Coucou^^ Juste un petit texte que j'ai écris il y a quelques mois!J'ai fais de mon mieux pour faire le moins de fautes possible, j'espère que la lecture sera agréable.

Pour ceux qui suivent toujours (les courageux lol) ma précédente fic, "encore un rêve", désolé pour le gros retard que j'ai pris, j'ai malheureusement perdu mes chapitres pendant un bug mais je me suis remise au travail et la suite devrait arriver très bientôt!


Lune et Terre :

deux astres désespérément attirés l'un par l'autre, exécutant un ballet sans fin l'un autour de l'autre et qui pourtant, jamais ne se croisent…

C'est ce que l'on nous apprend à l'école, nous répète depuis le plus jeune âge mais ce soir là, il aurait suffit que quelqu'un fasse un peu attention, pour voir qu'il arrive parfois des exceptions.

Ce soir là, une silhouette aussi blanche que la porcelaine, attend dans la pénombre. Malgré ses efforts pour ne pas se faire remarquer, elle attire le regard car un phénomène encore jamais étudié auparavant et des plus étranges, est entrain de se produire sous nos yeux.

Lentement, des ombres parcourent tout son corps, se propagent telle des tâches d'encre, entachant sa clarté mais la révélant de nouveau quelques secondes plus tard.

Notre premier réflexe serait d'intervenir, d'aider la créature mais ce serait une erreur car cette dernière ne semble pas se préoccuper de cette intrusion, bien au contraire.

En effet, il faut regarder de plus près, attendre patiemment que nos yeux s'habituent aux ténèbres pour comprendre que notre apparition n'est pas une masse informe comme on pourrait le penser mais bien un être doué d'une physionomie très semblable a la notre et que cet être n'est pas seul.

On distingue maintenant parfaitement les contours de deux silhouettes enlacées. L'une aussi lumineuse qu'un rayon de lune et l'autre aussi noir que la terre elle-même, exécutant une danse qui ne semble connue que d'elles seuls.

Ils sont là, à la vue de tous mais ils ne se cachent pas, leur temps s'écoule déjà et seule la présence de l'autre semble compter.

Lentement leurs mains s'entrelacent, leurs bouches se scellent et petit à petit l'ébène se fond à la porcelaine.

L'espace d'un instant, la lumière vacille, menace de rompre la danse et pourtant seconde après seconde le rythme s'accélère. Bientôt les caresses d'une douceur infinie laissent place aux baisés passionnés, les corps s'enflamment et brulent d'un désir pour l'autre que personne n'aurai jamais soupçonné.

A présent, hormis la musique émise par l'autre plus rien n'a d'importance, ils perdent la notion du temps, secondes après secondes ils perdent le contrôle et le rythme s'envole.

Désespérément ils se cherchent, essayent d'atteindre cette perfection, de finir en apothéose dans les bras de l'autre et soudain un corps convulse, un autre tremble et tout se termine.

Cette nuit là, si quelqu'un était passé par là, il aurait vu la plus belle éclipse qu'il soit.