Voilà ma première OS.
Disclamer: tous les personnages appartiennent à Stephenie Meyer.
On se retrouve en bas,
Bonne lecture.
Musique : 9 Crimes-Damien Rice (lien sur mon profil)
Je marchais dans la rue, tapant un texto à Angela quand on me rentra dedans. Je relevais la tête, prête à m'excuser mais son visage me fit perdre la parole.
Je n'avais jamais pensé le revoir, surtout pas maintenant que je l'avais oublié. Il m'avait longuement hantée mais j'avais réussi à le faire disparaître de ma vie, et maintenant il revenait, inconscient du mal qu'il m'avait causé et des changements qu'il avait entraînés.
Il avait toujours été le tombeur de ces dames, en tout cas au lycée où toutes les filles lui courraient après et il ne se privait pas de leur donner ce qu'elle souhaitait et de se faire plaisir par la même occasion.
Je ne lui avais pas couru après, j'avais juste succombé à son charme comme tout le monde et j'avais malheureusement fait parti de son tableau.
Sur le coup, ça avait été la meilleure chose de toute ma vie : il m'avait invité au bal, je m'étais faite belle, il avait mis un costume, il m'y avait emmené dans sa Volvo rutilante et on avait fini dans sa chambre.
Il avait été doux, patient et compréhensif quant à ma non expérience dans ce domaine. Il avait délicatement enlevé ma robe qui glissait sur mes bras nus puis il m'avait allongé sur son lit avant de se déshabiller lui-même.
Il avait parcouru tout mon corps de milliers de baisers en caressant doucement mes hanches, remontant de plus en plus vers ma poitrine jusqu'à ce qu'il la touche et la caresse aussi, à travers le tissu. Il avait ensuite enlevé mon soutien gorge et contemplé mes seins tendus vers lui alors il les avait embrassés, léchés, malmenés, tout ça sous mes gémissements de plus en plus expressifs. Sa bouche avait entrepris une descente vertigineuse vers le seul vêtement qu'il me restait et qu'il avait doucement enlevé, le roulant le long de mes jambes.
Sa tête était remontée et s'était dangereusement approché de ma partie intime qu'il avait effleurée de son souffle puis de ses doigts pour finir par ses douces lèvres qui s'étaient entrouverte pour laisser place à sa langue, humide, léchant ma propre humidité qu'il créait.
Je n'avais jamais pensé sentir autant de choses, éprouver autant de sentiments pour une même personne, et pourtant, il l'avait fait.
Quand il eut fini de me martyriser par ses simples caresses, sa tignasse cuivrée était remontée vers moi et j'y avais glissé mes mains pour le rapprocher de plus en plus jusqu'à ce qu'il m'embrasse, vraiment, et que nos langues dansent ensemble un tango endiablé. J'avais senti son érection plus qu'importante sur mon sexe et avais créé une friction pour l'entendre grogner de plaisir.
Il avait tendu son bras vers la table de chevet et en avait sortit un préservatif qu'il avait installé sur son pénis. Il m'avait ensuite pénétré, lentement, très lentement, me laissant le temps de m'habituer mais la douleur avait été trop forte et une larme s'était échappée de mes cils, glissant sur ma joue jusqu'à ce que son doigt la recueille pour la porter à sa bouche. Il m'avait murmuré des mots réconfortants et quand je me sentis mieux, je l'avais embrassé et il avait commencé à se mouver en moi.
Après la douleur, était venu le désir et il grandissait à chaque mouvement, s'amplifiant et me faisant pousser de petits cris. Lui, il m'embrassait et je le sentais sourire sur ma peau.
Quand l'orgasme me frappa, je ne retins aucuns cris, aucuns gémissements et mes parois se resserrèrent sur son membre, le faisant grogner, le faisant monter au 7e ciel.
Il se laissa ensuite tombé à mes côtés, le souffle, aussi court que le mien, chatouillant mon cou. Je le regardais, il me regardait.
A ce moment, je m'étais sentie entière, aimée et heureuse. Étais-ce les hormones ? Certainement car quand j'y repense, je me trouve idiote.
Mais maintenant que je me retrouve devant lui, devant ses émeraudes et ses cheveux toujours aussi ébouriffés, je suis en colère contre moi-même car si j'avais été plus sage, prévoyante et intelligente, rien de tout ça ne serait arrivé, je n'aurais pas du quitter le lycée, déménager et me créer une nouvelle vie loin de Forks.
J'aurais du le laisser à toutes ces midinettes amourachées d'un imbécile, j'aurais du rester loin de tout ça, concentré sur mes cours pour oublier la possibilité du rêve d'une aventure avec lui. Mais j'étais jeune et inconsciente, inconsciente des conséquences et des possibles risques qui étaient finalement, devenus réalité.
Et voir sa chemise blanche laissant deviner ses abdos me refaisait penser à sa douceur : même au petit matin, quand je m'étais réveillée dans le creux de ses bras, il avait été gentil et attentionné. Et j'avais profité de ses derniers instants avec lui, sachant pertinemment bien que le lendemain, je ne serais rien d'autre qu'une nouvelle cruche à son compteur.
Et lundi matin, j'étais arrivé honteuse mais j'avais été la fille qu'il avait emmené au bal et ça, c'était un plus, et mercredi matin, une autre fille était arrivée, victorieuse de sa nuit passée et espérant une quelconque suite.
Alors j'étais peut-être une idiote, mais elles l'étaient bien plus en imaginant qu'il se passerait quelque chose après.
Mais peu de temps après, tout avait changé et maintenant, il osait se repointer devant moi. Alors c'était très certainement une coïncidence mais il n'avait pas le droit. Je l'avais fui et lui, il arrivait comme une fleur, me bousculant, bousculant mes idées et mes pensées.
Il était toujours devant moi, me regardant, m'observant, attendant certainement une excuse mais il ne l'aurait pas, non, je n'étais pas prête à lui donner, tant que lui ne l'aurait pas fait. Il avait changé ma vie sans s'en excuser alors je ne le ferais pas parce que je l'avais bousculé dans la rue.
La seule chose que je pus faire, c'est de le gifler et j'y mis toute ma force avant de reprendre ma route.
Mon portable vibra et je vis sur l'afficheur ma petite bouille préférée avec ses boucles cuivrées.
- Maman ! S'exclama-t-elle quand je décrochais.
Et voilà !
Alors, qu'en avez-vous pensé ?
C'est la première fois que je fais ça alors j'attends vos réactions.
Bisous, T.
