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First & Ten appartient à Nolebucgrl nous ne sommes que les traductrices, le lien vers l'originale est sur notre profil et dans nos favoris.

Aujourd'hui nous vous proposons de suivre une histoire de Bella et d'Edward dans le cadre du football Américain, sport très cher à l'auteur de cette fiction. Nous avons décidé de mettre quelques explications sur ce sport très populaire aux Etats-Unis à la fin de chaque chapitre…

Comme toujours Zveka à la traduction, Isnomane à la correction

Chapitre 1

- The draft* - Comment tout a commencé -

BELLA

Que faire en premier? Terminer l'article sur le Quarterback*, star montante du Lycée McKinley ou faire les statistiques que Buddy a demandées? Je repoussai mes longs cheveux bruns de mon visage et fronçai les sourcils vers mon écran d'ordinateur antique. Est-ce qu'un écran plat ferait vraiment sauter la banque?

D'abord les statistiques elles ne me demandaient pas beaucoup de réflexion, surtout après la soirée d'hier. J'étais restée jusqu'à onze heures du soir pour couvrir la première compétition de lutte de la saison. Dix écoles, trente combats ... c'était beaucoup de grognements et de transpiration. J'avais essayé de m'y intéresser mais honnêtement la lutte n'est pas mon sport. Le football est mon seul et unique amour.

J'étais plongée dans les statistiques des Cardinals pour l'année dernière, compilant les yards de Whitlock et Fitzgerald par prise de ballon, lorsque la sonnerie de mon portable brisa ma concentration. Je regardai le téléphone avec une combinaison de bonheur et d'inquiétude. Je n'avais pas parlé à Alice depuis deux semaines ce qui pouvait signifier plusieurs choses. Soit elle avait rencontré un nouveau mec et était amoureuse, ce qui se passait avec une alarmante régularité… ou elle avait planifié notre prochaine aventure. Elle m'avait entraînée faire de la montgolfière, dans des expéditions de plongée en apnée au Mexique, de l'escalade... Dieu seul savait ce qu'elle avait encore prévu. Si je ne répondais pas, elle allait continuer à m'appeler jusqu'à ce que je décroche.

"Hey, Alice!"

"Bella! J'ai de super nouvelles!" Bien sûr, elle avait des nouvelles. Elle en avait toujours.

"Quelles nouvelles?"

"Je l'ai rencontré!" Donc, c'était l'option numéro un. Elle était amoureuse à nouveau. Merde ça ne serait pas bon. Cela n'était jamais bon.

"C'est très bien, Alice." Ma voix n'aurait pas pu être moins intéressée. Hum, la moyenne de Whitlock, 0,32 mètres de plus par prise par rapport Fitzgerald. Il était la cible favorite de Cullen, il lui lançait le ballon quinze fois par match tandis que la moyenne de Fitzgerald était de treize. Pas une grande différence. Cullen avait la chance d'avoir deux numéros un de Wide Receivers à qui lancer le ballon.

"Bella! Est-ce que tu me écoutes?" Merde, je ne l'avais pas écoutée. Elle avait dit quelque chose à propos de quelqu'un... peu importait qui, mais je n'avais pas enregistré ce qu'elle avait dit.

"Désolée, Alice, j'ai un peu de travail."

"Hum. Je ne t'ai pas parlé depuis deux semaines et tu es trop occupée pour m'écouter maintenant? Je te le dis, c'est lui! " Bien sûr, c'était lui! Ils l'étaient toujours, pendant trois semaines, jusqu'à ce qu'un nouveau lui arrive. Alice était une romantique dans l'âme, elle croyait en l'amour au premier regard. Le problème était qu'elle avait vu pas mal de gars. Un gars en remplaçait un autre puis un autre... je ne pouvais plus la suivre.

Je soupirai et je me détournai de mon moniteur, regardant par la fenêtre vers le bâtiment en face. "D'accord, comment l'as-tu rencontré?" Si je ne lui demandais pas elle me harcèlerait jusqu'à ce que je le fasse. C'était mieux que de relâcher sa bête intérieure.

"A ce défilé de mode de charité que j'ai organisé! Il était au premier rang et l'un de mes modèles masculins n'est pas venu alors je l'ai tyrannisé pour qu'il rejoigne le défilé pour moi. Ça a été un grand succès!" Eh bien au moins je ne suis pas la seule personne qui s'exécute quand Alice donne des ordres.

"J'en suis sûre. J'attendis pour qu'elle me dise la raison de son appel téléphonique. Elle ne voulait jamais discuter des gars, elle voulait toujours que je les rencontre.

"On sort demain soir! Tu peux nous rencontrer chez Axis / Radius vers huit heures?" Et voilà.

"Écoute, Alice ..."

"Non, tu m'écoutes, Bella! C'est important pour moi. Il est important pour moi. Je sais déjà ce que tu vas dire alors ne le dis pas. C'EST LUI. Point final." Elle l'avait déjà dit avant mais jamais aussi catégoriquement que maintenant.

"Si je viens ..." elle me coupa avec un cri d'excitation. "Et je ne dis pas, que je vais le faire ..." De qui je me moque, putain? J'irai, je l'ai toujours fait. "Je viendrai seulement pour une heure ou deux. J'ai match à couvrir le vendredi." Le travail, toujours une bonne excuse.

Et les cris furent de retour en force. "Oh, Bella, je ne peux pas attendre! J'ai tout dit de toi à mon Jazz et il a hâte de te rencontrer!" Jazz? Oh merde non, un autre musicien. Le dernier était un certain chanteur poète beatnik nommé Embry qui avait lui fait porter des t-shirts psychédéliques et l'avait faite marcher pieds nus partout. C'était l'une de ses plus infortunées romances ... Je pense qu'elle ne se douchait même pas. Ils ne devaient faire qu'un avec la terre et tout un tas d'autres conneries. Dieu merci, elle n'est même pas restée deux semaines avec lui.

Calme-toi, Bella, ils ne la laisseront pas entrer dans l'Axis / Radius* si elle n'est pas douchée et pieds nus. C'est le club le plus en vue à Scottsdale. Seule l'élite peut y entrer. Non pas que je fasse partie de l'élite mais Alice oui. Elle était la plus grande organisatrice d'évènements en ville.

"Jazz?" demandai-je, de la peur dans mon ton.

"Oui! Mon Jazzy! Attends un peu de le voir, Bella. Il est magnifique. Grand, blond et svelte mais ses muscles! Oh mon Dieu!" Et elle était partie pour parler des charmes de son musicien. Je me retournai vers mon ordinateur et commençai à calculer les stats de Cullen alors qu'elle ronronnait encore et encore. "Et je te jure que je ne veux pas te caser, j'ai vraiment besoin de toi comme soutien moral."

Attends quoi? "Tu parles de quoi?"

"Tu fais la sourde oreille à nouveau? Merde, Bella, comment peux-tu me faire ça? J'ai finalement trouvé l'homme idéal et tu m'ignores! "

"Je ne t'ignore pas, Alice, j'essaie de travailler. Que disais-tu à propos de me caser? " J'essayai mais en échouant de cacher l'exaspération de mon ton.

"Ce n'est pas un rendez-vous. C'est juste que Jazzy veut me faire rencontrer son meilleur ami donc il vient et tu viens pour m'encourager. Rencontrer le meilleur ami est important et je ne veux pas tout gâcher! J'ai besoin de soutien!" Oh, merde non.

"Alice, tu sais que je n'ai aucun intérêt pour sortir avec quelqu'un maintenant. Je suis trop occupée et puis ... "

"Et tu n'as pas le temps pour un gars dans ta vie. Tu es parfaitement contente d'être toute seule et tu as complètement dépassé ce qui s'est passé avec l'autre connard. Oui, je sais, Bella, j'ai entendu cela plus de mille fois avant. Je jure que je n'essaie pas de te maquer avec quelqu'un. J'ai juste besoin de toi pour m'aider à tenir la conversation et me faire paraître à mon avantage. Ce n'est pas trop te demander, si?"

Je fixai mon écran d'ordinateur en pensant à ce qu'elle avait dit. Elle n'avait pas essayé de me présenter quelqu'un depuis longtemps, donc il était tout à fait possible que ce qu'elle dise soit vrai. Et je l'aimais et je voulais qu'elle soit heureuse, même si son bonheur dépendait du mec qui était dans sa vie. Pourrais-je endurer une heure pour ma meilleure amie? "Très bien, je vais le faire mais tu auras une dette envers moi."

"Merci, Bella! Tu es la meilleure amie dans l'univers entier. Porte la robe Prada que je t'ai offerte à Noël dernier!" Et elle était partie. Dans quoi vins-je de m'engager?

EDWARD

"Allez vas-y!" Jasper s'élança sur le terrain, exécutant le modèle complet. J'envoyai le ballon quand il était à vingt yards, sachant qu'il serait là-bas quand le ballon arriverait. Il coupa et arracha la passe sans effort. "Super," lui dis-je.

Il sourit, montrant ses fossettes en courant vers moi. "Beau lancer. Tu es prêt à arrêter?"

Je fis rouler mon épaule droite et je ne sentis aucune douleur, ce qui était bien car nous avions notre premier match de la saison le dimanche. "Ouais, sortons d'ici." Nous entrâmes dans le vestiaire et prîmes des serviettes et des vêtements propres.

"Alors, tu fais quelque chose demain soir?" demanda Jasper. Il y avait quelque chose dans son ton que je n'avais jamais entendu auparavant. De la nervosité? Ce n'était pas possible.

"Non, j'allais rester à la maison et regarder la vidéo du match." J'enlevai mon t-shirt plein de sueur.

Jasper rit et leva ses yeux bleus, mettant une serviette sur ses épaules. "Vraiment, Edward? La vidéo du match, encore? Combien de fois l'as-tu déjà regardée? Tu as déjà mémorisé toutes les tactiques défensives."

"Alors?" J'aimais être prêt, il savait ça. Nous étions coéquipiers depuis deux ans et nous nous connaissions depuis plus longtemps encore. Ses Longhorns* avaient joué deux fois contre mes Trojans au cours de nos années d'université et nous étions amis hors du terrain tout en étant ennemis sur le terrain jusqu'à ce que nous fussions tous les deux repêchés par les Cardinals en 2007.

"Alors, que peux-tu éventuellement apprendre en la regardant à nouveau? Tu auras Freeney sur le dos tout le match et Williams et Ford seront sur moi. Ford sera entravé avec une entorse mineure à la cheville et Williams ne pourrait pas me rattraper même s'il était sur une moto. On a tout bon, Cullen."

"Ouais, nous verrons. Pourquoi tu veux savoir ce que je fais demain, de toute façon?"

Il ne me regarda pas en allant vers son casier. "Parce que je te pensais que tu pourrais venir à Axis avec moi."

"Axis/Radius?" Je ne pus empêcher l'incrédulité de mon ton. C'était le dernier endroit où quelqu'un comme Jasper voudrait aller. Il préférait des bars pas des clubs où on peut danser. Diable, je préférais la même chose. Je n'étais pas allé là-bas depuis que j'avais rompu avec Tanya.

"Ouais," murmura-t-il, en ne me regardant toujours pas.

"Jasper, qu'est ce qu'il se passe?"

Il me regarda alors et l'expression sur son visage me laissa sans voix. Il avait un air… comme s'il avait gagné à la loterie. Il était foutrement joyeux. "Mais diable, que…? Es-tu enceinte?"

Il rit et me frappa à l'épaule gauche, en évitant judicieusement mon bras droit, mon bras de lanceur. "Non, mec. C'est juste... J'ai rencontré quelqu'un et je veux que tu la rencontres." Une femme? Bien bien, c'était bien mieux que le premier homme enceint au monde. Je pourrais faire face à une petite- amie.

"Whitlock, tu es finalement tombé pour une fille?" C'était une première. Jas était le gars du genre : je les aime, je les quitte et je ne m'excuse jamais. J'étais celui qui finissait toujours dans des relations, même quand je ne le voulais pas.

Son sourire s'élargit. "Oui, son nom est Alice et elle est incroyable. Elle est comme un petit tourbillon et je ne sais pas… un regard sur elle et j'ai été cuit." Putain de merde, il était tombé amoureux. Je n'avais jamais pensé voir ce jour.

J'ignorai l'élancement envieux que sa révélation évoqua et je lui rendis son sourire. "C'est bien pour toi, Jas. J'aimerai la rencontrer, la vidéo du match peut attendre. Ce n'est pas tous les jours que mon meilleur ami tombe amoureux."

"Bon. Axis à huit heures. Nous serons dans la salle VIP." Le sourire partit de son visage et il me regarda avec méfiance. "Il y a autre chose cependant."

"Qu'est-ce que c'est?" Ça devait être mauvais?

"Sa meilleure amie* va être là."

Oh, putain, j'aurais dû m'en douter. "Je suppose que sa meilleure amie est une fille?"

Il avait l'air penaud. "Eh bien, oui, mais ..."

"Merde, Jasper, tu sais que je ne cherche pas à me mettre avec quelqu'un maintenant. Je viens juste d'être libre."

"Je n'essaie pas de te caser, je le jure. Je sais ce que Tanya t'a fait. Elle veut juste me faire rencontrer sa meilleure amie et j'ai besoin que tu sois là pour m'aider à dégager la voie. Tu sais comment sont les filles, leurs amies doivent aimer leur gars."

"Ecoute, Jasper, je ne pense pas que ce soit une bonne idée. Tu sais bien comment les filles sont avec moi et je ne pense pas ... "

"Alice dit que Bella n'est pas du tout comme ça. Elle est tout aussi anti-sortie que toi et elle ne va pas se pavaner devant toi pour rentrer dans ton pantalon. Bien que si tu me le demandes tu pourrais utiliser ... "

"Ferme ta gueule, mec." Je le tapai avec ma serviette et reculant en faisant quelques pas de danse et en riant. "Si je veux baiser, je vais trouver tout seul, merci beaucoup."

Il leva les mains en signe de reddition. "Je sais! Je ne veux pas te pousser. Profite de ton célibat, MoinEdward. "

"Bite!"

"J'en ai une et je l'utilise. Et toi?" Je ris avec lui en secouant la tête. "Ne me dis pas que Tanya t'a castré? Cela expliquerait beaucoup."

"J'ai gardé ma bite hors de la ligne de feu, merci beaucoup." Mon ex avait un tempérament slave chaud et j'avais reçu plein de merde lorsque j'avais rompu avec elle. Mais elle n'a pas réussi à mettre ses mains sur ma bite, Dieu merci.

"C'est bien. Les femmes et quelques hommes partout dans le monde seraient en deuil si tu étais définitivement hors service."

"Tu sais, pour quelqu'un qui veut quelque chose de moi, tu agis comme un âne."

Il flasha ses fossettes vers moi. "Je suis comme ça. Tu sais que tu m'aimes."

"Mec, je ne vais sûrement pas te raconter comment je t'aime alors que nous sommes tous les deux à moitié nus dans les vestiaires."

"Je suis sûr de ma masculinité."

"Je sais que tu l'es." Jasper se promenait dans les vestiaires tout nu tout le temps, sans se soucier de savoir qui pouvait bien être là. Une fois ma mère était venue pour voir mon père et... non, je ne voulais pas y penser. "Je vais aller dans la douche."

"Donc, demain, huit heures?" Il y avait une supplique dans ses yeux à laquelle je ne pouvais résister.

"Je serai là." Qui savait dans quoi diable je m'étais fourré?

BELLA

J'étais en retard et Alice allait me tuer. Ce n'était pas ma faute si Buddy, mon patron, avait renvoyé mon article sur Todd Johnson, le Quarterback du lycée McKinley et futur Arizona Wildcat, avec plusieurs questions et modifications. Au moment où j'avais fini il était déjà six heures. En rentrant, je m'étais douchée et changée et il était déjà huit heures moins le quart. Je ne serai pas là-bas à temps et elle allait piquer une crise.

Voyons, est-il préférable de l'avertir que je serai en retard et faire face à ses texto de colère ou à ses appels téléphoniques ou tout simplement aller là-bas? Elle devra être gentille devant "son Jazz" et son ami, donc c'était probablement le meilleur pari. La colère d'Alice n'était pas quelque chose que je voulais expérimenter si je n'en avais pas besoin. Elle pourrait sévir plus tard. Au moins, je portais la robe noire Prada courte qu'elle avait demandé, non? J'avais lavé, séché et arrangé mes cheveux pour qu'ils tombent en vagues douces autour de mon visage. Je m'étais même maquillée. Alice pourrait haïr mon retard mais au moins elle approuverait mon apparence. J'allais être en retard de toute façon. C'était plus d'effort que j'avais tendance à en faire pour mes propres rendez-vous, sûrement la raison pour laquelle j'en avais rarement, à bien y réfléchir. Et je m'en fichais.

Je rentrai dans ma fidèle Volvo argentée et je conduisis vers le cœur de Scottsdale. C'était trente minutes en voiture de mon appartement à Phœnix. Pourquoi faisais-je cela? Oh Oui, parce que j'aimais ma meilleure amie. Stupide, vraiment. Je pouvais toujours trouver une nouvelle meilleure amie mais je ne pourrais jamais trouver une autre Alice. Elle m'avait souvent rendu folle mais d'habitude elle avait raison sur beaucoup de choses. Chaque voyage que nous avions fait et que je pensais ne pas aimer avait fini par devenir un moment inoubliable. Elle flattait et insistait, moi je gémissais et aboyais et en quelque sorte… nous nous complétions parfaitement.

Je tournai sur Camelback Road et soupirai quand le club géant fut en vue. Axis et Radius avait deux bâtiments séparés reliés par une passerelle en verre, Axis d'un côté, Radius de l'autre. Sur les deux niveaux du bâtiment les murs étaient en verre. Il y avait deux énormes pistes de danse et chaque niveau avait plusieurs bars. Alice étant Alice, elle nous avait procuré des places dans la salle VIP chez Axis. Je me garai près du voiturier et je sortis à contrecœur de la voiture. Il prit mes clés, me donna un billet et je me dirigeai vers l'entrée d'Axis. Là, je trouvai une silhouette ultra grave toute de noir vêtue. Je pensai faire demi-tour et à revenir vers ma voiture mais le voiturier était déjà parti avec. Je pris une grande inspiration et m'approchai de l'énorme gars. "J'ai besoin de voir votre carte d'identité, Mademoiselle," dit-il d'un ton de baryton.

Je déglutis et sortis la pièce demandée de mon portefeuille. "Isabella Swan? Vous êtes sur la liste VIP?" J'essayai de ne pas être offensée à la surprise dans sa voix. Je ne ressemble vraiment pas à un VIP, alors je ne pouvais rien lui reprocher. Vous pouviez m'habiller en Prada… cela ne ferait pas de moi une VIP. J'étais plutôt jeans et t-shirt n'importe quel autre jour.

"Euh, où est la salle VIP?" Je n'étais venue ici qu'une fois et c'était avec Alice, bien sûr. Nous n'étions pas sur la liste VIP cette fois-là. Elle avait dû faire des trucs pour le club pour gagner ce statut. Peut-être qu'elle a organisé une grande fête ici et maintenant ils lui cirent les pompes. C'est arrivé assez souvent ces derniers temps vu qu'elle commence à être très connue.

"En haut des escaliers, à droite, tout au fond. Vous devrez montrer votre carte d'identité une fois que vous y serez, vous feriez tout aussi bien de la garder en main," me dit-il d'un ton bourru, se détournant déjà de moi vers les autres personnes qui attendaient. Je pris une grande inspiration et j'entrai dans le club.

Je fus immédiatement agressée par les pulsations d'une chanson de Rihanna, Rude Boy qui hurlait dans les hautparleurs alors que des corps bougeaient sur la piste de danse. Je restai loin de ce vacarme et je me dirigeai vers l'escalier en marchant prudemment. Bien sûr, il faudrait que je monte cet escalier avec mes foutus talons hauts. Mais ces chaussures allaient avec la robe. Je le savais seulement parce qu'Alice les avait fournis avec la robe quand elle me l'avait donnée.

Je saisis la balustrade pour avoir la vie sauve et poussai un soupir de soulagement quand je réussis à monter sans tomber. Les jours où j'étais maladroite étaient derrière moi, sauf quand je portais des talons aiguille. Merde Alice et son goût ridicule pour les chaussures.

Je fis mon chemin dans la foule, déjà irritée par tout ce monde. Pourquoi étaient-ils tous là, un jeudi soir? Personne n'a besoin de travailler demain? Je me sentis comme si j'étais sur le ring avec un champion pendant cinq rounds pendant que j'avançai vers la zone VIP. Un autre homme extrêmement musclé se tenait à la porte, celui-ci avec une tête complètement rasée. Je lui tendis ma carte d'identité et il vérifia sa liste. Oui, la même Isabella Swan qu'en bas. Vraiment, combien de leur fichus VIP étaient vraiment des VIP de toute façon? Il recula et ouvrit la porte en verre, me laissant passer.

Je pris une minute pour regarder mon environnement. Clairement Alice ne savait pas que j'étais ici parce qu'elle m'aurait appelée instantanément. C'était sombre à l'intérieur et effectivement relativement calme. La musique jouait ici mais à un niveau où on n'avait pas besoin de crier pour s'entendre. Il y avait un bar à l'avant de la salle, avec tout ce que vous pouviez souhaiter comme type d'alcool, tout cela me semblait joli. Non pas que je le sache personnellement mais les bouteilles étaient très jolies. Il y avait des cabines le long de la salle et je marchais lentement devant chacune d'elle, à la recherche de ma petite amie et de son gars mystère. Et son ami, bien sûr, me rappela la voix amère dans ma tête. C'est seulement une heure, Bella, tu vas survivre. Je l'espérais.

Je jetai un regard à droite, à seulement deux cabines du bar et elle était là. C'était drôle de voir comment elle réussissait à se démarquer dans n'importe quelle situation. Elle était dans un bustier rouge, jupe courte et cuissardes noires. Elle était, en un mot, magnifique. Je secouai la tête en regardant ma meilleure amie, étincelant positivement de bonheur en discutant avec un gars blond à côté d'elle. Sa tête était tournée vers elle, donc je ne pouvais pas le voir jusqu'à ce que j'arrive à la table. Quelqu'un devait être assis à côté de lui, semblait-il, il y avait une bière vide mais celui à qui elle appartenait était introuvable.

Je m'avançai vers eux et je m'arrêtai à la table. Alice avait sa main sur le bras de Blondie qui était complètement inconscient de ma présence. "Alice?" Toujours rien.

"Alice!" Je haussai la voix de quelques décibels et finalement elle me vit. Elle lâcha son Adonis des yeux et me regarda. Un grand sourire s'étira sur son visage.

"Bella!" Elle fut sur moi en deux secondes, ses bras enroulés autour de moi avant que je puisse m'en rendre compte. "Tu l'as fait!" Il n'y avait aucune trace de colère dans son ton et je me sentis me détendre, peut-être n'était-elle pas énervée que je sois en retard?

"J'ai dit je le ferais, non?" lui demandai-je, lui rendant son étreinte.

"Tu l'as fait! Je peux toujours compter sur toi," murmura-t-elle si doucement que je pus tout juste l'entendre. Elle se recula et se tourna vers son dernier amour. "Bella, voici l'amour de ma vie, Jasper. Jazzy, c'est ma Bella." Jasper? Eh bien c'était mieux que si son nom était Jazz en fait, je suppose.

Je me tournai vers lui et tendis la main comme il se levait de son siège, révélant un corps grand et athlétique. Je restai bouche bée quand je vis son visage. Putain de merde, il n'était pas musicien du tout. Le Jazz d'Alice n'était personne d'autre que Jasper Whitlock des Cardinals, l'un des plus grands wide receiver dans la ligue après seulement deux saisons. Pourquoi diable ne m'avait-elle pas dit qu'il était joueur de football? Ou elle l'avait fait? Je n'avais pas prêté beaucoup d'attention quand elle avait babillé à son sujet au téléphone. Pourtant, elle aurait dû me le laisser savoir. C'était le genre d'information qu'une meilleure amie qui aime le football doit avoir, n'est-ce pas?

"Bella, c'est super de te rencontrer. Alice m'a tellement parlé de toi," dit-il, prenant ma main dans la sienne en la portant à ses lèvres. Je ris à son charme du Sud.

"C'est agréable de te rencontrer, aussi, Jasper. J'ai peur qu'Alice n'ait pas fait de même pour moi à ton sujet." Je jetai un regard à Alice." Je pensais que tu étais un musicien… comme elle t'appelle Jazzy." Elle haussa les épaules et fila s'assoir à côté de lui. Je m'assis à côté d'elle.

Il rit de bon cœur à celle-là. "J'ai peur d'être assez pathétique quand je suis près de n'importe quel type d'instrument de musique. Ma maman a essayé de me faire faire du violon mais j'en étais incapable." Quelque chose attira son attention au-dessus de mon épaule et il sourit. "Bien qu'on ne puisse peut-être pas dire la même chose pour mon copain ici. Il est le musicien. Bella, voici Edward. Edward, c'est Bella. "

Edward? Ça ne pouvait pas être lui, pas vrai? Les papillons se mirent à flotter dans mon estomac alors que je me tournai. Juste à côté de moi, le corps était vêtu d'un jeans bleu. Mes yeux étaient au niveau de son entrejambe. Super Bella! Belle façon de faire une bonne impression. Je laissai traîner mes yeux lentement vers le haut, sur une chemise verte qui s'étendait sur une poitrine vraiment magnifique. Je déglutis alors que mes yeux continuèrent leur voyage, vers deux épaules magnifiquement sculptées. Ce devait être lui. Peut-être pas… mais ça devait. Je levai les yeux et vis sa mâchoire et putain je le savais. C'était lui. Edward Cullen. Baise-moi. Littéralement et au sens figuré, baise-moi, s'il te plaît.

EDWARD

Ça craignait. J'étais à Axis à huit heures, tout comme Jasper me l'avait demandé. J'avais géré toutes les conneries qui arrivent d'habitude quand je vais dans un endroit comme ça. Les demandes d'autographes, les photos, toutes les filles jetant leurs numéros de téléphone sur moi... Pourquoi déjà suis-je ici? Ah oui, pour mon meilleur ami.

Je traversai rapidement la foule des admirateurs et pris une profonde inspiration de gratitude en arrivant dans la salle VIP relativement indemne. La plupart du temps j'adore ma vie mais être entouré de femmes avides d'argent n'était pas mon passe-temps favori. Si elles voulaient me connaitre pour moi-même ce serait bien mais elle voulait connaitre Edward Cullen, le Quarterback.

C'était frustrant et c'était l'une des nombreuses raisons pour lesquelles j'avais plus ou moins renoncé à sortir avec une fille. La plupart des filles que je rencontrais voulaient juste être vues avec moi et n'en avait rien à foutre de moi à part ce que je pouvais faire pour elles. J'avais pensé que le mieux c'était que je sorte avec une femme qui comprenait la pression de la gloire et voilà c'est comme cela que j'avais fini avec Lauren puis Tanya. Deux monumentales erreurs. Lauren avait pris pour habitude de coucher avec toutes ses covedettes pendant le tournage. J'avais découvert cela la première fois que je lui avais rendu visite sur le tournage en tombant littérairement sur elle en train de baiser avec le gars qui jouait son père dans le film. Son père! Je sais qu'il n'était pas vraiment son père mais c'était assez flippant, non?

Et Tanya? Elle m'avait utilisé comme les autres. On avait belle allure ensemble mais c'était tout. Elle avait un caractère de merde ... ses crises faisaient ressembler Naomi Campbell à une sorte de sainte. Ses colères étaient légendaires et j'en avais marre d'elles. Nous nous voyons environ deux fois par mois et c'était deux fois de trop pour moi. J'avais essayé de rompre avec elle à plusieurs reprises mais à chaque fois elle avait réussi à me distraire avec le sexe et j'avais fini par recoller les morceaux. J'avais enfin mis fin à ce truc il y a quelques mois, endurant la rage, les cris et les coups mais j'étais arrivée à me casser loin d'elle pour de bon. C'était à se demander pourquoi je ne voulais pas de nana dans ma vie ces jours-ci.

Mais ce n'était pas pour moi. J'étais ici pour Jasper. Il était parti pour cette Alice et c'était mon travail de m'assurer qu'elle le méritait. Jazz avait bon cœur et jusque là il ne l'avait donné à personne. Je voulais m'assurer qu'elle était digne de lui. Je vis ses cheveux blonds ébouriffés sur le côté droit du bar et j'allai vers lui.

"Hey Jas, je suis là!"

Il rayonnait et j'étais de nouveau choqué par le bonheur absolu sur son visage. C'était quelqu'un d'un naturel toujours content mais c'était plus que cela. Il est complétement tombé pour cette fille.

Il lança un bras sur mon épaule. "Hey mec, qu'est-ce que tu veux boire?" Je commandai une bière et Jasper donna cent dollars au barman. "Gardez la monnaie." Les gens pourraient penser qu'il était exubérant mais c'était Jasper, il était toujours généreux avec son argent. "Allez, tu dois rencontrer Alice."

Il me conduisit vers leur box, qui semblait être vide jusqu'à ce que nous soyons assez près. Là était assis un petit bout de femme aux cheveux noirs hérissés et un haut rouge moulant. Elle était si minuscule que je n'avais pas été en mesure de la voir du bar. Elle se leva et je retins un rire en voyant comment ils étaient l'un à côté de l'autre. Ils étaient physiquement opposés mais il y avait quelque chose de juste quand ils étaient ensemble, je ne pouvais pas le nier. "Edward, je suis tellement heureuse de te rencontrer enfin. Jazzy parle de toi non-stop," gazouilla-t-elle en me souriant, de sa voix aussi gaie qu'elle. Jazzy?

Je commençai à lui offrir ma main mais elle sauta dans mes bras. Ses bras courts s'enroulèrent, dans la mesure où ils pouvaient, autour de ma poitrine et elle m'étreignit fort. Oui, je pouvais voir pourquoi Jasper l'aimait. Elle était pleine de vie et il n'y avait pas une once de timidité en elle. Il avait besoin de quelqu'un comme ça pour l'équilibrer. J'approuvai immédiatement.

"C'est agréable de te rencontrer aussi, Alice. Peux-tu juste desserrer un peu ton étreinte? J'ai un match dans trois jours et je n'ai pas besoin d'avoir les côtes fêlées." C'était un genre de blague mais elle rigola et me libéra. Elle retourna sur la banquette et s'installa presque sur les genoux de Jasper tellement elle était proche de lui. Jasper ne sembla pas s'en préoccuper.

Je m'assis de autre côté de Jasper et remarquai que l'amie d'Alice n'était pas encore là. C'était quoi son prénom déjà? Belinda? Je bus ma bière et sentis à nouveau ce petit pincement d'envie en voyant comment Alice et Jasper se regardaient. La salle aurait pu être vide et je suis sûr qu'ils ne l'auraient même pas remarqué. Je m'éclaircis la gorge et Alice se tourna vers moi.

"Désolé," dit-elle avec un autre rire. "J'ai tendance à m'oublier quand je suis avec mon Jazzy. " C'était là à nouveau. Je ris en m'imaginant appeler Jasper comme ça dans les vestiaires. Emmett sauterait de joie s'il en entendait parler.

"Alors, comment vous vous êtes rencontrés?" Il ne m'avait pas éclairé et je pensai que c'était un bon début pour une conversation. Effectivement, Alice s'alluma en me racontant leur histoire.

"Je suis organisatrice d'événements et j'avais un défilé de mode, de charité, pour l'hôpital des enfants de Phœnix il y a quelques semaines. Tu en as sûrement entendu parler. "

En fait, j'en avais entendu parler. J'aurais dû y être probablement - tout comme mes parents - mais j'avais dû aller à un mariage dans la famille.

"Quoi qu'il en soit, l'un de mes modèles masculins ne s'est pas montré! J'étais absolument dans tous mes états, j'ai jeté un coup d'œil à travers le rideau pour voir si je pouvais trouver quelqu'un, n'importe qui, comme remplaçant et il était là, assis au premier rang." Elle embrassa Jasper sur la joue. Il m'a coupé le souffle quand je l'ai vu. Il m'a fallu quelques minutes avant que je puisse aller vers lui pour lui demander de participer au défilé. "

Jasper rit. "Demander? Je ne me souviens pas que tu m'aies demandé." Elle fronça les sourcils et il glissa un bras autour d'elle et se tourna vers moi. "En fait, elle s'est approchée de moi et m'a informé que l'un de ses modèles n'était pas venu et que je devais le remplacer. J'ai essayé de protester, je n'y connais rien en matière de défilé… elle a mis ses mains sur ses hanches et m'a informé que j'étais magnifique et que je le savais et tout ce que j'avais à faire c'était de marcher sur le podium."

"Eh bien, tu es magnifique," souligna-t-elle, en se pelotonnant contre lui. Je me sentais presque comme si j'empiétais sur leur propre monde, c'était étrange.

"Si tu le dis, ma chérie," murmura-t-il ses joues se colorant effectivement. Mon Dieu, Jasper rougit? Je voulais enregistrer cette merde et le montrer à l'équipe entière. Il ne pourrait jamais survivre ça. Je ris, il me regarda et haussa les épaules d'un air penaud.

"Quoi qu'il en soit, j'ai essayé de discuter avec elle mais cela a duré environ deux minutes. Je me suis retrouvé dans les coulisses et elle était en train d'enlever mes vêtements. Je n'ai pas vraiment protesté contre cela".

Elle rit. "Non, il n'a pas protesté du tout. Il était près de moi et je lui ai dit que nous n'avions pas le temps de jouer mais que s'il jouait ses cartes comme il fallait je pourrais juste le déshabiller plus tard." Elle n'avait pas de filtre, non? Elle n'était pas vraiment gênée alors qu'elle venait juste de me dire qu'elle avait prévu de baiser mon ami quelques minutes après l'avoir rencontré. Pour une raison quelconque, ça aurait dû être rebutant, avec elle, ça n'était pas.

"Donc, tu as défilé? Y a-t-il une vidéo de ce défilé?" demandai-je, un énorme sourire sur le visage. Alice hocha la tête en même temps que Jasper la secouait. "Bah oui, je vais vraiment avoir besoin d'une copie."

Elle rit. "Je vais voir ce que je peux faire," dit-elle en même temps que Jasper dit, "… sur mon cadavre." Elle tapota Jasper sur le bras alors qu'il me foudroya du regard. Elle dit silencieusement : "Je vais te la filer" pendant qu'il ne la regardait pas. J'aimais cette fille, vraiment.

"Quoi qu'il en soit, il est sorti en se pavanant..."

"Pavanant? Je ne le pense pas," l'interrompit-il. "J'ai marché sur le podium le plus rapidement possible."

Elle rit encore. "D'accord, c'est vrai. Il n'était pas exactement au top sur le podium mais il l'a fait pour moi et j'ai été très reconnaissante." Elle planta un baiser sur sa bouche et de nouveau je me suis raclé ma gorge pour ne pas qu'ils oublient que j'étais là. "Désolée," dit-elle encore, mais son rire démentait ses paroles.

"Après le spectacle, nous nous sommes assis dans les coulisses et nous avons parlé pendant des heures. C'était comme si nous nous connaissions depuis toujours. Tu me connais mec, je ne parle pas ni longtemps ni à n'importe mais avec Alice cela vient naturellement."

Les paroles de Jasper étaient un euphémisme. Il était un gars drôle et plaisant mais il était terrible en interview. Il avait tendance à répondre avec aussi peu de mots que possible pour pouvoir partir loin des caméras. Entendre qu'il avait parlé pendant des heures était surréaliste. Puis à nouveau, probablement que c'était Alice qui avait le plus parlé.

"Il bavarde régulièrement," dit-elle, contredisant mes pensées. Je secouai la tête et lui souris. Elle était quelque chose d'autre. Je me demandais si son amie était comme elle. Elle n'était pas vraiment mon type mais elle n'était pas ce que j'imaginais pour Jasper non plus.

"Où est ton amie?" Quel est son nom? J'étais à peu près certain que ça commence par un B. Cependant, je n'allais pas le dire pour me tromper et mettre Alice en rogne. Je ne voulais pas être du mauvais côté car en quelque sorte aussi heureuse qu'elle semblait être, je sentais comme si elle avait un tempérament d'enfer.

"Bella?" Elle baissa les yeux sur la montre d'argent délicate sur son poignet et fronça les sourcils.

"Elle est en retard, comme d'habitude. Elle a probablement du mal à raccrocher du travail. Elle sera bientôt là." Bella, c'est exact. Joli nom, je me demande si c'est approprié?

Je posai ma bouteille de bière vide sur la table et je me levai. "Je vais en chercher une autre. Avez-vous besoin de quelque chose?" Ils hochèrent tous les deux la tête et je partis vers le bar. Cela allait être mon dernier verre, je voulais rentrer à la maison et regarder la vidéo avant de me coucher. Je récupérai ma bière et retournai vers le box. Il semblait que l'amie d'Alice était enfin arrivée. Je vis des cheveux bruns furtivement par-dessus le box et je m'arrêtai à côté d'elle pour me présenter. J'entendis Jasper dire quelque chose à propos de moi, que j'étais musicien et je me sentis gêné. Pourquoi racontait-il cela?

"Bella, voici Edward. Edward, c'est Bella." J'entendis vaguement Jasper faire les présentations pendant que je regardais la fille à côté de moi.

Bella se retourna et sembla se concentrer sur ma taille. Je sentis ma bite frétiller en raison de sa proximité et aussi du fait qu'elle sembla la regarder pendant environ une minute. Elle leva lentement les yeux vers moi et je pus voir un visage de porcelaine, encadré par une longue chevelure brune. Ses yeux bruns semblaient hébétés quand elle me regarda et sa bouche s'ouvrit un peu. Je suppose qu'elle m'avait reconnu.

Elle était absolument magnifique et je sentis ma bite se durcir encore plus à sa vue, dans cette petite robe noire. Ses jambes semblaient mesurer des kilomètres. Je posai ma bière sur la table, ne voulant rien de plus que de la toucher. "Salut." Ma voix était confiante malgré la nervosité que je ressentais, je tendis une main vers elle. "Ravi de te rencontrer, Bella." Son prénom était plus qu'approprié. Sa main glissa dans la mienne et à son contact je sentis un choc électrique me parcourir. Cette nuit était juste pleine de surprises. Soudain, je n'étais pas si pressé de rentrer à la maison.

OoOoOoO

Draft : sélection, comme le mercato au foot chez nous

Quarterback : Il s'apparente à un demi-d'ouverture au rugby à XV, il doit avoir une bonne vision du jeu, un excellent leadership, ainsi qu'un calme et un sang-froid à toute épreuve. La pression est en effet sur ses épaules. Étant le joueur le plus en vue sur le terrain, il assume aux yeux du public la responsabilité du résultat de l'équipe. Il peut courir 40 yards (36.5 mètres) en 4.7 secondes. C'est ainsi que les quarts-arrières victorieux deviennent de véritables stars. À l'inverse, sa carrière peut vite se trouver obstruée si son équipe ne gagne pas ou s'il évolue au sein d'une équipe ayant une qualité médiocre au niveau des receveurs et/ou de la ligne offensive.

Longhorn : Equipe du Texas

Trojan : Equipe du sud de la Californie

Axis/Radius existait vraiment à Scottsdale, ils ont fermé leurs portes i ans.

Best friend : littéralement meilleur ami on ne peut pas savoir si c'est ami ou amie en anglais

FIRST and TEN est une expression dans le foot américain qui veut dire premier essai et 10 yards (9 mètres) à gagner. Une équipe dispose de 4 tentatives pour couvrir 10 yards. Si elle avance d'au moins 10 yards en moins de 4 tentatives, elle se voit autoriser de continuer son avance. Par contre, si au 4ème essai les 10 yards ne sont couverts, l'équipe adverse gagne la possession de la balle.

C'était leur rencontre, la prochaine fois on verra comment Bella

va gérer d'être aussi près d'Edward.

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