Remarque : Les personnages des Devil May Cry ne m'appartiennent pas (de rien Capcom).

J'ai failli tomber de ma chaise en voyant qu'il n'y avait pas de fic sur Devil May Cry en français. Et comme j'avais la flemme de traduire...

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Vous la connaissez, non ? La légende de Sparda.

Quand j'étais jeune… Mon père me la racontait.

Il y a très longtemps, un démon s'est dressé contre les siens pour sauver les humains.

Armé de son épée, il a fermé le portail qui mène à la dimension des démons et a chassé les entités maléfiques de notre monde.

Mais comme il était lui aussi un démon, ses pouvoirs sont restés enfermés de l'autre côté.

Je n'y avais jamais cru. Je croyais que c'était un conte de fées.

Mais j'ai découvert que ce n'était pas une légende.

Sparda a existé.
Comment je le sais ? Hé bien… Mon père est le fils de Sparda.

Bien qu'il soit en partie un démon, il lutta farouchement contre ses semblables. On aurait dit qu'il éprouvait beaucoup de plaisir à ces affrontements. Comme s'il cherchait à noyer un souvenir dans le sang et le sable…

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Depuis le début de la journée, quelque chose n'allait pas. Un détail, un petit quelque chose sur lequel on n'arrive pas à mettre le doigt gâchait la bonne humeur habituelle de Dante.

Dommage pour les nombreux démons qui se tenaient devant lui.

Le problème avec la colère, c'est qu'elle rend plus fort, mais fait perdre en concentration. Il ne sentit que trop tard la pointe d'une lame de faux lui toucher le dos, entre les deux omoplates. Ca allait faire mal… Un peu.

En fait, la douleur fut beaucoup plus violente que ce à quoi il s'attendait. Il tomba à genoux, manquant de lâcher ses armes. Manquant juste, il ne fallait pas pousser quand même.

« Surpris, Fils de Sparda ? »

Un homme d'une stature impressionnante (pour n'importe qui d'autre que pour le chasseur de démons) s'approcha, l'air triomphant.

« Les gars comme vous sont la cause de mon complexe d'Œdipe, à coup sûr ! »

« On m'avait prévenu… Mais je vois que vous n'êtes finalement qu'un fanfaron, pour vous faire avoir aussi facilement. Le problème, c'est que l'arme qui vous a blessé n'est pas une arme ordinaire. Pas pour les démons comme vous. »

Les yeux de Dante s'agrandirent. Il en avait entendu parler, mais sans jamais penser que ça existait vraiment.

« De la kryptonite… »

L'homme ne sembla pas relever, ce qui vexa un peu Dante. Il n'aurait pas souvent l'occasion de refaire cette blague.

« Une lame trempée dans le sang de jeunes femmes pures. Son contact est paraît-il assez déplaisant. »

« C'est surtout l'idée du gâchis de vierges qui me met mal à l'aise. »

« Je ne suis pas là pour subir votre humour médiocre. En fait… »

« Si c'est pour du boulot, je vous préviens tout de suite que je suis déjà débordé. Et si vous êtes juste un fan… »

« J'ai besoin de quelque chose que vous possédez. »

« Si vous avez les moyens, tout s'achète. »

« Disons que j'ai à ma merci ce que vous avez de plus cher au monde. »

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Une jeune femme aux cheveux blancs se tenait devant l'agence Devil May Cry. Elle ouvrit la porte, constata avec une moue agacée qu'il n'y avait personne bien que la porte ne soit pas verrouillée, et ouvrit son sac à dos. Puis elle le lança derrière elle, en direction du canapé. Enfin, elle se retourna et constata, satisfaite, que les livres et cahiers initialement contenus dans le sac formaient de belles piles bien nettes.

Un grognement effaça son sourire. Du sable lui tombait dans le cou.

Elle releva la tête et vit enfin les trois démons armés de faux qui se tenaient sur la mezzanine.

« Je déteste quand il ramène du travail à la maison. »

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« D'accord, je vous donnerai ce que vous voulez, mais ne faites pas de mal à ma moto ! »

« Encore une sottise de ce genre, et votre fille finit en morceaux ! »

Dante sourit franchement, et raffermit sa prise sur Rébellion.

« Vous avez juste entendu parler de moi, hein ? Et vous avez appris, comme ça, que j'avais une pauvre et innocente fille, à qui vous pourriez vous en prendre ? »

« J'en sais long sur vous, Fils de Sparda. »

« Faux. Un, vous n'avez pas d'otage. Deux, JE M'APELLE DANTE ! »

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« Ca, c'est fait ! »

La jeune femme reposa la queue de billard et alla chercher un balai. Pourquoi fallait-il que ces affreuses choses se transforment en sable après avoir été vaincues ?

Soudain, son regard se posa sur l'horloge au mur et elle blêmit.

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Bon point : il n'y avait plus de méchants. Mauvais point : le type bizarre avait réussi à s'enfuir. S'il tenait tellement à obtenir ce quelque chose que Dante possédait, il reviendrait. Forcément en désavantage, puisqu'il n'aurait plus l'effet de surprise. Il retourna dans la rue et essuya délicatement une tache de poussière sur sa moto.

« Tu n'as pas eu trop peur mon bébé ? Papa est là, ça va aller maintenant. »

Assez pour aujourd'hui. Il avait envie de rentrer chez lui et de profiter d'un moment de calme en tête-à-tête avec une pizza.

« Je suis rentré ! »

Une odeur de cuisine vint lui chatouiller les narines. Le bureau était impeccablement rangé, et propre. Quelque chose n'allait pas.

La jeune femme se jeta soudain sur Dante, le faisant tomber par terre.

« Toi aussi tu m'as manqué, chérie… Tu veux bien lâcher ma gorge ? »

« T'étais où bon sang ? Il y avait ces affreux trucs… »

Elle était au bord des larmes.

« Ils sont plus là, pas vrai ? T'es assez grande pour les dérouiller toute seule. »

« C'est pas le problème ! T'es en retard ! »

« En retard ? Pour quoi ? »

Elle se releva dignement, estimant avoir laissé une marque de strangulation suffisante. Elle portait une robe légère en lin blanc, et s'était maquillée.

« Wo wo wo wo wo… Qu'est-ce qui t'arrive ? »

« T'as oublié ! Il a oublié ! »

« Hé ! Il n'y a que Dante qui aie le droit de parler de lui à la troisième personne ! »

« Tony vient ce soir, et toi t'as oublié. Je le crois pas ! »

« Chérie,… »

Il lui prit la joue tendrement, avant de la pousser sur le canapé, et de s'y asseoir aussi.

« C'est gentil de le demander, j'ai eu une journée difficile… Et d'abord, c'est qui « Tony » ? »

Juste au bon moment, on frappa à la porte.

« Je vais me chercher une bière. »

Elle courut à la porte et prit par la main celui qui venait de frapper pour le faire entrer.

« Dad, je te présente Tony, mon petit ami. »

Dante recracha la gorgée de bière qu'il venait de prendre. Il reposa la canette dans le frigo. Il aurait besoin de ses deux mains pour tuer sa fille et le type qui venait d'avoir l'inconscience d'entrer dans son antre en prétendant avoir des droits sur sa fille Matelda

« Tony, voici mon père. Il avait hâte de te rencontrer, n'est-ce pas, Dad ? »

Mais enfin de qui pouvait-elle tenir ce côté mielleux et perfide à la fois ?

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Allez, dans le prochain le choc des titans : Dante en beau-père contre un pauvre humain innocent et des escargots (je suis sérieuse).