous, ce sera possible, mais pour moi, ... Harry Potter auror ! Mais bien-sûr ! Et comment faire une filature, une planque ou même une enquête toute basique avec le poids de cette notoriété ? Comment espérer qu'un dossier monté contre une personne soit jugé dignement et pas juste approuvé parce que "Harry Potter" en est l'investigateur ? Comment espérer faire ce métier correctement avec un tel nom ? Pas de panique, pas de soucis ! Je l'ai perdu ! Mon nom, comme mon visage et tout le reste jusqu'à ma foutue histoire et même cette notoriété dont je ne voulais pas. J'avais perdu tout ça et mes rêves ? Envolé avec ! Ce nouveau visage ne me permettrait jamais de devenir auror, pas plus que l'ancien. Ce visage ne me permettrait jamais une telle carrière ! Peu importe mes choix quoiqu'en dise Dumbledore. Peu importe même que je tue Voldemort. Je resterais ... ce-nom ... accroché à ce-visage alors que je ne veux ni de l'un, ni de l'autre.

- Je suis désolé de vous déranger, monsieur, l'enquête avance très vite. Le sortilège que l'on vous a apposé n'était pas censé se déchirer ainsi. La personne qui l'a lancé n'avait donc pas prit toutes les précautions nécessaires. Son identité a été dévoilé et la votre, confirmée.

- Qui ?

- Vous êtes

- NON ! Pas moi ... Lui ... qui ... qui m'a fait ça ?

- Je crains que ce soit monsieur Dumbledore. Il est actuellement arrêté et sera jugé dans les prochains jours.

Et voilà que je ris, je ris à en avoir mal à pas-mes-côtes avec ce bruit qui n'est pas-mon-rire. C'est ridicule. Dumbledore ? Mais pourquoi !? L'auror continue, parce qu'il doit le faire. Il dit que les Weasleys ont demandé ma garde mais qu'elle ne leur ait pas accordé, parce que vous comprenez, on sait qui je suis maintenant et il est temps que je retourne à ma famille. Est-ce que je devrais avouer que je rêve de lui mettre pas-mon-poing dans la figure ? Je rêve de mettre pas-mon-poing dans un paquet de figures, à commencer par celle de cet auror qui n'y peut rien et qui essaye vraiment de faire son métier correctement. J'aimerai l'enfoncer aussi dans ce visage qui ressemble trop à ce que je vois dans le miroir. Le frapper jusqu'à ce qu'il gonfle, qu'il bleuisse, qu'il se déforme et qu'il ressemble à une patate étrange mais plus du tout à ce que je vois dans le miroir. Qu'on ne me le présente pas. Qu'on ne me mette pas face à lui. Pitié, qu'on ne mette pas face à eux. Je ne le lui dit pas, à cet auror. Je ne lui dit pas ma rage. Je ne lui dit rien alors il me conseille juste de me préparer. Je pars dans une heure rejoindre cette autre vie.

Vous voyez ... j'ai tout perdu. Mon visage, mon corps, mon nom, mon avenir, mon destin, ma réputation, ma vie. J'ai tout perdu et ce mec, qui a toujours son visage a lui, son corps, son nom, son avenir, son destin, sa famille et tout le reste ose me dire que j'ai gagné quelque chose. Une famille. Une famille ! Je pourrais autant en rire qu'en pleurait. C'est tellement faux.

Cette famille ... L'un d'entre eux aurait pu tuer Sirius dans une bataille, sans sourciller. Il aurait pu me tuer, moi ! Et quoi, je devrais l'appeler papa et être heureux de l'avoir pour père ? Parmi les quelques certitudes de bases de n'importe quel enfant sur cette putain de terre, y'a l'idée qu'on a un papa et une maman. Je m'endormais le soir en sachant qu'ils étaient morts, mais jamais je n'avais douté de son existence. Tadam ! C'est moi, le mec né d'un papa et d'un papa. Jusqu'où je me suis trompé sur ce qu'est ma vie et sur ce que je suis ? Je pensais qu'il serait déshonorable d'aller à Serpentard ! Et bien je suis né dans une famille où aller à Gryffondor est une honte peut-être encore plus grande que de finir à Poufsouffle !

Forcément, l'un deux fini par arriver. Est-ce qu'ils ont essayé de me laisser un peu de temps ? Je ne sais pas. J'ai encore l'impression d'être dans cette salle-de-bain, accroché à ce lavabo glacé, le corps encore plus froid et le visage, pas-mon-visage déformé par mes cris qui retentissent de pas-ma-voix. J'en suis encore là, dans ma tête quand il passe la porte. Il dit qu'il est désolé. Qu'il m'a cherché de partout, pendant des années. Et moi, moi, je ne dis rien. Qu'est-ce que je pourrais lui dire ?

Vous me haïssez. Ironique n'est-ce pas quand on sait que vous me haïssiez parce que je ressemblais trop à mon père ! A cet homme qui n'était pas mon père en réalité. Non, ce serait inutilement méchant, alors je ne le dis pas.

Vous avez toujours trouver que je vous prenais trop de temps. Trop de temps pour des cours que je ne comprenais pas. Ne perdez pas davantage de temps avec moi, partez, laissez moi. Oui, j'aimerai dire ça, mais il est là et il me regarde avec de l'espoir dans les yeux. De l'espoir que je veuille bien de ce qui m'a manqué toute ma vie : une famille. Alors je ne le dis pas.

La vérité, c'est qu'il n'y a rien que je ne puisse dire ... Il n'y a rien à dire. Il est venu chercher quelqu'un qui n'existe pas. Cette personne est morte le jour où on lui a posé ce glamour, tellement puissant qu'elle lui a tout arraché jusqu'à son identité. Elle est devenue et bien ... Harry Potter. Elle est devenue Harry Potter et puis, on lui a encore une fois tout pris et maintenant, il n'y a plus que moi, qui me demande pourquoi on m'a volé jusqu'à mon visage.

- Est-ce que tu veux bien venir avec moi ? Nous avons une petite maison, isolée. J'ai pensé qu'on pourrait aller là-bas, tout les deux, dans un premier temps.

- Et si je ne veux pas, professeur ?

Je n'ai pas pu m'en empêcher. Je déteste l'entendre me demander, lui qui ordonnait, exigeait, punissait aussi. Je n'en veux pas comme Père. Je ne veux pas le connaître ainsi alors que je ne voulais déjà pas le connaître comme professeur.

- J'aimerai te dire que tu as le choix, mais nos possibilités sont limités. Tu peux venir avec moi. Dans cette maison ou ailleurs, si tu préfères. Tu peux aller avec

- NON ! Je préfère encore que ce soit vous.

Et voilà que je me met à le suivre. Et voilà que je pars avec lui, Severus Snape, mon père. Le destin est ironique n'est-ce pas ? Il peine visiblement à m'appeler "Harry", mais il ne m'a pas encore prit mon nom. Il le fera bientôt. Il me donnera ce nom qui est censé être le mien depuis le début, ce nom dont je ne connaissais même pas l'existence et puis, il faudra que je devienne lui. Lui, le fils de Snape. Lui ... Non, je ne veux pas y penser, alors je n'ai qu'à le suivre en faisant semblant de rien.

note de fin : n'hésitez pas à me laisser un commentaire :)