Laissez-moi vos impressions et vos idées pour la suite. Je suis toujours ouverte d'esprit! Amusez-vous et dites-moi ce que vous aimez et ce que vous détestez!

Je ne possède pas les personnages de KHR...

Chapitre 1

Je marchai le long de la rue, je m'ennuyais énormément et je n'avais rien à faire aujourd'hui. Tous mes copains étaient occupés, toute ma famille était occupée et je n'avais personne avec qui passé la journée. Mon copain était en train de me tromper avec un autre type. J'étais parfaitement au courant de cette supercherie, mais je le laissais faire. Je n'avais plus de sentiments pour lui, j'étais avec lui simplement par habitude. Rien d'autre.

Je m'ennuyais à mourir. J'entrai dans le bar de mon quartier et m'installa dans une banquette rouge au cuir usé. Je commandai un plat de frite et un Coca-Cola avec de la glace. Je mangeai sans grand entrain, je regardai la télé plasma sur le mur et tenta du mieux que je pouvais de me concentrer sur le match de soccer, mais mon esprit s'évada loin d'ici.

Je revins à la réalité lorsqu'un homme entra dans le bar. Un homme de 1 m 80, cheveux noirs coupés courts et à la carrure de footballeur. Il avait un fessier ferme et rebondi, de longues jambes que je devinais musclé sous le pantalon noir de grande marque qu'il portait. Il portait une chemise verte et une veste noire et une montre en argent.

Le nouveau venu alla directement au comptoir et demanda à voir quelqu'un. Le barman partit en arrière-boutique, laissant l'apollon s'accoter de dos contre le comptoir. Il scanna le bar, cependant je détournai les yeux. Pour une raison que j'ignorai, j'avais un sentiment de honte et de culpabilité au plus profond de moi. Pourtant je n'avais rien fait de mal. J'avais tout simplement regardé un homme et apprécié ses qualités physiques. Ce n'est pas comme si je lui avais fait du charme et que je trompai mon petit ami. Après tout, c'est lui qui me trompait. Alors pourquoi me sentais-je coupable?

J'étais tellement perdu dans mes pensées que je ne remarquai même pas que le bel apollon s'était assis devant moi. J'étais tellement perdu dans mes pensées que je ne remarquai même pas qu'il volait discrètement mes frites. Je me rendis compte de sa présence que lorsqu'il posa sa main sur la mienne. Je sursautai de surprise et manquai de faire renverser ma boisson.

-Pardonnez-moi. Je ne voulais pas vous faire peur. Je voulais simplement vous parlez, mais vous étiez si prit dans vos pensées… Je suis désolé. Je m'appels Xanxus, et vous? Me demanda le bel homme avec un magnifique sourire à faire damner un saint.

-Euh… je… je m'appels Squalo… Ra-ravi de vous rencontrer. Répondis-je, timidement.

Xanxus me vola une autre frite. Je poussai le petit panier remplie de frites au milieu de la table. Il fit signe au barman de lui apporter une boisson, celui-ci hocha la tête et sortit une bouteille de Coca-Cola. Il vient lui-même l'apporter et en profita pour lui glisser un mot à l'oreille. Xanxus hocha la tête et renvoya le barman. Il se retourna vers moi avec un sourire qui me fit rougir.

-C'est une belle montre que vous avez à votre poignet. Dis-je lamentablement pour cacher ma gêne.

-Merci beaucoup. C'est un cadeau de mon père adoptif pour ma graduation à l'université d'Oxford. Dit Xanxus avec une fierté visible.

-Dans quel domaine avez-vous étudié? Demandais-je, impressionné.

-J'ai étudié quelques temps dans le domaine de la loi, mais je me suis rendue compte que je n'avais de réelle passion pour cela. Mon père m'y avait poussée. Je me suis tourné vers mes véritables passions. J'ai toujours aimé la criminologie et le maniement des armes. J'ai fini premier de mes classes. Mon père m'a demandé de diriger ce bar pour lui et en faire quelque chose qui ramena plus d'argent. Il veut que j'ai un investissement pour mon avenir. Expliqua-t-il tout en regardant autour du vieux bar.

-Vraiment? Wow! Quelle belle opportunité! M'exclamai-je, encore plus impressionné.

-Merci. Et vous, est-ce que vous étudiez ou travaillez-vous? Me demanda-t-il.

-Euh… je… Je travaille comme serveur chez Luciano's. Je dois travailler pour payer les comptes et le loyer. La carrière d'acteur de mon petit copain est au point mort et quelqu'un doit payer les comptes… dis-je, en regardant le fond de mon verre.

-V-votre copain est très chan-ceux d'a-avoir quelqu'un comme vous pour le soutenir dans sa carrière. Dit Xanxus en se redressant dans son siège, visiblement mal à l'aise.

-Il est plutôt chanceux d'avoir un copain qui paye ses comptes alors qu'il ne fait rien de sa vie et qui supporte ses tricheries à longueur de temps. Soupirai-je de désespoir.

Xanxus me regarda comme si une deuxième tête venait de me pousser sur l'épaule, il devait croire que j'étais un abruti avec un problème affectif. Je regrettai de m'avoir ouvert à ce parfait étranger. Je ne savais même pas pourquoi je m'ouvrais à cet homme. Voi! Je devais donner l'impression d'être un parfait crétin!

-Vous avez raison. Votre copain est très chanceux de vous avoir. Bien qu'il ne vous mérite pas, si je puis me le permettre. Dit Xanxus en prenant une bouchée de frites.

-Merci. Cela fait du bien de l'entendre. Remerciai-je à mon interlocuteur avec un petit sourire.

Le barman arriva avec une autre assiette de frites. Xanxus en profita pour y ajouter un peu de vinaigre, du sel et de ketchup. Exactement comme je l'aimais. Ce qui n'était le cas de mon copain, il n'aimait pas les frites. Trop de calories, selon lui. C'est mauvais pour le poids, la peau et le teint. Dans MON frigo, je n'avais absolument rien de calorique. Tout était bio et écologique. Tout était au goût de mon copain. Tout était hyper-dispendieux. Ce qui me mit dans une colère noire si rapidement que j'en ai eu le haut de coeur.

Je pris une frite et la trempai dans le ketchup. J'adorais les frites, plus elles étaient dorées et croustillantes, plus je les aimais.

-Elles sont très bonnes. Dis-je, avant de prendre une bouchée de la frite.

-Je les adore, aussi. C'est l'une des raisons pour laquelle j'ai décidé de rénover ce bar. J'adore les frites, l'ambiance et les soirées soccer. Le bar sert des ailes de poulet piquantes à volonté à partir de 7$, des frites à volonté à 3$ et des bières à moitié prix, le dimanche.

-Wow! Cool! Je viendrai plus souvent dorénavant. Mon copain n'est pas très attiré par le soccer ou les frites. C'est le sport des snobs, selon lui. Dis-je.

Un silence gênant s'installa entre nous. J'étais tellement embarrassé, tout ce dont je parlais était de mon crétin de copain.

-Je suis tellement désolé! Tous ce dont je parle c'est de mon copain. Je dois vous ennuyer à mourir. Je suis vraiment désolé! Dis-je en évitant le regard de mon compagnon.

-Je comprends parfaitement. Ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi vous restez avec un déchet qui clairement vous traites de manière odieuse. Me demanda Xanxus.

-Je… je… ne le sais pas moi-même..! Je n'ai aucune idée pourquoi je reste avec cet abruti arrogant et snob! Je ne veux plus être avec lui, mais je ne sais pas… si je… Je viens d'une grande famille et je déteste la solitude. Bégayai-je, mal à l'aise.

-Sortez votre portable. Vous allez appeler ce déchet. Vous allez lui dire que vous ne pouvez plus supporter ses tricheries et que vous rompez avec lui. Que c'est fini entre vous. Squalo, ce déchet n'est pas celui qui vous faut. Dit Xanxus avec une voix ferme et autoritaire. Ce qui vous faut c'est un homme qui saura prendre soin de vous et qui préférait baiser le cul d'un flic plutôt que de vous faire du mal!

Pour une raison que j'ignore, cette voix me fit frissonner. Sans que je m'en rende compte, ma main avait sorti mon portable et avait composé le numéro de mon copain. Tout ce dont je devais faire c'était peser sur «Appel», mais j'ai eu un moment d'hésitation. Xanxus me serra la main, me donnant un peu de courage et un sentiment de soutient.

Une voix, qui ressemblait énormément à celle de mon petit ami, me criait de ne pas le faire. Elle me criait que tout cela pouvait s'arranger, elle me criait que j'avais une merveilleuse relation avec mon petit ami et que si cela ne marchait pas avec Xanxus, je ne pourrais pas revenir vers mon petit ami. Elle me dit que si je travaillais assez fort, je pouvais changer mon copain et le refaire tomber amoureux de moi. Il fallait que je sois…

J'appuyais sur «Appel» et mit le téléphone à mon oreille. La sonnerie sonna trois fois, puis j'entendis la voix de l'amant de mon copain. Il avait une horrible voix monotone.

-Ouais. Quoi?

-Voi! Passes-moi Dino, connard. Passe-moi mon copain. J'ai à lui parler et si tu me raccroches au nez, petit bâtard, je vais venir à MON appartement et je vais te couper cette cochonnerie qui te pend entre les deux jambes et te l'enfoncer dans le cul. Capiche? Dis-je, d'une voix grave et menaçante.

-Euh… Juste un moment…

J'attendis un instant, puis la voix de mon copain m'arriva aux oreilles.

-Squalo..? Euh… Qu'est-ce que je peux faire pour toi, mon chou? Est-ce qu'il y a un problème? Me demanda Dino d'une voix hésitante.

-Voi! Premièrement, je t'interdis de me raccrocher la ligne au nez. Deuxièmement, je t'interdis de m'appeler «mon chou». Tu as perdu ce droit la seconde où tu as décidé de me tromper avec Hibari Kyoya. Et oui, je suis au courant. Dis-je avant même qu'il puisse répondre. Troisièmement, toi et moi, c'est fini. Nous ne sommes plus ensembles. Compris! J'en ai plus qu'assez de te supporter, toi et ta, soi-disant, carrière d'acteur. J'en ai marre de travailler 60 heures par semaines pour tout te payer. J'en ai marre de devoir laver MES draps chaque soirs parce que toi et ta pute vous vous amusez de faire des cochonneries dans MON lit. Quatrièmement, je te veux hors de MON appartement d'ici 19 heures. Toi et ta pute, je vous veux dehors! Si je te trouve dans mon appartement lorsque je rentrerai ce soir, je te promets que tu vas souffrir. Ramasses tes affaires, sors de mon appartements et disparaît de ma vie.

-Chéri, laisses-moi t'expliquer…

-Non! Dis-je avec une voix calme et grave. Si ce soir, tu n'es pas partit, tu vas souffrir. Si tu dis un seul autre mot, tu vas souffrir. Et si tu oses partir avec tous MES meubles, ma vaisselle, mes électroménagers, mon ordi, ma télé, ma caméra, mes bijoux et mon argent… Je vais envoyer mon père, mes frères et mes oncles après toi et ta pute. Me suis-je bien fait comprendre?

-Humm… Oui… Je…

-Au revoir.

Je lui raccrochai au nez, fou furieux. Je fermai les yeux, prit une grande inspiration et expirai lentement, laissant la tension s'échapper de mon corps. Je n'osais pas ouvrir les yeux, je ne voulais pas voir l'expression sur la figure de Xanxus. Il devait être surpris par la violence de mes mots. J'ouvris mes yeux lentement pour voir Xanxus avec un grand sourire qui aurait fait fondre une glace et une étincelle dans ses yeux.

-Vous avez fait la bonne chose. Vous n'aurez plus cette tension sur les épaules. Vous semblez même plus détendu en ce moment.

-Ça n'a pas été si difficile, en fait. Une fois que j'étais partit, je… je n'ai pas pu m'arrêter. Je… Merci beaucoup! Dis-je avec reconnaissance. Je ne sais pas comment vous remerciez. Vous m'avez ouvert les yeux et m'avez poussé à faire ce que je n'avais pas le courage de faire. Merci.

-Cela me fait plaisir. J'avais peur d'avoir outrepassé mes droits. Je ne voulais pas vous insultez. Si vous insistez pour me remercier, cependant, vous pourriez me retrouver demain soir pour la partie de soccer. Vous allez voir, ça va être génial. Me proposa Xanxus avec un autre de ses sourires éclatants. Si vous avez besoin d'aide pour jeter votre déchet de copain dehors, je peux vous aider. Pas besoin de mettre votre famille dans le pétrin avec la loi pour ce type.

Je pouffai de rire face à sa proposition. Si seulement il savait que son père devait payer une protection à mon père pour avoir possédé un business sur son territoire. Le crime était le business familial. J'étais le seul qui avait un emploi légal. J'étais tellement touché par sa proposition, cependant.

-C'est très gentil comme proposition, mais ma famille est plus habileté pour ce genre d'opération. J'ai plus de criminel dans ma famille que New York a de policiers. Pour eux, botter le cul d'un petit emmerdeur, c'est pas ça qui va les empêcher de dormir. Mais merci beaucoup.

-Vraiment? Moi, ma famille, elle est d'une banalité. Ma famille vient de Sicile, où mon père possède des terres et un vieux château encore debout datant du 16ième siècle. Ce n'est pas grand-chose.

-Quoi?! Comment? Tu as des terres en Italie et un château de la Renaissance, et tu considères cela comme rien! Voi! Franchement, moi, je ne peux même pas dire que j'ai quitté, ne serait-ce qu'une fois, la ville. Je ne suis même pas allé à la plage une seule fois dans ma vie! Mon père n'avait jamais eu le droit de quitter la ville et une fois que j'ai eu mon permis, je n'ai pas eu de voiture…

Xanxus sourit, puis s'excusa car il devait partir pour s'occuper des comptes du bar. Je l'excusai, mais je lui promis de revenir demain soir pour la partie de soccer. À condition bien sûr, qu'il me serve de magnifiques frites dorées et une bonne bière froide. Il accepta, puis me donna son numéro de téléphone.