Prince of tennis
Sentiments enfouis
pairing : OT7 (Ryoma, Seiichi, Syuusuke, Kunimitsu, Genichirou, Kevin et Keigo).
chapitre 1
Ryoma rentre une nuit pour trouver ses amants déjà dans leur énorme lit, il voit leurs poitrines monter et descendre. Il remarque que Kevin est au centre du lit, avec son ventre arrondi qui semble narguer Ryoma. Les bras de Syuusuke et Seiichi sont passer de manière possessive autour de sa taille.
Cette vue fait tellement mal à Ryoma, Kevin a quelque chose qu'il ne pourra jamais avoir. Il peut donner un enfant aux hommes qu'il aime. Alors que lui ne fera jamais que regarder « joyeusement » les nouveaux nés à venir.
Cependant la capacité de Kevin a porter un enfant n'est pas la seule raison pour laquelle il a si mal au coeur en les regardant.
Ses amants ne le regarde presque plus, ils sont tout le temps autour de Kevin, sur-protecteurs. Non pas que cela le dérange, Kevin a besoin d'attention dans sa condition mais ils ne se rendent même pas compte qu'ils délaissent l'un de leurs amants.
Soufflant, déprimé par la vue des six hommes endormis, il se dirige vers la grande salle de bain et vers la grande baignoire. Il fait coller l'eau et ensuite se glisse dedans. Il espère que l'eau chaude va faire partir sa tristesse et le détendre.
Il est tellement fatigué qu'il s'endort dedans. Il se réveille dans de l'eau glacé, il regarde sa montre et il s'extirpe difficilement de l'eau pour s'habiller. Il a dormi toute la nuit dans l'eau. Son corps est glacé mais il n'a pas le temps d'y penser, il doit prendre son petit déjeuné et aller travailler.
Il ne se rappelle même pas quand il a eu sa dernière conversation avec ses amants. Ou alors c'est pour parler de Kevin et de combien l'enfant sera mignon.
Seiichi ne lui dit que quelques mots pour lui demander comment il va mais juste pour la forme, il écoute à peine la réponse, Ryoma ne s'en formalise pas, il sait qu'il a des problème au travail mais lorsqu'il l'a vu discutant tout sourire avec Kevin, son coeur se serre.
De même, lorsque Kevin a eu envie de d'aller en Italie pour leur glace, les amants ont tous prit des vacances pour qu'un voyage soit organisé pour qu'ils y aillent. Ryoma a fait des pieds et des mains pour pouvoir obtenir des vacances. Son travail de modèle et acteur ne lui permet d'avoir beaucoup de temps libre, son emploi du temps est blindé.
Il avait travaillé plusieurs jours sans s'arrêter pour avoir 3 jours et pouvoir aller en Italie mais quand il était arrivé à la maison avec cette bonne nouvelle, il avait rencontré une maison vide, Kevin ne pouvait plus attendre alors il étaient partis le matin même. Ils ne l'avaient pas attendu.
Il avait alors prit un vol tout seul pour les rejoindre mais s'il avait su, il ne les aurait pas rejoint. Ils avaient passés leur journée à faire tout les restaurants de l'Italie en suivant le bon vouloir de Kevin.
Il avait alors menti pour la première fois, il avait prétexté une urgence dans son travail pour pouvoir repartir mais il était resté dans un hôtel à dormir le reste de ses vacances.
Après cela, il avait passé son temps à travailler pour éviter ses amants, allant même jusqu'à ne pas aller à la seconde échographie de Kevin où ils surent le sexe de l'enfant. Un diner avec les parents avait été organisé pour l'occasion cependant il avait dit à Keigo qu'il aurait du travail tard le soir et ne pourrait être présent mais l'autre lui a dit qu'ils l'attendraient.
Il s'était alors dépêcher de finir ses travaux pour ne pas faire attendre les parents qui ne seraient pas patients.
Lorsqu'il arriva dans la grande salle à manger, il fut accueillit par un commentaire de la mère de Keigo comme quoi il ne devait pas apprécier Kevin pour ne pas être présent lors de moment comme ça. Cela avait énervé Ryoma mais il n'en avait rien montrer et avait embrassé chacun de ses amants avant de prendre place à coté de Kunimitsu.
Il fut ainsi dévoilé que l'enfant serait une petite fille et tous se réjouir mais Ryoma était tellement fatigué qu'il dû se forcer à sourire pour féliciter Kevin. Cela ne passa pas inaperçu de la mère de Keigo (encore elle) qui ne l'avait pas quitter des yeux.
« tu ne peux même pas être heureux d'entendre cela, comment peux tu encore être dans cette maison ? Si tu es si fatigué tu devrai aller de coucher et nous laisser nous réjouir tranquille.»
le commentaire prononcé de manière acerbe attira toute l'attention sur Ryoma. Lui était trop choqué par la signification de ces paroles pour répondre alors c'est Keigo qui répondit à sa mère.
« maman, Ryoma est fatigué mais il est heureux alors s'il te plait, laisse le tranquille. », puis s'adressant à Ryoma. « si tu veux aller te coucher tu peux. »
« si seulement Ryoma pouvait lui aussi porter un enfant, ce serait le pure bonheur d'avoir 2 anges dans la maison. », Ryoma entendit ce commentaire venant de la mère de Genichirou.
« s'il pouvait, on pourrait même pas être sur que ce soit notre petit fils »
La mère de Keigo venait de dépasser les bornes avec ce commentaire. Il allait répondre quand son fils prit la parole.
« Ryoma ne nous trompe pas maman, et si tu veux avoir une conversation comme celle-ci alors vous parlé en privé. »
D'abord fier de la réponse de son amant, Ryoma déchanta de suite en comprenant que ce n'était pas pour venir à sa défense qu'il avait prit la parole mais pour éviter que la conversation ne stresse Kevin.
S'en fut trop, Ryoma se leva pour sortir de table et alors qu'il allait franchir le seuil de la porte, il se sentit défaillir et dû se rattraper au chambranle de la porte pour rester debout. Il dû prendre plusieurs grandes inspirations pour que le malaise passe. Il sortit ensuite sans un regard en arrière. Il manqua donc les regards inquiets de ses amants.
Après être monter dans leur chambre rapidement, il se dirigea tout de suite dans la salle de bain et sortit de sa poche de jean une plaquette de comprimés. Il en avala deux en se disant qu'il avait eu chaud et qu'il ne fallait pas que ses amants sachent pour ses crises d'angoisse.
Cela faisait quelques mois depuis qu'il avait ces crises, elles avaient commencées alors qu'il était stressé par un job où le photographe était pas très agréable, doux euphémisme, s'était un vrai tirant. Depuis il en avait plusieurs et à chaque fois lorsqu'il était sujet à de trop grande émotions.
Cela prit plusieurs minutes pour que les cachets agissent alors en attendant Ryoma s'assit dos contre la baignoire, la tête posée sur ses genoux repliés sur sa poitrine, essayant de calmer sa respiration haletante.
Comme il aimerait pouvoir rejoindre ses parents dans l'autre monde dans les moments comme celui là. Ses parents étaient tout les deux morts dans un accident de voiture lors de sa deuxième année de lycée (16 ans) , cela faisait donc maintenant presque 9 ans depuis cette tragédie.
Une fois sûr de pouvoir tenir debout sans chanceler, il sortit de la chambre et alla s'allonger sur le lit de sa chambre. Eh oui, les amants avaient une chambre qu'ils partageaient mais également des chambres pour chacun d'eux, ils pouvaient avoir besoin de se retrouver un peu seul, car mener une vie de couple avec 6 autres personnes peut être exténuant. Jamais Ryoma aurait pensé aimer autant cette chambre que depuis les derniers mois.
Il s'endormit non sans mal après avoir ressasser toutes les « erreurs » que ses amants avaient fait.
Cette nuit là, il rêva d'une conversation que ses parents avaient eu et qu'il avait surprit. Ils étaient alors en bas des escaliers parlant tout bas, ce n'était pas particulièrement inhabituel et Ryoma leurs laissait d'habitude leur vie privé mais ce jour là il ne sait pourquoi, il a écouté :
« -phrodite »
« encore trop jeune, pas assez mature pour comprendre, on lui en parlera plus trad. » fut la réponse de son père.
« de toute façon, ça ne change rien, tant qu'il n'est pas dans une relation homosexuel, aucun problème ».
il n'avait jamais comprit la signification de cette conversation et n'avait pas eu le temps à des explications plus étendues.
Quelques jour plus tard, il était en train de diner avec Keigo, seuls, et cela n'avait pas été comme ça depuis une éternité. Cependant le jeune homme ne faisait que parler de Kevin, de combien ils étaient chanceux de pouvoir avoir un enfant et quelle joie immense cela allait apporter dans leur maison. Combien il était également important de ne pas stresser Kevin.
Kevin. Kevin. Kevin.
Il craqua, il en avait mare ! Mare !
« Keigo, c'est notre diner, pourrais tu arrêter de parler tout le temps de Kevin. » sifflât-il entre ses dents sentant déjà sa respiration devenir laborieuse.
« qu'est ce que tu as en ce moment, Ryoma ? Kevin porte notre enfant c'est merveilleux, tu devrais être heureux d'en parler. »
Ryoma tiqua à l'utilisation du mot « notre », non, ce n'était pas son enfant, c'était le leur. Il était un soumis donc à moins de porter l'enfant lui même, il n'avait aucune chance que ce soit son enfant. Et comme le savait que trop bien Ryoma, ce fait serait toujours entre eux.
Il voulu prendre une grande inspiration mais en fut incapable, encore une crise, elles se rapprochait de plus en plus, ce qui était aucunement une bonne nouvelle. Il chercha frénétiquement dans ses poches de jeans pour trouver la plaquette sous les yeux interrogateurs de son amant qui attendait toujours une réponse.
Il mit enfin la main sur ces fichus comprimés et en prit double doses, le médecin le lui avait conseiller en cas de grosse crise, et celle-ci en était une. Il les avala et ensuite posa sa tête sur ses mains elle même posées à plat sur la table.
Quelques minutes plus tard, il fut finalement capable de lever la tête et de regarder droit dans les yeux violet de l'un de ses hommes.
« Keigo, c'est votre enfant. Et vous n'avez même pas remarquer que vous ne me regardiez même plus. »
« Ryoma, c'était quoi, à l'instant ? » demanda un Keigo resté choqué par le comportement du plus jeune. N'ayant même pas prit compte de la réponse de Ryoma non plus.
« mhm, alors vous n'avez même pas remarqué ça non plus. Je vois. » semblât-il dire pour lui même cependant assez fort pour que Keigo entende, avant de de nouveau fixer son regarde d'or sur le plus vieux. « c'est juste une des nombreuses crises d'angoisses que j'ai depuis quelques mois maintenant. »
Les yeux perçant semblaient envoyer des éclairs vers l'autre.
« oh et si ça t'intéresse, j'ai aussi perdu pratiquement 30 kilos depuis cette même période. Sur ce, je pense que je vais te laisser, je n'ai rien à faire ici ».
Il se leva et sous les yeux encore médusés par les nouvelles de son amant s'en alla.
Ca y était, il avait craqué, il avait tout déballé.
Il avait effectivement perdu exactement 29 kilos et tenait à peine sur ses jambes et on pouvait largement voir ses côtes, vu qu'il n'était déjà pas gros avant, mais ses amants n'en avaient cure. Le médecin avait dit que son état était assez préoccupant, perte de poids plus crises de panique égal à un corps beaucoup plus, trop, fragile.
Fin premier chapitre et également le seul qui sera commun aux autres chapitres de cette fiction car effectivement, j'avais plusieurs idées pour la suite des événements et je ne pouvait pas me résoudre à n'en choisir qu'une seule.
Ainsi, les prochains chapitres auront chacun leur histoire qui commencera après la fin du chapitre ci dessus.
En espérant que vous aller aimer.
C'est pas la première fic que j'écris mais pour l'instant c'est la seule que j'ai envie de publier.
