Résumé : essai d'écriture sur fascination, mais avec Alice(humaine) et Jasper au lieu de Bella et d'Edward… Soyez indulgents, c'est ma première fic, même si j'en ai lues beaucoup. Laissez des commentaires ! Je m'inspire pour mes premiers chapitres de la fic de Vic et Alice, sur , qui est titrée :You and me fascination. Malheureusement elle est abandonnée, et comme je n'ai pas retrouvé de fic sur ce thème, j'ai décidé de le faire moi-même. Jasper et Alice sont mes personnages préférés dans Twilight. J'ai parfois donné une impression étrange sur les caractères des personnages. J'essaye de rester fidèle au livre.
Disclaimer :tous les personnages appartiennent à Stephenie Meyer.
Prologue.
Je n'imaginais pas que je trouverai cela,en arrivant à Forks,cette petite ville ennuyeuse de l'état de vérité, je n'aurais jamais même imaginé viivre une chose pareille , à n'importe quel endroit que ce qui y aurait pensé? C'est clair que même avec la malchance qui me poursuit, détruisant ma vie à intervalles réguliers, je ne pouvais deviner. Sauf que cette fois, je ne sais pas si c'est de la malchance. Après tout, il n'y a rien de mal à fréquenter des gens qui vous comprennent. Mais si c'est parce qu'ils sont aussi incompris que vous par les autres? Pour le bien de ceux-ci ?
Chapitre 1 :eh ouais,c'est ma vie.
J'ai toujours pensé que la pluie était une des choses les plus horribles sur :y a t-il pire qu'une bonne averse,lorsque l'on sort de chez le coiffeur ?Et cette sensation d'humidité qui s'infiltre sous les vêtements…En plus,la pluie est un frein à l'esthé s'habiller chic lorsque l'on est engoncé dans un imperméable,ou chaussé de bottes en caoutchouc,la tête disparaissant sous une capuche ou un parapluie,qui,lorsqu'on l'incline,vous fait glisser toute l'eau dans le cou ?Non mais franchement…
Et c'est à cela que je pensais,dans l'avion en partance pour ,je le précise,est un des lieux les plus humides au monde.
Oui,je sais,je suis complètement illogique,lorsque l'on hait la pluie autant que moi,on ne va pas vivre à je n'avais pas le choix !
J'ai une vie assez compliqué on peut vais vous expliquer,et je préviens,c'est pas très gai.
Je m'appelle Alice Frances Heidi Mary Brandon ,hein ?C'est une idée de ma mère,qui m'a donné des prénoms d'écrivain et de personnages de livres(Alice au pays des merveilles,Frances H. Burnett,Heidi,et Mary parce que c'est son prénom).Je suis la fille de Mary Brandon et de David parents ont divorcé avant même ma naissance,quand mon père a appris que maman était ne voulait pas de moi,et j'ai passé les 6 premières années de ma vie avec maman ,voyant parfois mon père,lorsqu'il nous rendait visite,une ou deux fois par an.J'étais très heureuse,vivant avec elle et ma grand-mère est française,aussi je parle couramment cette langue,avec un très bon accent, d'après mon ancien deux m'adoraient,et mon père ne me manquait pas.J'étais une enfant au caractère enjoué,j'étais intelligente,et assez mignonne .
Au fait ,physiquement,voilà ce à quoi je ressemble :je suis très petite,1 m 47.
J'ai toujours été surnommée la naine,voire la puce.J'ai des cheveux noirs,très courts,et très très difficiles à coiffer,malheureusement pour moi qui adore les vêtements et la mode,et j'ai des yeux étranges,qui deviennent verts ou noisettes selon la lumiè suis assez pâle,et je ne bronze pas beaucoup,et j'ai un petit nez pointu qui me fait ressembler à un me disait toujours que j'étais très jolie,mais je ne l'ai jamais vraiment cru.
Enfin bref,revenons en à ma vie.l'année de mes 7 ans,alors que j'allais passer en 2ème année d'école primaire,mon père demanda ma nous surpris beaucoup,ma mère et moi mon père ne m'avait jamais manifesté aucun intérêt il s'était remarié quelques mois après son divorce,avant même ma naissance,et sa femme avait une fille,ma demi-sœur par ce que je savais d'elle se résumait à deux informations :elle s'appelait Opalie,et avait 6 mois de plus que ne l'avais jamais vue.
Maman,bien qu'elle m'aimât beaucoup,ne put refuser la proposition de mon père c'était lui qui payait la pension de famille,après tout,et si à l'époque cela ne me disait rien,je comprends maintenant combien ma mère,qui avait à sa charge sa mère et une fille de 4 ans,avait besoin de cet pleurais beaucoup en quittant ma mè m'avait expliqué que nous ne pourrions pas nous voir souvent en effet,à l'époque nous habitions en France,et mon père,lui,vivait aux Etats-Unis bref,ce n'était pas idéal pour les trajets.
Donc,mon père vint me prîmes l'avion tous les deux (c'était la première fois que je prenais l'avion),et au bout de 7 heures de voyage, nous atterîmes à New York.
La grande ville me marqua.J'étais très petite(encore plus que maintenant,je veux dire),et les gratte-ciel me laissèrent un souvenir impérissable.
Mon père vivait dans un quartier avait un hôtel particulier immense (et,j' imagine,très cher).J'y passais peu de temps.
C'est là qu'il me faut signaler quelque chose.C'est difficile à expliquer,alors faisons simple :je vois l'avenir.
Bizarre,non ?Mais c'est que je suis toute petite,j'ai des sortes de « visions ».Parfois,je vois les évènements se dé n'est pas infaillible,et parfois mes visions se sont modifiées cela dépend des décisions des gens.
Ma mère l'avait remarqué,bien sûr petite,j'avais souvent mentionné des accidents (chute d'un vase,visite imprévue,carreau cassé) avant qu'ils se produisent,et elle en avait tiré ses ,elle s'en moquait, déclarant que cela ajoutait à mon m'avait tout de même prévenu qu'il ne valait mieux pas ébruiter l' mon père n'en savait-il rien.
Malheureusement,il aurait sans doute mieux valu qu'elle le prévî on songe à ce qui arriva ensuite…
Le premier jour,mon père ne m'avait pas encore inscrite à l'é je parlais français et anglais,il n'aurait sans doute pas de mal à en trouver une, je restai à la maison.
Et c'est là que j'eus un flash,alors que j'étais assise en face de mon père dans la salle à manger.
Ma belle-mère aimait jouer les avait fait aménager la maison par un décorateur d'intérieur ,qui av ait repeint la maison entiè salle à manger était une immense pièce,aux murs bleu outremer,pour,je cite, « calmer l'atmosphère émotionnelle de chacun ,et ne pas la troubler par un vide sensoriel ». Traduction :les murs,autrefois blancs,ne suffisaient pas à calmer notre « atmosphère émotionelle »,et du coup,elle avait repeint les murs en bleu,bleu qui jurait totalement avec le parquet foncé et le tapis vert sombre.
N'importe qui aurait pu se rendre compte que la salle,ainsi,était vraiment sinistre. Mais ma belle-mère,elle,était très fière de son œuvre,et s'en vantait auprès de ses amies,qui la félicitait pour se faire bien voir.
Au centre,une grande table en plastique brillant,du même bleu que les murs. Au lieu d'une nappe,comme chez les gens normaux,la table était recouverte de tresses de raphia nouées,qui ressemblait à ces serviettes en papier que les petits enfants fabriquent en faisant passer des bandes de papier multicolores « dessus-dessous »,jusqu'à que cela forme un carré .
Nous mangions dans des assiettes grises,ovales et presque plates,et la table était décorée de gros chandeliers en acier,dans lequel des bougies roses, assorties à nos couverts,se consumaient doucement.
Je me rappelle chaque détail de la scè en étions au dessert
(confit de litchi et de carambole,aux éclats d'amande et de praliné,arrosé de coulis de framboise,pompeusement baptisé « délice tropical et rivière de fruité »)
et soudain,je me figeais,la cuillère en l'air,yeux dans le vague.
Opalie .Elle tourne la tête,sans prendre le feu….
« NON !LE FEU !hurlais-je. »
Tout le monde se tourna vers moi,et Opalie,qui,quelques secondes avant,avait le projet d'attraper le sucre en poudre ,continua son geste,sans s'en rendre compte,tendant la main dans le vide,jusqu'au moment où sa main accrocha l'un des chandeliers…qui chuta sur la table.
En quelques secondes,les tresses de raphia s'enflammè odeur désagréable envahit nos narines,tandis qu'une épaisse fumée s'élevait,dans la pièce sans fenê avions reculé,Opalie hurlait.
Là,mon père nous sauva la vie à -être l'une des seules choses dont je peux lui être reconnaissante ?Il attrapa la grosse carafe en plastique posée sur la table roulante ,qui servait à apporter les plats de la cuisine,et lvida toute l'eau sur la il fit de même avec la seconde nuage de fumée s'éleva,encore plus épais que le premier.
Nous restions là,immobiles,é scène s'était déroulée en quelques secondes mère la pris dans ses bras,pour la ,mon père parla :
« Comment as-tu su ? »
Un moment,je me demandais à qui il parlait,avant de réaliser qu'il s'adressait à moi.
« Alice ?,réponds !Comment as-tu su ce qui allait se passer ? »
Je fis celle qui ne comprends pas.
« Moi ?Que voulez-vous dire,papa. ? »
A l'époque,je l'appelais encore ainsi,bien qu'il exigeât de moi (mais pas d'Opalie) le vouvoiement.
« Ne fais pas l'innocente !Tu sais très bien ce que je veux dire !D'une manière ou d'une autre,tu as su ce qui allait se toi ! »
Mon père s'approcha de moi et m'attrapa par le bras.Déjà,j'étais assez petite pour mon âge,et c'est à cet instant-là que j'en pris toute la mesure.
En reculant,j'étais tombée et je m'étais renversé du gâteau dessus,ma robe était tachée et froissé aurait dit une petite va-nu-pieds.
« Je ne savais pas du tout,j'ai juste vu Opalie tendre la main,et la bougie était sur le chemin,alors j'ai vu que le feu allait tomber,c'est tout ! »
Je vis bien qu'il ne me croyait me secoua par le belle-mère me lança un regard méchant,imitée par Opalie dans ses sûr,aucun d'eux n'aurait songé à reprocher à Opalie d'avoir renversé la bougie j'étais un bouc émissaire parfaitement acceptable.
« Tu mens,je le sais !Dis la vérité ! »
Il me secouait si fort à présent que je ne touchai presque plus le sol.
« Arrêtez,papa !Vous me faites mal !Je vous promets que c'est vrai ! »
Je pleurais,de douleur autant que de peur.
« Je ne te crois pas ! »
Il me lâcha,puis me tombais par terre,sanglotante.
« Sors d'ici !Nous en discuterons demain. »
Je me levai, maman ne m'avait traitée sûr,j'avais déjà reçu une tape,pour une bêtise,parfois une fessée, comme lorsque j'avais dessiné sur le miroir de maman avec ses tubes de rouges à lèvres ,l'année précé c'était toujours justifié,elle me punissait parce que j'avais mal agi,c'est naturel je n'avais jamais été victime de cette méchanceté gratuite et brutale que m'infligea mon père,ce soir là.J'allais me coucher en pleurant.
Le lendemain,lorsque je me réveillais,mon père était dans ma chambre. C'était mauvais signe,pensais-je immé n'avais pas tort.
« Bonjour Alice »me salua mon père,très naturel.
« B..Bonjour papa »,répondis-je,hé souvenir de la soirée précédente était encore très présent dans mon restais dans mon lit,à le fixer, immobile.
« Va prendre ton petit-déjeûner,habille-toi,puis rejoins moi dans mon allons éclaircir ce qui s'est passé hier soir. »dit-il avec un grand sourire.
Il pris un bain,puis je vêtis une petite robe blanche,avec un ruban rouge à la taille et des petites roses rouges brodées sur le col et au bas de la ès cela,je passais un ruban rouge dans mes cheveux (coiffés),j'enfilais des chaussettes blanches et mes ballerines noires.J'étais prête.
L'estomac noué,je descendis à la la table,une assiette vide.A côté étaient posés une plaque de beurre,un verre,une carafe de jus d'orange,du pain,un couteau et du me préparais des tartines,me versais un verre de jus,puis je mangeai, maison était silencieuse.
C'était normal :à cette heure-ci,Opalie,était à l'école j'aurais parié que ma belle-mère était allé faire les boutiques,comme à son habitude,et mon père travaillait dans son é ces certitudes,je me sentais mal à l' silence,ajouté à cette odeur de brûlé,souvenir de la veille, rendait l'atmosphère pesante.
Quand j'eus fini,je rangeais mon assiette et mon verre dans le lave-vaisselle,puis bureau de mon père était au premier étage,non loin de sa ,je m'arrêtais devant sa connaissais une sensation semblable à celle d'un élève sommé de se présenter chez le proviseur,juste avant qu 'il ne pénètre devant le cœur battait à tout rompre,et dans ma tête passait en boucle le souvenir de la gifle retentissante qu'il m'avait administrée la veille.
Prenant mon courage à deux mains,je toquais à la porte.
« Entrez !»
Tout doucement,je poussais la lourde porte.J'entrais,puis refermais la porte derrière je regardais le bureau,mon père me fixait.
« Tu as mis le temps !Allons,approche .
Je m'approchais du bureau,gardant les yeux rivés sur la moquette.
-Assieds-toi,me dit mon père.
Je m'installais sur la grande chaise inconfortable,face à me sentais encore plus petite,dans ce grand siè père paraissait si imposant !
-Alors, vas me dire ce qui s'est passé hier soir ?
Je me raidis.
-Mais il ne s'est rien passé, vous le jure !
Je vis passer dans ses yeux une lueur de colère et d' ne me croyait pas,c'était très il prit sur lui,et baissa les yeux vers moi.
-Tu sais ce que je pense,Alice ?
Il me regardait maintenant avec un air hypocrite,l'expression même du chasseur qui tends l'appât à sa proie en lui jurant qu'il ne lui fera aucun mal.
-N..Non,je ne sais pas.
J'étais terrifiée.
-Eh bien je pense que tu me mens.
Il ne bougea plus,guettant ma ré restais muette.
-Qu'en dis-tu,Alice ?
-Je..je ne sais pas .
-Tu ne sais pas…C'est embêtant, que je pense qu'il y a au moins une chose que tu sais,et j'aimerais bien que tu puisses répondre à ma question.
Je ne savais pas de quoi il parlait.
-Vois-tu l'avenir ?
Oh mon yeux se remplirent de larmes,qui coulèrent.
-Ta réaction confirme ce que je savais bien que tu me mentais.
Mon père me sourit,comme un crocodile,,j'eus une vision.
- Viens avec moi,Alice,me dit l'homme en blanc.
- Tu verras,tout ira bien, dit mon père en me poussant vers l'homme.
- Papa,tu reviens me chercher,après ?demandais-je en me tournant vers mon père.
-Mais bien sûr,Alice.A tout à l'heure.
Je sors de la piè couloir est sombre,ce n'est pas le même que tout à l' murs sont blancs,mais sales,et presque pas éclairés.
-Suis-moi,dit l'homme.
Je n'aime pas sa est froide.
-On va où ?demandais-je.
Il ne réponds ne repose pas la question.J'ai m'ouvre la porte d'une petite pièce,pas éclairée.
-Entre.
J'obéis,sans poser de questions,mais au lieu de me suivre,l'homme referme la porte sur suis terrifiée.
-Ouvrez-moi !Laissez-moi sortir !Je ne veux pas rester toute seule !
Aucune ré me mets à pleurer.J'ai tombe par terre,et me recroqueville contre le je sombre dans l'inconscience.
D'un seul coup,je reprends contact avec la réalité.Où suis-je ?Ah oui,c'est le bureau de mon pè réalise soudain qu'il est là,et me tient par les é me secoue.
-Alice !Alice !Qu'as-tu vu ?
Je lève les yeux vers vision m'a tellement choqué je n'en avais eu une aussi précise.J'ouvris la bouche,déconcertée.J'avais du mal à revenir à la réalité.
-Alors !Tu réponds,oui ou non ?
Mon père s'é me mets alors à pleurer.
-Vous,lui .
-Quoi,moi ?Parle,petite sotte !
Mon père est furieux,à pré ne se contrôle plus.
-Vous allez m'abandonner !Chez l'homme en blanc !
Mon père s'arête de me secouer,stupéfait.
-Mais comment…
Il me lâche,me fixant sans me ,se ressaisissant,il m'attrapa par le bras.
-Tu vas venir avec moi,toi.
Il me tire hors du bureau.
-Non,je ne veux pas !Je veux voir maman !
-Tais-toi !
Il me gifle,je pleure encore plus me traîne jusqu'au rez-de-chaussée.
Arrivé là,il sortit,me tirant toujours par le me fait la maison,sa voiture est garée.C'est une grande limousine noire.
-Sortez !dit-il au chauffeur.
Celui-ci obéit,me regardant d'un air intrigué.Mon père s'installa à la place du conducteur,et m'assit à côté de prendre la peine d'attacher sa ceinture,il dé allait le plus vite possible,largement au-dessus des limitations de vitesse,donnant pour virer de grands coups de m'accrochais fermement à mon siège,fermant les ne pleurais plus,j'avais trop bout d'au moins une heure,mon père s'arrêta le coup de frein,je me cognais au tableau de me remis à pleure,sous la ne saignais pas,heureusement,car cela n'aurait pas gêner mon pè sortit,fit le tour de la voiture,et,ouvrant ma portière,il m'extirpa de l'habitacle,en me tirant de nouveau par le bras,qui était rouge et douloureux,à force.
Nous étions hors de la ville,devant un bâtiment qui me parut datait sans doute des années soixante,et était construit en béton armé.Sa façade,peinte en un gris sinistre,s'é n'y avait que quelques fenêtres,qui s'apparentaient plus à des meurtrières,et à côté de la grande porte d'entrée cloutée,une plaque de laiton terni était fixé pouvait encore y déchiffrer :
HOPIT /L PS/CHIA/QUE DIRECT/R :DOCT/R DOXIT.
Seul le dernier mot était bien lisible,peut-être nettoyé plus ré père entra sans frapper à la le hall,mal éclairé par deux petites fenêtres,une secrétaire aux boucles platines nous accueillit.
-Monsieur Perry ?Le docteur Doxit vous attends dans son vais vous y nous mena à travers un grand couloir blanc et néons blancs l'éclairait,et ce n'était pas celui de ma vision.
Un silence froid s'était installé,uniquement brisé par mes pleurs et,de temps à autres,des cris,qui résonnaient sans que je puisse dire d'où ils passâmes devant plusieurs portes,orange ou vertes,puis stoppâmes devant une des portes secrétaire nous laissa là.
Mon père toqua à la porte.
-Entrez ! entendîmes-nous.
Mon père poussa la porte,et entra dans le bureau,me tirant à sa suite.
Le docteur nous attendais,assis derrière son ,il me fit penser à une statue de était très pâle,et complètement visage de crapaud me fit père s'assit devant le bureau,me poussant dans le deuxième siège.L e docteur entama la conversation :
-Alors,c'est elle la petite dont nous avons discuter hier soir ?
Hier soir ?me s'étaient sans doute téléphonés.
Le docteur me lança un regard carnassier,digne d'un frémis.
-C'est bien elle.
-Alors,comme ça,petite,tu vois l'avenir ?Mais c'est très intéressant,ça.
Sa large bouche de batracien s'étira en ce qui devait vouloir être un sourire,mais ressemblait plus à une fermais les yeux pour ne plus le voir,espérant de tout mon cœur me réveiller dans ma chambre,en France,et me dire que tout cela n'était qu'un atroce quand je rouvris les yeux,je ne vis que l'horrible docteur,qui me regardait fixement.
-Viens avec moi,Alice,me dit l'homme en blanc.
Comme dans ma vision !
- Tu verras,tout ira bien, dit mon père en me poussant vers l'homme.
- Papa,tu reviens me chercher,après ?demandais-je en me tournant vers mon père.
Je savais qu'il mentait.
-Mais bien sûr,Alice.A tout à l'heure.
Je sors de la piè couloir est sombre,ce n'est pas le même que tout à l'heure.Les murs sont blancs,mais sales,et presque pas éclairés.
-Suis-moi,dit l'homme.
Je n'aime pas sa est froide.
-On va où ?demandais-je.
Il ne réponds ne repose pas la question.J'ai m'ouvre la porte d'une petite pièce,pas éclairée.
-Entre.
J'obéis,sans poser de questions,mais au lieu de me suivre,l'homme referme la porte sur suis terrifiée.
-Ouvrez-moi !Laissez-moi sortir !Je ne veux pas rester toute seule !
Aucune ré me mets à pleurer.J'ai tombe par terre,et me recroqueville contre le je sombre dans l'inconscience.
Je ne garde que des mauvais souvenirs des années que je passais dans l'asile du docteur ne raconterais pas tous les sévices que je subis,ce serait trop long et je peux vous dire qu'il était un fervent adepte des électrochocs(bien plus forts que ceux utilisés en psychiatrie ordinaire,pour « faire plus d'effets »),des jets d'eau glacée,des médicaments (qui me faisait souffrir comme si l'on me plantait des couteaux dans le corps,ou me faisait vomir) et du fouet(clouté la plupart du temps),qu'il aimait me faire jeûner,la seule nourriture que je recevait de temps en temps étant un quignon de pain rassis,accompagné à peu près une fois sur deux d'un fond d'eau croupie dans un passais mes journées dans ma cellule,sans lumiè n'avais pas droit à des vêtements,on ne me fournissait rien pour me laver,et je ne recevais aucune éducation.J'étais une enfant éveillée,avant mon enfermement,et,là-bas, je passais mes moments de solitude à m'évader dans mes souvenirs de maman,de mes amies restées en France,de tous mes moments de bonheur.
Je me parlais toute seule,me racontant des histoires pour me distraire,les répétant ,j'en inventais,bien que j'aie peu de matière pour histoire était toujours la même c'était celle d'une petite fille que son papa et un méchant monsieur enfermaient dans un donjon puis un jour sa maman venait la chercher et l'emportait avec elle,et elle était heureuse pour voyez bien que tout ce à quoi je pensais se résumait à cela :m'enfuir de cet enfer et retrouvez ma maman,pour vivre heureuse avec elle pour souhaits qui,malheureusement,ne m'étaient pas accessible.
Vous vous demandez sûrement comment tout cela a fini,puisque je suis là pour vous conter mon histoire.C'est là que je dois raconter ce qui se passait pendant ce temps,dans le « monde extérieur ».Ma mère,restée en France,ne s'inquiéta pas tout de suite du manque de le décalage horaire,il était normal qu'elle ait du mal à me télé père lui assurais que je me portais comme un charme,et elle n'aurait pas songé qu'il pût demanda alors du courrier.Là encore,mon père prétexta que je m'étais fracturé la main,et ne pouvait pas é mère ne protesta pas,bien qu'elle trouvât ces concours de circonstances pour le moins é tard,elle demanda que je vienne passer les vacances de Noël chez de plus normal,me direz ,mon père prétexta un séjour au ski,dans les mère,trouvant que c'était bien pour moi,fut d' elle exigea,du courrier,puisque ma main était ré père ne fut pas en mesure de lui en fournir,comme de juste,et maman,décidée à me voir,prit l'avion pour New York sans prévenir mon pè elle arriva chez lui,elle vit bien que je n'étais pas là,et elle demanda des explications à mon père,qui fut bien obligé de lui dire la vérité.Il invoqua pour se justifier des avis médicaux,prouvant qu'il avait l'autorisation ne me faire alié plus,c'était lui qui avait ma garde, officiellement.
Alors ,ma mère lui intenta un procè fut le début d'une longue procédure judiciaire,série de procès,avocats tous plus éloquents les uns que les autres,qui se jetaient à la tête leurs , après quatre longues années de lutte,ma mère eut enfin le droit de me récupé m'en souviens parfaitement.
Ce jour-là passait comme les autres je n'avais aucune notion du temps,étant tout le temps enfermée dans le ,quand la porte s'ouvrit,je me recroquevillais dans le noir,pensant que c'était le docteur qui venait me chercher pour me fut ma surprise quand je vis une silhouette féminine se dessiner dans l'encadrement de la porte ! Depuis des années,je ne côtoyais que le docteur Doxit,et ses infirmiers, de grosses brutes sans cœur,qui prenait presque autant de plaisir que le docteur à me torturer.
-Alice ?
C'était la première fois depuis des années que j'entendais mon je reconnaissais cette je n'osais plus si je ne savais m'avait tant fait crier.
-Alice !C'est moi !
Ma mère courut vers moi,m'entourant de ses pleurait.
-Ma chérie !Oh,tu m'as tellement manqué !
Je ne pouvais pas répondre.J'étais trop stupéfaite,choquée mê ne pleurais pas non plus,Là non plus,je ne savais plus comment faire.
Ma mère m'écarta d'elle,pour mieux me regarder.
-Alice,tu es si maigre !
Sa tristesse mêlée de joie me faisait de la tentais de me lever, pour partir manquais de tomber,j'étais trop faisait longtemps que je n'avais pas marché,encore moins n'en avais pas besoin. Lorsque je sortais de ma cellule,pour une nouvelle séance de torture,on me traî ne me débattais pas,et les infirmiers le savait.A quoi cela aurait-il servi ?J'étais bien trop faible pour m'enfuir,et la plupart du temps, j'étais inconsciente.
Maman me prit dans ses bras,comme on le fait pour un bébé.
-Tu es toute légère,ma ché suis si contente de te voir enfin.
Elle pleurait levais les yeux vers elle,et,alors,je tentais de lèvres n'avait plus connu ce mouvement depuis que j'avais quitté la France.
Puis je perdis conscience.
Je me réveillais le lendemain,dans une chambre d'hô était assise à côté de moi,et son sourire fut la première chose que je vis lorsque j'é rayonnait de bonheur.
Elle appela un médecin,pour qu'il m'explique la m'avait examiné pendant mon l'attendant,elle me raconta ce qui s'était passé pendant ma séquestration,le procès,etc…Je ne répondais ne voulais pas parler.
Enfin,le docteur arriva,un dossier à la vint sans blouse blanche, crois que je ne l'aurais pas supporté.C'était sans doute pour cela,d'ailleurs,qu'il n'en avait pas.C'était un grand homme brun,très gentil,qui se nommait monsieur Halldock.
-Alors,Alice comment ça va ce matin ?
Je ne répondis pas.
-Elle ne veut pas parler,docteur.
-Ah.
Il me considéra un moment d'un air pensif.
-Bon,ce n'est pas grave,ça lui ,je voulais te parler de ton état de santé,Alice.
Il sortit de son dossier quelques feuilles,qui devait être des résultats d'analyses.
-Nous avons effectué quelques prises de sang et mesures,pendant que tu n'es pas trop en mauvaise forme,étant donné ce que tu as subi.
Evidemment,il y a ta maigreur et ta petite va falloir te remplumer, sang est anémié,mais nous allons te mettre sous traitement pour cela,ne t'inquiète t'avons coupé les cheveux,aussi.
Ce fut seulement là que je le remarquais. Avant l'asile,j'avais toujours eu les cheveux très pendant entre temps,ils avaient beaucoup poussé,et quand ma mère était venue me chercher,ils m'arrivaient au nombril,formant une longue crinière emmêlée et sale.Là,ils étaient coupés jusqu'au niveau des me changeait.
L'ai-je déjà dit ?Lorsque j'avais été séquestrée,j'avais 7 ans,mais lorsque j'en suis sortie,j'en avais presque 11.4ans dans le noir et la souffrance.l'enfer,mais aussi 4 ans pendant lesquelles les autres enfants avaient été à l'école, pas savais,lire,écrire,compter et faire des B.A-BA,pour une enfant de 6 ans mais à 11 ans,on est censé être un peu plus avancé. Je devais donc rattraper mon retard.
Je passais 1 mois à l'hô j'en sortis,je pesais 20 kg,pour 1 mètre grand chose, 'étais capable de marcher une durée normale,au ne parlais grand-mère et maman était venues tous les jours,me parlant et m'apportant des livres,que je dé fut dur pour moi de reprendre contact avec la vie ordinaire.J'étais nerveuse, et je me crispais au moindre geste ou bruit brusque,au plus petit contact.
On engagea pour moi un professeur particulier,qui connaissait la situation et me traitait avec ne s'énervait jamais,et j'appris beaucoup de choses avec lui.J'enregistrais toutes les connaissances que j'aurais déjà du maîtriser,et en acquérais de travaillais ainsi pendant 3 ne reparlais qu'au bout de 6 mois,après avoir bien compris que personne ne me ferait de vie me paraissait irréelle, comme un rêve dont l'on craint de mis du temps à m'habituer,mais j'étais très entourée et soutenue.
Quand j'eus 13 ans,ma mère décida qu'il était temps que j'entrasse au collè voulait que j'aie enfin des amis. Ce ne fut pas un grand succès,je dois l'avouer.J'étais encore très timide,facilement effarouchée,un peu comme un petit animal ne mesurais qu'un mètre 35,et avec mes cheveux noirs,coupés très courts,et ma peau blanche,comme la porcelaine(je ne bronze plus,depuis mon enfermement,trop de temps passé à l'ombre),j'avais une apparence étrange,un peu surnaturelle. Lutin,fée,sorcière ?Je ne sais pas comment mes camarades me percevaient,mais en tous cas pas comme une amie potentielle.J'étais très intelligente,et en trois ans,j'avais bien rattrapé mon n'avais que des bonnes notes,sans travailler excessivement,toutefois,et cela me valut bien des inimitiés.
Bref,j'étais une enfant isolé ne me gênait pas j'ai toujours bien vécu la je n'étais tout de même pas très heureuse j'adorais ma mère et ma grand-mère,et en leur compagnie,j'étais radieuse mais au collège,j'étais triste et solitaire.
Lorsque j'eus 15 ans,ma grand-mère fut un immense chagrin pour ma mère et -mère était une personne profondément bonne et douce,comme ma mère,bien que cette dernière aie tout de même un peu plus de caractère,dont j'ai hérité,d' décida alors de revenir vivre aux allâmes nous installer au Texas,et nous y vécûmes heureuse.
L'année dernière,ma mère rencontra un homme,John,et ils eurent tous deux le coup de mois après leur encontre,ils se marièrent,le 31 décembre, alors qu'il prirent l'avion,pour partir en lune de miel,ce fut la dernière fois que je les vis.
Vous savez,lors des catastrophes aériennes,on plaint toujours les moi aussi,je souffris,et souffre encore d'-vous la sensation que c'est,de faire partie de la famille,qui attends désespérément des nouvelles ?Je ne vous le souhaite pas. Je n'ai jamais,jamais rien vécu d'aussi atroce.J'aurais préféré retourner à l'asile pendant quatre ans,et n'avoir jamais à subir je n'eus pas le choix.
On retrouva les corps,et ils eurent droit à un enterrement en bonne et due ne pleurais même pas,sous le c'est là que le notaire de ma mère déclara que je devais aller vivre chez mon pè me considère comme trop jeune pour vivre n'ai pas protesté cela n'aurait servi à père n'est pas venu à l'enterrement il a juste envoyé un chèque au notaire,pour mes billets d'avion.
Il vit à Forks,petite ville humide,avec ma belle-mère et ma demi-sœ paraît qu'il y a encore de la famille ave c eux,des gens que je ne connais pas.J'arrive dans 8 heures…
