Cher lecteur et lectrice! Ce fan fic est sur Sly, et mélange un peu du deux et du trois. J'espère qu'il vous plaira.

Titre : Les tourments de Bentley

Résumé : Ça parlera de Bentley et de comment il vit son handicape, ses rêves et ses cauchemars. Il y aura aussi un nouveau personnage qui se mettra sur les trousses de la bande à Sly. Deviendra-t-il un ennemi ou un ami? Et qu'est-ce qu'il apportera à nos héros voleurs?

Genre : Un peu dramatique, mais aussi du rire, de la peine, de la joie, du courage, du romantique, des remords, des combats titanesque ou comiques.

Couple : Sly et Carmelita, bien sûr, Murray reste célibataire, bien sûr (Enfin, c'est posé) et Bentley… hé hé hé!

Warning : Attention! Pour ceux qui connaisse mon style et qui n'aime pas… Ne vous forcez pas! Mais pour ceux qui apprécient ou qui ne connaissent pas, alors lisez-moi! Un style d'écriture à ne pas manquer!

Autre Warning : Les narrateurs de l'histoire sont Bentley et Pénélope, pour que vous le sachiez. J'espère que vous serez pas trop mélangé.

Chapitre 1 : Une perte inestimable

C'était tout le temps la même chose. Quand ça toucha à la mécanique ou l'informatique, c'était moi qui m'y collais. Alors, après que Murray aille ouvert la bouche de Clockwerk, je m'y suis engagé dans le but d'enlever la plaque de contrôle. Une fois fait, je l'ai montré aux autres. On était vraiment content. Enfin, on avait vaincu cet oiseau de malheur! Plus jamais il ne nous ferait de mal!

Mais j'ai crié victoire trop vite. Sans prévenir, le bec de l'infâme machine me tombe dessus. J'appelle les autres, mais je crains qu'il ne m'aille pas entendu. Il fait noir, je ne vois rien, et mes jambes… Mes jambes! Je ne ressens qu'une profonde douleur! L'espace clos s'emplit du rire cruel de Neyla, ce félin, qui semble encore vivre, même si je viens de lui ôter la puce d'énergie qui alimentait la machine qu'elle habite. Je vois son visage bleuté me narguer. Elle avale quelque chose qui ressemble à une boule de fumée qui s'échappe de mon corps. Après quoi, je ne ressens plus mes jambes! Je panique, mais en me débattant, je me cogne la tête contre le plafond très bas.

C'est à moitié assommé que Murray me sort de cette… cette tombe! Et même quand Carmelita arrive et écrase la puce, j'entends toujours ce rire, ce rire infâme dans ma tête!

-Hap! fis-je, en me redressant dans ma couchette.

Ce cauchemar, je le fais depuis la destruction du Clockwerk. Depuis que j'ai perdu la fonction de mes jambes.

Je prends une télécommande sur ma table à chevet, et j'appuie sur quelques boutons pour amener ma chaise à côté de mon lit. Je n'ai pas réveillé mes amis. C'est tant mieux. Je me rappelle, les premières nuits que je faisais ce cauchemar, je criais et je réveillais mes camarades. À ce moment-là, je devais sortir des excuses du genre que je m'étais mordu la langue, n'importe quoi.

Ils s'inquiétaient quand même. Particulièrement Murray. Quand il a su que je ne pourrais guérir de ma paralysie, et qu'il m'a vu commencer à me construire une chaise motorisée, il est parti. Je ne lui en voulais pas, pourtant. C'était pas sa faute, tout ça, s'était ma faute! Je n'ai jamais été très rapide. Vous pouvez pensé que c'est à cause que je suis une tortue, ouais, ce serait un bonne excuse, mais je n'en cherche pas. Je suis comme ça. Tout ce que j'avais peur, c'était que mes amis me rejettent à cause que j'étais handicapé. Sly, au moins, il a fait de son mieux pour agir comme si de rien n'était. Et maintenant que Murray est de retour, mon moral va mieux.

Pourtant, ces cauchemars demeurent, et je pense que la plupart des scènes ne sont dû qu'à mon imagination. Que je n'ai jamais vu Neyla bouffer la vie de mes jambes dans la vie réelle. Il ne faudrait tout de même pas que je raconte ça aux autres. Soit ils s'écriraient qu'il y a un moyen de retrouver mes jambes, soit ils penseraient que je deviens dingue. Ça ne servirait à rien.

Je me mets tant bien que mal dans ma chaise, et je vais dans le salon. Habituellement, j'allume l'ordi, et je fais de quelques recherches sur le Web. C'est juste que ce soir, il y a quelque dans le salon qui m'attend.

-Depuis quand tu en fais?! demanda Pénélope, alors qu'elle faisait un nouvel avion télécommander en m'attendant, sur la table du salon.

-De quoi parles-tu? lui répondis-je, faisant comme si je ne comprenais pas qu'elle me parlait de mes cauchemars. Je n'ai pas trouvé le sommeil, je vais sur mon ordi, est-ce que ça te dérange?

-Non, pas quand tu te réveilles toujours à la même heure toutes les nuits! me répliqua-t-elle.

-Comment tu sais ça? m'écriais-je, voulant des preuves.

-J'ai vu sur l'écran de ta chaise que tu l'allumes environ à quatre heures du matin. Et tu te couches déjà assez tard, en faisant tes missions! me disputa-t-elle.

Non mais! Pour qui se prenait-elle?! J'avais l'impression d'entendre… la personne qui serait sensé être ma mère, alors que je ne l'ai jamais connu. C'est vrai, les tortues enterrent leurs œufs dans le sable et partent dans la mer ensuite. Ma mère, par contre, devait être une tortue de ville, car j'ai éclos dans un carré de fleur. Puisque je n'avais pas de parent, on m'a amené à l'orphelinat. Mais les parents ne voulaient pas d'une tortue, trop lente pour la société active, à ce qu'ils disaient. J'ai rencontré Sly et Murray quelques années plus tard.

-Bentley? Ça va? Tu me regardes de façon bizarre! s'exclama la souris.

-Hein?! Pardon, je pensais à de vieux souvenirs! lui expliquais-je, commençant à ouvrir mon ordi sur mon bureau, ne voulant pas qu'elle voit à qu'elle point que j'étais gêné d'avoir pu la dévisager en me rappelant de quelques souvenir.

Elle a laissé son travail, et est venu à côté de moi.

-Dis, si ça n'allait pas, tu me le dirais, à moi ou à l'un de tes vieux potes?!

Pourquoi posait-elle cette question? Est-ce qu'elle suivait des cours pour lire dans les pensées des autres?

-Ben oui, mais là, j'ai du boulot à faire! Alors, si tu voulais me laisser tranquille…! m'écriais-je un peu brutalement.

C'était pas gentil, mais c'est ce qu'elle m'énervait, cette fille! Pourtant, elle est restée plantée là, comme si je n'avais toujours pas dit ce qu'elle voulait entendre. Soudain, je me suis rendu compte ce qu'elle regardait, et je devins assez gêner. Bien sûr! C'était donc ça! C'était pour ça qu'elle était si gentille avec moi.

-Tu veux que je te raconte comment était Sly enfant? soupirais-je, sachant très bien ce que serait la réponse.

La réponse fut affirmative, bien entendu. Je fis de mon mieux pour ne pas trop le complimenter, mais peu importe ce que je disais, même les moments les plus ridicule de la jeunesse de mon ami, elle avait toujours des étincelles dans les yeux, comme si c'était l'être le plus incroyable de l'univers. Je n'aurais jamais dû ouvrir dans sa face un fichier avec une image de mon copain raton laveur dessus.

Non pas que je sois jaloux. Sly était vraiment génial, il était le roi des voleurs, mais… Pénélope n'était pas son style. Avec le temps que je le connaissais, je savais que trop bien que toutes les pensées de mon ami allaient pour l'inspectrice Fox. Pourtant, je n'avais pas le courage de l'expliquer à cette conductrice d'engins télécommandés.

Une heure plus tard, je l'ai chassé, lui disant que je n'avais rien d'autre à raconter, bien qu'il y en avait encore beaucoup à dire sur le sujet de Sly. Elle quitta la pièce, flottant littéralement sur un nuage. Je pus enfin me remettre à mes plans. Pourtant, je n'avais pas l'imagination ni le goût d'en faire. Voir cette fille tellement capotée sur mon ami, ça me faisait de quoi. Mais j'y pouvais rien. Je ne pouvais rivaliser avec Sly. Faudrait que je trouves quelque qui ne s'intéresse qu'à des personnes comme moi, qui passe leur soirées à faire des plans géniaux ou très durs pour réussir des missions encore plus dures.

Quelques heures plus tard, le reste de notre large groupe de voleurs se leva, et ils se mirent à table, alors que je finissais une mission parfaitement fignolé, dans le but de prendre la pièce de collection d'un garage mondialement connu. Un rétroviseur en or, incrusté de joyaux.

Une fois le plan fini, j'allais voir Murray et Sly. Ce plan ne demandait que nous trois. Je ne voulais pas déranger les autres, et je voulais encore moins voir cette fille s'enthousiasmé par les prouesses de mon camarade masqué et à la longue queue touffue. Ils le trouvèrent parfait, comme d'hab., et le soir même, on partie commettre ce vol.

Pourtant, une fois sur les lieux, après que j'aille enlever les rayons infrarouges, que Murray aille démolit les barrages, et que Sly se soit assuré qu'il n'y avait pas de piège, on est entré dans le garage, et quelque nous y attendait.