Title: Boy's next door
Author: Kill_titi
Pairing: Adrian Clay/Lawrence
Rating: R
Summary: Adrian Clay est un instituteur le jour et un serial killer de jeunes prostitués males la nuit, jusqu'au jour où Lawrence, un jeune prostitué de quatorze ans, découvre son secret... chantage, passion, tragédie.
Warning(s): scènes violents, yaoi
Author Notes: Réécriture des chapîtres du manga, avec quelques scènes inventées.
Word Count: 1.307
Disclaimer: Don't know, don't own, not real,belong to Kaori Yuki
Prologue
Ils attendaient à la porte de l'appartement. Deux loubards adossaient aux murs. Le chauve prit une cigarette dans un paquet dans la poche arrière de son jean élimé et l'alluma avec un vieux briquet à essence. Il tira une longue latte sur sa Marlboro menthol et cracha doucement la fumée blanche en reposant sa tête contre le mur. C'était long, trop long. Il jeta un coup d'œil à l'homme qui l'accompagnait, un petit brun trapu à la veste en cuir usé et au cou tatoué; un des hommes de main de Dallas, tout comme lui. Le type aux cheveux bruns mâchouillait nerveusement son collier, un gros crucifix orné de pierres rouges et croisa le regard du chauve, inquiet. Ils auraient dû entendre tirer maintenant. Il devrait être mort.
« Vas-y frappe » dit le Chauve
Le brun s'approcha de la porte et toqua avec force.
« Et Lawr ! Qu'est ce que tu fous ? Grouilles toi ! Faut qu'on se tire d'ici ». Aucune réponse, l'appartement était silencieux.
-Qu'est ce qu'il fait, c'est pas vrai… » dit le chauve en s'approchant de la porte et commença à la martela du poing « Lawrence, ouvres la porte, bordel ! »
-Et mec, c'est pas normal là…
Le brun recula, souleva sa veste, dévoilant un étui à pistolet et un revolver. Il prit l'arme, visa la serrure et tira. La poignet et le bois de la porte éclatèrent. Le chauve donna un violent coup de pied dans la porte et celle-ci s'ouvrit avec fracas, dévoilant un spectacle d'horreur.
La chambre était plongée dans le noir. On discernait à peine les quelques meubles qui ornaient la modeste pièce. Seule la lumière du couloir venait éclairer faiblement le lit au centre de la pièce. De grandes taches rouges avaient éclaboussées les draps et les murs. Et cette odeur… une odeur de sang embaumait la pièce. Et sur le lit, assis, le dos appuyait contre la tête de lit se trouvait un homme. Il avait les cheveux blonds et des yeux bleus tristes et doux. Il serrait contre lui le corps d'un jeune homme, presque un enfant, qu'il embrassait tendrement. Tout deux étaient couvert de sang. L'homme caressait amoureusement le visage et les cheveux noirs de l'adolescent et embrassait ses lèvres pales. Et le jeune garçon ne bougeait pas. Il était déjà mort.
« C'est Lawrence » bredouilla le brun, les yeux fixés sur le visage juvénile du cadavre. « Qu'est ce que vous avez fais ?!» cria-t-il en s'approchant du lit.
« Il faut appeler les flics ! Arrêtez de le toucher, il est déjà mort. C'est vous qui l'avez tué ? » demanda le chauve.
« Taisez-vous…. »
La voix était douce, aussi légère qu'un souffle. L'homme relâcha doucement son étreinte sur le garçon. La tête de l'enfant roula vers la lumière, dévoilant des yeux gris éteints et vitreux, morts. Un mince filet écarlate coula de ses lèvres. Sa poitrine arborait une plaie sanglante, une blessure au cœur.
L'homme ne détachait pas les bras de son corps. Tendrement il le berçait, tout en écartant amoureusement les mèches sombres de son visage.
« Taisez-vous… Vous allez réveillez Lawrence. Taisez-vous. »
« Arrêtez, qu'est ce que vous allez lui faire ? Ne touchez pas à Lawrence ! Il n'est pas mort, il n'est pas mort ! Rendez le moi, il est à moi !»
On lui arracha le cadavre des bras. Il hurla. On emmenait Lawrence. Et il ne comprenait pas pourquoi. Pourquoi on lui enlevait son corps, pourquoi des hommes le plaçaient dans un sac noir, pourquoi on lui disait qu'il était mort ?
Il hurlait et se débattait tandis que des hommes en uniforme tentaient de le maintenir pour l'empêcher de se jeter sur le corps ou de se griffer le visage et les yeux.
Mais quand le sac se referma, quand le visage de Lawrence disparu sous le plastique noir, il tomba à genoux, les bras en croix, empoignés par les policiers. La tête inclinée et le cœur crevé, il sombra.
Adrian se réveilla dans une cellule aux murs verts. Il leva nonchalamment les yeux vers les barreaux de sa nouvelle demeure. La cellule était étroite mais propre et n'avait pour seul meuble que le lit de fer sur lequel il reposait, une table et une chaise. Il se leva et observa la pièce, reprenant doucement conscience de la réalité.
Sa poitrine lui faisait mal. Une douleur dans la poitrine. Il porta la main à son cœur et baissa les yeux.
Il portait toujours sa chemise blanche, sa chemise maculée de sang séché. Il toucha les formes écarlates. La douleur de son cœur s'intensifia. Trop de sang, la mémoire lui revint.
« Le sang… Lawrence. » murmura-t-il.
Sa respiration devint haletante, et des râles se formaient à chaque expiration, s'intensifièrent jusqu'à produire un hurlement affreux.
Lawrence était mort. Il le savait. Enfin il le savait.
Il hurla. Il se jeta sur les barreaux, y écrasa son crane. Les gardes accoururent puis reculèrent, effrayés, pour l'observaient de l'autre côté du couloir.
Adrian recula et se projeta à nouveau contre les grilles de la cellule, comme pour les traversait. Tremblant il s'approcha de la chaise, la saisit et la lança à travers la cellule, en pleurant et en jurant. Puis il envoya la table volé contre le lit, le choc brisa le vieux bois. Il martela les murs froids de ses poings, comme un dément, à se meurtrir les phalanges. Après un moment, les hurlements cessèrent.
Affaiblit et vacillant, Adrian s'écroula dans le coin le plus sombre de la cellule. Il se pressait contre le mur. Il pleurait. Ses bras se contractaient, serraient le corps d'un ange qui n'était plus là. Il glissa sur mur, les paupières ouvertes, le regard vide. L'obscurité l'enveloppa.
Lawrence… Lawrence… Je t'aime.
« Le serial killer de Los Angeles, responsable de la mort de plusieurs adolescents à été arrêté cette nuit. Il s'agit d'un instituteur de 27 ans appelé Adrian Clay. »
Tous les jours, les journaux et les reporters parlent de nous. Mais je ne peux rien dire.
« Le tueur que l'on avait surnommé le « Tueur Aveugle » a été retrouvé dans son appartement serrant le corps de sa dernière victime, un jeune adolescent de quatorze du nom de Lawrence. »
Dans mon monde, mon monde fou, tu étais mon ange, le plus beau et le plus terrible.
« Lawrence, tout comme les autres victimes d'Adrian Clay, faisait partie d'une maison close pour prostitués de sexe masculin. »
Les gens crient et parlent d'un monstre. Beaucoup de voix, beaucoup de bruit. Je ne comprends plus ce qu'ils disent.
« Tueur d'enfant ! Montres ton visage, tu n'es pas un homme ! »
« Comment a-t-on pu vivre à côté de cet homme sans savoir ? »
« C'est un instituteur. Jamais je n'aurais cru… »
« Condamnez le à mort ! »
« Le « Tueur Aveugle » ! C'est lui ! Celui qui bandent les yeux de ses victimes »
Pourquoi crient-il si fort ?
Ah, j'ai compris.
Il y a beaucoup de lumière et une foule bruyante.
Je sais…
C'est une fête foraine.
Et le Fou du charivari accueille les passants à rejoindre la grande fête foraine.
N'a-t'il pas l'ai joyeux avec ses ballons multicolores. N'était-il pas drôle avec son chapeau et ses chaussons à clochettes. Il est radieux sous son maquillage d'arlequin. Laissez-vous tenter par sa voix chantante.
Mesdames et Messieurs, approchez !
S'il vous plait approchez !
Aujourd'hui c'est la fête foraine annuelle.
Oubliez tous vos chagrins
Et amusez-vous !
Le bouffon est drôle. Il a un chapeau haute forme pour faire des tours de magie.
De son chapeau il sort un lapin, dont les yeux sont bandés. Et il me tend un couteau.
Vas-y Adrian, Amuses-toi.
Ma vie est une fête foraine.
J'espère que vous avez apprécié, ce n'est pas fini.
Please, review.
