CHAP 1: Sakura Haruno
Le village de Konoha m'a abandonné le jour ou Tsunade m'a assigné à cette mission plus que périlleuse : trouver des informations concernant Madara Uchiwa, le grand chef de la plus grande organisation criminelle de rang S, l'Akatsuki. J'ai déjà croisé certains membres et face à eux, je m'étais senti tellement ridicule et faible, que lors de mes entraînements avec maître Tsunade j'y allé jusqu'à épuisement, pour un jour pouvoir leur faire face.
Cela fait maintenant 6 mois que je suis partie seule, à la recherche d'infos, ayant passé des années à m'entraîner dans l'ombre, Tsunade fini par reconnaître d'une part, ma puissance, ma volonté et mes capacités a part entière, et le fait est qu'on ne me connaissais beaucoup par mon surnom : la médic'nin légendaire. J'ai surpassé Tsunade, et elle avait envoyé à cette mission, seule, se disant peut-être que je serai me débrouillé si j'étais blessé... Je me pose énormément de questions tous les jours, c'est quasi une mission suicide et de plus je n'ai aucun équipier... Mon seul réseau social sont ces oiseaux que Konoha m'envoie avec des nouvelles du village et ainsi des questions sur le déroulement de la mission, et je leur répondais à chaque fois, la même chose sous différentes formes, des informations néantes. Ce Madara Uchiwa est mondialement connu, apporte la terreur dans tous les villages, mais il arrive à rester invisible... Certaines choses m'échappe.
Je pense beaucoup à mes ami(e)s de Konoha, Naruto et toute la « clic », j'ai toujours une boule au ventre en voyant l'oiseau messager arrivé, à nos âges, 22 ans, les missions de rang S sont assez fréquentes, et je m'attends toujours à une mauvaise nouvelle.
Nos Senseï sont maintenant plus des amis, des collègues, que des professeurs et quoiqu'il arrive il y en a toujours un qui est assigné aux missions par la force de l'expérience, même si certains maintenant les surpasserais.
En ce moment je me trouve dans une forêt, proche du Pays de la Pluie, j'ai déjà fait ce Pays deux fois, mais c'est-on jamais, des infos il y en a de nouvelles tous les jours.
Le pire dans cette mission, c'est la solitude et le manque de nourritures qui crées des carences, ainsi depuis maintenant deux mois sur les six que j'ai fait, je me suis amaigri, mon teint est blafard, mes joues sont creusent, je suis comme un robot cadavérique a la recherche d'infos et seulement ça, ma vie humaine et de femme ne comptais pas, ne comptais plus. Cette mission c'est une punition mais qu'est-ce que j'ai pu faire ?
En arrivant au pays de la pluie, l'atmosphère avait changé, les gens habituellement maussade et triste comme le temps de ce Pays, fêtent les quelques jours de beaux temps. Toutes les rues sont décorées de guirlandes lumineuses de lanternes, les commerçants ont sortis leurs plus belles tonnelles avec tous leurs meilleurs produits, les odeurs de nourritures s'entremêlent, la musique va au rythme des sakés et des rires des filles de joies, une estrade faite en bois permettant aux gens d'aller danser et les enfants jouent jusqu'à épuisement à filer à travers les gens. C'est agréable de voir de la joie et de la vie dans ce village. C'est beau mais c'est tristement beau car la nostalgie me gagne, je repense à Konoha … pourquoi ? Si c'était pour qu'on me jette dans la gueule du loup comme un vieux chiffon, je serai restée boulet, ça m'aurait évité cette solitude grandissante et cette mine pitoyable...
Je décide de me ressaisir, à quoi bon, j'ai la chance que ce soit la fête, essayons d'en profiter un minimum. Je pars me chercher un verre de saké, grave erreur, mon corps très affaibli assimila l'alcool assez rapidement, je me fis pote avec un groupe de jeune fille d'à peu près mon âge, toutes bien atteintes également, ont décident de marquer le coup en allant se mettre en Yukata plus sexy les unes que les autres. Absolument tout le monde nous laissé le passage dès notre arrivés, des sifflements, des compliments sortaient de partout, ça fait du bien de se sentir jolie. Mon Yukata me va à la perfection : rose à fleurs de cerisier blanche et assez court, ce qui mettais mes formes en valeurs et cacher ma maigreur. Je me sens belle, belle et barbouillé.
Ont passent la nuit à danser, chanter, boire jusqu'au moment où la fatigue me gagne et je décide de les laisser s'amuser sans moi, j'arrive à m'esquiver et partir m'endormir dans un coin de la forêt, pas loin du centre mais quand même en retrait.
