Bonjour à tous!

Je suis heureuse de vous présenter ma seconde fanfic qui, cette fois-ci, serra sur l'émission Salut les Geeks!

Comme d'habitude les personnages sont la propriétés de Mathieu Sommet (Même Ariane qui est un personnage déjà existant, je ne fait que lui donner une personnalité, un nom et une apparence).

Voilà, bonne lecture!


Le patron se réveilla avec un mal de tête hallucinant. Il n'avait aucune idée d'où il était ni même de quand. La dernière chose dont il se souvenait, s'était lorsque Mathieu s'était fait tiré dessus par ce fou qui dirigeait l'asile. Le criminel se souvenant être intervenu, lâchant un « Vas-y Gamin, essaie un peu de me plomber! » Puis, tout était devenu noir et il s'était réveiller ici, avec une drôle de sensation au fond de lui.

Normalement, les personnalités de Mathieu étaient dans sa tête et prenaient le contrôle de son corps pour intervenir. Mais là, le patron sentait qu'il n'avait pas simplement pris la place de son créateur pour faire ce que bon lui chantait. C'était… différend. Il ne sentait plus la constante pression des autres dans sa tête voulant prendre sa place, ni le sentiment qu'il était dans un corps qui ne lui appartenait pas vraiment. Il avait l'impression d'être lui, d'être bien dans ce corps.

Alors que le Patron se faisait cette réflexion, il réalisa enfin où il était. C'était une petite ruelle entre des restaurants où flottait une odeur de détritus et de nourriture écœurante. Des poubelles s'entassaient près des portes en fer qui menaient à l'arrière des restaurants. Des flaques d'eau couvraient le sol, signe qu'il avait plu peu de temps avant.

Le criminel se releva et épousseta ses vêtements avant de fouiller dans ses poches. Étrangement, il portait la tenue qu'il avait dans Salut les Geeks alors qu'il aurait normalement dû porter les vêtements de Mathieu. Il regarda dans son veston et y trouva un paquet de cigarettes et un briquet. En fouillant dans son pantalon, il trouva son flingue ainsi que son portefeuille personnel. Comme s'il avait simplement utilisé le corps de Mathieu pour aller se promener.

Sortant finalement de la ruelle, le Patron s'aperçu enfin de l'ampleur de la situation. Il ne reconnaissait aucunement le lieu où il était, mais une chose était sûre, il n'était plus à Paris. Les bâtiments étaient beaucoup plus bas, pas plus de deux étages, et fabriqués, pour la plupart, en briques brunes et en bois.

Le Patron se mit alors à déambuler dans les rues de la ville sans réellement savoir où il allait. Les pancartes visibles sur les échoppes et les restaurants indiquaient qu'il se trouvait dans une ville appelée St-Donat. Les gens autour de lui ne semblaient pas réagir à son passage, ce qui était très étrange. D'habitude, les passants s'éloignaient en le voyant ou alors, se précipitait vers lui en espérant avoir un autographe. Malheureusement pour eux, leur autographe finissait généralement par un viol dans une ruelle suivit parfois d'un meurtre.

Son mal de tête ayant décidé de revenir, le Patron décida d'entrer dans un café dont l'enseigne indiquait le Mille et une nuits. Le petit bâtiment dégageait une atmosphère chaleureuse avec ses petites tables rondes dispersées un peu partout, la lumière dorée provenant des lampes en forme de sphères toute simple et l'odeur de café qui flottait dans l'air. Le jeune homme se laissa tomber sur une chaise face à l'une des tables au fond du café et attendit qu'on vienne prendre sa commande tout en réfléchissant.

Les questions tournaient dans sa tête à une vitesse folle, n'aidant pas sa migraine. Où était-il? Comment était-il arrivé là? Où étaient Mathieu et les autres? Et surtout, qu'est-ce qui s'était passé pour qu'il se retrouve là, séparé de son créateur.

Alors qu'il était perdu dans ses pensées, une serveuse vint prendre sa commande, le coupant dans sa réflexion :

-Vous désirez quelque chose? Demanda-t-elle d'une voix douce et joviale.

-Un café crème, grogna le Patron.

La jeune fille repartit sans rien dire, ne faisant pas de remarque sur la raideur de son client ou encore son manque de politesse. Elle revint quelques minutes plus tard avec la commande du criminel et la déposa sur la table avec une serviette en papier.

Le Patron prit une gorgée de son café et prit le temps de savourer le goût de la boisson, Mathieu avait l'habitude de prendre son café noir, ce qui le rendait particulièrement énervé, contrairement au Patron qui y ajoutait de la crème pour adoucir le goût.

Après avoir avalé sa gorgé de café, le criminel remarqua que la serveuse avait dessiné quelque chose la mousse, un magnifique cœur stylisé. En se retournant pour l'observer, la jeune femme vit qu'il l'observait et lui fit un clin d'œil avant d'aller prendre la commande d'un client.

Elle était plutôt mignonne pour son genre. Elle était plus petite que le Patron, avait de longs cheveux noirs rassemblés en un chignon en bataille et des yeux verts lumineux au centre d'un visage aux traits doux. Elle portait un tablier blanc par-dessus un t-shirt et un pantalon noirs.

En soit, le Patron se fichait bien à quoi la serveuse ressemblait, le problème était plutôt le dessin qu'elle avait fait dans son café. Elle avait vraiment cru qu'il était ce genre de type à se laisser influencer par ces petits charmes? Et bien non, et elle allait regretter d'avoir cru le contraire.

Le criminel attendit la fermeture du café caché dans la ruelle derrière le bâtiment. Alors qu'il terminait sa boisson, il avait appris que la serveuse était la dernière à sortir et qu'elle devait fermer à clé derrière elle. Cela arrangeait le Patron qui ne voulait pas se faire surprendre par quelqu'un et devoir augmenter le nombre de cadavres à sa liste.

Alors que le Patron commençait à perdre patiente, il finit par entendre un bruit venant de la porte arrière du café. La serveuse venait de sortir et fermait derrière elle en fredonnant. Lorsqu'elle se retourna, le Patron fondit sur elle et la plaqua sur le mur, bloquant sa gorge avec son bras. Son autre main tenait fermement son fusil pointé sur le front de sa victime.

-Tu pensais que j'étais du genre à accepter ce genre de petites attention Gamine? Tu croyais qu'on pouvais essayer de flirter avec le plus grand criminel de la planète? Ou alors tu m'avais reconnu et tu voulais attirer mon attention?

Les yeux de la jeune femme étaient agrandi par la terreur et elle bégaya un semblant de réponse à son agresseur :

-J… Je ne sais pa.. pas du tout de quoi vous parlez.

-Cette saleté de cœur dans mon café!

-Nou..Nous faisons tou..toujours des dessin de ce genre, je croyais que ça vous remontrait le moral. Vous sembliez un peu déprimez.

Abasourdi par sa réponse, le Patron relâcha sa prise, permettant à la serveuse de respirer un peu. Elle ne le connaissait pas, comme le reste des gens ici? Il n'avait aucune raison de lui faire du mal dans ce cas. Il était un meurtrier, mais il ne tuait pas pour le simple plaisir de tuer.

-Ça va, dit-il en la relâchant, dégage sinon je pourrais changer d'avis. Et si tu recommence ton petit jeu, je n'hésiterai pas cette fois.

La serveuse partie en courant, laissant le Patron avec pour seul compagnie la fraicheur de la nuit et l'odeur de détritus.


Petite précision: J'ai donné un nom à la ville où se trouve le Patron (il s'agit d'un vrai village au Québec où j'allais souvent quand j'étais petite), mais l'endroit n'est pas situé sur une carte. Oui il y a vraiment une ville de ce nom, mais l'histoire peut se passer où vous voulez, que ça soit en France, en Suisse, en Belgique...

C'était tout pour ma précision, à la prochaine!