Hello Lecteur !
Comme tu l'as bien compris, il s'agit d'une romance impliquant le célèbre Serpentard et une nouvelle arrivante à Poudlard. Je prends vraiment le temps de poser les bases de cette histoire mais sache que certains chapitres seront très explicites de jus citronné.
BONUS : Version illustrée dans la mesure du possible et de la décence ici - www . potter fanfiction vera et drago . wordpress . com [je te laisse retirer les espaces]
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→ A LIRE COMME PETIT AMUSE-BOUCHE ←
→ Tu trouveras un peu plus bas une introduction de Vera au monde magique (ben oui, elle n'est pas née de parents sorciers, il faut donc qu'elle prenne le temps d'assimiler la nouvelle et surtout, que je justifie sa présence si tardive à Poudlard ; elle n'y rentre qu'à ses 14 ans, mais tu verras que je tiens à rendre tout ça crédible).
→ Je reprends et m'inspire de l'univers Potteresque de J.K Rowling en piochant délibérément ce qui m'intéresse. Tu verras pas mal de clins d'oeil : prends-le comme un hommage et non comme une retranscription chronologique fidèle sinon tu seras déçu(e). Aussi, je me permets d'apporter ma propre touche en inventant des objets magiques inédits (cf. le "Rêvocoeur" dans le 5. Je serai ensorcelée) mais ne t'en fais pas, tout est toujours expliqué.
→ Je relate principalement trois années dont il m'arrive d'évoquer le contexte tiré de la saga originale. En revanche, sache que j'ai un peu remanié la temporalité :
- Lorsque Vera a 14 ans, elle arrive directement en 4ème année : Nous devrions logiquement être dans La Coupe de Feu, sauf que non. C'est une année de cours on ne peut plus banale avec quelques personnages que tu connais bien. Il s'agit grosso modo d'amorcer sa rencontre avec Drago, mais je ne fais pas l'impasse sur les lacunes scolaires qu'elle doit rafistoler.
- A ses 16 ans (après une ellipse de presque deux ans, donc), soit à la 6ème année du cursus : Nous sommes dans la Coupe De Feu, parce que je l'ai décidé ;) J'y pioche essentiellement le bal du tournoi des trois sorciers qui, contrairement au bouquin, se déroule après les épreuves, en fin d'année ; c'est un bal de clôture en somme. Aussi, je ne respecte pas les couples initialement formés (par exemple, Hermione n'ira pas avec Krum). Quant à la mort de Cédric Diggory et le retour de Voldy, je ne reste pas fidèle au récit original ; pars quand même du principe que le faux-Maugrey met bien le nom de Harry dans la coupe de feu mais que la finalité de son plan diabolique échoue. Vera n'étant pas une amie proche du garçon au même titre que Ron ou Hermione, elle n'est pas au courant de tous les détails, et du coup nous non plus. Tout ça reste de toute façon très anecdotique: je chope surtout un décors au profit de nos deux amants terribles.
- Et pour la dernière année : Je fais ma petite mixture pour annoncer le grand come-back de Voldy, et ainsi amorcer la guerre qui en découlera. J'utilise dans un premier temps l'ambiance du Prince De Sang-Mêlé qui m'est particulièrement profitable, tu te doutes bien pourquoi. Tu retrouveras donc certaines situations bien connues que je revisite volontairement, notamment l'affaire du collier ensorcelé avec Katie Bell et le duel Harry/Drago qui suit dans les toilettes. La présence de Vera me permet de réécrire l'histoire à ma manière, et je ne m'en prive pas. Tu pourras aussi noter que dans ma version, Lucius Malefoy n'a jamais été à Azkaban. Il ne s'est tout simplement jamais fait gauler. Pour boucler l'affaire, j'y intègrerai un peu des Reliques. J'ignore encore comment je vais mixer tout ça, mais je ferai en sorte que ça reste cohérent.
Dans ce cadre, la fanfic débute sur une note légère et enfantine avant de s'assombrir considérablement. Comme mon héroïne, je fais partie de celles qui pensent que Drago est simplement mal tombé, et constate que dans son entourage personne ne s'est vraiment intéressé à la torture psychologique qu'il subissait. Justement, par cette histoire je voulais aussi montrer qu'il ne manquait qu'une charmante jeune femme au "sang impur" pour permettre au célèbre Serpentard d'accéder à la rédemption qu'il mérite, et qui lui est pourtant refusée dans les films et les bouquins.
Si tu aimes les histoires compliquées, voire impossibles, teintées du légendaire "Fuis-moi, je te suis / Suis-moi, je te fuis", ça risque de te plaire. Pour info, j'essaie de ne tomber ni dans la mièvrerie cucul la praline, ni dans le sexe gratuit. J'y vais crescendo, et j'espère que tu trouveras tout ça bien dosé.
→ Je me focalise principalement sur les héros de cette romance érotique, à savoir Drago Malefoy et Vera Sparks (cette dernière étant un personnage de mon invention). Des "célébrités" tirées des bouquins apparaissent mais sont relayées à un plan très secondaire. Ainsi Ron, Hermione, Harry, Néville, Dean, Rogue, Crabbe, Goyle, Pansy et quelques autres ne sont là que pour nourrir cette idylle naissante. Pour te donner une idée, Harry et Hermione sont davantage des copains de Gryffondor à l'inverse de Ron qui se rapproche plus d'un ami. Ce dernier a donc un tout petit peu plus d'importante, mais rien de bien fou.
→ Bien entendu, les récits explicites ne se déroulent que lorsque les protagonistes atteignent la majorité sexuelle, et pas avant. Si en plus on considère qu'ils sont précoces, tout va bien (un peu comme dans les séries où des comédiens de 25 ans incarnent des lycéens, si tu vois ce que je veux dire). A ce sujet, j'allais presque oublier : l'univers d'Harry Potter remixé à ma sauce est un monde merveilleux où les MST n'existent pas et la pilule contraceptive se remplace d'un coup de baguette magique. VOILA. Du reste, le préservatif étant une invention moldue, qu'utilisent les sorciers pour se protéger ? Si cela a déjà été abordé quelque part, ça a dû m'échapper. Si tu as une réponse, je prends !
→ Pour l'instant, la classification M se justifie amplement par les chapitres suivants (en dehors des éventuelles insinuations plus soft ailleurs) :
6. Tu seras dans ma tête
10. Je te rendrai fou
15. Je n'aurai plus peur
16. Tu m'ouvriras les yeux
19. Je me languirai de toi (très soft)
...et il y en aura d'autres. Tu ne pourras pas dire que je ne t'ai pas prévenu(e) !
N'hésite pas à laisser ton emprunte pour me dire ce qui t'a (dé)plu(e) !
Bonne lecture =)
Introduction : Je serai une sorcière
Vera prit connaissance de sa particularité un beau matin de printemps lorsqu'elle trouva ses parents décontenancés dans la cuisine, les yeux rivés sur une lettre. C'était une lettre d'admission à Poudlard qui stipulait que mademoiselle Vera Sparks était, en raison de ses qualifications exceptionnelles, attendue dès septembre prochain en vue d'exercer la magie. Les Sparks pensèrent d'abord à une mauvaise blague, jusqu'à ce qu'il soient confrontés à une horde de hiboux perchés à chaque rebord de fenêtre de leur grande maison. A la vue de ce spectacle ahurissant, madame Sparks décida de rédiger une lettre à celui qui se revendiquait directeur de cette mystérieuse école, un certain Albus Dumbledore. La main tremblante, celle-ci exprima toutes ses incertitudes et réticences quant à envoyer sa petite fille dans un endroit dont personne n'avait jamais eu vent, pour étudier un précepte auquel elle n'adhérait pas, si tant est qu'elle voulait bien y croire. Lorsqu'elle remit, perplexe, l'enveloppe à l'animal au plumage blanc, elle le vit s'envoler en direction du nord sans savoir s'il arriverait à bon port. Peu de temps après, le même hibou repassa avec une autre enveloppe dans son bec. Celle-ci différait de la précédente. Lorsque madame Sparks l'ouvrit, la feuille de papier se désolidarisa de ses mains pour s'animer en un visage usé par le temps. Ce qui lui semblait être un vieil homme barbu se confondit en excuses pour son indélicatesse passée avant de joindre une édition de la Gazette du Sorcier qui était censée prouver l'existence de la Magie sur terre. Il ne manqua pas de préciser que ce journal s'autodétruirait dans l'heure suivante, et qu'il serait bien aimable de leur part d'adresser une réponse au sujet de la petite Vera en joignant, de la même façon que la dernière fois, une note à son hibou. Les Sparks restèrent sans voix face à la feuille qui se déchiquetait sous leurs yeux. Lorsqu'ils prirent la Gazette en mains, ils découvrirent qu'il existait même un ministre de la magie du nom de Cornelius Fudge dont l'attribution visait à régir les droits des sorciers. Aussi, ils ne purent s'empêcher de remarquer les personnages anormalement animés sur les "photos" jointes aux articles. Complètement abasourdis, ils durent s'asseoir un moment pour digérer ce qui venait de se produire sous leurs yeux ébahis. Seulement, la petite Vera avait déjà pris sa décision : elle n'irait pas.
Il est vrai que certains faits inexplicables se produisaient parfois, comme ce jour dans la cour de récré où Jordan Greyson, profitant d'un moment d'inattention de sa part, lui avait glissé du poil à gratter dans le col de son t-shirt. Au fond ce geste n'était pas bien méchant ; il l'asticotait pour capter maladroitement son attention. Elle était rentrée dans une colère si noire que des plaques rouges purulentes avaient instantanément parsemé le corps du pauvre garçon. A y repenser ce n'était pas le seul événement douteux de sa petite existence, seulement grâce à cette lettre, tout prenait enfin un sens.
Ainsi avait-elle des pouvoirs magiques ? Pourtant, ce monde auquel elle n'appartenait pas la terrifiait au plus au point. A 11 ans, nous ne sommes pas encore suffisamment entraînés pour affronter ce qui nous dépasse. Eduquée par un couple de moldus aimants, elle ne pouvait admettre qu'il existait une autre facette de ce monde, ni se résoudre à abandonner son quotidien si tranquille, ses amis si précieux, et ses banals soucis de petite fille. Vera oublia donc toute cette histoire invraisemblable pendant un temps.
Les deux années suivantes à la même époque, le même hibou tenant en son bec la même lettre survint dans l'indifférence générale des Sparks. Confortés dans le déni, ils adressèrent au messager d'Albus Dumbledore la même note : "Vera n'est pas prête."
Cela n'empêchait pas les pouvoirs de la jeune fille de se développer dangereusement, contrainte de se rendre à l'évidence. Elle ne contrôlait plus rien, comme une réponse de son corps à la frustration d'appartenir à quelque chose de plus grand qui lui échappe.
Ses amis la craignaient malgré eux, et bien malgré elle. Personne n'osait contredire sa sensibilité et, même si elle savait rester impénétrable, des conséquences mystérieuses la trahissaient. Un jour, sa copine Clélia eut le malheur de la taquiner en lui faisant remarquer son premier bouton d'acné, et, malgré sa nonchalance manifeste, Vera se sentit profondément blessée. Son corps changeait et elle n'aimait pas qu'on le lui rappelle. Le lendemain, son amie arriva à l'école dissimulée sous une cagoule. Accusatrice, elle lui montra dans les toilettes des filles son visage tuméfié de pustules. Vera savait qu'elle y était pour quelque chose et se sentit profondément mal. Etre une adolescente n'était déjà pas facile, si en plus ses nerfs lui jouaient des tours la vie devenait un véritable cauchemar.
Paradoxalement ces petits pouvoirs lui conféraient une certaine assurance; ils la protégeaient. Après tout cela faisait partie d'elle, et puis c'est presque tout ce qu'il lui restait. Vera devenait solitaire, rejetée, incomprise. Elle était malheureuse. Comprenant que sa place était ailleurs, elle n'eut d'autre choix que d'accepter sa différence, et d'y faire face.
A la fin de l'année scolaire, la fameux hibou arriva comme toujours, apportant la même requête, et elle décida de reconsidérer Poudlard comme une sérieuse éventualité. Cette fois-ci, bien qu'à contre coeur, les parents de Vera joignirent une réponse positive à l'oiseau. Comme si cette décision intérieure constituait un accord tacite, un professeur du nom de McGonagall vint miraculeusement la chercher pour acquérir sa première baguette magique chez Olivander et l'aider à traverser la fameuse voie 9 ¾ de la gare de King's Cross. Elle comprit plus tard que Dumbledore, après réception de l'ultime accord parental, avait eu la présence d'esprit d'envoyer la vieille femme la chercher puisqu'en toute logique, elle n'aurait su se rendre à Poudlard sans elle, ni se procurer une baguette digne de ce nom.
Aussi fou que cela lui semblait, Vera était bel et bien une apprentie sorcière.
