On sait tous que Shizuru et Natsuki ne sont pas nos propriétés et c'est d'ailleurs bien dommage, elles appartiennent à Sunrise. En parlant de ça, j'ai eu une idée: on pourrait faire une pétition à Sunrise pour qu'il sorte un anime pour Mai Hime EXA et Mai Hime Dragon Destiny? xD

J'ai fait en sorte de me relire pour faire un minimum de fautes d'orthographes et je suis désolée si il en reste.

Je ne ferai pas comme mes précédentes fanfictions et tenterait de les mettre à jour le plus souvent possible maintenant que je me suis achetée mon propre ordinateur, donc pas de panique =)

Donc voilà tout pour vous ^^


J'étais assise depuis une heure à ma table dans la bibliothèque de mon lycée. L'académie Fuûka. C'est un lycée réputé, prit en charge par le conseil des élèves avec le soutien des professeurs de l'établissement. Nous avons tout de même une directrice qui veille à ce que dans l'établissement tout se passe pour le mieux.

J'avais prit un livre au hasard dans les étagères pour tuer le temps et avais commencé à le lire. Il y avait du bruit dans la bibliothèque ce jour là, m'empêchant ainsi de me concentrer dans ma lecture. De la table où je me trouvais, je pouvais entendre un professeur parler à ses élèves, ça devait sûrement être des premières années qui venaient pour leur travaux personnels encadrés. Aaah il manquait plus que ça, je soupira.

Mais un bruit singulier vint me sortir de ma douloureuse lecture ennuyante. Quelque chose allait apparaître, quelque chose qui me manquait.

Une femme à l'allure d'une grande dame passa furtivement devant ma table, elle avait tourné, quelques secondes avant qu'elle ne disparaisse, sa tête vers moi, et l'espace d'un millième de seconde, elle m'avait souri. Je l'ai vu, je n'ai pu voir que ça sur son visage.

Je savais qui elle était, c'est d'ailleurs pour elle que je me suis retrouvé dans la filière littéraire. Je l'avais vu pour la première fois, le jour de la rentrée lors de ma première année. Elle se tenait droite, près de la directrice. La toute première chose que je me suis dite en la voyant, c'était qu'elle était vraiment plus que belle, aucun adjectif n'aurait pu la décrire. Quand j'ai su qu'elle serait le professeur principale de ma classe, j'étais vraiment heureuse. Vraiment heureuse, parce que de là à me donner envie d'aller en cours... Ma mère était vraiment contente que je m'intéresse aux cours et que je ne sèche plus. Enfin bref, elle me faisait de l'effet, vraiment beaucoup.

Même pas une minute ne s'était écoulée depuis son furtif passage que la voilà qui repassa devant ma table. Mais cette fois-ci ce n'était pas comme avant, elle passa beaucoup plus lentement, elle prenait son temps. Et le contact avec les yeux dura tout le long de son passage. Elle l'avait fait exprès, j'en suis sûre et certaine. Elle doit savoir, surtout que je ne suis pas discrète...

Eh oui, vous l'aurez compris, je suis amoureuse. Le truc, c'est que ça pourrait être simple de dire, "voila, je suis amoureuse" mais en faite ça ne l'est pas du tout, du tout. Non, non, non. Parce que la femme que j'aime depuis trois et longues années, parce que oui, je suis en dernière année, n'est autre qu'un professeur de mon établissement...

Parfois, je m'amuse à rire de mon propre malheur. Etre amoureuse, de sa prof à la limite ça peut passer mais de là à être dans une filière juste pour avoir cette prof et mettre en jeu le futur de sa vie aussi bien scolaire que professionnel, là faut avoir un grain, qu'apparemment j'ai, puisque que j'avais choisi littéraire pour l'avoir comme enseignante spécialisée dans la littérature, le deuxième truc c'est que j'avais pas prévu les autres profs de littérature... Du coup, je me retrouve avec un professeur que je hais par dessus tout et je ne peux la croiser que dans les couloirs ou la bibliothèque... Je suis vraiment pathétique, j'ai honte de moi, je comprend pas comment j'arrive à me supporter.

"Tiens Kuga-san, que faites-vous ici? Vous n'avez pas cours?"

Franchement là, ce fut le pompom. Je rougis un peu mais restas calme malgré l'emballement spontané de mon rythme cardiaque.

"Un de mes professeur est absent, alors je suis allée à la bibliothèque."

Elle me regarda avec intensité, comme si elle me détaillait et lisait en moi comme dans un livre ouvert. J'ai toujours eu cette impression avec elle. L'impression qu'elle savait absolument tout de moi et surtout de mes sentiments à son égard.

"Oh et quel professeur?"

"Misaka-sensei.."

"Ara, oui j'en ai entendu parler, elle a eu quelques problèmes familiaux... Donc elle ne reviendra pas de si tôt"

"Hein? Mais c'est pas possible et on va faire comment pour les examens de fin d'année si on a pas cours!"

Elle me regarda avec un petit sourire.

"Ara, vous êtes une élève sérieuse Kuga-san. Mais ne vous inquiétez pas, il fut convenu avec le directeur que se serais moi qui prendrais votre classe en charge à la place Misaka-sensei."

Alors là, je crois que mon coeur à raté un battement. J'ai bien entendu? Je vais avoir Fujino-sensei cette année, enfin le reste de l'année! Je ne pus m'empêcher d'avoir un grand sourire béat sur mon visage. Et elle le remarqua. Il y avait quelque chose dans ses yeux, un éclat de malice. Elle voulu dire quelque chose mais elle se retint. Et changea de discussion.

"Et sinon avez-vous eu vos premières notes du BAC?"

"Oui"

"Et?"

Non non non, pas ça. Je veux pas lui dire. C'est trop embarrassant.

"En S.V.T, 18. Physique, 16. Maths, 19... Et Français, 5 à l'écrit et 6 à l'oral."

Elle me regarda avec intensité, j'eu l'impression de voir défiler toute sorte de chose dans ses prunelles.

"Ara, comme je m'y attendais vous êtes brillante dans les matières scientifiques mais pour ce qui est de la littérature, du français ou des langues ça ne marchent pas. C'est parce que vous aimez les défis que vous avez choisi cette filière... Ou pour une autre raison..?"

C'est parce que je t'aime! Aah si seulement j'avais pu avoir l'audace de lui dire ça.

"C'est pour une raison personnelle"

J'ai sorti une excuse bidon. En faite comme ma mère, je suis un génie scientifique, donc normalement j'aurais dû me diriger vers une filière qui me correspondait un peu plus mais on va dire que quand mon regard à croisé le sien je n'ai plus eu le choix, mon coeur n'a plus voulu que battre pour elle et personne d'autre.

"Ara, peut être un jour vous me direz votre excuse qui vous met dans le pétrin... Mais je ne comprend pas pourquoi vous avez des difficultés dans les matières littéraires surtout que j'ai entendu de Tokiha-san que vous écriviez des poèmes..."

Mon sang, se glaça d'effroi. Quelle vipère cette Mai, incapable de garder un truc pour elle. Toujours obliger de parler. En tant que meilleure amie, elle devrait juste m'écouter et me conseiller pas tout dire à celle que j'aime ou encore à son copain. Raah suuuuper.

Elle me regardait encore avec malice comme si elle était au courant du débat intérieur que j'avais avec moi même. C'était encore pire que tout. A croire que j'aimais avoir la honte. Heureusement que le ridicule ne tue pas, sinon j'aurais été foudroyé depuis bien longtemps.

Je leva les yeux vers elle et dis, tout en serrant mon livre pour ne pas trembler.

"Ou-Ouiii avec plaisir Fujino-sensei..."

Je vu sur son visage qu'elle était surprise de ma réponse. Elle lança un vrai sourire. Mon coeur fondit. Rien que pour avoir un autre sourire comme celui-ci je lui donnerai tout de moi si je pouvais, mais surtout si ELLE, elle le voulait.

"J'ai une classe qui m'attend Kuga-san, je vous dis à la semaine prochaine en cours de littérature alors. Bonne après-midi."

"Oui. Merci à vous aussi."

Elle tourna les talons, faisant balancer de droite à gauche son postérieur qui me hurlait de le suivre du regard. Enfin plutôt dans mon imagination.

Après qu'elle soit parti, j'envoya un texto à Mai.

Rejoins moi dans le pars à fleur dans 10 min. Natsu.

Elle me renvoya une réponse affirmative et je partis en direction du parc pour régler mes comptes avec cette saleté de commère de Mai.

Elle m'attendait déjà debout sous un arbre. Elle tourna sa tête vers moi et me sourit. Je voulu ouvrir la bouche pour l'enguirlander mais elle ne m'en laissa pas le temps et me balança:

"Dépêche toi de me dire ce que tu as à dire, je suis venue exprès pour toi alors que j'étais avec Yuuichi!"

"Non mais vraiment, il t'arrive quoi? Tu étais obligé de dire à Fujino-sensei que j'écrivais des poèmes! C'est comme si tu lui criais mes sentiments pour elle!"

Elle me regarda l'espace d'un instant surprise puis explosa de rire.

"Non mais en plus tu rigoles de ta connerie! J'y crois vraiment pas!"

"Non, je rigole de la tienne. Parce qu'en disant ça à Fujino-sensei je t'ai tendu une perche. Baaaka."

Elle s'arrêta de rire et repris sérieusement.

"Ecoute, ça va faire 3 ans que tu es folle amoureuse d'elle, tu crois pas qu'il serait temps de lui dire. Parce que avec tes Fujino-sensei à droite et Fujino-sensei à gauche, la situation est toujours la même. C'est le néant!"

Là j'ai pris un grand coup au coeur, ça fait mal. J'allais la couper mais elle ne m'en laissa pas le temps encore une fois.

"Et puis même si elle se moque de toi, ça fait quoi? Absolument rien. Au contraire tu auras eu le courage de lui dire et ça c'est pas rien Natsu. Puis imagine, plus tard tu seras une vieille fille et tu te diras "aaaah si seulement je lui avais déclaré ma flamme peut être que je ne serai pas seule". Parce que depuis que je te connais, et ça fait très longtemps, on prenait même des bains ensemble. Je t'ai jamais vu éprouvé de sentiments amoureux pour quelqu'un sauf pour Fujino-sensei. Alors bouge un peu tes fesses d'asociale. Là tu en as l'occasion, alors fonce. Puis qui ne tente rien n'a rien."

"C'est du n'importe quoi. T'imagine pas comment c'est dure pour moi de dire mes vrais sentiments à quelqu'un. Et d'abord, je suis pas dénuée de sentiments envers les autres! Et arrête aussi de dire à tout va qu'on prenait des bains ensemble! Tout le monde est au courant."

"Allez si tu veux... Mais pour Fujino-sensei tu n'as qu'à lui écrire une lettre ou un poème. J'ai remarqué que tu exprimais mieux tes sentiments à travers les mots. Et comme ça tu évites l'embarras du face à face."

"Ouais... Je suis pas convaincu..."

"Baaaaaaaah, t'es une cause perdue de toute façon. Mais je t'aime comme ça"

Elle rigola et me donna une tape au niveau de l'épaule.

"Bon c'est pas tout mais Yuuichi m'attend."

Elle parti en courant en direction de l'école. Je m'assis par terre. Le contact de l'herbe avec mon corps m'apaisa. En l'espace d'une vingtaine de minutes, j'avais atteins un taux de stress, jamais atteins jusque là. Je soupira, un jour toutes ces femmes vont me faire mourir d'une crise cardiaque, c'est pas bon le stress pour moi. Je ne réagis pas de la bonne manière avec du stress.

Je ferma, les yeux et repensa aux mots que Mai m'avait dit, enfin plutôt à la leçon de vie que j'avais reçu. Aaah celle là toujours entrain de faire la morale. Puis une question me trottait dans la tête, qu'est que Mai et Tate faisaient tous les deux? Toutes sortes d'idées perverses me traversèrent la tête puis mes pensées se tournèrent à nouveaux vers Fujino-sensei. Oui, j'ai passé trois ans de ma vie à éprouver un amour platonique. Et si ça se trouve, c'est peut être réciproque... Nan mais qu'est ce que je raconte moi, on se connait même pas et on ne se voit que pendant les cours et parfois dans les couloirs. C'est pas comme ça qu'on tombe amoureux de quelqu'un. Mais pourtant moi, je suis bien tombée amoureuse d'elle juste en la voyant alors si on regarde sous un autre angle, c'est possible.

Aaaaaaaarg, je pris ma tête dans mes mains. Ca ne sert à rien de faire toutes sortes d'hypothèses plus ou moins bidons, le seul moyen de savoir, c'est de lui avouer mes sentiments mais comment? Lui dire directement en face est pour moi, IM-PO-SSI-BLE! Jamais de ma vie je réussirai donc comme me l'a dit Mai, le seul moyen qui s'offre à moi est de lui écrire une lettre ou un poème. Oui, mais lequel des deux choisir? Arg je me reprend la tête pour rien là.

Bon soit et après lui avoir écrit, comment lui remettre? Dans son casier dans la salle des profs? Non hors de question, imaginons qu'un autre prof le lise à sa place, je pourrai mourir sur place. Déjà rien que d'y penser j'en ai des frissons morbides. Pouah! Bon bref la salle des professeurs est à bannir. Il me reste d'autres options comme: lui envoyer chez elle, mais si elle a un copain ou une copine, non impossible toutes les rumeurs disent qu'elle est célibataire et vit dans une petite maison près de Fuûka. Et après je peux lui donner en main propre mais c'est encore assez difficile. Si je lui donne en main propre, je lui donne au lycée ou je viens sonner chez elle pour lui donner? En y réfléchissant bien, venir chez elle pour lui donner une lettre d'amour fait vraiment psychopathe donc je lui donnerai au lycée.

Bah voilà, le plan est mis en place maintenant il ne me reste plus qu'à le mettre à exécution, ce qui reste pour moi la partie la plus difficile.

Je resta allongée sur l'herbe encore quelques minutes puis je partis en direction de l'école pour réaliser mes projets d'un pas décidé mais avec la peur au ventre aussi.