Auteuse : Lyj-chan (ou Lyj')

Base : Tous les HPs SPOILERS Tome 6 !

Genre : Yaoi Si, si, même après le 'casage' bâclé que nous à fait JKR lors de son tout dernier opus, on peut encore faire du yaoi… à quelques conditions, bien entendu XD ! Bon ok c'est un peu gros (les conditions) mais j'espère que l'histoire d'amour (tiens ça fait très « eau de rose » ça X( ), les personnages et mon style vous feront oublier X) !

Couple : L'incontournable HP/DM, lol XD ! Vive ce couple moi je dis XO ! (I love DMxHP ) ! XD !

Disclamer : Personne n'est à moi T.T ! Ils sont tous à JKR, pour nôtre plus grand malheur ç.ç !

Précisions IMPORTANTES : Harry n'est PAS avec Ginny ! Okay ? è.é ? Par contre, désolée, mais je laisse Remus avec Tonks pour le moment (même si je suis toujours aussi choquée de les voir ensemble O.o) et Bill avec Fleur.

Note : Je sais que j'ai deux autres fic en cours, dont une de HP mais cette fic seras courte et je voulais la mettre en ligne ! Et puis, je gère, lol XD ! Bottez-moi les fesses sinon ! Oh et j'ai mis le prologue et le premier chapitre en même temps parce que c'est plus pratique ensuite, avec de retrouver les bons chapitres (sinon le 1ère chap se retrouve à la case deux et ainsi de suite… je me comprends X) !

Résumé : Tout se passe après le tome 6 (désolé pour ceux et celles qui n'ont pas fini le bouquin… euh ça existe des gens qui n'ont pas finit le bouquin ?). C'est le mariage de Fleur et Bill, et le début de la guerre. Harry délaisse, lors de la fête, ses amis pour aller se préparer à son proche combat contre le Lord des Ténèbres. Mais il n'est pas seul pour autant…


Achèves-moi

/\--Prologue--/\

Harry sourit encore une fois. Bien que c'était un sourire sincère, le cœur n'y était pas. Hermione le savait bien. Hermione, Ron et tous les autres invités au mariage de Fleur Delacours et de Bill Weasley.

On avait prévenu tout le monde : pas de question, pas de référence aux évènements passés ni à Voldemort ou Dumbledore. Mais hors de question également de le laisser seul dans son coin. Harry devait se sentir aimé et il devait s'amusé à ce mariage.

La fête avait d'ailleurs été particulièrement bien organisée. Tout se passait chez les Weasley, bien entendu, et dans leur jardin - la cuisine ayant été envahi par une montagne de nourriture et par un gâteau tout aussi immense. Pour se faire on avait disposé quatre grandes tables, à la manière de celles de Poudlard, ainsi qu'une cinquantaine de chaises, au centre du jardin. On avait également recoupé, sous l'idée de Fleur et la désapprobation de Mrs Weasley, des arbustes, de façon à ce qu'ils représentent des angelots. On avait également ajouté des ballons bleus et violets (« Un mariage qui ne va pas très bien ensemble » avait critiqué Mrs Weasley) auto-rebontissants pour la décoration. Tout semblait parfait et bien organisé.

Un sort de protection ayant été instauré autour du Terrier, les invités venaient en transplanant par la colline la plus proche. Pour les familles à enfants mineurs, des portoloins avaient été mis en place. Et tout cela dans le plus grand silence et sous la direction de l'Ordre du phœnix au complet.

On était le 12 juillet.

Hermione regarda sa montre. 22h. Elle se mordit la lèvre inférieur et resserra sans le vouloir sa prise au bras de Ron.

-Calmes-toi ; il ne peut rien faire pour le moment, Ginny et Gabrielle sont avec lui.

-Oui, je sais mais…

-On en a déjà parlé. Ne t'inquiète pas, je ne le quitte pas des yeux.

La jeune femme soupira doucement. Son petit ami avait raison, il ne fallait pas angoissé si vite pour rien. Harry n'allait pas s'évaporer comme ça devant tout les invités. Surtout quand ceux-ci, et plus particulièrement Lupin, Fol-œil, Mr Weasley et Tonks le surveillaient en permanence. Après un dernier coup d'œil à son ami, Hermione se retourna et suivit Ron qui l'emmenait sur la piste de danse.


-Oui, et moi aussi ! Tu as vu Harry les pétales de roses que j'ai lancé derrière Fleur ? Elles viennent du jardin de mes grands-parents à Paris. Et sa robe, tu sais où Fleur l'a trouvé ?

Harry hocha de la tête, encourageant Gabrielle à continuer. Ce qu'elle fit. Bien qu'Harry n'écoutait que la moitié de ses propos, il ne pouvait se résoudre à lui dire de le laisser un peu seul : la petite sœur de Fleur Delacours était tout simplement ravissante dans sa robe mordorée. Ginny, demoiselle d'honneur également, était, elle, magnifique ; même si être habillé comme la mariée l'avait décidé ne paraissait guère l'enchantée.

-Bon écoute Gabrielle, je crois que tu devrais laisser Harry un peu seul maintenant, tu n'es pas la seule à vouloir lui parler, dit la sœur de Ron au bout un moment.

-Oui mais…

-Va lui chercher un verre d'Hydromel, tu seras gentille, insista Ginny, passablement agacée.

Avec une grimace et un tour de tête haut, la petit sorcière lui tourna le dos et s'exécuta.

-Pfou ! J'ai cru qu'elle ne partirait jamais. T'aurais pu me dire que c'était une Fleurk miniature quand même, Harry !

Harry lui répondit en un rictus :

-Je ne le savais pas moi même !

Ginny n'ajouta rien et le silence se fit entre eux deux. Pendant ce court instant, la jeune femme détailla le Gryffondor. Son visage pâle, trop pâle, ses cheveux de jais en bataille, ses yeux verts, fuyants, sa cicatrice rouge, sa grande taille qui lui allait de moins en moins bien quand on la comparait à sa maigreur incontestable. Si elle ne le connaissait pas, Ginny aurait facilement parié qu'il n'avait pas mangé depuis une semaine au moins.

-Quoi ? Finit par dire Harry, se sentant épié.

-Rien. Tu aimes ?

-… ?

-La fête ?

-Oh, oui, c'est très réussit. Je l'ai dit à Bill toute à l'heure, il semble heureux. Je suis content pour lui que tout se passe pour le mieux malgré sa… son problème.

Ginny acquiesça. Bill était vraiment un chic type, comme l'avait fait remarquer Tonks. Par deux fois dans la journée, alors qu'il aurait pu se mettre en colère, il avait rit avec d'autres de sa défiguration partielle. Mais celle qui avait été la plus applaudit et la plus sollicitée avait été la mariée, Fleur. Tout le monde lui était en quelque sorte reconnaissant pour ne pas avoir annulé le mariage et ne pas avoir laissé Bill seul. De plus il ne fallait pas oublier de mentionner que, étant déjà mi-vélane, Fleur, dans sa robe bleu ciel aux perles et gants blancs, resplendissait, sa beauté dépassant l'entendement (« Heureusement que tu m'as avoué que tu m'aimais sinon je crois bien que tu serais partit avec elle pendant la cérémonie ! Avait dit Hermione à Ron, énervée »). Et ce mariage, à la veille de la deuxième plus grande guerre magique, était le bien venu pour redonner l'espoir dont tout le monde avait besoin.

-Harry je sais que tu en as marre d'entendre ça mais… ça va ?

Encore un sourire. Jaune, faux, cette fois.

-Si je te dis oui tu ne me croira pas. Et si je te dis non, tu t'inquièteras. Alors que veux-tu que je te réponde ? Oui, tout va bien pour le moment.

-Désolée.

-Tu n'as pas à t'excusé. Ce n'est pas de ta faute.

Sa voix était distante, perdue, mais calme. Ses yeux restaient fuyant.

La rouquine inspira profondément et, montant sur la pointe des pieds, vint embrasser la joue d'Harry.

-Regarde autour de toi Harry, on est tous tes amis et on est tous là pour toi. Surtout ne l'oublie pas, on serra toujours là pour toi.

Le gryffondor parcourut le jardin de son regard lors de ses paroles. Ses yeux s'arrêtèrent sur Lupin et Tonks, en train de danser, Fol œil, un verre d'Hydromel à la main et parlant avec un autre homme à cape noir, Mr et Mrs Weasley qui discutaient calmement avec Mr et Mrs Delacours, Fred et Georges qui plaisantaient avec Mr Flitwick et leur frère Charlie, Hagrid et Mme Maxime qui trinquaient, quelques anciens élèves de Poudlard, et enfin Ron et Hermione, valsant, le sourire aux lèvres, de l'autre côté de la pelouse.

-Merci Ginny. Je ne l'oubli pas.

Rassuré par sa réponse, Ginny lui sourit et partit se chercher un verre et quelques petits fours.

Harry Potter inspira profondément et après une dernière pensée à voix haute, sortit sa cape d'invisibilité de sa poche.

-Je ne vous oublierais jamais.


-Tu es en retard.

Harry redressa la tête au son de cette voix qu'il connaissait que trop bien. En face de lui, derrière la barrière d'entrée du Terrier, un jeune homme habillé en noir, son visage cachée sous la capuche de sa cape, l'attendait et l'observait calmement. Dans sa main droite il tenait bien serré sa baguette magique.

-Notre marché tiens toujours ? Continua-t-il alors que Harry s'approchait.

-Oui. Partons.

Harry passa devant lui, sans lui accordé le moindre regard, et continua à marcher, s'enfonçant dans l'épaisse brume de cette nuit d'été.

D'un signe de tête, le jeune homme rejeta sa capuche en arrière, libérant ses cheveux blonds platines, et le rejoignit.


Chapitre 1 – Le plan d'Harry

-Ron, Ron ! Arrête tes conneries !

-Bah quoi ?

-Ca va faire trois jours qu'on sort ensemble et tu me demandes déjà de m'épouser ! Ta mère à raison, les gens perdent la tête quand ils sentent que la guerre est proche.

-Mais je suis sérieux Hermione !

La jeune femme rit de bon cœur.

-Oui oui moi aussi je t'aime mais…

-Ron, Hermione, vous n'auriez pas vu Harry ?

-Harry ? Non pourquoi ?

Hermione retira ses mains du cou de Ron alors que celui-ci perdait son sourire.

-Tu n'étais pas avec lui, Ginny ? Ajouta précipitamment le Gryffondor.

-Si, si, mais je l'ai laissé pour…

-Hermione, Ron !

Le couple tendirent leur cou pour regarder par-dessus l'épaule de Ginny : Lupin et Tonks s'approchaient à grands pas.

-Où est Harry ? Demanda Tonks d'une voix vive, rejetant en arrière ses longs cheveux argenté.

-On ne sais pas, on…, commença Ron, paniqué.

Hermione poussa un petit cri et lâcha son petit ami, tremblante.

-Oh mon Dieu j'avais raison, il est partit !

Son cri retentit dans tout le jardin et parvint malheureusement aux oreilles de Mrs Weasley.

-Partit ? Quoi ? Enfin… comment ça partit ? S'exclama cette dernière.

-Molly, Molly, calmes-toi ! Accourut Mr Weasley.

-Que je me calme ? Harry ! HARRY !

Alors que Mrs Weasley commençait à courir partout en hurlant le nom d'Harry, Hermione continuait à paniquer.

-On savait tous qu'il avait un plan précis en tête ! Et qu'il ne voulait pas nous entraîner là-dedans ! Quel idiote je fais ! On aurait jamais du le lâcher d'une semelle !

-Il faut le retrouver, dit Lupin, sortant sa baguette.

-Non attendez ! Les stoppa Fol œil, clopinant vers eux. J'ai trouver quelqu'un qui à un message pour nous…

A ses côtés, il fallait baisser les yeux pour le voir, Dobby, l'elfe de maison, tortillait ses doigts dans tous les sens. Lorsqu'il le vit, Ron se jeta à ses pieds.

-Dobby ! Où est Harry ? Dis-le moi !

-Dobby est vraiment désolé mais c'est Harry Potter qui lui a fait juré, monsieur, de ne pas le dire.

-QUOI ? S'écria Ron, à présent furax.

-Par contre il m'a dit de vous transmettre ceci : «C'est mon combat. Je peux et je dois me débrouiller seul. N'essayer surtout pas de me retrouver, je sais ce que je fais. Je vous aime, merci pour tout ».

Ron lâcha violemment Dobby et se releva lentement.

-Le salaud, cria-t-il, dents serrés.

---« & »---

Harry secoua sa tête et grogna. Il détestait vraiment transplaner.

L'endroit où il avait apparu était désert de toute vie. Un trou perdu en pleine campagne semblait-il : des bouleaux, une route mal entretenue, des champs à perte de vue. Le seul avantage était que la brume avait presque totalement disparue ici.

-Où sommes-nous ? Demanda Harry en relevant ses yeux vers les étoiles.

-Quelque part en France. Je me suis dit que ce serait mieux que tu quittes un peu l'Angleterre. C'est un pays trop petit et trop connu pour être sûr, répondit le blond derrière lui.

Le gryffondor acquiesça en silence.

-Pourtant c'est notre pays.

-Pardon ?

-Tu en parle comme-ci il t'était totalement indifférent.

-Oh mais oui, je m'en fiche. Notre monde est celui de la magie, Potter, et lui est sans limite.

Surpris par cette façon de pensé, Harry ne trouva rien à redire.

-Bien, où va-t-on ? Demanda-t-il une minute plus tard, alors qu'il entendait le bruit d'un moteur à voiture.

-Un peu plus loin. L'endroit que je nous ai choisis est parfaitement sécurisé et incartable. De plus, il refoule toute magie extérieur. Nous allons devoir marcher.

Sans bruit, Harry se rapprocha du blond, le poussa sur la chaussée et jeta sa cape d'invisibilité sur leurs épaules.

-Qu'est-ce que tu… ?

-On est jamais trop prudent, le coupa Harry.

La voiture qu'il avait entendu arrivé les dépassèrent subitement. Ses phares traçaient des courbes sur le bitume : son conducteur devait être soul pour rouler à une tel vitesse.

-Cette route est pu fréquentée : deux adolescents la traversant paraîtraient louches aux yeux des villageois.

-Le village le plus proche est à plus de 50 km, Potter !

-On est jamais trop prudent, Malfoy, répéta Harry.

Le serpentard fronça des sourcils d'un air dégoûté à l'entente de son nom de famille mais ne protesta pas.

Pendant près d'une heure ils marchèrent encore le long de cette route, se cachant sous la cape d'Harry dès qu'une voiture ou une moto, ce qui était rare depuis leur première rencontre avec le chauffard, s'approchait. Ils avaient rangés leurs baguettes magiques, se guidant à la seule lueur de la lune et des étoiles.

Ils avaient assez chaud avec leur cape – température saisonnière oblige – mais ils n'osaient les retirer. Ils voulaient et surtout il devait resté discret : Harry était ardemment recherché. Par les Mangemorts, par le Ministère de la Magie et, à présent, par l'Ordre du Phœnix et ses propres amis, sans aucun doute.

-On est bientôt arrivé ? Demanda Harry au bout d'un moment.

-Fatigué, Potter ? Tu veux faire demi-tour peut-être ?

-Non, je ne fais que me renseigner. Alors ?

-Oui, on arrive.

-Parfait.

Alors que la route continuait en ligne droite, les deux adolescents changèrent de direction, suivant à présent un petit chemin – assez large pour une voiture d'envergure acceptable – entre deux champs. Au bout, caché derrière des arbres, Harry aperçut une grande maison… ou plutôt un manoir. Un manoir à trois étages, le dernier étant logé sous le toit. Sa façade autre fois blanche était recouverte de lierres. Les fenêtres, pourtant sales, étaient intactes, à l'exception d'une, ovale, au troisième étage. Perché à celle-ci Harry vit une chouette blanche : un sourire étira ses lèvres.

-Edwige.

-Elle est trop voyante, tu devrais la changer de couleur, fit remarquer Draco.

-Hors de… mmh, on verra.

Draco eu un rictus et sortit une grosse paire de clés de sa poche. Leur accord l'amusait bien : tant qu'ils seraient de le même camps, pas d'insultes, pas de protestations, rien que des accords ou des silences. Et c'était Harry qui avait établit cette règle, non lui :«-Sinon je crois qu'on serait capable de se tuer avant la fin de la guerre ».

Lorsque la porte s'ouvrit, elle émit un crissement strident.

Ils entrèrent.

A l'intérieur une odeur âpre de poussière, de saleté et de vieux leur parvint aux narines.

-Tu aurais pu faire le ménage, Malfoy.

Le blond grogna mais ne répliqua pas : il referma la porte derrière eux et sortit sa baguette.

-Lumos !

Alors que la lumière se fit, Harry leva ses yeux vers le grand escalier en face de lui. A sa droite et à sa gauche : deux portes. Bien que le tapis rouge au sol, le porte-manteau et l'état d'un miroir en face de lui laissaient à désirer, les lieux semblaient propres.

-Content ? Fit Draco, sarcastique.

-On a dit pas…

-C'est toi qui ai commencé.

Harry retira sa cape et, d'un mouvement de doigts, la fit parvenir au porte-manteau. Il prit ensuite la porte sur sa droite pour entrer dans un grand salon, tout décoré en rouge et or : les canapés, aux nombres de deux, et qui se faisaient face à face ; le tapis, sur lequel un table basse en bois attendait gentiment d'être cirée ; les rideaux, dans un piteux états. Même le bois de la cheminée semblait auburn. C'était une grande cheminée : deux personnes pouvaient aisément y arrivé par poudre de cheminette.

Harry soupira et alla s'affaler sur un des canapés. Quand il s'assit, une épaisse bouffée de poussière l'entoura.

-Tu n'as fait que le hall, impressionnant, se moqua Harry.

-Oh ca va ! Je te signale que nous sommes ici que pour deux ou trois jours. Et ici il n'y a pas d'elfe de maison, et il n'est pas question d'en faire venir un !

-Dobby…

-Je me fiches de ton Dobby, ici il n'y a que toi et moi. On avait passé un accord.

Harry lui jeta un regard lassé par-dessus ses lunettes devenue blanche. Peut-être que cet accord était une mauvaise, une très mauvaise idée. Ses journées seraient longues, très longues.

-Très bien, céda-t-il enfin. Pas de Dobby. Mais je veux que cette maison soit un peu vivable quand même.

Aussitôt eut-il finit sa phrase qu'il leva sa baguette. Après avoir prononcé une formule magique, la pièce s'agita, la poussière s'éleva , puis disparue subitement dans les aires. La propreté fit place.

Le serpentard leva ses yeux au plafond (propre, donc) et se retint de lui balancé une réplique cinglante. Potter, faire le ménage ? Ah la bonheur ! Si ça continuait comme ça, il se mettrait à faire la cuisine, la lessive, et il pleuvra des Voldemorts !

D'un pas lourd, fatigué, Draco vint s'asseoir dans le fauteuil près de la cheminée, qu'il alluma, et fixa Harry qui se débattait avec ses lunettes sales.

-Bien, fit-il en croisant ses jambes, alors maintenant que nous sommes d'accord et confortablement installés, nous allons pouvoir parler de ton plan.

Le gryffondor, lâchant finalement ses lunettes, le dévisagea. Draco avait grandit et changé durant sa scolarité. Et encore plus depuis la fin de cette année. Il était plus grand qu'Harry et plus fort aussi, soit beaucoup moins maigre. Son corps était parfaitement bien sculpté, merci le quidditch , et son visage pâle laissait ressortir ses yeux d'un gris métallique profond, dans lesquels ses mèches blondes tombaient par moment, l'obligeant, d'un mouvement de cou, à les rejeter en arrière. Assis dans cette position, jambes croisées et dos droit, Draco Malfoy ressemblait à un vampire – un vampire au charme irrésistible, et non à un petit arrogant prétentieux, ce qu'il était tout de même.

-J'ai besoin de deux semaines, juste de deux semaines, pour être prêt. Ensuite…

-Potter, je te le répètes, tu ne peux pas être prêtà combattre le Seigneur des Ténèbres en seulement deux semaines ! Ria Draco. Se serrait du suicide !

-C'est pour cela que j'ai besoin de toi pour…

-Ouh attends Potty (1), répète un peu ça ?

Harry, de plus en plus agacé pour l'attitude de son ennemi, répéta précipitamment :

-J'ai besoin de toi.

-Alors ça j'aime ! On va peut-être finir par être copain, Potty.

-C'est bon, arrête.

-Non. Je n'en ai pas envie. Tu t'écoutes des fois, Potter ? Même si moi je t'aide, tu ne pourras pas être prêt en seulement deux semaines ! Je sais que tu veux en finir vite mais ce n'est pas pour cela que tu dois te jeter dans la gueule du loup. Tu sais, la dernière guerre n'a pas durée…

-Qu'est-ce que ça peut te faire ?

-Je… . Rien, fait comme tu veux. Après tout si tu meurs en tuant Tu-sais-qui, ça arrangera tout le monde.

-… .

-Mais je t'en pris, continu.

Harry poussa un profond soupir et continua :

-La seule chose que je te demande, et qui est dans notre accord je te le rappel, c'est de nous mettre à l'abris, soit de nous faire changer d'endroit le plus souvent possible, et de me rapporter tous les livres de magies noires ou blanches que tu puisses trouver.

Le serpentard joignit ses mains et croisa ses doigts, concentré.

-Et, je tiens à te le rappeler également que tu n'as pas le droit de me poser de questions indiscrètes sur quoi que soit. En contre partie, je ne te forcerait pas à te battre, à rejoindre l'Ordre ou Voldemort comme espion, et je garderais secret l'endroit ou tu logeras et le fait que tu sois un mangemort.

-Bien.

-Sans oublier mon post-crithmum : plus de disputes.

Draco sourit :

-Ca c'est une autre paire de manche.

To be continue...


(1) Potty signifie « pot de chambre » en anglais, ce n'est donc sûrement pas un surnom affectueux ici XD !


Mot de l'auteur : Alors ? Vous voulez savoir la suite ? Review, please ! ç.ç !