Coucou !
C'est encore moi avec une autre mini-fic Yaoi !
Celle-ci est finie, si ça peut vous rassurer ^^
Je pense poster deux parties par semaine ^^
La raison pour laquelle je ne mets pas les autres fics à jour, c'est que j'ai une panne d'inspiration.
Je suis désolée, mais dès que j'ai à nouveau des idées, je mets tout à jour !
Cette fiction est Rated M car il y'a de la violence, un lemon à un moment particulier - non, pas dans cette première partie xD - et que le thème pourrait choquer certains d'entre vous.
On ne pourra pas venir me dire que je ne vous ai pas prévenu !
Je rappelle que tout est fictif et que mon imagination m'appartient, ainsi que cette histoire.
Sinon, bonne lecture !
Bisouxxxxxxxx
Myinahla
- C'était sympa le temps que ça a duré, mais nous deux, c'est terminé.
Un seul bruit. Une chaise qui racle le sol et des bruits de pas qui s'éloignent.
Une larme. Une seule et unique larme versée sur cet amour pour lequel il s'était tant investi et à présent avait tout perdu. Sauf des souvenirs qui resteront gravés dans son cœur dès lors que son cerveau les oubliera. C'était ainsi, et il n'y pouvait rien. Il n'allait pas lui courir après pour des explications, l'avoir vu avec sa langue profondément dans la gorge de cette personne remplaçait toutes les excuses plausibles. Il ne l'aimait pas.
Peut-être même ne l'avait-il jamais aimé.
Il n'avait peut-être été qu'un jouet.
Une fois de plus.
« Closed Off From Love
I Didn't Need The Pain.
Once Or Twice Was Enough
Cause It Was All In Vain »
Il savait très bien qu'il n'aurait pas dû l'écouter et qu'il aurait mieux fait de rester avec ses vieux amants : Son ordinateur, ses jeux vidéos. Pas de problèmes de cœur, pas de larmes versées pour rien.
Le calme Olympien de sa vie.
Mais il avait écouté son cœur et avait tout gâché parce que maintenant, il lui était impossible de retourner en arrière.
Il avait été amoureux. L'amour change un Homme. Et il avait été stupide de croire qu'il pourrait revenir à lui-même une fois que la rupture serait prononcée. Parce que c'était évident qu'ils n'allaient pas rester ensemble toute leur vie. Il le sentait. Il le savait.
Et de le savoir, ça ne faisait pas moins mal. Au contraire. C'était comme enfoncer le poignard dans la plaie encore béante. Parce qu'il le savait, mais n'avait rien fait pour l'éviter.
Si seulement c'était la première fois que ça arrivait…
Il était allongé dans son lit, à regarder le plafond d'un regard fixe et voilé, depuis des heures. La porte de son appartement s'ouvrit et son meilleur ami entra. Il leva les yeux au ciel, et ouvrit grand les rideaux, laissant les rayons du soleil pénétrer dans la chambre, en illuminant la pièce. Le jeune homme allongé dans son lit se tourna automatiquement sur son côté qui lui couvrit le soleil, mais c'était sans compter sur ledit meilleur ami.
- Yeol, ça fait trois jours que je n'ai pas reçu le moindre message. Quel genre de meilleur ami es-tu ?
- Je suis de ces meilleurs amis qui préfèrent tenter de se remettre d'une rupture en solitaire.
Le jeune homme observa Yeol sous un angle nouveau. Ainsi, il vit les détails qu'il avait raté auparavant à cause de la pénombre de la pièce. Il remarqua ainsi les yeux gonflés et rougis, les joues ayant de légères traces de larmes fraîches. Ses joues étaient plus rondes que d'habitude et il avait un air blessé.
A présent, tout cela faisait sens.
Ledit meilleur ami prit Yeol dans ses bras et le serra le plus fort possible en lui murmurant des excuses pour être un si mauvais meilleur ami. Alors que Yeol pensait qu'il allait partir, ce dernier tira les draps d'un coup sec et lui saisit le poignet, se moquant éperdument des insultes plus ridicules les unes que les autres que Yeol prononçait. Il le mit sous la douche après quelques minutes de bataille acharnée et l'eau glacée se répandit sur le jeune homme qui poussa un hurlement.
- Tu ne peux pas continuer à t'apitoyer sur ton sort, Yeol. C'est pour ton bien que je le fais.
Ce dernier assassinait son meilleur ami du regard et le suivit des yeux jusqu'à ce qu'il quitte la pièce, puis Yeol sembla se souvenir qu'il était entièrement habillé sous une douche glaciale, et il s'extirpa de là pour ôter les vêtements trempés et il se glissa sous une eau très chaude et entreprit d'effacer toutes les traces d'une tristesse passée.
A quoi bon être triste quand il savait parfaitement ce qui l'attendait ? Quel idiot de toujours croire en les belles paroles qu'ils lui chuchotaient à l'oreille, alors que ce n'était que des illusions ! Il s'accrochait à ce qu'il pouvait, alors même qu'il savait qu'il ne devait pas le faire… Et le voila à nouveau célibataire, le cœur piétiné sans aucune pitié.
Et il ne pouvait s'en prendre qu'à lui-même pour cela.
Il alla jusque sa chambre et s'habilla puis se rendit dans la petite pièce qui servait de cuisine salle à manger et qui était reliée au salon. Son meilleur ami, SungGyu, venait de lui préparer le petit déjeuner, comme il le faisait après chaque rupture de Yeol.
- Avale ça, après, je t'emmène avec moi.
Les deux garçons s'installèrent à table et le jeune homme fixait SungGyu, comme s'il lui demander d'expliciter ses pensées.
- Ton patron a tenté de t'appeler tout à l'heure, mais tu ne réponds pas au téléphone. Comme tu n'as pas de certificat médical et que les temps sont durs, sans oublier que ton ex travaille au même endroit que toi, il vaudrait mieux que tu trouves autre chose, SungYeol.
Il hocha la tête, approuvant l'idée de SungGyu. Après tout, c'était toujours lui qui avait les bonnes idées, les bonnes initiatives et toutes les bonnes choses qu'une personne pouvait attendre de la vie. Et pourtant, il s'accrochait à SungYeol, le traitant comme s'il était un enfant par moment et l'aidant autant qu'il pouvait. Pourquoi ? La seule fois où SungYeol avait tenté de poser la question, SungGyu l'avait assassiné du regard, comme si la question elle-même l'avait offensé. D'ailleurs, SungYeol se souvenait encore de ce regard et des frissons lui parcouraient encore le corps lorsqu'il y repensait. Plus jamais il ne voulait voir son meilleur ami le regarder de la sorte !
Alors il faisait tout ce que ce dernier lui disait de faire, sans broncher. C'est ainsi qu'il se retrouva dehors en plein mois de Janvier à la recherche d'un nouvel emploi après avoir présenté sa démission à son ancien patron, le tout sans un regard pour son ex-petit ami qui était de service. SungGyu passa un bras autour de ses épaules et lui murmura qu'il était fier de lui. SungYeol leva les yeux au ciel mais ne put empêcher ce sourire de se former sur son visage.
La recherche pour un nouveau boulot était longue et fastidieuse, et SungYeol essuya bon nombre de refus. Il garda la tête haute et fit aussi bonne figure que lui permit sa fierté.
« Time Starts To Pass
Before You Know It
You're Frozen »
Environ quatre mois passèrent entre le jour où SungYeol avait quitté son travail et le jour où il mit un pied dans ce petit restaurant. C'était un endroit chaleureux où les serveurs avaient tous un grand sourire et où les clients étaient traités comme des rois. La cuisine était relativement simple, et vraiment délicieuse. SungYeol se promenait seul, SungGyu étant à son propre boulot, quand il vit une affiche sur la devanture de ce restaurant. Intérieurement, il remerciait son meilleur ami qui le forçait à toujours avoir un CV sur lui. Ainsi, il se permit d'entrer et s'adressa à un garçon qui avait un sourire extrêmement blanc et joyeux. Ce dernier lui indiqua quelle porte il devait prendre pour s'adresser au Directeur des Ressources Humaines. SungYeol laissa alors ses coordonnés au jeune homme, qui lui dit qu'il le tiendrait au courant.
SungGyu allait être fier de lui !
D'ailleurs, il lui rendit une petite visite à son boulot et son meilleur ami lui fit un grand sourire. Certes, il avait déjà tenté de le pistonner dans l'entreprise familiale des Kim, mais SungYeol avait toujours mis un point d'honneur à se débrouiller sans ça. Et suite à sa décision, il avait enchaîné les petits boulots. Il en avait eu autant que de petits amis puisqu'il quittait son emploi après chaque rupture, car il trouvait toujours le moyen de tomber pour un de ses collègues. Et à chaque fois, c'était SungYeol qui se faisait plaquer de façon plus ou moins douce. A croire qu'il aimait ça, se faire plaquer et souffrir pour un rien !
Ce matin-là, en plein mois de Mai, son téléphone avait sonné et il avait rendez-vous dans ce petit restaurant pour aller signer son contrat. Certes, c'était une période d'essai mais c'était mieux que rien. Il entra dans ce restaurant et croiser le jeune homme à l'immense sourire le mit encore plus de bonne humeur. Il s'inclina et lui sourit aussi, puis il prit la route vers le bureau du Directeur des Ressources Humaines. Apparemment, le propriétaire du restaurant n'était presque jamais là car il en avait d'autres. Cependant, SungYeol s'en moquait. Il espérait vraiment que ce boulot allait lui plaire et qu'il pourrait rester le plus longtemps possible.
Apparemment, il commençait à travailler le lendemain. Tout joyeux, il salua tout le monde et partit rejoindre SungGyu.
Ce dernier le félicita et ils restèrent ensemble à papoter jusqu'à ce que SungGyu doive retourner au boulot. SungYeol, lui, en profita pour se promener et prendre un bon bol d'air frais. Bon sang, qu'il en avait besoin !
Il se promenait tranquillement et il avait la tête dans les nuages quand il se rendit compte qu'il était dans un coin de la ville qu'il ne connaissait pas. Les immeubles étaient un peu délabrés autour de lui, tagués de partout. Les bâtiments semblaient déserts et seuls des chats se promenaient dans les parages. SungYeol avança un peu parce qu'il pensait que s'il continuait de marcher, peut-être qu'il verrait un endroit qu'il connaissait.
Là, il entendit des voix. Il se sentit soulagé car à présent, il savait qu'il n'était pas le seul habitant de Séoul à connaître cet endroit. Il pourrait s'approcher d'eux et leur demander son chemin. Le cœur plus léger, il s'approcha de la source des voix, mais s'arrêta net quand il assista à quelque chose qu'il ne voulait absolument pas voir.
Des hommes habillés de noirs entouraient une seule et unique personne. De là où il était, SungYeol pouvait entendre leur conversation.
- Où est mon pognon ?
- C'est quand même une sacré somme… Dit l'homme entouré de tout ce monde, la voix tremblante.
- Fallait y réfléchir à deux fois avant de s'en prendre à nous, tu le sais bien, Buddy.
- Tu ne peux pas attendre encore un peu ? D'ici une semaine, j'ai tout l'argent nécessaire et je te rembourse…
L'un des hommes éclata de rire, et les autres suivirent.
- Tu n'as pas tout compris. Quand tu empruntes de l'argent à un mec comme moi, tu prends l'argent mais tu rembourses avec des intérêts.
L'homme fut balancé au sol comme s'il ne valait rien.
- Et… Et de combien est cet intérêt ?
- Cinq Millions de Wons.
Il écarquilla les yeux.
- Tu ne peux pas ? Tu n'as pas l'argent ? Evidemment. Dit un homme à la voix sombre qui fit frissonner SungYeol.
L'un d'entre eux s'écarta et laissa passer un autre homme, armé d'un flingue.
- Ca fait trois mois déjà, Bunny, qu'on attend après ton pognon. Et on en a assez. Tu as pris notre marchandise et tu l'as revendue. Donc tu t'es fait du blé sur notre dos. Et ça, j'apprécie pas.
- S'il vous plait… supplia l'homme.
Celui qui sembla être le leader eut un sourire mauvais et s'approcha de lui. Il fit un signe de tête à l'un de ses hommes et ce dernier s'approcha. Il sortit son flingue de sa protection et le patron dit juste :
- Quand on ne sait pas à qui on a affaire et qu'on n'a pas assez de baloches, on ne trempe pas dans ce genre de business.
Il lui fit un signe de la tête et l'homme tira. L'homme visé par le pistolet tenta de murmurer quelque chose mais il reçut la balle en pleine tête.
Mort sur le coup.
SungYeol plaqua une main devant sa bouche et ses yeux se remplissaient de larmes. Les hommes partaient tous dans une direction inverse, et donc n'étaient pas au courant de la présence de SungYeol sur les lieux. Cependant, en se plaquant contre le mur, il fit tomber une poubelle derrière lui. Il se retourna et eut un air horrifié. Il regarda une dernière fois là où les meurtriers étaient et vit avec horreur l'un d'entre eux se retourner et le fixer droit dans les yeux.
Pire encore, c'était celui qui avait tué l'homme.
SungYeol prit ses jambes à son cou et partit le plus vite possible, choqué à vie. Il retourna sur ses pas et retrouva le Séoul qu'il connaissait, plein de VIE. Il marchait tel un zombie et il était apeuré. Au milieu de cette foule, personne ne le voyait et il se sentait déjà plus en sécurité. Ses jambes tremblaient et il avait froid. Des sueurs froides glissaient le long de son dos, et il rentra chez lui en fermant la porte de son appartement à double tour. C'était fini, il ne sortirait plus de là de la journée… ou de sa vie.
Il se glissa dans son lit tout habillé et s'emmitoufla dans les couvertures épaisses, les images de ce qu'il avait vu passaient en boucle dans sa tête. A présent, tout ça avait plus de sens dans sa tête. Là où il avait traîné, c'était visiblement un lieu où des trafics peu communs se passaient au nez et à la barbe des policiers qui visiblement n'étaient pas du tout dans le coin.
Un homme avait été tué. Et il avait assisté à ça, la peur au ventre.
Et s'ils le retrouvaient ? Impossible, dans la masse de gens que Séoul avait. Et puis un seul homme l'avait vu. Et sûrement le plus dangereux. Mais avec un peu de chances, il ne l'avait pas vraiment vu. Oui, SungYeol espérait que ce soit vrai. Sinon, qui savait ce qui allait lui arriver !
Le jeune homme tremblait et ne semblait pas pouvoir s'arrêter. Il avait tenté de prendre de profondes inspirations mais rien n'y faisait. La peur avait élu domicile dans son corps et ne semblait pas prête à s'en aller. Et maintenant, qu'est-ce qu'il devait faire ?
Devait-il prévenir la police de ce qu'il avait vu ? Il le devait, mais son esprit était embrouillé. Comment leur expliquer pourquoi il était là, sur les lieux du crime ? « Je me suis perdu et j'ai assisté à un meurtre. » ne semblait pas l'explication la plus plausible du monde. SungYeol était un homme sans histoire. Du haut de ses vingt et un ans, il avait un casier judiciaire vierge et n'avait jamais fait de conneries de sa vie… Si on oubliait ses ex qui étaient tous sans exception ses plus belles conneries. En plus, les hommes s'étaient surement débarrassés du corps à présent.
Cette nuit-là, SungYeol ne dormit pas. Le moindre bruit aux alentours mettait ses sens en alerte et le faisait trembler à nouveau. La nuit noire régnait dehors et les chats se battaient dans la rue, faisant un capharnaüm du tonnerre.
A Dimanche pour la suite ? :D
