Petite annonce:
Poulpy- Cette toute nouvelle fiction est à la base un RP entre moi (Poulpy pour les ami(e)s ), et TrafalgarD-WaterLaw (Miss Young) qui a également corrigé le chapitre et dessiné l'image illustrant cette fiction. S'est avec joie que je vous propose de la découvrir, en espérant que l'histoire saura vous plaire autant qu'elle m'a moi captivé. Cette fic est également une dédicace à une miss ;) comprendra qui comprendra...
Miss young- Houla la la... Que dire que dire? Tout d'abord, merci Poulpy de m'avoir permis de vivre pareille aventure. J'ai kiffé Je suis très contente de voir ce RP être publié par Poulpy Il est totalement ouf, tellement plein de rebondissements, excitants. Cela a été une aventure hors norme au point que j'ai été déçue qu'elle se termine. Alors, venez donc rire, pleurer et pourquoi pas bouder en découvrant ce RP. Moi, suis accro XD Et Surtout Joyeux Noël
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C'était un monde irréel à ses yeux. Tout lui était étranger, sorti des plus grands scénarios de sciences fiction. Mais pourtant, évoluant entre plusieurs étalages, une jeune femme habillée d'un court kimono, et armée d'un sabre était fascinée par ce qu'elle découvrait.
Le tapage habituel de la rue était à mille lieux de tout ce qu'elle connaissait. Les expressions utilisées, la gestuelle de ceux l'entourant, les habitudes de tous lui étaient étrangers. Certains produits sur les étalages des vendeurs lui étaient aussi inconnus.
Et pourtant, dans toute cette agitation s'était-elle, la jeune femme habillée d'un kimono brun s'arrêtant à mi-cuisses, et pourvue d'une couleur de cheveux vert faisant tâche dans la masse.
Ayant faim, l'étrangère s'avança vers un stand. Elle y chipa une pomme et tendit ses sous au marchand qui n'accepta pas ces curieuses pièces de bronzes lui étant présentées. Voyant le vendeur s'époumoner, usant de paroles dont elle ne pouvait saisir le sens, la jeune femme mangeant sa pomme tout en observant son interlocuteur dans le blanc des yeux, une main sur une de ses hanches, comprit aisément que son moyen de paiement habituel ne serait point accepté. Sa pomme réduite à l'état de trognon, un sourire destiné au vendeur voyant rouge, l'étrangère décrocha le bracelet à son poignet assorti d'une pierre précieuse, et le laissa sur le comptoir.
Sa pomme largement payée, elle ne se gêna pas pour en reprendre une autre avant de repartir sous les regards choqués de toute l'allée.
Bha, elle sentait que tout serait encore plus compliqué que prévu. Surtout qu'elle ne comprenait pas un mot sortant des bouches des habitants de cette charmante île.
Et plus loin, au milieu de toute cette foule, dans l'avenue principale, un petit groupe d'hommes marchait lentement. Enfin, quand je dis marchais, l'un d'entre eux s'était immobilisé pour suivre cette jeune fille des yeux. Elle semblait totalement perdue, voir dépaysée. Et C'était quoi cet accoutrement d'un autre temps? Le moins qu'on puisse dire, était qu'elle ne passait pas inaperçue.
Fort intrigué, il la suivit des yeux un long moment avant de la perdre au milieu des badauds. Ce fut l'un de ses nakamas dont le nom inscrit sur la casquette faisait bien souvent sourire qui le ramena à lui.
- Capitaine, je crois que nous y sommes.
Ah oui, il avait failli oublier la raison de sa venue sur cette île et ce fut avec un sourire en coin, tout en faisant tapoter à un rythme régulier son nodachi sur l'une de ses épaules qu'il actionna son plan. Levant les yeux vers le bâtiment qui se dressait devant lui, il s'avança, accompagné de sa petite troupe.
Et tout comme ce petit groupe venu avec un objectif, la jeune étrangère en possédait un aussi. Sachant où aller, guidée mystérieusement, elle atteignit sans encombre la forêt de l'île. L'étrangère s'y enfonça, tout en regardant avec curiosité la faune et la flore.
Arrivant dans les ruines d'une ancienne civilisation, envahies par la nature reprenant ses droits, elle sortit des fougères quelques épées, casques, et autre bricoles rouillées. Fermant les yeux la verte sentit une corde en elle vibrer, les âmes de ses ancêtres hantant les lieux lui rappelèrent son histoire, sa quête, et surtout le chemin à suivre.
Se laissant ainsi guidée, la jeune femme arriva à un cul de sac. Cherchant des yeux une quelconque solution, elle finit par en trouver une. S'accroupissant, l'aventurière remit dans l'ordre de curieux symboles encastrés dans le mur. Une fois le dessin de nouveau entier, devant elle, l'impasse laissa place à la résolution de l'énigme. Le muret glissa sur le côté, lui dégageant ainsi la voie.
S'aventurant dans le passage dissimulé, la verte descendit l'escalier lui faisant face tandis qu'à chaque marche qu'elle passait une nouvelle torche s'allumait, l'éclairant ainsi. Voyant où se diriger, évitant quelques pièges tels des pavés piégés au sol, elle atteignit sans encombre un autel où reposait un curieux orbe argenté.
Avec mille précautions, elle prit au creux de ses mains la sphère qui réagit à son contact. Après un flash lumineux ayant aveuglé la désormais propriétaire de l'orbe, l'objet n'émit plus aucune réaction contrairement aux statues en terre cuite derrière l'autel. Tiquant nerveusement d'un sourcil, notre héroïne n'ayant pas prévu que ces statues armées de lances se retourneraient contre elle, décida de prendre la poudre d'escampette.
Revenue dans la forêt, puis dans la ville avec cette armée à ses trousses, la jeune femme souhaitant éviter de faire des blessés, voir pire des morts, hurla sans cesse; Tuhara, ou tu era a, enfin bref ! Des termes incompréhensibles pour la population de l'île. Mais il ne fallait pas être Vegapunk pour comprendre que ces petits mots, ou cette phrase, ne pouvaient signifier qu'une chose : dégagez, ou foutez le camp, ou à l'abri !
Après tout, les soldats d'argiles piétinaient tout sur leur passage. La ville ne pourrait s'en sortir indemne.
Se faufilant grâce à ses pouvoirs reconnaissables entre tous, le jeune homme atteignit finalement les sous-sols du bâtiment. D'un pas léger, il traversait les couloirs en compagnie de ses hommes. Atteignant une bifurcation, il hésita avant de lever les yeux vers l'escargot-caméra et eut un sourire en coin avant de lever son majeur. Provocation muette, adressé, aux hommes de l'autre côté de l'écran.
Il savait, par expérience, ben oui comme si un pirate vivait pépère et travaillait pour gagner sa vie, que la sécurité ne tarderait pas à rappliquer. Malheureusement, ils arriveraient trop tard, oui bien trop tard... Après une lente progression, durant laquelle Shachi et Penguin paniquaient littéralement, agaçant leur capitaine, ils atteignirent finalement une porte blindée dont l'ouverture se faisait par un scanner de la main.
- Bepo.
- Aye, capitaine!
L'ours polaire lui tendit presque aussitôt une main qui s'agitait frénétiquement. Non, malgré le fait que l'on jurerait avoir à faire à "La Chose", il n'en était rien. En effet, ce membre préalablement découpé par le talentueux chirurgien de la mort, appartenait au directeur de cet institut.
Sans attendre, Law, de sa main tatouée, apposa celle du directeur sur le cadran et bientôt, la porte s'ouvrit. Aussitôt, le petit groupe se rua à l'intérieur, et tandis qu'il passait la porte, le brun trancha de sa lame le système d'authentification alors même que la porte se refermait sur eux.
Cela faisait sans doute une dizaine de minutes à tout casser, qu'ils s'activaient et plaçaient des échantillons dans des sacs de transports trouvés quelque part dans la pièce lorsque tout à coup, le sol se mit à trembler. Dans un froncement de sourcils, Law leva les yeux. Bordel, qu'est-ce qu'il se passait dehors?! On jurerait que des bambins géants sautaient à la corde!
- Finissez et on dégage!
- Oui, capitaine!
Debout au milieu de la pièce, Law fronça les sourcils, de plus en plus intrigué. Il se passait forcément quelque chose et lorsque tout à coup, une secousse plus violente secoua toute la bâtisse le toubib perdit l'équilibre. Law s'apprêtait à ordonner le départ lorsqu'un bloc de pierre se décrocha du plafond, laissant apparaître... Quoi...?! Une statut de pierre de taille conséquente! Que se passait-il bon sang?
La sécurité du lieu laissant à désirer, le plafond menaçant de s'écrouler à tout instant, Law forma une sphère du bout de ses doigts avant de l'agrandir, aussi loin que possible afin de se téléporter à l'extérieur.
Sur le toit d'une autre bâtisse, Law s'approcha doucement du bord. Fronçant les sourcils, il observa la situation en contrebas. Il repéra sans peine, l'étrange et mystérieuse jeune femme aperçue auparavant. Et curieusement, ses choses paraissaient vouloir lui faire la peau... Ainsi, elle était la cause de tout ce bordel, en déduisit aisément le chirurgien.
Quant aux statues de pierres, ils ne semblaient pas vouloir laisser décamper en paix la voleuse de trésor. L'étrange jeune femme ayant dérobé son butin de leur caveau était, sans mâcher les mots, dans la merdoune.
Ses poursuivants dépourvus de vie avaient déjà rasé un tiers de la ville, et la casse était considérable. Cette fois-ci, ce ne serait pas avec un bijou et quelques pierres précieuses qu'elle pourrait réparer les dégâts.
Ne pouvant se permettre d'avoir sur la conscience des victimes innocentes, l'inconnue arrivée au port le plus proche « emprunta » une barque, et rama jusqu'au large. Les monstres de pierres la poursuivant et dépourvus de raison sautèrent à l'eau, et sombrèrent. Débarrassée de ces choses, la jeune femme remarqua du coin de l'œil quelques vivres. Ce serait inconsidéré de partir ainsi sur les mers, mais d'un autre côté, devoir traiter avec les habitants furieux qu'elle voyait sur les quais serait bien pire.
Sans compter qu'elle ne parlait pas un mot de leur langue. Oui, décidément, prendre la mer représentait plus une chance qu'autre chose ?!
Sur le toit, aux côtés de leur capitaine, Shachi et Penguin échangèrent quelques mots sur les curieux événements venant d'arriver. Chose faites, et sous ordre de leur capitaine, ils posèrent sur leurs épaules les sacs contenant les échantillons volés plus tôt.
Rester trop longtemps ici devenait aussi dangereux pour eux. Il n'avait pas patte blanche sur cette île, au même titre que l'étrangère ayant échappée de justesse aux statues de pierres.
Allongée sous le banc central de son embarcation, la jeune femme s'abritait tant bien que mal du soleil. Il faisait chaud...trop chaud. Et ses réserves en nourriture diminuaient. Ses connaissances en navigations semblaient être un mirage sur cet océan au caractère changeant toutes les cinq minutes. Ce n'était pas possible...
La météo jouait à la roulette avec elle. C'était un cauchemar, depuis quand on passait de neige, à un climat estival en un clignement de yeux ?
Entendant de l'agitation plus loin, sans conviction l'inconnue se redressa sur ses coudes puis écarquilla des yeux. C'était quoi encore ce truc jaune fluo ? ...C'était affreusement laid dans tout les cas, pensa t'elle. Ca ne ressemblait à rien ! Si elle aurait pu trouver la force qu'elle n'avait pas, elle aurait ramé le plus loin possible de ce monstre. Mais au lieu de cela, épuisée, elle se recoucha puis s'endormit tout en serrant précieusement contre elle l'orbe argentée.
Trafalgar, assis tranquillement à son bureau, jouait avec un scalpel, le faisant tournoyer autour de ses doigts. Le menton posé au creux de la paume de son autre main, les jambes croisées avec nonchalance devant lui, les yeux rivés sur le lit métallique à quelques pas de lui.
Pensif, il coula alors un regard vers l'orbe que sa « patiente » tenait fortement contre elle lorsqu'ils l'avaient miraculeusement trouvée. Heureusement, Bepo avait repéré la petite barque au loin et ils s'étaient contentés d'approcher pour y trouver une jeune femme. Celle-là même qui dormait d'un sommeil de plomb à quelques pas de lui.
Prenant soin de mettre la sphère hors de portée de la jeune femme en l'envoyant dans sa chambre à l'aide d'un shambles, il se leva et marcha jusqu'au lit, le visage froid, inexpressif. S'arrêtant à quelques pas du lit, il admira ses courbes fines, son fin visage. Elle était à croquer, aussi bien en tant que femme qu'en tant que sujet d'expérimentation. Songeur, il plaça le scalpel sur le bras de la miss avant de le faire glisser en une lente caresse, le faisant remonter jusqu'à son cou, où il suspendit son geste.
Là, penchant la tête sur le côté, un sourire sardonique s'étirant sur son visage, il regarda la poitrine ferme de la jeune femme se soulever à un rythme régulier, et pourtant, il voyait nettement une veine palpiter violemment au creux de son cou.
Tout sourire, il se pencha au-dessus d'elle, approchant son visage de celui de la miss. Au point que leurs lèvres n'étaient plus qu'à quelques millimètres l'une de l'autre. Son souffle tiède, s'échappant de ses lèvres caressa sa peau fine tandis qu'il approchait dès lors sa bouche de l'oreille de son « invitée ».
- Je sais que tu ne dors pas, miss.
Il se recula quelque peu avant de laisser son regard métallique et connaisseur se balader sur le corps de la demoiselle. Faisant tourner une énième fois le scalpel dans sa main, il entreprit de défaire le kimono de la jeune femme, défaisant lentement le hobi lui ceinturant la taille, espérant ainsi obtenir une réaction de la part de la mystérieuse jeune demoiselle.
Plus loin en cuisine, Penguin et Shashi étaient de corvée de pommes de terre. Quoi de plus normal puisqu'à force de paniquer, ils avaient fini par s'attirer les foudres du capitaine. Bon, ils s'estimaient heureux de n'avoir que ça car d'ordinaire, ils finissaient hachés menus et dans la chambre froide pendant quelques heures.
Tout en finissant une pomme de terre, Shashi coula un regard vers l'entrée de la cuisine, songeur. En temps normal, Law venait ici boire une bonne tasse de café à cette heure. Et sa défection à ses habitudes ne signifiait qu'une chose: il se payait du bon temps.
- Oh, il a de la chance le capitaine... Elle était mignonne, cette fille...
- Bave pas trop, le capitaine avait pas l'air très content. Il risque de la jeter par-dessus bord après avoir prélevé quelques organes.
L'autre marmonna quelque chose avant d'ajouter:
- Tu crois qu'il l'examine?
- Elle n'avait pas l'air bien, donc oui je suppose, répliqua Penguin avant de prendre une nouvelle pomme de terre.
Sachi, l'air rêveur se mit à baver tandis qu'un filet de sang coula de son nez rien qu'en imaginant le corps de la jeune femme nue.
Ce fut avec exaspération que Penguin lui envoya une patate à la tête qui le fit basculer en arrière et tomber à la renverse. Aussitôt, ne voulant pas en rester là et dans le but de se venger, le rouquin contrattaqua. Il attrapa plusieurs patates et telles une mitrailleuse, il les lui jeta à la figure. Tout en riant, Pen esquiva en se baissant lorsqu'une voix tonitruante vibra dans la pièce:
- C'est quoi ce bordel?!
Les deux compères sursautèrent avant de se tourner vers le vieux cuisinier qui poings sur les hanches, cigarette à la bouche, les fixait. Se prenant une énième réprimande dans la journée, les deux mécaniciens finirent par nettoyer leurs bêtises.
Bon Noël !
