En l'an de grâce 300, l'Empire romain s'étendait de l'Arabie à la Bretagne. Mais cela ne suffisait pas. Il fallait plus de terre, plus de peuples fidèles et assujettis à Rome, mais aucun n'était plus important que celui des puissant Samartes de l'Est. Des milliers périrent sur le champ de bataille et lorsque le quatrième jour la fumée se dissipa, les seul soldats Sarmate restés en vie étaient des membres de la cavalerie décimée mais légendaire. Les romains, impressionnés par le courage de ses grands cavaliers, les épargnèrent. En échange, ses guerriers furent incorporés dans l'armée romaine. Il eut mieux valu qu'ils meurent ce jour là. Car le pacte comportait une autre condition. Une dette qui les engageait eux, mais aussi leurs fils et les fils de leurs fils, tous leurs descendants mâles asservis par l'Empire en temps que chevalier.

Ce jour là, tandis que je me baladais sur mon cheval comme chaque matin, je vis arriver au loin des cavalier romain, c'est à ce moment précis que je compris que c'était mon heure. La cavalerie venait pour moi. Je partis au galop, rejoindre mon père. Lorsque je lui annonça son regard s'assombrit et je pus voir clairement la tristesse qui émanait de lui. Du haut de mes dix ans, j'allais quitté ma famille.. Plus tard, tout mon village se regroupa, hissait sur mon destrier, mon père vint m'amener devant eux.

- Une légende dit que les chevaliers, tombés à la guerre, sont ressuscités en superbes chevaux Il a vu ce qui t'attend et il te protégera. me dit-il, tout en caressant ma monture

- Lancelot! cria alors ma sœur, elle s'approcha de moi en courant et me tendis un talisman en forme d'ours, taillé dans le bois, que je regarda avec intérêt, puis lui souris en remerciement.

- N'ayez crainte. Je reviendrais.

Je n'étais pourtant pas sûr de moi, mais il est clair que je ferais de mon mieux pour les retrouver un jour. Je leur lança un dernier regard puis partit en direction des romains. Des enfants plus ou moins de mon âge aux visages misérables me regardaient, je m'adressa alors à l'un des hommes de la garde :

- Combien de temps serons-nous partis?

- Quinze ans, sans compté les moi pour rallier ta garnison. fut sa seule réponse

Je fus triste à cette annonce, mon père cri alors mon nom et je retourna vers lui et ma famille :

Lancelot ! OUAAAAAA ! crièrent-il tous ensemble

Ces cris. Je les entend encore. Ce fut le pire moment de ma vie, je devais ne plus revoir ma famille pendant quinze ans, ce fut alors le cœur lourd que je leur tourna le dos et partis.

Notre garnison était la Bretagne du moins la partie sud, car cette terre était divisée par un mur de 117 kilomètre, battis trois siècles auparavant pour protéger l'Empire des peuples guerriers du nord . Ainsi, à l'image de nos ancêtres nous avons parcouru le chemin qui nous mena en Bretagne devant notre commandant romain qui portait le nom de son ailleul Arthorius ou, Arthur.