Comme vous le voyez, c'est un lemon. Non, pas de mots pervers sur les parties du corps, mais un chapitre tout doux sur un Ikuto jaloux et possessif. Vous pouvez situer cette histoire entre les épisodes 74 et 77, ou plus tard si ça vous chante. Moi, de toute façon, je n'y vois pas de grande différence, sinon que je conjure le Tadamu de l'animé!!! A MORRRRRRT!!!!! ............................. Oui, je suis folle! XD

L'idée m'est venu d'une fanfiction de Digimon Savers sur TohmaxMasaru(fanfiction yaoi, je précise) qui, si je me souviens bien, est visible sur la communauté digi_tomato sur livejournal et, je dois le dire, était très douce malgré la situation explicite dans laquelle ils étaient.

DISCLAIMER: I DON'T OWN SHUGO CHARA! NOR THE CHARACTERS!


Summary: Ikuto raconte son obsession pour Amu, sa rivalité avec Tadase, et un nuit interdite qu'il a passé parmi tant d'autres avec elle.


Mienne

Je ne m'étais jamais vraiment considéré comme un pervers. C'est vrai, je n'ai jamais essayé d'espionner les filles dans les douches du lycée, ou de voler leurs sous-vêtements, et je n'ai jamais acheté de magazines X, contrairement à certains de mes camarades. En vérité, je n'étais pas intéressé par les filles, non que je sois gay, mais ma liberté et la recherche de l'Embryon qui me la garantissait étaient plus importantes. Les filles, il y en avait temps, une fois libre je me disais que je pourrais bien draguer toute les filles du lycée. Une fois libre, j'avais toute la vie devant moi.

Pourtant, elle a commencé à s'incruster dans mon esprit. Sous mes yeux, elle a plongé consciemment dans le vide pour récupérer ses Shugo Charas encore à l'état d'œufs. Et c'est vers elle que le Humpty Lock est allé alors que nous venions de le voler avec Yoru. C'était peut-être un signe, vu que je possède la Dumpty Key ? Tsukasa y verrait un signe du destin en tout cas, lui et ses prédictions astrologiques… Elle avait donc sauté, au péril de sa vie, pour ses œufs. Et puis, elle ne savait pas ce que c'était que l'Embryon. Elle avait été tout à coup projetée dans un combat contre moi parce que les Gardiens l'avaient recruté. Pourtant, contrairement aux autres, elle n'a jamais été méchante ou agressive. Je voyais à travers elle, un cœur pur et doux, une enfant aimante et pleine de compassion.

C'est justement parce qu'elle ne m'a jamais détesté que j'ai fini chez elle, à deux reprises. Et la deuxième fois, il est venu. L'enfant roi. Hotori Tadase. Elle m'a littéralement jeté dans sa penderie, juste pour le faire entrer dans sa chambre. Et voilà qu'il se confesse l'imbécile ! A l'extérieur, je n'ai rien laissé paraître, mais intérieurement, j'avais juste envie de sortir de là, de prendre Amu dans mes bras et de l'embrasser. Petit hic à ce plan : je lui aurais volé son premier baiser, et là, elle ne me l'aurait pas pardonné. Elle m'a toujours pardonné mes blagues, même les plus perverses, mais quelque chose d'aussi précieux que le premier baiser d'une fille… Pourquoi était-ce si important d'ailleurs ? Un baiser est un baiser. Et de ce que j'ai entendu des filles de ma classe, le premier baiser est le plus décevant de tous. Amu est trop jeune, elle ne comprendrait pas.

Et donc ce soir là, je me suis confessé moi aussi. Elle ne m'a pas cru. Je crois que ça se comprend. Je m'amuse sans arrêt avec elle. Je suis vraiment le garçon qui criait au loup. Pourtant, elle m'a regardé droit dans les yeux, comme si en un instant elle avait commencé à me croire. J'aime ces yeux. On dirait deux belles ambres étincelantes, pétillantes, si pleine de vie. Je voulais qu'elle ne regarde que moi, moi et moi seul. On dit « jaloux comme un tigre ». Un tigre, c'est un félin, un cousin du chat. Et je suis le plus jaloux des chats. Je la voulais pour moi tout seul.

Elle parlait de Tadase, encore et encore. Plus elle prononçait son nom, avec le petit « -kun » honorifique, que je n'avais pas droit, plus j'avais l'impression que mes ongles devenaient des griffes prêtes à aller lui griffer le visage à ce petit idiot. « Tadase-kun » quand elle lui parlait. J'étais juste « Ikuto ». Jamais « Ikuto-kun » ou « Ikuto-san ». Juste « Ikuto ». Et ça m'énervait. Pourquoi je n'y avais pas droit moi aussi ? Je fixais le plafond, quand sa main passa devant moi, attirant mon attention. Elle me demanda ce qui n'allait pas. Je ne lui aie rien dis, je me suis juste retourné dans le lit. Elle s'était apparemment faite à l'idée que je dorme à côté d'elle. Je ne l'avais jamais touché, je ne voulais pas voler son innocence.

Mais un jour, j'ai craqué.

Et depuis, quand je lui demande, elle est d'abord retissante, mais il me suffit de passer mes bras autour d'elle et d'embrasser son cou pour qu'elle cède. J'avais pris son innocence, sa virginité. J'avais honte de moi après coup, mais je m'en fichais quand je la voyais me sourire comme si je ne l'avais pas touché, comme si rien ne s'était passé. Et je recommençais toujours. Elle ne m'a jamais rien dit. Et je suis heureux, le plus heureux des chats.

Ce n'est pas ce gamin qui met la couverture au dessus de nos deux têtes pour éviter qu'on nous entende. Ni lui qui la voit rougir lorsqu'elle attend la suite. Il n'a rien vu d'elle, moi je peux la déshabiller, lentement car elle est encore timide, mais c'est moi qui peut enlever son pyjama en déposant quelque baisers dans son cou.

C'est aussi moi qui lui mords et suce la peau du cou pour y laisser une petite marque rouge. « Mienne », c'est ce que je disais à travers cette marque. Ce n'est pas non plus ce gosse qui passe ses doigts sur sa peau et la fait gémir doucement. Ce n'est pas lui non plus qui la voit juste vêtu d'une petite culotte et qui passe sa main sous le tissu pour la faire sursauter. C'est à cause de moi qu'elle tremble et gémit de tout son être. Je me sens parfois honteux dans ces cas-là, mais je suis le seul à le faire, et ça me suffit.

Et c'est encore moi qui lui demande de me déshabiller à son tour. Ce n'est pas sur sa peau qu'elle passe furtivement ses doigts quand elle enlève mon t-shirt, qu'elle défait ma ceinture et qu'elle baisse mon jeans. Mais ce n'est encore aucun de nous d'eux à qui elle a osé retirer le dernier vêtement. Elle est si timide et gênée. Je ne la force pas, elle est si mignonne.

Et ce n'est pas lui qui sent sa peau brûlante directement contre la sienne, dans une embrasse rapide. Ce sont mes lèvres qui lui demandent la permission de continuer. Et c'est à moi qu'elle dit oui. Mais j'aimerais être celui qui ne lui cause pas de peine. Qui ne fait pas passer dans ce petit corps un élancement de douleur. Son corps est tout petit, et le mien est trop grand pour elle, je le sais bien. J'ai honte à ce moment-là, lorsqu'elle pince ses lèvres pour ne pas crier et agrippe les draps pour ne pas bouger.

Mais c'est moi qui fini toujours par l'entendre gémir de plaisir. C'est moi et moi seul qui fait accélérer son rythme cardiaque comme ça et qui voit son corps trembler de toute part. C'est moi qui la fais courber le dos et sent la chaleur de son corps sous le mien.

Et cette nuit-là, je suis le seul pour qui elle relève la tête et s'appuie sur les coudes. Je suis le seul à sentir ses lèvres brûlantes sur les miennes pendant que je procède toujours plus bas. Je suis celui à qui elle offre son premier baiser. Je suis le seul à l'entendre gémir entre nos lèvres. Je suis le seul à passer un bras dans son dos pour la maintenir contre moi. Et je suis le seul pour qui elle brise le baiser pour archer son dos et gémir alors qu'elle va atteindre le nirvana. Je suis le seul aussi à me sentir approcher aussi du moment fatidique, une partie de mon corps dans le sien. Je suis le seul à l'allonger rapidement et délicatement sur le matelas tandis que tout son corps se contracte sous l'effet de l'orgasme que je viens de lui donner, qui provoque aussi le mien.

C'est toujours moi qui me retire doucement de son corps et enlève le petit bout de plastique protecteur qui l'empêche de tomber accidentellement enceinte. Elle est trop jeune pour une telle expérience. C'est moi qui attrape nos vêtements, pose les siens à côté d'elle et me rhabille sans la regarder. C'est aussi moi qui me couche à côté d'elle pendant qu'elle reprend son souffle et se rhabille à son tour. Après quoi, on ne parle plus et on s'endort.

Mais ce soir, elle se colle à moi et passe ses bras autour de mon torse. Je me retourne et ses yeux ambre me regardent, avec un air fatigué et un éclat dans les yeux qu'elle n'avait pas pour moi, mais pour le gamin roi. C'est pour moi qu'elle se penche et pose ses lèvres sur les miennes. C'est moi qui suis sous le choc et la laisse faire. Elle s'éloigne, séparant ses lèvres des miennes, et me regarde intensément.

C'est à moi, et moi uniquement, qu'elle murmure « Suki yo, Ikuto-koi ».

« Suki yo », je t'aime.

« Ikuto-koi », plus puissant encore que « Ikuto-kun ».

Je lui réponds par « Ore mo, Amu-koi ».

« Ore mo », moi aussi.

« Amu-koi », mon Amu à moi.

Je passe un bras dans son dos, ma main sur sa hanche et la tire doucement contre moi. Elle passe ses doigts dans mes cheveux et m'embrasse passionnément.

Je suis sien. Elle est mienne.


Et comme toujours, Happy End! Il y a des fois où je me dis que je suis trop obsédée par ce couple... Mais voyant que je ne suis pas la seule, je crois que je peux continuer à délirer^^

Vos commentaires sont toujours les bienvenus^^