Résumé : Rien qu'une nuit et tout changea …
Spoilers : saison 3.
Saison : la 4 puisque je reprends quelques épisodes après « First strike » ! Donc, ceux qui n'aiment pas les spoilers … LISEZ PAS !!!! (Vous manqueriez une super fics mais tant pis !!!!!)
PS : une fics résolument plus longue que les autres.
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Une nuit, une seule nuit … et tout avait basculé pour eux. Quand elle y repensait, Liz sentait une douce vague de chaleur l'envahir … un sentiment de bien-être … Cette nuit la ramenait sur Atlantis, il y a un an….. un an déjà ….
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Depuis de nombreuses semaines maintenant, les discordes entre Liz et les autorités sur Terre étaient de plus en plus fréquentes : Les gouvernants sur Terre remettaient en cause des capacités d'Elizabeth à diriger une citée telle qu'Atlantis, surtout depuis qu'elle avait eu son accident (1). Ils cherchaient la faille pour la remplacer … et cette pression constante commençait à peser sur Liz ; tout le monde le sentait et essayait de la rassurer en lui disant qu'elle était irremplaçable et que, s'ils essayaient de la mettre sur la touche, toute la citée s'y opposerait !!
Mais Liz n'était pas rassurée pour autant, elle savait que si les dirigeants du CSI décidaient de la remplacer, personne ne pourrait faire quoique ce soit ! Elle se remettait doucement de ses blessures, mais ce n'était jamais assez rapide pour elle : elle venait à peine de se débarrasser de son fauteuils roulant que déjà, elle voulait parcourir la citée en trottant ! Sheppard la surpris d'ailleurs en train d'essayer de marcher sans ses béquilles dans son bureau :
John : « Qu'est ce que vous faites ? »
Liz sursauta de surprise, elle s'accrocha alors à son bureau pour éviter de se retrouver les 4 fers en l'air !
Liz : « Vous pourriez frapper, vous m'avez fait peur ! »
John pris les béquilles qu'elle avait mit à terre, et les lui redonna avec un regard réprobateur, comme un père ayant surpris sa fille en train de fumer !
John : « Vous devriez lever le pied, vous n'êtes pas encore d'attaque pour le marathon de New York ! »
Liz : « Il le faudra bien … plus je me rétablirais vite, moins … »
Elle hésita avant de finir sa phrase ; ce fut John qui la termina :
John : « … moins vite, ils vous mettront au placard ! Ne vous inquiétez pas pour ça : on vous a déjà dit qu'ils ne pourraient pas vous remplacer comme ça … vous avez su gagner le respect de toute la citée et vous avez signé de nombreux accords avec les peuples les plus réfractaires ! S'ils vous virent, ils perdront tout le travail que vous avez fait ici ! »
Liz : « Si vous croyez que c'est ça qui va les arrêter ! Ils comptabilisent toutes mes erreurs … depuis le rapport laborieux que Kavanagh a fait sur moi (2) !!! Et depuis, tout ce que je peux faire pour cette citée n'est jamais assez pour eux ! Je suis à ce poste simplement par ce que le président a confiance en moi … »
John : « Bah, je trouve que c'est une bonne garantie pour l'instant … Il a toujours su vous garder à la tête de cette expédition… »
Liz : « Oui justement, là est le problème… savez-vous ce qui se passe dans quelques jours ? »
John fit non de la tête.
Liz : « Ce sont les élections … Et, sauf grosse surprise, il ne sera pas réélu ! Ce qui veut dire que le prochain risque de ne pas me mettre sur un piédestal … Je crois que mes jours sont comptés ici … »
John : « Si vous partez … alors moi aussi ! »
Liz : « Ne soyez pas idiot ! Vous devez rester ici. Vous devez veiller sur le bien-être de la citée, vous êtes le seul en qui j'ai réellement confiance … »
John lui prit la main … Il n'aimait pas la voir dans cet état, mais que pouvait-il y faire ? Jamais il n'avait était aussi impuissant, lui qui est assez bon soldat, sa force et sa stratégie militaire n'y changeraient rien !
Elle reprit les béquilles avec un air abattu, et retourna s'asseoir. Sans dire un mot, elle se replongea dans son travail, John debout devant le bureau … il ne voulait pas la laisser comme ça, mais que faire ?
John : « Je … j'y vais … je reviens vous chercher pour manger ? »
Liz, toujours sans dire un mot et sans lever le nez de son écran, fit « oui » de la tête. Une fois John sortit, Elizabeth releva la tête pour le voir s'éloigner … Elle sentit une larme couler le long de sa joue ; larme qu'elle s'empressa d'essuyer pour que personne ne la voit … Oui, elle sentait son départ arriver …
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Il était furieux … furieux de son impuissance, furieux de ne pas avoir plus de poids dans les décisions concernant l'avenir de la citée … il n'était qu'un pion dans la réussite de la mission Atlantis … s'il s'écoutait, il partirait de cet environnement de plus en plus … militarisé !!! Mais ce job était le travail de sa vie, le quitter était synonyme de suicide pour lui ! Mais d'un autre coté, travailler sans Elizabeth à ses cotés …
Dans sa réflexion, il fonça droit dans Ronon au détour d'un couloir ! Vu la carrure de ce dernier, John failli tomber à la renverse, alors que Ronon, lui, ne bougea pas d'un millimètre (s'était-il au moins aperçut que quelqu'un venait de le heurter,,,,,).
John : « Désolé vieux ! »
Ronon : « Pas de problème. »
Voyant la tête déconfite de John :
Ronon : « Y'a un truc qui va pas ? »
John : « Oh non, c'est juste que … Elizabeth n'a pas trop le moral et je ne sais pas quoi faire pour lui redonner le sourire ! »
John se demandait pourquoi il en parlait à Ronon, l'homme le plus asocial qu'il connaissait : comment pouvait-il savoir de quoi il parlait !!!
John : « Laissez tomber ! »
Ronon avait toujours le même visage rigide, sans expression, comme s'il se fichait royalement de la conversation … John lui tapota l'épaule avant de se rendre dans ses quartiers ; Ronon continua son chemin.
Faut que je trouve quelque chose …. John tournait en rond dans sa chambre : voir Elizabeth dans cet état lui était insupportable : il n'avait pas le pouvoir de la maintenir à son poste, mais il pouvait toujours essayer de rendre son séjour plus agréable ! Mais comment ? On frappa à sa porte, c'était le docteur Keller (3) :
John : « Dr Keller, y'a un problème ? »
Keller : « Non, je voulais juste vous parler d'Elizabeth ! »
John : « Entrez. »
Elle s'assit sur l'unique siège de la pièce, alors que John choisit le lit :
John : « Alors qu'est ce qui se passe ? »
Keller : « Je voudrais vous parler de l'état d'Elizabeth. »
John : « Oui, j'ai vu qu'elle était en béquilles … elle en avait marre du .. »
Keller, le coupant : « Non, je parle de son état mental : elle est déprimée ; vous savez, une bonne guérison s'accompagne d'un bon état d'esprit ; le moral compte pour 50 dans la guérison ! »
John : « Oui je sais, mais elle est têtue … elle veut toujours en faire plus … »
Keller : « Si elle continue, elle va finir par s'écrouler … »
John : « Mais qu'est ce qu'on peut faire ? »
Keller : « A-t-elle parlé au Dr Heightmeyer ? Elle devrait passer la voir … »
John : « Pourquoi me dire ça à moi ? «
Keller : « Mais parce que vous êtes son ami, et qu'elle vous écoutera sûrement plus que moi ! »
John : « Mais vous êtes son médecin … »
Keller : « Vous m'avez très bien comprise ! »
John : « Je lui en toucherais un mot, promis ! »
Elle repartie, le laissant à ses rêveries : un ami ? moi ? si j'étais vraiment son ami, je trouverais un moyen de la rendre plus heureuse. Il se jeta littéralement sur son lit, fixant le plafond à la recherche d'une brillante idée …
Oui si j'étais réellement son ami …
A suivre …
(1) : First Strike.
(2) : Letters from pegasus.
(3) : remplaçante de Beckett dans First Strike.
