Harry Potter et le mystère des trois sceaux

Note de l'auteur : Bonjour à tous, ceci est ma première fanfiction sur Harry Potter, j'espère que vous serez indulgents. Elle se passe directement après le tome 6 et ne prend pas du tout en compte le tome 7. J'aimerais que vous me disiez vos impressions sur cette fiction. J'ai essayé de coller au caractère des personnages.

Rating : K+

Résumé : 7ème année à Poudlard…qui commence plus tôt que prévu. Les horcruxes ne sont plus le principal souci d'Harry. Voldemort recherche trois mystérieux sceaux qui pourraient changer la face du monde sorcier s'ils venaient à être brisés. Face à cela, Harry peut compter sur ses deux amis de toujours mais aussi sur un allié supplémentaire, en la personne du nouveau professeur de DCFM.

Dislaimer : Harry Potter et ses personnages ne m'appartiennent pas et sont la propriété de J.K. Rolling.

Hormis les copyrights ci-dessus, cette histoire m'appartient dans sa totalité en vertu de la législation sur la propriété intellectuelle et de celle sur les droits d'auteur.

Interdiction formelle de reproduire, d'utiliser et/ou de diffuser cette histoire sans l'autorisation expresse de son auteur.

Bonne lecture...and enjoy it !


Prologue

Assis derrière son bureau, Albus Dumbledore savait que cette journée n'était pas ordinaire. Le jeune Harry Potter allait fêter ses onze ans cet été et rentrerait donc à Poudlard à la rentrée prochaine. Pourtant, telle n'était pas la préoccupation actuelle du Président du Magenmagot. Non, ce qui le préoccupait, c'était le jeune garçon de seize ans qui se trouvait debout devant lui.

Haut d'un peu moins d'1 mètre 75, il avait des cheveux bruns assez courts et des yeux bleu clair d'une grande intensité. Ces mêmes yeux étaient fixés sur le feu de bois qui brûlait dans la cheminée. Vêtu de l'habituelle robe de sorcier des étudiants de Poudlard, il avait le blason des Griffondor cousu au niveau du torse.

-Est-ce que tu as pris ta décision, Gabriel ? Demanda le directeur de son habituelle voix à la fois douce et imposante.

Le garçon se tourna alors vers lui, posant sur le vieil homme son regard déterminé. Albus ne put s'empêcher de voir la ressemblance entre ce garçon et un autre qu'il avait connu. Un jeune sorcier plein de bonne volonté et surtout une soif incommensurable de connaissance…ce même sorcier, cela faisait longtemps qu'il ne le voyait plus dans le miroir. C'était bien normal, le temps avait fait son œuvre et son exaltation d'autrefois était à présent une sagesse durement acquise.

-Oui, j'en suis certain. A la rentrée prochaine, je commencerai mon apprentissage d'Auror.

Le vieil homme se leva et contourna le bureau pour se tenir en face de lui. Dépassant le garçon de quelques centimètres, le directeur savait que rien de ce qu'il pourrait dire n'arriverait à le faire changer d'avis. Il se contenta donc de poser une main sur son épaule, en esquissant un sourire.

-Mon garçon, j'ai été témoin de tout ce que tu as pu faire pendant ces sept années et…je dois dire que je suis vraiment impressionné.

-Impressionné ? Répéta le garçon, surpris.

-Oui. Impressionné car tu as toujours eu les meilleures notes à tes examens alors que tu trouvais le temps de t'embarquer avec les frères Weasley dans je ne sais quelle aventure…

-S'il te plaît, ne punis pas Bill et Charly pour ça, je suis le principal responsable. Répliqua l'adolescent sans laisser au vieil homme le temps de continuer.

Ainsi coupé dans son élan, Albus put constater qu'il n'y avait pas que le physique de ce garçon qui lui était semblable. Cet esprit intelligent mais raisonnable, et tout particulièrement responsable alors qu'il était encore si jeune.

Eclatant de rire, Dumbledore secoua la tête avant de fixer de nouveau l'adolescent du regard.

-Ne t'en fais pas, ça n'avait rien d'un reproche. D'ailleurs sans tes amis et toi, nous n'aurions jamais retrouvé ceci.

Et comme pour appuyer ses paroles, le directeur se dirigea vers une armoire fermée qu'il ouvrit avec sa baguette. Il en sortit une épée argentée dont la lame était gravée au nom de « Godric Griffondor ».

L'adolescent eut un geste instinctif en levant sa main comme s'il désirait prendre l'épée. Dumbledore la lui tendit, curieux de voir ce qu'il allait faire.

-Tu ne m'as toujours pas bien expliqué comment tu l'as récupéré. Déclama Albus, d'un ton faussement réprobateur.

Mais le garçon ne lui répondit pas tout de suite, le regard perdu dans la contemplation de l'épée qu'il tenait entre ses mains. La maniant avec dextérité, il fit quelques moulinets et fendit l'air dans un léger sifflement. Puis, comme si elle avait été l'objet le plus précieux au monde, il la déposa avec délicatesse sur le bureau avant de se retourner vers lui.

-Si je te disais que j'ai dû terrasser un dragon pour l'avoir, tu me croirais ? Demanda l'adolescent, d'un ton léger.

-Hmm…ça dépend si tu me dis qu'il était grand d'environ huit mètres, couvert d'écailles vert émeraude et que ses flammes pouvaient non seulement brûler mais aussi faire fondre la matière. Répondit le vieux sorcier, amusé.

-Je me doutais que tu serais au courant. Après tout, tu sais toujours tout. Cependant, en ce qui concerne l'épée, il me paraît peu prudent de la laisser simplement dans une vitrine.

-J'y ai déjà pensé. Je lui jetterai un sort dès ce soir avant de la mettre dans le choipeau magique. Ainsi, seul un véritable Griffondor sera capable de la retirer.

Le dénommé Gabriel resta un moment sans voix suite aux paroles de Dumbledore. Puis il esquissa un sourire et sortit de sa poche une petite bille argentée de la taille d'une balle de ping pong. N'ayant pas besoin d'énoncer la formule à voix haute, la bille s'éleva lentement dans les airs avant de s'illuminer d'une lumière argentée.

Puis la bille changea de forme, se transformant en un petit médaillon, lequel était recouvert de l'emblème d'un phénix rougeoyant.

Dumbledore était sans voix. Il n'aurait jamais pensé que Gabriel y arriverait si tôt. Seize ans…c'était presque impossible. Et pourtant le garçon se tenait bien devant lui, avec le médaillon en main.

-Tu voulais une preuve que je suis prêt. Elle est à portée de main.

-Tes…tes parents auraient été très fiers de toi. Réussit à articuler le directeur d'une voix émue.

Et le vieil homme ne put retenir les petites larmes qui perlaient dans ses yeux, sous le regard à la fois gêné et heureux de l'adolescent.

-Je…je sais que je ne suis pas encore prêt mais je ferai mon possible pour t'aider dans la recherche des sceaux.

Albus Dumbledore se raidit. Sur cette terre, un nombre très réduit de personnes était au courant de l'existence des « trois sceaux ». D'ailleurs, ce nom en lui-même ne signifiait rien pour un non-érudit. Gabriel était entré dans ce cercle très restreint à peine trois mois plus tôt. Et en ces trois mois, il avait fait plus de progrès qu'Albus ces trente dernières années.

C'était l'aventure de toute une vie et le vieil homme avait longtemps hésité à confier ce fardeau au garçon. Malheureusement, parmi les personnes connaissant ce secret, se trouvait Tom Jedusor, alias Lord Voldemort.

Le directeur de Poudlard n'avait aucun doute que le leader incontesté des mangemorts avait entrepris des recherches sur les sceaux mais d'après ses informateurs, durant les quelques semaines qui avaient précédé l'assassinat des époux Potter, le seigneur des ténèbres n'avait rien trouvé de concluant.

-Ne t'en fais pas pour ça, il nous reste encore un peu de temps. Répondit le vieil homme.

-D'accord. Quand tu auras besoin, tu sauras quoi faire. Déclara l'adolescent en brandissan le médaillon.

Le grand sorcier acquiesça de la tête puis se rassit sur son confortable fauteuil avant de poser de nouveau son regard sur l'adolescent.

-J'ai entendu dire que tu avais cassé trois côtes à un imprudent qui aurait essayé de s'attaquer à mademoiselle Donovan.

Gabriel déglutit avec difficulté. Il avait eu l'audace de croire qu'il n'aborderait pas le sujet dans cette conversation.

-Je…je suis désolé mais je ne supporte pas l'idée qu'on puisse lui faire du mal.

-Je peux parfaitement comprendre cela, je te demanderai juste de modérer un peu tes réactions à l'avenir.

Gabriel leva la tête vers le vieux sorcier et réussit à apercevoir la lueur d'amusement dans les yeux du vieil homme, cachés par sa paire de lunettes en demi-lune.

Mais la lueur disparût aussitôt, pour laisser place à de l'inquiétude.

-Es-tu sûr de ton choix ?

Gabriel savait parfaitement de quoi il parlait. Dans toute l'histoire de Poudlard, il n'y avait jamais eu ou presque d'amitié entre des Griffondors et des Serpentards. Alors comment avait bien pu naître le sentiment qui faisait battre son cœur depuis plusieurs mois ?

-Même s'il peut se tromper, le cœur ne saurait mentir. Déclara l'adolescent.

Dumbledore sut à cet instant qu'il était prêt. C'est pourquoi il esquissa un sourire, tout en rangeant l'épée de Griffondor dans le choipeau magique, avant de se retourner vers le garçon.

-Tu as prouvé que tu n'avais pas à rougir de ton héritage. Par conséquent, je te souhaite bonne chance pour l'avenir, Gabriel Allen William Dumbledore.


Voilà, en espérant que ça vous a plu. Je vais publier le premier chapitre d'ici quelques minutes. J'attends vos impressions :D