Larme Cousue : l'Envie

Angleterre x Nyo!Japon à sens unique et FACE family

Rating : T

Disclaimers : Hetalia (et Nyotalia) appartiennent à Hidekaz Himaruya, et la Série des Sept Péchés appartient à Mothy.

Nyo!Japon : Ponko Honda / Nyo!France : Françoise Bonnefoy


Rue Enbizaka se trouvait une boutique de tailleur, tenue par une jeune femme nommée Ponko Honda. Elle était connue et réputée dans tout le quartier pour son habilité avec les lames et pour son amabilité. Elle avait hérité de la boutique à la mort de sa mère, quelques années plus tôt. La seule autre chose dont elle avait hérité et auquel elle tenait beaucoup était une paire de ciseaux de couture qui pouvait tout coupé tant qu'ils étaient bien acérés, et qui avait eux aussi appartenu à sa défunte mère.

« Les ciseaux sont fait de deux lames. Ils effectuent leur tâche en s'appuyant l'un contre l'autre, comme un couple marié qui s'entend bien. » avait-elle coutume de dire à sa fille.

Mais Ponko n'avait personne sur qui s'appuyer. Elle était marié, mais elle avait beau attendre patiemment, elle avait beau n'avoir jamais cesser de l'aimer, Arthur ne revenait jamais la voir. Et même si cela la tracassait, même si cela l'attristait, Ponko ne pouvait abandonner son travail. Ciseaux en main, elle s'y dévouait corps et âme.

Un jour, tandis que la jeune couturière se rendait au marché, elle croisa son amant. Mais, malheureusement, il ne se trouvait pas seul. Il était accompagné d'une femme, qu'il tenait par la main. Celle-ci était vêtue d'une robe rouge qui lui allait à merveille, elle avait de beaux yeux violets et ses cheveux châtains étaient attachés en chignon. Ponko se prit à envier sa beauté, et elle sentit ses yeux se remplirent de larmes tandis qu'elle admirait le couple, qui s'accordait si bien et qui semblait si heureux. Anéantie, elle détourna finalement les yeux et s'enfuit.

xxx

La jeune femme se retourna, quelque peu surprise. Puis, voyant qui l'avait interpellé, elle sourit :

– Ne seriez-vous pas la couturière qui habite au coin de la colline ? J'ai beaucoup entendu parler de vous et de votre travail. Je suis vraiment enchantée de vous rencontrer, dit-elle en lui tendant sa main. Je m'appelle Françoise Bonnefoy.

– Il est à moi... chuchota la couturière.

– Pardon ? J'ai bien peur de ne pas vous suivre, répondit la jeune femme, interloquée.

xxx

Ponko se remit au travail. Malgré les larmes sur son visage et ses mains qui tremblaient, elle ne pouvait abandonner son travail. Ciseaux en main, elle s'y dévouait corps et âme, et s'évertuait à recoudre cette robe.

xxx

Le lendemain, toute la ville se retrouva secoué et choqué par la terrible nouvelle qu'un crime aurait été commis la veille : une femme aurait été assassinée. Ponko avait décidé de rendre visite à une vielle amie, mais en chemin, elle croisa près du pont son bien-aimé. Encore une fois, celui-ci n'était pas seul. Il était accompagné d'une jeune fille avec de beaux cheveux châtains clairs, presque blonds, attachés en deux couettes de chaque côté de sa tête. Un joli ruban vert lui ceinturait la taille, tandis qu'elle se tenait au bras d'Arthur. En y regardant bien, elle semblait consoler l'homme accablé en l'étreignant tendrement.

« Ah, je suppose que tu iras bien mieux avec elle ! » pensa Ponko avec amertume.

xxx

– Madame ? Tout va bien ? lui demanda la jeune fille, l'air inquiète.

Les mains de la couturière tremblait, ses épaules s'agitaient, comme si elle était secouée de sanglots.

– Madame ?

Le jeune fille s'approcha, hésitant à appeler quelqu'un qui pourrait s'occuper de la femme en face d'elle.

– Il est à moi, répondit-elle simplement.

xxx

Ponko se remit au travail. Ses mains ne tremblaient plus, mais ses yeux étaient gonflés, comme gorgés de sang, et sa vue s'en retrouvait brouillée. Malgré tout, elle ne pouvait abandonner son travail. Ciseaux en main, elle s'y dévouait corps et âme, et entreprit de réparer cette ceinture abîmée.

xxx

Le lendemain, la ville se trouva de nouveau abasourdie, et plongée dans un terrible effroi tandis que la nouvelle qu'un nouveau crime aurait été commis se répandait : une jeune fille aurait été assassinée. Alors qu'elle venait à peine de sortir de son échoppe, Ponko aperçut de nouveau son chéri. Celui-ci sortait d'une boutique, une fillette pendue à son bras. Il souriait à l'enfant, toute mignonne, à qui il venait d'acheter deux épingles jaunes en forme d'étoile qui ornaient ses cheveux. Ses grands yeux bleus étaient emplis de joie, mais on pouvait aussi percevoir, tapie en-dessous, quelque chose de semblable à une immense tristesse. Et la même chose se retrouvait dans le regard d'Arthur. Mais Ponko ne s'en souciait guère.

« Que compte-t-il accomplir avec une enfant ? N'as-tu donc plus aucune dignité ? » se demanda-t-elle, écœurée et exaspérée par le comportement de son fiancé.

xxx

Malgré tout, elle ne pouvait abandonner son travail. Ciseaux en main, elle s'y dévouait corps et âme, ne pouvant s'empêcher de se demander s'ils avaient toujours eu cette couleur. Elle s'y mit de tout son cœur, malgré ses pleurs.

xxx

J'ai enfin achevé mon œuvre,

J'aimerais tant te la montrer.

Si tu ne désires pas encore venir à moi...

A ce moment c'est moi

qui ira à toi.

xxx

Vêtue d'une robe rouge et la taille ceinturée d'un ruban vert, elle insère dans ses cheveux deux épingles jaunes.

Je suis désormais devenue une femme qui te plaît !

Et puis, ne suis-je pas, maintenant

la plus belle ?

xxx

Le quartier se trouvait maintenant totalement désemparé. Cette fois-ci, les rumeurs disaient que c'était un homme qui avait été assassiné. On disait même qu'il était le dernier membre d'une famille de quatre personnes, totalement anéantie.

xxx

De toute façon il était si cruel avec moi...

« Bonjour, enchanté »

Comme s'il ne me connaissait pas...

C'était comme si pour lui j'étais une étrangère...

C'était comme si

j'étais une étrangère !

xxx

Malgré tout, elle ne pouvait pas abandonner son travail. Ciseaux en main, elle s'y dévouait corps et âme. Désormais tâchés de rouge après toute cette taille, une fois bien acérés, ses ciseaux

pouvaient tout coupé.


La jeune fille au ruban vert est Nyo!Canada et l'enfant aux épingles jaunes est Nyo!Amérique.

Pour ceux qui n'auraient pas compris (je peux le comprendre, ce n'est pas très explicite ^.^'), Ponko est folle (amoureuse), persuadée d'être mariée à Arthur, elle jalouse donc sa femme (Nyo!France) et ses filles (Nyo!Canada et Nyo!Amérique), allant jusqu'à croire qu'elles sont toutes les trois des amantes d'Arthur. Elle va donc assassinée toute la famille (elle assassine Arthur parce qu'il ne la « reconnaît » pas, ce qui est normal puisqu'il en vérité il ne la connaît même pas).

C'est un peu bizarre de devoir expliquer la fanfic à la fin, mais je voulais garder le côté un peu mystérieux de la chanson (je n'avais moi-même pas tout compris au début x)).

Si vous voulez que je fasse la même chose avec les autres chansons, faites-le moi savoir ! (Même si je ne promets rien...)

/ Note pour les lecteurs d'Alter Ego : j'ai une énorme panne d'inspi (ouais, une panne de 3 mois). J'ai juste le début (grosse moitié?) du Chapitre 3, que j'espère donc pouvoir finir avant la fin des vacances. Enfin, je promets rien:s /