Darkfikeuse : Sévéya
Titre : Juste comme ça
Disclaimer : Tout à Kazuya Minekura-sama. (Et c'est pas plus mal)
Résumé : Lui et Hakkai ça s'est passé juste comme ça. P.O.V. Gojyo.
Rating : T pour quelques allusions yaoi, voire un petit lime, donc…homophobes prenez la porte !
Genre : Romance fluff naaaan je sais pas faire ça. Aujourd'hui, romance et drama. (Comme d'hab quoi…)
Couple : Gojyo/Hakkai bien sûr
Notes de la darkfikeuse : Une fic "exercice de style" juste comme ça sur mon couple préféré. (Même si parfois on se demande si c'est vraiment le cas…) Action à situer juste avant le pèlerinage vers l'ouest. J'utilise un vocabulaire oral et familier (voire vulgaire par moment). Donc négations absentes, contractions diverses et variées, etc. C'est une idée qui m'est venue après la lecture de la fic de Petite Dilly, Une peine de coeur (ceux qui suivent les fics sur Saint Seiya et qui apprécient le Milo/Camus peuvent aller y jeter un petit coup d'œil. Mais sa spécialité reste le personnage de Shaka de la vierge.). Au fait, j'ai son autorisation pour "l'inspiration".
Bonne lecture.
Juste comme ça
O°o°O
Dans le bar de la ville on observe un petit attroupement près du comptoir. Quelqu'un a sûrement du prendre la tournée à son nom… Quoique l'ambiance est étrangement calme, bien trop silencieuse… Juste un bruit de fond créé par le tintement des verres, par les raclements des pieds qu'ils appartiennent aux clients ou aux chaises, par de rares conversations étouffées, par les ricanements plus ou moins avinés de joueurs de cartes ou de billard.
Mais une voix s'élève parfois par-dessus tout cela. Elle est grave. Dans tous les sens du termes d'ailleurs. Un peu rauque et tremblante par moment.
L'alcool en est peut-être à l'origine mais les mots sont à peu près bien prononcés. Bien trop discernables.
Se forcer à paraître détendu et serein a souvent cet effet-là par contre…
O°o°O
« En fin d'compte la vie c'est facile à en crever… Regarde ! Lui et moi ça c'est passé, juste comme ça, tu sais… »
Un homme. Une pose peu gracieuse. Un haut tabouret. Un comptoir encombré de deux bras puissants, d'une chevelure écarlate. Une Hi-Lite éteinte au coin de lèvres charnues.
« D'un côté avec Hakkai, c'est toujours comme ça. »
De l'autre côté du comptoir : un autre homme. Un brin plus âgé. Un sobre hochement de tête pour indiquer à l'orateur d'aller de l'avant.
Et une cigarette qui ne se rallume pas.
« Tu vois, ce type pense à tout, il prend des décisions sans t'demander quoi qu'ce soit et tu finis toujours par être d'accord avec lui. Pour être honnête ça m'lourdait pas mal au début. Maintenant aussi en fait. Ce côté mère poule… Tu vois ? Nan ? Pas grave… Franchement un mec qui passe son temps à t'attendre pour le repas, qui t'lance des regards de reproche quand tu rentres tard, un brin éméché et débraillé, c'est pas "normal" ! »
Le discoureur improvisé s'arrête un moment.
Silence.
Tintements de verre.
Un bref coup de menton. Une demande tacite. Le patron qui le resserre à sa demande. Le verre épais qui se remplit.
Long silence.
Quelques gorgées pleinement savourées.
« Au début, j'ai essayé d'pas faire gaffe mais bon, manque de pot Hakkai c'est aussi le genre de personne qui a un regard lourd… Lourd de sens et assez perturbant, un regard chiant même. Surtout quand y t'fixe, longtemps, longtemps, longtemps, sans jamais t'lâcher des yeux. On a beau essayer de l'oublier, ce putain regard t'poursuit jusqu'à mort ou excuses s'en suivent !! »
Un rire un peu forcé.
« De toute façon pour moi c'est la même chose… »
Une main fatiguée dans une chevelure pourpre. Un soupir. Le regard sanguin qui se baisse, qui plonge vers le verre déjà à moitié vide. Un étrange charisme. Un mélange. Candeur. Assurance fictive. Faiblesse touchante.
« Tu sais, c'est à lui qu'j'ai dit pour la première fois "pardon" ou "désolé". Avant j'l'avais jamais dit. Ces mots écorchaient d'trop ma jolie gueule. Enfin pas exactement jamais… Pas dit depuis un moment plutôt… Ma mère, quand j'étais gosse, ça compte pas… Pff ! On passe à autre chose, j'aime pas parler de ça, tu l'sais. »
Un Silence encore.
« Un autre. »
Un nouvel interlude vide de son.
« Pff ! Même pas drôle, j'conduis pas pour m'rentrer j'te signale… »
Un regard fixe sur le barman. Des paupières qui tombent avec lassitude. Un soupir ténu. Des iris sanglants qui reparaissent. Une lueur.
« Merci Patrooooon ! »
Un glougloutement triste. Le liquide incolore qui cogne les parois translucides. Des rasades plus que généreuses. Une main presque amoureuse. Une vieille bouteille d'eau de vie gentiment tapotée. Une bouteille d'alcool caressée. Une ancienne bouteille cajolée.
Bouteille qui vient d'être subtilisée au serveur.
« J'en étais où déjà ? »
Le lent parcours du regard rougeoyant. Des yeux qui s'attardent sur des visages plus ou moins connus. Une tête subitement renversée en arrière. La cigarette toujours éteinte à la verticale. Une main tannée et noueuse sur un front nerveux. Un soupir douloureux.
« Ah ouais voilà, c'est ça… Ce "désolé ici c'est pas l'enfer." c'était mon premier. Il m'a pris en traître, c'lui-là. J'pensais que j'le dirai à Jien, mais non, Hakkai enfin…Gono est passé par là. Sur le coup ça m'a pas choqué, je le disais pas sincèrement. C'était une façon de détendre l'atmosphère. Moi et ma grande gueule quoi ! J'suis le roi du bagou ! Mais… Mais j'me suis fait piéger en fait. Gono m'a piégé, il s'est foutu de moi dès le premier regard quand il avait les tripes à l'air sur mon chemin. Saleté de jour de pluie ! »
Silence.
« Gono s'est toujours foutu de moi… Et Hakkai a continué à me rouler dans la farine. J'me reconnais plus trop en fait. Hey ! Te marre pas toi, c'est vrai ! »
A nouveau, le silence.
« C'est vrai… »
Clic.
Ouvert.
Clac.
Fermé.
Clic.
Ouvert.
Clac.
Fermé.
Et ainsi de suite, imperturbablement. Un jeu comme un autre. Un objet petit et brillant. Les déclics de la pièce métallique qui résonnent un peu tout seuls dans l'air.
Et une clope qui ne se rallume toujours pas.
« Nan sérieusement… ce type il m'a… j'sais pas comment dire… Hum… A force de vouloir le comprendre j'me suis paumé. N'empêche au début j'me disais qu'on s'ressemblait, j'avais tout faux. Pff…vraiment tout faux… »
Une tête basse sous la lumière tamisée et glauque. Un pauvre sourire mi-ironique mi-amer. Grimace qui transparaît à travers le rideau de soie écarlate de sa chevelure.
« On a rien en commun. Ce mec calcule tout, moi, j'me laisse vivre. "Bon à rien, touche à tout"… Que des conneries ! Moi, j'le suis, j'assume, j'ai toujours assumé, j'en suis fier en fait mais lui… Il avait beau dire ça, y n'se considérait pas comme ça… Y'a qu'à voir comment il regardait Banri, bon OK y'avait sûrement aussi le fait que c'était un yokai mais… Il l'a jugé. »
Un ricanement bas. Une tristesse certaine. Une douceur inattendue.
« Il l'a jugé… »
Encore ce rire dissonant.
« J'peux même pas m'plaindre, l'a jamais menti en fait… J'me suis fait des idées c'est tout, comme un gosse, j'ai i-d-é-a-l-i-s-é comme on dit. J'me suis fait avoir comme un pauv'con. Mais… ses masques : ses expressions, ses sourires, ses yeux ! Tristes, voilés, rieurs, sereins… J'y ai cru comme un mioche. Alors tu vois, quand un jour j'lui ai posé des questions sur lui et Kanan, parce qu'il avait pas l'air bien… Pour une fois j'ouvrais le dialogue, merde ! Sur un sujet sérieux, sans blague, avec mes vraies pensées, en montrant un visage de "Sha Gojyo" que personne n'avait jamais vu. Donc à ce moment-là j'm'attendais à c'qu'il fasse pareil. Parce que ça commençait à bien faire !! Malgré tout : on était qu'des étrangers. Malgré tout… J'lui ai sauvé et réparé la carcasse, lui est venu pour ma peau et au final… Rien. Que dalle ! J'veux bien qu'on soit pas doués mais quand même… »
Des mains nerveuses. Un verre et une bouteille serrés convulsivement. Objets qui finissent par être lâchés, délaissés. Les doigts moites qui crissent un peu sur le bois verni du bar. Des ongles qui entaillent légèrement le plan.
« Quand même, l'aurait pas du faire ça… »
La clope éteinte. Le bout qui se fait mâchonner distraitement.
« Tsss ! Il a parlé, c'est vrai mais… Maintenant j'crois qu'il a pas tout dit, enfin pas c'qui fallait. Et je me suis fait couillonner. J'voulais un ami et j'me suis retrouvé avec un amant. »
Silence.
« Hey ? »
Découverte, surprise et réaction. Réapparition du petit objet métallique. Une flamme salvatrice. Un geste mécanique, sec et précis. Une cigarette allumée. Un léger grésillement. Une bonne taffe. Un beau et long nuage de fumée. Un sourire d'aise.
« J'me disais bien qu'y m'manquait un truc… ahhhh… le pied ! »
Un briquet toujours dehors. Le jeu qui reprend. Le cliquetis rythmique qui revient. Le bar envahit par le son sec et résonnant.
Clic.
Clac.
Clic.
Clac.
Clic…
« Ouep ! Un amant. Ça aussi ça c'est fait juste comme ça. Il m'a sortit comme quoi, "elle" c'était du passé, que la page était tournée, que je l'avais aidé à l'faire d'ailleurs et que surtout qu'il y avait quelqu'un d'autre. Il m'a sortit ça d'un bloc, moi j'écoutais comme un bon vieux pote. J'étais étonné. Pas par ses mots, naaan, par son attitude… D'hab, j'arrivais à voir enfin… je croyais voir quand il se composait une façade, quand il mentait. Mais c'soir-là… P'tain ! Son visage, ses yeux, son sourire… »
Un fond de verre avalé d'une traite. Une grimace accompagnant l'action sur la fin.
« J'm'en souviens comme si c'tait hier. Moi assis sur un coin de table, regardant la nuit, la fumée de ma cigarette, les canettes vides par terre, le coin cuisine impeccable… C'est pas que je voulais pas l'regarder hein… enfin p't'être que si en fait… Instinctivement je savais qu'il y avait un truc louche ! J'le sentais dans mes tripes, ce poids dans la poitrine qui descend dans le ventre, cette boule dans la gorge qui grossit, grossit jusqu'à c'qu'tu suffoques… C'putain d'mal de crâne qui vient juste comme ça, entre les deux yeux, c'te brûlure sous les paupières… »
Des souvenirs. La douleur. Physique. Morale. Les deux confondues. Un mélange incroyable. Un corps qui se tord. L'homme sur le haut tabouret, toujours. Des sourcils froncés. Une respiration courte. Un équilibre laborieux.
« Naan merci, ça va, t'inquiète patron. »
Un lent redressement. Encore cette espèce de sourire grimacé. Cette mimique arborée depuis le début.
« Enfin bref, j'en suis resté sur le cul. Et il m'a pas laissé l'choix, il m'a pas posé de question, lui si observateur d'habitude, l'a même pas vu que j'étais dans le coltar. Il est juste venu plus près. D'un pas, de deux, puis trois, jusqu'à rester pile devant moi, avec ce visage, ce regard, cette salop'rie de sourire !! Et j'ai rien pu faire. »
Une main qui se resserre sur le verre. Encore et toujours. Un bruit de fissure. Le verre qui cède. La matière qui se brise, qui vole en éclat. Une blessure de plus. Du sang qui dévale la moindre pente.
Mais pas la moindre réaction.
« Strictement rien. Hakkai, il m'a bouffé, dévoré tout cru. Tu vois ? Enfin pas comme moi j'sais l'faire… C'est sur les corps que j'fais ça, cette emprise… Mais lui il a pris un chemin détourné, j'sais pas l'quel mais apparemment il est arrivé où il voulait. Et moi…pfff ! J'ai rien fait. Que dalle. Rien de rien même. »
Silence.
« Même quand sa main fraîche s'est posée sur ma joue, quand les doigts fins ont glissé sur ma peau, quand les ongles courts ont découvert le relief de mes fines balafres. »
Des yeux fermés. Une tête penchée. Un visage pensif.
« Quand ses cuisses sont passées de chaque côté de mon corps tendu et brûlant mais toujours immobile. »
Un tressaillement mal maîtrisé.
« Quand ses fesses se sont posées doucement sur mes cuisses. »
Des doigts qui s'écartent de quelques tessons.
« Quand ses lèvres ont touché les miennes. Quand sa langue à caresser la mienne, l'intérieur de ma bouche. Quand nos soupirs puis nos salives se sont mélangés. »
Une langue qui se ballade d'un coin à l'autre d'une bouche incapable de s'arrêter de déblatérer.
« Quand ma braguette à été dézippée, que mon futal a atterri sur mes chevilles, que mon sexe c'est retrouvé à l'air libre. Ah si là j'ai fait un truc. J'ai arrêté de respirer. »
Un rire, un rien plus vrai.
« Enfin z'avez compris, je suis resté là à rien foutre. Moi, Gojyo ?! Bah ouais. J'm'y attendais pas, j'savais pas quoi faire, je savais même pas si j'aimais ça ! Alors qu'un mec était en train de me… Même quand mon meilleur pote m'a fait la pipe la plus…hum…de toute ma vie !! »
Une bouffée de tabac. Un grésillement qui s'intensifie. La lente chute de la cendre grise.
« J'étais juste sur ma putain de table à le laisser faire. Les yeux perdus dans les siens, pour essayer de comprendre, de le comprendre. Parce que franchement du sexe c'était pas c'dont j'avais besoin ou envie, j'voulais parler, pas m'envoyer en l'air sur un coin d'meuble ! Alors j'cherchais une explication alors qu'il se déhanchait sur moi. J'ai gémit, haleté, crié, comme lui, voire plus fort, mais jamais je n'ai lâché son visage du regard. J'y cherchais un truc, un message, n'importe lequel… »
Un nouveau silence. Un lourd soupir.
« J'étais paumé, j'ai peut-être mal compris mais j'ai eu l'impression que… Ses yeux, tu sais, ils étaient si doux, si profond. J'y ai vu un truc nouveau, quelque chose d'inédit pour moi, tu vois ? J'ai l'air con d'dire ça mais j'ai cru voir…de l'Amour. Ouais comme tu dis, avec un grand A. Te fou pas d'moi ! Alors tu sais, ça m'a calmé bizarrement, j'avais capté un truc finalement. J'avais gagné un amant sans perdre mon meilleur ami. »
Une main dégoulinant de rouge qui se contracte autour des débris de verre.
« Enfin je croyais. Parce que bizarrement rien n'a changé. On couchait régulièrement ensemble mais on s'parlait pas plus, nos yeux par contre c'était autre chose. J'étais paumé alors j'le regardais pas en face, encore moins qu'avant. J'attendais un truc. Normalement devrait pas y avoir un truc genre une déclaration, non ? Bah j'sais pas l'amour j'connais pas. »
Des tessons blessants. Une peau encore plus sanguinolente. Des morceaux de verre qui finissent par disparaître totalement dans la chair à vif.
« J'en suis venu à m'dire que j'en avais attendu trop. Comme un gosse qui n'a jamais vu la mer et qu'on emmène finalement au bord d'un lac. Il sait pas qu'on lui a menti mais il est déçu tout de même, il voyait ça "plus grand". Hakkai ne m'a rien dit. Pas de "je t'aime". Ou autre. Il venait juste avec son sourire vers moi et on passait la nuit à faire des cabrioles. Et au bout d'un moment je suis venu le chercher aussi. Mais même là y'a pas eu de "je t'aime", ou un truc équivalent. Moi j'pouvais pas le dire, je sais pas ce que c'est, tu sais… Mais lui, il l'a pas dit, p't'être parce qu'il m'attend, p't'être aussi parce qu'il m'aime pas vraiment, qu'il pense que j'le mérite pas, que je l'aimerai jamais. L'a pas tord en fin de compte. J'dois pas l'aimer. Non j'l'aime pas. C'est mon pote et rien de plus, mon meilleur pote et c'est tout. Il ne m'aime pas. On s'aime pas. »
Discrétion. Des larmes perlent au coin d'orbes rougeoyants.
« Nous deux c'est juste un truc "juste comme ça". C'est agréable. On s'prend pas trop la tête, enfin pas plus qu'avant. Ça s'est fait juste comme ça apparemment. Même si dire ça d'Hakkai c'est perturbant. Il a l'air de tout calculé mais peut-être que ce soir là il voulait juste un peu de chaleur humaine et qu'il vient m'voir quand ça va pas… Ça m'suffit en fait, les amis se font des plans comme ça parfois. »
Un fait inconnu pour l'orateur : de l'eau qui dévale un visage osseux.
« Enfin j'vois pas pourquoi j'me prends la tête avec ça, j'étais bien avant et j'suis bien maintenant aussi. C'est pas pareil mais c'est pas pire… Ça me ferait rien d'arrêter de suite ou d'continuer des années. »
Une expression forcée. Une sérénité fuyante.
« Au fait ! Deux ans… ça va faire deux ans aujourd'hui… »
Un rire. Toujours le même : chaud mais mort. Fort mais vide.
« Et puis, tu vois, j'me dis qu'à force de faire des trucs "juste comme ça", depuis le début en fait, c'est possible qu'un jour – qui sait hein ? – c'est pas que j'ai peur hein mais… p't'être que… »
Une lèvre inférieure mordue. Un regard désespéré, assez douloureux. Un appel touchant mais inconscient vers l'assemblée.
« …que "nous" ça finira demain, "juste comme ça". Et pis si ça s'trouve c'est déjà fini… »
Fin (ou à suivre ?)
J'ai essayé de voir Gojyo différemment tout en restant "in character" enfin j'ai essayé quoi…
Des commentaires ?
Sinon… Oui, oui mon hobby c'est détruire le couple Gojyo/Hakkai et de montrer un Gojyo faible, malheureux et brisé. J'assume. J'dois être maso tout de même. Ah oui dernière chose, vous voulez le point de vue d'Hakkai ? Je sais pas si je ferai un truc aussi sombre par contre… Tant mieux, non ?
