Finie les histoires courtes, je me lance cette fois dans la traduction d'une fic de 6 chapitres écrite par SimplyMe. Je l'aime beaucoup et j'espère que vous l'aimerez vous aussi. J'essaireais de poster le plus régulièrement possible mais je ne promets rien.
Résumé : Hermione meurt lors de la quête des Horcruxes. Un an plus tard, Voldemort est détruit pour de bon et Ron rentre chez lui, épuisé. Sa chambre est telle qu'il l'a laissé, mise à pire cette pile de lettre sur son bureau...
Chapitre 1 : De retour chez soi
Une force magique étonnante semblait exhaler de la tasse, lui donnant une aura d'intouchabilité. Ils tournaient autour de l'objet, cherchant quoi faire. Tous les trois portaient déjà les marques de leurs efforts pour atteindre cet Horcruxe particulier. Entrer au Manoir Malfoy n'avait pas été une chose facile. La maison était protégée par plusieurs sortilèges et, comme il appartenait à une famille bien connue de Mangemorts, il y avait de fortes chances qu'ils en rencontrent certains d'entre eux.
Ils avaient prévu de si rendre lorsqu'ils seraient sûrs que le manoir serait vide, mais le temps était compté. Ils essayaient de garder leur mission secrète de Voldmort autant que possible mais en entrant dans la maison de son plus proche serviteur...
Cela prit plus d'une heure au trio pour seulement entrer dans la maison et une demi-heure de plus pour atteindre le compartiment secret caché sous le plancher du salon. Ils descendirent les escaliers et trouvèrent une pièce entièrement éclairée par des torches de feu vert, qui donnaient à la pièce une apparence macabre. La pièce circulaire n'était pas très grande. Des objets étranges étaient disposés sur les étagères et d'autres étaient suspendues au plafond. Harry, Ron et Hermione commencèrent immédiatement à regarder autour d'eux, faisant attention à ne rien toucher. Ce fut Hermione qui trouva la porte cachée à côté d'un hibou de pierre au regard particulièrement mystérieux et qui semblait la regarder fixement partout oû elle allait.
C'est là oû ils se trouvaient. La pièce était plus petite que la précédente et il n'y avait qu'une tasse sur un tabouret dans l'espace disponible. Tout était éclairé de vert. Personne ne parlait. Ils se tenaient tous les trois autour de la tasse, observant l'aura puissante qui rayonnait. Après quelques minutes, Harry leva sa baguette magique et les autres l'imitèrent..
« A trois » dit-il.
Avant qu'il ne soit arrivé à "deux", l'éclairage vert de la pièce s'intensifia comme si quelqu'un avait allumé une dizaine de torches supplémentaires. Cela dura environ cinq secondes avant que tout ne redevienne normal. Chacun regarda autour de lui pour essayer de trouver la source de la perturbation. Les murs étaient faits de pierres et complètement nus, excepté la porte en bois qui était toujours ouverte. Ils étaient tous debout, encore, regardant les visages inquiets des autres. Hermione haleta silencieusement alors que des bruits de pas se répercutaient au dessus de leurs têtes. Ils se dépêchèrent de sortir de la pièce, fermèrent la porte et écoutèrent avec attention. S'ils étaient sur le point d'être démasqués, mieux valait que leur assaillant ne les trouve pas avec l'Horcruxe. Le but de leur visite du manoir serait ainsi moins évident.
Tout était silencieux. Le seul son audible était le respiration accéléré de Ron. Hermione regarda Harry, pointa sa baguette puis leva son bras gauche. Il acquiesça. Elle exécuta alors un mouvement circulaire au dessus de sa tête, utilisant un sort informulé. Cette magie particulière était conçue pour repérer la position de n'importe quel Mangemort dans les 10 mètres alentour. Aucun d'eux ne fut surpris lorsqu'une tâche rouge apparu au-dessus d'eux. Il y avait un Mangemort dans le manoir et il se trouvait apparemment dans le salon, au dessus de leurs têtes, juste un peu à droite de la trappe menant à l'espace caché.
Ils ne pouvaient pas parler et essayèrent d'improviser une stratégie. Ils ne savaient pas qui était là, mais ils se doutaient qu'il s'agissait de Drago, qui les avait certainement entendu. L'esprit de Ron était en ébullition. Les stratégies étaient son domaine. Devaient-ils essayer de faire entrer Malfoy dans la pièce, alors ils auraient une chance de l'attraper aussitôt qu'il poserait le premier pied au sol ? Ou alors l'un d'entre eux devrait-il ouvrir la trappe, essayant de le prendre par surprise ? Mais Malfoy ne pouvait pas être là en ce moment. Il était supposé être avec d'autres Mangemorts toutes l'après-midi. Pourquoi était-il déjà rentré ?
Il ne pouvait pas aller plus loin dans ses pensées. Le faible grincement de la trappe se fit enttendre et avant même qu'il ait pu lever les yeux, une énorme explosion le projeta à terre. Il entendit le cri perçant d'Hermione et le sort jeté par Harry. Sa propre tête frappa avec force la plancher, il était étourdi, ses yeux ne pouvaient voir exactement ce qui se passait autour de lui. Mais quand il l'entendit son estomac se contracta. C'était la voix de Drago. Il essaya de se relever, mais trébucha et retomba presque immédiatement. Les flashs de lumières vertes percutaient les rouges. Les objets éclataient en mille morceaux, tombant tout autour de lui. Trois voix hurlaient des sorts, des sorts impardonnables et des sortillèges défensifs. Tout était confus. La pièce était presque entièrement remplie de poussière et de fumée. Il était plus difficile de voir quelque chose désormais. Il réussit à reprendre le contrôle de son bras et visa la silhouette qui projetait de la lumière verte. Seule deux personnes étaient maintenant engagées dans un duel apocalyptique. Pourquoi Hermione n'aidait-elle pas Harry ? Ils savaient que les deux combattants étaient Malfoy et son meilleur ami. Elles étaient trop grandes pour être Hermione.
Il rectifia sa trajectoire et stupéfixa Malfoy. Le jeune Mangemort n'était pas préparé à cette attaque. Peut-être qu'il pensait que Ron avait été mis hors jeu par la première explosion qu'il avait produite du haut des escaliers. Il entendit un grand bruit lorsque le corps de Malfoy s'effondra puis un silence insoutenable empli la pièce. Quelques minutes plus tard, la poussière se dissipa et Ron se leva une fois encore. Il dû poser une main sur le mur pour maintenir son équilibre. La première chose qu'il vit fut Harry s'assurant que Drago ne les ennuierait pas de sitôt, lui lançant plusieurs sorts pour avoir le temps de chercher les Horcruxes. Le silence rendit le roux inconfortable. Ou était-elle ? Ron commença à marcher lentement, son équilibre toujours précaire. Chacun de ses pas produisaient un craquement alors qu'il marchait sur les différents objets qui jonchait le sol.
Puis il la vit. Une forme sombre allongée sur le sol près de la porte menant à la deuxième pièce. Il s'agenouilla lentement à côté d'elle et mit sa tête sur ses genoux. Ses yeux étaient grands ouverts, sa bouche figée en une forme indescriptible. Elle était probablement en train de lancer un sort lorsque le maléfice la atteint.
Effrayé de ce qu'il pourrait découvrir, Ron saisit l'un de ses poignets. Il chercha désespérément son pouls lorsque Harry s'assit de l'autre côté d'Hermione, prenant son autre main. Après une très longue minute, Ron laissa tomber. Il se pencha, appuyant son front contre celui de la jeune fille, une larme silencieuse coulant le long de sa joue. Près de la tête d'Hermione se trouvait un étrange hibou en pierre, l'aile brisée. Ses grands yeux gris la regardant toujours.
Un an plus tard, les souvenirs étaient toujours aussi douloureux à la fois pour Harry et pour Ron. Bien sûr, ils savaient que la mort de l'un d'entre eux, deux ou même les trois allaient probablement arrive à un certain moment, considérant ce qu'ils avaient au l'intention de faire. Le pire était qu'ils n'avaient pas pu prendre le temps de s'arrêter sur la mort d'Hermione dans la maison de Malfoy. Le temps était précieux et ils n'étaient qu'à quelques mètres de l'Horcruxe. Ils avaient du laisser son corps sans vie sur le sol et continuer à détruire l'Horcruxe. Hermione leur aurait dit de le faire, si elle avait été toujours vivante. Ce fut Ron qui finalement réussi à détruire la tasse, les yeux gonflé et tremblant de colère. Puis ils avaient modifié le souvenir de Malfoy et rapporté le corps d'Hermione à sa famille.
Le grand roux cligna des yeux, essayant d'effacer de son esprit les images de ce jour fatidique. Il était allongé sur l'un des lits du Magicobus qui le ramenait chez lui. Il voulait l'utiliser cette fois pour réfléchir calmement avant de se rendre au Terrier. Voldemort avait finalement été détruit une semaine auparavant et Harry et lui avaient eu besoin d'un peu plus de temps pour guérir et se reposer avant de retourner à 'une vie normale', si une telle chose existait réellement. Harry n'était pas avec lui. Il avait prétendu avoir besoin d'un peu plus de temps, et Ron était heureux de cette décision. Ils étaient toujours les meilleurs amis, mais il était clair qu'ils avaient besoin d'être seul de leur côté. Ron se sentait vide. Vide d'energie, de force, de vie. D'espoir. Ces batailles leur avaient prit une part d'eux même, et il faudrait un long moment avant qu'il ne la retrouve.
Il était près de 23h00 lorsque le Magicobus s'arrêta finalement avec son habitude délicatesse devant le Terrier. L'air de cette soirée de Mai était frais et léger alors qu'il se tenait dans l'allée menant chez lui. Il pouvait entendre le vent glisser doucement entre les feuilles sur les arbres puis ce même vint caresser ses joues. Il n'avait pas prit le temps d'apprécier ces petites choses durant un long moment, observant sa maison, la poignée de sa malle dans sa main. Seule une lumière était visible derrière les fenêtres. Quelqu'un était encore debout dans la cuisine. Il avança vers la porte d'entrée, respirant profondément une ou deux fois et ouvrit la porte. La première chose qu'il vit fut sa mère. Elle se tenait devant lui, pleurant, et tenant dans ses mains l'horloge familiale. L'aiguille de Ron était pointée sur 'à la maison'.
Mme Weasley était soulagée que son plus jeune fils soit enfin de retour. Elle pensait qu'il serait rentré à la maison immédiatement après que Voldemort fut détruit, mais fut déçue lorsqu'elle reçue un hibou disant qu'il ne viendrait qu'un peu plus tard, qu'il avait besoin de temps pour lui d'abord. Mais tout était oublié maintenant ; il était à la maison, enfin.
Ron convint sa mère d'attendre le matin avant de dire aux autres qu'il était ici. Il n'y avait aucune raison de les réveiller, et lui-même avait besoin de dormir. Quand elle plongea ses yeux dans les siens, elle vit des choses que seule une mère pouvait voir et fut d'accord avec lui. Les bonnes nouvelles pouvaient attendre jusqu'à demain. Elle ensorcela pour lui une tasse de chocolat chaud et l'embrasse sur la joue avant de l'envoyer dans sa chambre. Elle l'observa alors qu'il montait les escaliers. Son fils avait changé. Son bras gauche semblait raide, sa peau plus pâle et elle était presque sûre qu'il avait encore maigri. Quand elle l'entendu fermer sa porte, elle soupira et retourna s'asseoir dans la cuisine. Elle se demanda si lui donner les lettres la nuit de son retour serait une bonne idée.
« Peut-être qu'il ne voudra pas les voir. » se dit-elle.
A l'étage, Ron laissa tomber sa malle dans un coin de sa chambre et s'assit sur le bord de son lit. Out semblait exactement pareil. Il regarda les joueurs de ses posters lui faire signe de la main pendant qu'il buvait son chocolat chaud. La cage de Coq n'était pas dans la chambre. Il avait laissé son hibou à Ginny avant de partir avec Harry et Hermione. La seule autre chose différente qu'il y avait était l'absence de vêtement sur le sol ou le dossier de la chaise de son bureau. Sa mère avait évidemment tenu sa chambre propre en son absence ; il n'y avait pas de poussière et les draps de son lit étaient fraîchement lavés. Dans un coin de son bureau, soigneusement empilés, plusieurs lettres. Il se leva et vit une note au dessus des lettres.
Mr Weasley,
Nous avons trouvés ces lettres qui vous sont adressés dans les affaires d'Hermione. Il est plus juste de vous les retourner. Mr et Mme Granger
Posant sa tasse sur son bureau, Ron prit les lettres dans sa main et les compta de ses doigts tremblants. Quatre. Hermione lui avait écrit quatre lettres et ne les avait jamais envoyé. Il les fixa. Sur chacune d'entre elle était inscrit son prénom. Elle lui avait écrit. Cela avait du mal à trouver un sens dans son esprit. Il resta là, immobile, durant presque cinq minutes. Il n'y avait pas ces lettres maintenant. Cela ne changerait pas le passé. Cela ne la ramènera pas. Avec cette dernière pensée, il ouvrit un tiroir de son bureau, y laissa tomber la pile de lettres et le referma du plat de sa main.
Tournant le dos à son bureau, il se déshabilla, laissa tomber ses vêtements sur le sol et se glissa dans son lit. Il éteint la lumière de sa baguette magique et la chambre se retrouva plongée dans le noir. Il essaya de s'installer confortablement dans son lit et ferma ses yeux. Cela ne la ramènera pas, pensa-t-il à nouveau, fronçant les sourcils.
Je vous retrouve d'ici quelques jours pour le prochain chapitre
