Je sais, vous allez me dire que je commence plein de choses en même temps et qui faut que je les finissent mais cette fic là je l'ai finie (je l'ai écrite pendant mes vacances trop courtes ...) je vais essayer de taper le reste de mes fics... et j'espère que celle-là va vous plaire
Mustang était occupé à trier les dossiers qu'il ne poursuivrait pas de ceux dont il allait se charger avec son équipe. La technique était rodée depuis longtemps déjà : 5 pliages puis décollage…

Un nouvel avion en papier vint s'ajouter aux autres qui jonchaient sur le sol.

Pendant que Roy s'essayait à la technique de l'avion de combat supersonique, le lieutenant Hawkeye entra dans la pièce un énorme tas de paperasse presque trop lourd pour elle dans ses bras. C'était la dernière pile à trier qu'elle devait porter dans le bureau de son supérieur avant de finir sa journée.

« Enfin fini ! » murmura-t-elle en arrivant au niveau du bureau de Roy.

« Colonel, comment voulez-vous que personne ne se casse la figure alors qu'on est obligé de slalomer entre tout ce bazar pour pouvoir accéder à votre bureau ?! »

Roy ne lui lança même pas un des regard suspicieux auquel elle était habituée. D'ailleurs de toute la journée, il ne l'avait pas regardée une seule fois. Il s'était contenté de faire ces avions en papier et de les lancer à travers la pièce et de faire comme si elle n'était pas là. Etait-elle devenue transparente ? Lorsqu'elle posa enfin le pile sur un coin de bureau où il restait encore de la place, elle eut juste le temps de voir Mustang lancer l'avion en plein dans le tas de feuilles avant qu'il ne vole en éclats.

Il y en avait à travers toute la pièce, un vrai champ de bataille. On aurait même pu dire qu'une pluie de dossiers s'abattait sur le bureau de Roy. Riza était exaspérée. Il ne le faisait quand même pas exprès ?! Elle fut convaincue du contraire lorsqu'il s'exclama joyeusement :

« Touché !Coulé ! »et dit ensuite pour lui même mais assez fort pour être sûr que sa subordonnée l'entende « Il faut que je perfectionne quand même les ailes pour qu'il y ait moins de frottement, il a perdu trop de puissance avant d'atteindre sa cible…par contre niveau trajectoire, rien à dire :il est fiable. »

Riza qui venait de gagner un rendez-vous avec les heures sup. n'en pouvait plus. Pendant toute le journée, Mustang avait fait tout son possible pour lui rendre la vie impossible et la pousser à bout. Il ne lui avait pas adressé la parole de la journée, il s'était contenté de parler pour lui et de faire comme s'il était tout seul. Il avait fichu en l'air en un clin d'œil tout le travail qu'elle avait fait en une journée et volontairement en plus. Alors la garde rapprochée de son lieutenant pendant son temps de travail, il pouvait se la mettre là où il voulait. Là, elle en avait marre de chez marre.

Qu'il passe sa journée à lancer des avions en papier à travers son bureau, c'était son problème. Mais qu'alors qu'elle venait de terminer son travail en ayant supporté un supérieur plus qu'épuisant toute la journée, il mélange tout ce qu'elle avait fait par terre exprès, c'en était trop ! Surtout qu'il savait très bien qu'elle avait un rendez-vous au restaurant ce soir à 8 heures précises ! Elle l'avait même prévenu plus d'une semaine à l'avance pour être sûre qu'il encaisse le coup ! Il abusait, vraiment il abusait. Il était insupportable avec elle au bureau alors comment voulait-il qu'elle n'aille pas voir ailleurs !

« Je m'en vais ! hurla-t-elle au colonel, vous n'êtes qu'un imbécile de toute façon ! »

Avant qu'elle n'ait le temps de claquer la porte, il griffonna 2 mots sur un avion usagé et le lança sur sa subordonnée. Riza le prit en pleine tête et voulut assassiner Mustang, mais lorsqu'elle aperçut ce qui était écrit dessus, elle se contenta de lui rendre la monnaie de sa pièce en lui relançant l'avion à la figure. Cette fois-ci, elle claqua la porte du bureau pour de bon en hurlant :

« Ca j'avais remarqué ! »

Mustang était assis, désormais seul dans son bureau au milieu de toutes les paperasses qui traînaient partout. Il regardait tristement le « Je boude » inscrit sur l'avion que Riza lui avait aimablement rendu… Maintenant qu'elle était partie, il fallait qu'il range tout le bazar qu'il avait fait pour essayer de l'empêcher d'aller à son rendez-vous. Ah, les femmes, et celle-là en particuliers, pourquoi fallait-il toujours qu'un honnête homme comme lui leur succombe ?


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