Le Hobbit

Traduction de ma fiction "An unexpected arrival" qui est à l'origine un One-shot et il est possible que cela devienne une fiction. Il s'agit d'une "partie oubliée" d'une fiction de Kindred01: Années sans vous! Je vous préviens: c'est un MPREG!
Les personnages ne m'appartiennent pas! Ils appartiennent à Tolkien! Erline appartiennent à Kindred01!


Une arrivée inattendue

Bilbo se sent mal mais refuse de voir un médecin, pensant que ça va passer. Toutefois, il devra faire face à quelque chose qu'il n'avait pas prévu. MPREG scène la naissance de la fiction: «Des années sans toi »


Erline

C'était un jour de neige dans la Comté. La plupart des enfants Hobbits jouaient avec la poudre merveilleuse, blanche et froide. Toutefois, l'un d'eux reste cloîtrer dans son trou Hobbit: le jeune Frodon Sacquet. Le jeune Hobbit regarde par la fenêtre, inquiet. Soudain, quelqu'un frappe à la porte. Frodon quitte son observation et va ouvrir... tombant nez-à-nez avec le fils du jardinier de son oncle: le jeune Sam. Souriant, le petit garçon qui est un peu plus jeune que Frodon demande:

« Vous venez jouer avec nous, Frodon?

Je suis désolé, Sam, mais je ne peux pas. Oncle Bilbo est malade et il ne veut pas voir le guérisseur.

Pauvre monsieur Bilbo... Les adultes savent quoi faire, n'est-ce pas?

Je pense, Sam. Mais je préfère rester près de lui. Dès qu'il ira mieux, je viendrais jouer avec toi. »

Le petit Sam sourit et retourne jouer avec les autres petits Hobbits. Frodon ferme la porte et, inquiet, va vers la chambre de son oncle. Le Hobbit est allongé sur son lit, légèrement pâle, et a les mains posées sur son ventre rond. Il entend les pas de son neveu et redresse la tête lorsque Frodon franchit le seuil de la porte.

« Tu vas mieux, Oncle Bilbo?

Ça va passer, Frodon... c'est juste des crampes d'estomac... » sourit-il à son neveu... avant de grimacer en se prenant le ventre.

C'est cela qui inquiétait Frodon! Depuis très tôt ce matin, son oncle avait des douleurs dans le ventre. Elles allaient et venaient sans arrêt avec un certain laps de temps entre chacune. Lorsque Frodon s'était réveillé ce matin, il avait entendu son oncle se plaindre. Il arrivait à Bilbo de pleurer sans raison. Depuis que Thorin l'avait chassé d'Erebor, il semblait ne plus contrôler son corps. D'abord il avait subi cette prise de poids étrange qui avait arrondi son ventre, ces envies étranges et incongrues, ces sensations bizarres dans le ventre et quelques douleurs étranges et sans raison dans le bas-ventre et le bas du dos. Ce matin, ces douleurs étranges avaient commencés. Elles étaient très étranges et vraiment douloureuses. C'est là, dans cet état, que Frodon l'avait trouvé.


Frodon entre dans la chambre de son oncle pour le trouver se tenant le ventre en grimaçant. Le petit Hobbit court vers son oncle, monte sur le lit et prend la main de son oncle.

« Oncle Bilbo? Tu es malade?

Non... je vais bien, Frodon... ce n'est rien qu'une petite douleur... »

Frodon se serre contre son oncle comme pour s'assurer que son tuteur est encore là. Bilbo caresse tendrement les cheveux noirs de son neveu et berce le petit Hobbit. Après prêt d'une heure, les douleurs ont repris, rapides et douloureuses. Cela dura quelques secondes tout au plus mais c'était extrêmement douloureux. Frodon, serré contre son oncle, sentit les muscles du ventre de son oncle se contracter sans raison.

« Oncle Bilbo? Tu as encore mal?

N'aies pas peur, Frodon... ça va passer... respire Bilbo.

Peut-être que tu devrais aller voir le guérisseur...

Non, Frodon... je vais bien... ça va aller... »


Frodon s'approche de son oncle et pose sa main sur le ventre rond et douloureux de son oncle. Il avait souvent eu l'impression qu'il y avait une vie à l'intérieur de Bilbo. Une fois, son oncle épuisé s'était endormi dans son fauteuil et le petit Hobbit aux grands yeux bleus aurait juré avoir vu un mouvement dans le ventre de son oncle. Bilbo lui sourit faiblement et serre tendrement son neveu dans ses bras cherchant du réconfort dans la présence du petit Hobbit. Bien que ce fût dû à un évènement malheureux, l'arrivée de Frodon avait été l'unique moment heureux auquel il avait eu droit depuis son aventure avec les Nains et son bannissement d'Erebor. Surtout qu'il avait l'impression que tout au long de la matinée qu'il avait passé au lit, les douleurs s'étaient rapprochées. Elles revenaient d'abord toutes les heures mais depuis presque 10 heures du matin, les douleurs revenaient toutes les 45 minutes. Mais contre toute attente, les douleurs reviennent soudainement alors que cela fait à peine 30 minutes. Bilbo grimace et serre plus fort son neveu pendant que la douleur traverse son ventre.

« Encore une douleur, Oncle Bilbo?

Ne craint rien, Frodon... ça va passer...

Tu me dis ça depuis ce matin. Laisse-moi aller chercher le guérisseur, Oncle Bilbo! S'il te plait! J'ai peur!

Je vais bien, Frodon! » s'énerve Bilbo en repoussant son neveu.

Une fois Frodon au sol, Bilbo se lève de son lit et enfile sa robe de chambre.

« Mon oncle, tu devrais rester couché!

Je vais bien, Frodon! Si je reste allongé une seconde de plus, je vais devenir fou! »

Bilbo se dirige vers le salon, range instinctivement Cul-de-Sac qui est déjà impeccable et choisit un de ses livres... avant de grimacer sous une nouvelle douleur. Frodon le regarde, inquiet. Bilbo s'assoit dans son fauteuil et respire profondément pour calmer la douleur et sourit à Frodon.

« Pourquoi ne vas-tu pas jouer dans la neige avec les autres? demande le Hobbit blond.

Je n'ai pas très envie, mon oncle...

Pourquoi donc?

J'ai peur pour toi, mon oncle... tu es la seule famille qui me reste... »

Bilbo sourit et tend les bras vers son neveu. Les yeux larmoyants, le petit Hobbit aux cheveux noirs court se jeter dans les bras de son oncle. Bilbo était tout ce qu'il lui restait depuis la mort de ses parents. Il avait remercié Valar un nombre incalculable de fois d'avoir fait que son oncle revient à la Comté avant l'accident. Mais là, il espérait que Valar n'allait pas lui prendre la seule famille qu'il avait. Son oncle n'avait rien mangé ce matin ni ce midi (alors qu'un Hobbit mange au moins six repas par jours) et l'après-midi était déjà bien avancé.

« Vous n'avez pas faim, mon oncle?

Non, Frodon... mon estomac n'est pas en état d'avoir de la nourriture maintenant...

Mon oncle, un Hobbit mange six repas par jour!

Je sais, Frodon-chérie... mais je suis barbouillé aujourd'hui... dès que ça sera passé, ça ira mieux... »

A peine a-t-il dit cela que Bilbo ressent une nouvelle douleur. 20 minutes depuis la dernière. Elles se rapprochaient inexorablement.


Bilbo était assis dans son fauteuil et tente de contenir sa douleur pour ne pas effrayer son neveu. La nuit commençait à tomber et les douleurs étaient devenues plus intenses et plus rapprochées. Maintenant, il en avait toutes les 5 minutes. Il respire le plus profondément possible pour calmer la douleur et il commençait à sentir comme une forte pression dans son bas-ventre. Cette sensation est très désagréable. Frodon dessine tranquillement en regardant le soleil se coucher derrière les collines enneigées lorsqu'il entend un gémissement. Il se tourne vers son oncle pour le voir se tenant le ventre en grimaçant, en sueur. Quittant son dessin, le petit Hobbit s'approche de son oncle.

« Tout va bien, mon oncle?

Je ne sais pas, Frodon... admet Bilbo. Ces douleurs sont très étranges... je n'ai jamais ressenti ça...

Peut-être que tu devrais aller au lit, oncle Bilbo.

Peut-être... »

Bilbo se redresse en tenant son ventre douloureux et fait quelques pas avant de s'arrêter, sous le choc. Il sent soudain une nouvelle et étrange sensation. Avant qu'il ait le temps de comprendre ce que c'est et de répondre à son neveu inquiet, il sent un liquide épais coulé entre ses jambes. En voyant l'étrangeté couleur sang couler entre les jambes de son oncle, Frodon panique.

« Mon oncle? Qu'est-ce qu'il t'arrive?

Je... je ne sais pas... halète Bilbo en sentant les douleurs revenir, plus fortes et plus rapprochées. Je... Frodon... Je... Ahhhh! »

Sous la douleur, le Hobbit s'effondre sur le sol en se tenant le ventre.

« ONCLE BILBO! » hurle Frodon en se jetant au côté de son oncle malade.

Bilbo halète sous la douleur avant de grimacer. Il profite d'un instant de répit pour regarder Frodon.

« Frodon... Je ne me sens vraiment pas bien... Ahhhh!

Tu ne vas pas mourir, oncle Bilbo!? Tu ne vas pas mourir!?

Je n'en sais rien, Frodon... grimace son oncle.

Je vais chercher un docteur, Oncle Bilbo! dit Frodon en se levant.

NON! Il fait trop sombre et... Ahhhh! »

Le petit s'agenouille à côté de Bilbo et le redresse de son mieux pour l'allonger sur le sol dans une position plus confortable. Il glisse un oreiller sous la tête de son oncle en sueur et se redresse comme pour aller chercher un docteur malgré les réticences de Bilbo. Mais en ouvrant la porte, Frodon remarque que la neige tombe comme une petite tempête dehors. Avec ce temps et l'obscurité, Frodon est incapable de se rendre jusqu'à Hobbitebourg pour aller chercher un guérisseur. Des larmes de peur coulent sur ses joues; son oncle était dans une atroce douleur sur le sol, il avait besoin de soin et Frodon ne pouvait pas aller chercher de l'aide. Fermant la porte, il court rejoindre son oncle, le serre dans son bras et embrasse son front en sueur.

« Ne meurt pas, Oncle Bilbo... ne meurt pas, s'il te plait... pleure-t-il.

Frodon... je... Ahhhh! Je t'aime, mon cher petit neveu...

Je t'aime, mon oncle... »

Frodon, paniqué, sanglote en tenant la tête de son oncle. Bilbo sent les douleurs traverser son corps avec plus de force toutes les deux minutes. La sueur coule sur son front et il sent une étrange pression dans son bas-ventre. Toutes ses sensations l'épuisent au plus haut point. Il peut à peine respirer convenablement entre deux douleurs. Alors qu'il commence à sentir comme si quelqu'un le coupait en deux, des coups forts frappent sur la porte d'entrée. Rempli d'espoir d'avoir de l'aide, Frodon se lève et va ouvrir la porte... pour tomber face à face avec un vieil homme vêtu de gris avec un grand chapeau pointu et une longue barbe blanche.

« Gandalf! Merci Valar! Vous allez pouvoir m'aider!

Où est Bilbo, Frodon? demande le Magicien en entrant dans le trou de Hobbit.

Il est malade! Il s'est effondré sur le sol à cause de douleurs au ventre depuis quelques minutes! Je crois qu'il va mourir!

Ne craint rien, Frodon! Mais nous n'avons plus de temps à perdre! »

Gandalf semblait savoir ce qu'il se passe. Lui et le petit Frodon se rendent là où est allongé Bilbo, les mains serrant son rond ventre douloureux et couvert de sueur. En voyant le magicien avec son neveu, le Hobbit se sent rassuré.

« Gandalf...

Ne craignez rien, Bilbo! Je suis là! Je vais vous aidez!

Que m'arrive-t-il, Gandalf?... Je... Ahhhh!

La neige m'a empêché de venir plus tôt. Attendez! »

Gandalf soulève le petit Hobbit et le porte jusqu'au lit. Il enlève la robe de chambre de Bilbo et le laisse en chemise de nuit. Il pose une main sur le ventre de Bilbo et demeure songeur quelques minutes.

« Deux minutes entre chaque contractions... Sentez-vous une sensation de pression?

Des contractions? Mais... bégaye Bilbo en pâlissant.

Et oui, crétin de Hobbit! Vous êtes en train d'accoucher!

Accoucher? Mais... Ahhh! Comment est-ce possible? Qui...?

Qui vous a touché, Bilbo? Cet enfant n'est pas n'importe qui! »

Bilbo pâlit à la réalisation. Il avait été enceinte sans s'en rendre compte! Et pas enceinte de n'importe qui! L'enfant était celui d'un nain! Un Roi Nain! Thorin Ecu-de-Chêne! Il était en train d'accoucher de l'héritier du trône d'Erebor! Une nouvelle contraction se propage dans son ventre le faisant hurler.

« Frodon, mon garçon! appelle Gandalf. Va vite me chercher des serviettes propres et de l'eau chaude!

Pourquoi? Qu'est-ce qu'il se passe? panique Frodon.

Ton oncle va avoir un bébé et il va arriver très prochainement!

Quoi? Je vais avoir un cousin?

Oui! Dépêche-toi! Il ne va plus tarder! »

Frodon court dans la salle de bain pour chercher des serviettes et l'eau chaude. Pendant ce temps, le Hobbit questionne le magicien qui semble étrangement savoir beaucoup de chose que lui-même ignorait.

« Vous le saviez depuis combien de temps?... demande Bilbo.

Depuis le début. répond le magicien.

Pourquoi ne pas me l'avoir dit?...

Vous étiez assez mal comme ça. Frodon était avec vous et je pensais pouvoir arriver un peu plus tôt. Mais la neige est arrivée plus soudainement que prévue et ça m'a ralenti.

Thorin est au courant?...

Bougre d'idiot de Sacquet! Cet idiot de nain est plus renfermé sur lui-même qu'une huitre. Je veuille avant tous à votre bien-être! Je m'occuperais que cet idiot de nain après vous avoir aidé avec ce petit. »

Bilbo sourit avant de grimacer sous une nouvelle douleur. Frodon arrive avec les fournitures demandées par Gandalf.

« Mon cher Frodon, Aide-moi en calmant ton oncle. »

Le petit Hobbit rejoint son oncle et lui prend la main.

« Pourquoi vous ne m'avez pas dit que j'allais avoir un cousin? demande-t-il à son oncle.

Je l'ignorais, Frodon... Je n'ai jamais cru en être capable... »

Bilbo serre les dents en sentant une nouvelle contraction. Cette fois, il sent une forte pression dans son bas-ventre mais il se retient de hurler, ne voulant pas effrayer Frodon. Mais la douleur augmente à un point qu'il a l'impression d'être coupé en deux.

« Gandalf!

Ne combattez pas la poussée de l'enfant, Bilbo! Vous devez accompagner les contractions et pousser. »

Le Hobbit fait donc ce que le magicien lui dit. A chaque contraction, il pousse de toutes ses forces afin d'aider le bébé à sortir de son corps où il avait grandi sans que son parent n'en sache rien. Il a vaguement conscience de la main de Frodon dans ses boucles humides de sueur, des encouragements de Gandalf et des déplacements du bébé qui quittait son corps. Après plusieurs poussées, Gandalf annonce:

« La tête est sortie! Encore un effort, Bilbo! »

Epuisé, Bilbo tente de reprendre son souffle et pousse sur une nouvelle contraction. Il entend les encouragements de son neveu et continue son premier devoir de parent: donner la vie à son bébé. Après plusieurs poussées, le Hobbit entend les pleurs d'un nouveau-né. A bout de forces, il s'effondre dans son lit et respire profondément.

« Il est là, Oncle Bilbo! sourit Frodon. Le bébé est là! »

Devant la joie de son neveu, Bilbo sourit. Gandalf s'approche avec un petit paquet dans les bras. Un petit paquet qui pleure à gorge déployée. Le magicien sourit et pose le paquet sur la poitrine de Bilbo en disant:

« Félicitations, mon cher Bilbo! Vous avez un magnifique petit garçon. »

Malgré sa fatigue, une force nouvelle semble prendre Bilbo lorsque son enfant se trouve sur sa poitrine. Faiblement, le Hobbit dégage la tête du bébé braillard. Dès qu'il l'a vu, il comprit ce que veut dire "amour maternel". Le bébé était, pour lui, le plus beau bébé du monde. Il était légèrement plus grand qu'un bébé Hobbit (ce qui explique que Bilbo soit épuisé après lui avoir donné la vie) avec des cheveux d'un noir profond qui se baladaient sauvagement sur sa petite tête. Bilbo sentit des larmes de joie coulées sur ses joues.

« Comme il est beau... » pleure-t-il en caressant les petites boucles sauvages de son fils.

Frodon se penche sur son oncle pour voir son nouveau cousin et sourit. Gandalf reprend le bébé quelques instants et dit:

« Frodon. Redresse ton oncle afin qu'il puisse tenir son enfant convenablement. »

Le petit Hobbit s'exécute et redresse son oncle épuisé. Enfin, Bilbo peut tenir convenablement son enfant. Le bébé pleure toujours aussi fort. Pour le calmer, Bilbo le berce et murmure:

« Chut, mon petit... chut... Tout va bien... Maman est là... »

Presque aussitôt, le bébé arrête de pleurer et ouvre les yeux. Ses yeux sont bleus comme ceux de Bilbo. Frodon s'assoit à côté de son oncle et caresse la joue du nouveau-né.

« C'est marrant! On se ressemble beaucoup! »

Bilbo sourit et berce tendrement son bébé.

« Comment tu vas l'appeler, Oncle Bilbo? »

Le Hobbit réalise soudain qu'il doit encore nommer son enfant. Il ne peut pas le laisser sans nom jusqu'à la fin de ses jours. Berçant tendrement le petit, il regarde Gandalf. Le vieux magicien sourit mais ne dit rien. Bilbo regarde son bébé et sourit en l'embrassant tendrement sur le front.

« Erline... Erline Sacquet... »

Le petit Erline gazouille et prend le doigt de sa mère dans sa petite main. Epuisé par l'accouchement, Bilbo qui était somnolent s'endort avec son bébé dans ses bras. Gandalf récupère le bébé et l'allonge dans un berceau improvisé. Frodon se perche au-dessus de son petit cousin et sourit. Maintenant, il avait un oncle et un cousin! Caressant la joue du nouveau-né, il murmure:

« Bienvenu parmi nous, Erline... »

End