Holà ! :3

Donc voici une fic sur un de mes persos chouchous de DW, j'ai nommé Alfie Owens. (a) C'est vraiment du second degré et du délire, bref, juste histoire de passer un bon moment. J'ai prévu de faire apparaître le Docteur mais pas tout de suite, on verra.

Disclaimer : Tout ceci appartient à la BBC, etc etc.

Histoire : Alfie est désormais un jeune homme (presque) accompli. Quand ses parents lui offrent la chance de quitter l'université pour rejoindre l'Agence du Temps, eh bien... ça donne ça !

Enjoy. :3


Je m'appelle Alfie. Et je déteste mon prénom. A la place, tout le monde me surnomme Al. Enfin, presque tout le monde... Ou plutôt pas mal de gens... A moins que ce ne soit que quelques personnes... Non, en fait, oubliez ça. Personne ne m'appelle Al. Mais j'aurais au moins tenté le coup, pas vrai ?

-Ne réagis pas comme ça, me dit souvent ma mère. Ce prénom te vient de ton grand-père, et c'était un homme très bien.
Ah, la bonne blague. Elle s'appelle Sophie, elle. Elle peut parler.
-Certes, je lui réponds, j'avoue que réussir dans la vie avec un nom pareil, ça relève de l'exploit. Moi j'dis, ça force le respect.
La voilà qui soupire comme une ado. Et après on dit que c'est moi qui suis pénible.
-Fut un temps où tu adorais ton prénom, rigole mon père.
Encore cette vieille histoire. Stormageddon et Le Docteur. Tu parles ! Un conte pour me faire peur quand je veux pas manger mes légumes, oui ! Mais bon, il ne faut surtout pas critiquer Le Docteur et sa boîte bleue devant Mr Craig Owens. Je vous jure qu'il peut devenir violent.
-Je n'ai plus dix ans, je m'exaspère avant de sortir de la cuisine une tartine à la bouche. Ça fait longtemps que je ne crois plus à tes histoires d'homme de l'espace et de rats en ferraille.

Je n'ai pas de souvenir personnel du Docteur. En même temps, bon, il faut savoir se raisonner un peu. Une cabine de police qui vole, vraiment ? Enfin bref. Mes parents me disent que je l'ai rencontré, une fois. Ils le considèrent comme une espèce de sauveur, ça en devient inquiétant. "Oh tu sais, sans le Docteur, nous ne serions sûrement pas mariés aujourd'hui ! Et tu ne serais même pas né !". En fait, ils ont rencontré un conseiller matrimonial et ils veulent pas me dire.

-C'est quoi cette figurine sur ton étagère ? me demande un jour une fille qui observait ma chambre avec attention.
Qu'est-ce qu'elle est jolie. La fille, hein, pas la figurine. C'est "la" fille, vous voyez ? Le genre de fille sur laquelle vous craquez depuis le jardin d'enfants. Cette fois-ci, je tiens le bon bout, je le sens. Je peux quitter le marché du célibat dès maintenant, les amis !
Enfin, "dès maintenant", je vais peut-être un peu vite. Pour l'instant, elle a l'air fascinée par un jouet que m'a fabriqué mon père. Une figurine d'un homme en métal qu'il a soit-disant combattu. Un cybermun, je crois.
-C'est rien, je souffle en lui prenant le visage pour qu'elle me regarde.
Je m'approche, doucement. Oh, ça va le faire, je le sens. Je m'approche, et elle se laisse faire ! C'est bien la seule d'ailleurs. Tiens, dans les dents, Charlie ! Ça t'apprendra à te moquer de mon célibat prolongé.
Tout aurait pu très bien se passer. Mais vous connaissez la vie. Dans les films romantiques, je l'aurais embrassé comme un beau gosse avant de dire ''Non, Molly, notre histoire est impossible'' et paf, dans la poche la nana. Seulement, nous ne sommes pas dans un film romantique, mais bien dans la maison de la famille Owens. Et c'est ainsi que ma mère débarque dans ma chambre, le panier de linge à la main, avant de s'arrêter net à la vue de la charmante demoiselle et moi, quasiment bouche contre bouche.
-Ah, je prononce tout juste. Euum... on est en train de bosser, je te jure, m'man... On étudie les langues...
Dans un sens, c'est pas faux. Ajouté à cela le fait qu'elle était venue pour l'interro d'italien, on ne peut pas me traiter de menteur sur ce coup-là.
-ALFIIIIIIIIIIIE !

Je devrais mettre un verrou à ma porte pour la prochaine fois.

***

-Craig et Sophie Owens sont-ils là ?
-Tout dépend... C'pour quoi, au juste ? je réplique, appuyé contre le mur, mâchant un chewing-gum ouvertement.
Ce matin, il y a deux types sur le pas de la porte. Habillés en noir, lunettes de soleil style "wesh t'as vu" et une sorte de montre-laser qu'ils ont sûrement piqué à leur gosse avant de partir au boulot. Eh les gars, les Men in Black, c'est juste une fiction, hein.
-C'est pour un entretien privé, précise l'un d'entre eux en levant vers moi sa montre power-rangers, qui émet soudain un bruit inquiétant, sans oublier au passage la lumière bleue qui manque de me rendre aveugle.
-Wow, c'est demandé si gentiment... J'vais voir ce que je peux faire. P'PA, C'EST POUR TOI !
Ils finissent par rentrer et tout ce petit monde se réunit dans le salon.
-C'est confidentiel, confie celui qui semble être le chef. Votre fils ne peut pas rester.
-Quoi ?! je m'indigne. Mais je suis majeur et vacciné, j'ai le droit de rester !
-S'il-te-plait, Alfie, va dans ta chambre un petit moment, intervient ma mère. Tiens, au fait, tu devrais pas être à l'université, ce matin ?
-Non mais ça va, je vais pas aller au bahut tous les jours non plus... En tout cas, si vous m'autorisez pas à rester, je fais un malheur !
Mon père soupire, puis se lève. Je sens qu'il va prendre ma défense ! Et ouais, les Owens sont toujours unis ! Je lui souris, avant de me rendre compte avec horreur qu'il cherche à me barrer le passage entre les Men In Black et moi.
-C'est une honte ! je crie pendant que mon père me pousse pour me virer de la pièce. Et ne me regarde pas comme ça avec tes lunettes, toi !

***

- ...Et donc, ta mère et moi sommes désormais chargés de régler ces petits soucis dans le temps. On nous a recruté grâce à notre relation avec Le Docteur, tu comprends ? Comme ça, pas besoin de nous expliquer tous les détails.
Ils me regardent. Ils attendent ma réaction, je le sais.
-...
-Alfie ?
-Vous êtes complètement tarés.
-Alfie chéri...
-Ah non mais je savais que vous étiez déjà pas totalement tranquilles, m'enfin là vous admettrez que ça bat tous les records !
Ils tentent de s'expliquer. Et puis quoi encore ? Alors ça y est, à présent on voyage dans le temps. En plus, ils ont ramené un de leurs guignols à la Men in Black avec eux. Mais vous savez ce qui est pire que tout ? Ils ont une montre de l'espace maintenant ! Et ils en sont pas peu fiers.
-Écoute Alfie, me dit ma mère d'une voix qui se veut apaisante - je déteste quand elle fait ça, en général il arrive quelque chose de mauvais. On va te montrer quelque chose. Ca s'appelle le Teselecta.
Et là, ils se tournent vers le type et ses lunettes, comme s'ils attendaient un truc. De toutes façons, depuis le début j'ai vu qu'il se sentait pas bien. Il va s'évanouir d'une minute à l'autre, je vous dis que ça. Bref, je devrais peut-être lui proposer une aspirine. Soudain, tout son visage se met à trembler, comme si sa peau bouillait littéralement de l'intérieur. Ah ouais. Je vais lui donner deux aspirines, finalement. Mais j'abandonne définitivement cette idée quand je m'aperçois que son corps est en train de se modifier. Ses cheveux châtains se muent en une parfaite chevelure noir de jais, ses traits s'affinent et cerise sur le gâteau, ses yeux prennent une couleur bleu profond. Ah, mais c'est moi. Il vient de prendre mon apparence.

-Ok, poussez-vous, j'annonce précipitamment. Poussez-vous, je vais vomir !