SOUS PROTECTION

Kikooo !

Voici la fabuleuse association des Choco-snapies, connues par certains sous les noms de Melinda Potauxroses et Witchia.

Résumé : 'Protège-le' Ces mots résonnent dans la tête de Hermione. Suite à la demande d'une mystérieuse créature, la griffondor se retrouve entre autre interdite d'accès à la bibliothèque ! Mais surtout plongée dans des aventures parfois drôles comme parfois tragiques. Saurez-vous percer le mystère ?

Rating : à priori K

Disclamer : rien ne nous appartient, tout est à la magnifique J K Rowling. Et nous ne touchons aucun sou de cette fanfic.

Couple : Hermione Granger / Severus Rogue.

Cette fic est faite sous le principe des cadavres exquis c'est-à-dire que l'une de nous écrit une phrase puis l'autre la suivante etc. Mais, comme vous allez pouvoir le constater, on a rapidement dépassé la courte phrase… donc c'est plutôt paragraphe après paragraphe, puis chapitre après chapitre ! Cette histoire nous apporte beaucoup de joie et j'espère (moi c'est witchia) qu'elle est communicative ! Il n'y a plus qu'une chose à dire :

Bonne lecture !

ooOoo

Chapitre 1 : Au commencement de toute chose il y a une femme

Un tintement de tambour s'entendait ; après réflexion ils se rendirent compte que le bruit venait du parc de Poudlard.

Harry, Ron et Hermione, intrigués, se rendirent sur les lieux ; ils y virent un spectacle des plus étranges : sur les eaux calmes du lac, une forme humaine dansait.

La créature, car on ne pouvait l'appeler autrement, jouait sur les eaux, inconsciente de son public ; ses cheveux bouclés ondulaient au rythme de son chant, une comptine enfantine. Elle était transparente.

Le trio avança jusqu'à la berge, en faisant attention de ne pas faire de bruit.
Seulement, il ne fallait pas compter sur un Ron maladroit, celui-ci réussit, on ne sait comment, à glisser sur des feuilles mortes. La douce mélodie s'arrêta soudainement. Tous étaient pétrifiés ; le roux n'avait qu'une envie, se relever et s'enfuir à toutes jambes mais celles-ci n'avaient pas l'air de vouloir lui obéir.
La jeune femme fit face aux trois intrus, son mouvement ne créa aucune onde sur le lac, d'ailleurs, tout était calme, peut-être même trop. Son chant reprit sur des notes plus graves et plus fortes. Elle ancra son regard azur dans celui d'Hermione.

- Protège-le.
Ce furent les seuls mots qu'elle prononça. Elle disparut alors aussi soudainement qu'un rêve laissant les élèves du parc engourdis.

Hermione cligna plusieurs fois des yeux :

-Vous avez bien vu la même chose que moi? Demanda-t-elle, légèrement inquiète.

Un hochement de tête le lui confirma.

Le cerveau de la jeune fille tournait à cent à l'heure, on aurait presque pu voir des volutes de fumée sortir par ses oreilles. Malheureusement pour elle, son esprit rationnel n'arrivait pas à gérer toutes les informations : pour la première fois de sa vie, la Miss-je-sais-tout était désemparée!

Elle prit alors sa décision :
-Il faut aller voir Dumbledore !

Les deux garçons ne cherchèrent même pas à contester, encore sous le choc.

Le trio coura jusqu'au château. Hermione sentit alors une présence étrangère entre ses seins, elle y porta sa main et sentit, à travers les couches de tissus, un lourd médaillon.

Arrivés dans le bureau du directeur, Harry et Ron racontèrent cet étrange épisode ; les commentaires de Ron sur la beauté sans pareille de la créature firent tiquer Hermione mais elle ne fit aucun commentaire.

- Bien les enfants. Dit Dumbledore reposé sur son fauteuil. Je dois dire que c'est assez incongru... Je vais voir pour augmenter la sécurité du parc mais, à ce que vous m'avez dit, cela ressemblait plus à un conseil qu'à un avertissement.

Le vieil homme dégusta un dragée surprise de Berthie Crochue puis ses yeux s'arrêtèrent sur Hermione Granger.

- Tu as quelque chose à ajouter, Hermione ? Demanda-t-il tout en lui tendant un bonbon.

- Non. Rien à ajouter.

Elle sentait le poids du médaillon tirer son cou. Sans en comprendre la raison, son cœur lui disait qu'elle devait garder cela secret. Elle ne s'inquiéta même pas de penser ainsi.

Le soir vint. Elle attendit de ne plus entendre les babillages de Parvati et Lavande, puis elle jeta différents sorts de protection autour de son lit et ouvrit le médaillon.

Une douce lueur en sortit, ses rideaux et ses couvertures prirent une teinte vert-d'eau.
"Mon Dieu" dit Hermione dans un murmure.

Devant ces yeux émerveillés s'étalaient de somptueuses collines marines, elles formaient une myriade de verts : de l'émeraude, du jade, de l'opaline, en passant par la couleur tendre du vert amande, ou celle plus riche du malachite. Ce tapis de verdure s'étalait à perte de vue, réclamant qu'on s'y repose.

Elle remarqua alors des petites choses mouvantes qui jouaient dans ce qu'on aurait pu appeler les herbes hautes. Les formes scintillantes semblaient se rapprocher de plus en plus, Hermione poussa un petit cri de stupeur et fut bien heureuse d'avoir poser également un sort d'insonorisation.

Une sirène ! Ses longs cheveux roux formaient une auréole flamboyante autour de son doux visage. Ces formes sensuelles devaient avoir attiré plus d'un marin au fond des eaux. Sa queue était recouverte d'écailles bleue-nuit, parsemées de cobalt ici et là ; elle fouettait, impatiente, les algues sous elle, et fixait son regard d'onyx dans celui de la jeune fille.

La gryffondor se sentit alors mal à l'aise : cette créature pouvait-elle vraiment la voir ou était-ce le fruit de son imagination ? Son flot de pensées fut interrompu par l'arrivée dans le paysage marin d'une jeune fille aux longs cheveux blonds coiffés de perles. Hermione la reconnut, c'était la créature qu'ils avaient vue sur le lac. La néréide sembla également la reconnaître, mais alors qu'un ronflement se faisait entendre, l'image dans l'œil du médaillon disparut.

Hermione sursauta brusquement, puis attrapa sa baguette et, d'un « Lumos », s'assura du bon état du médaillon. Elle passa un doigt sur l'intérieur nacré, espérant vainement que l'image fantastique réapparaîtrait, mais il n'en fut rien.

Elle le referma doucement et admira, d'un œil expert, la gravure à sa surface. Le trait était fin et délicat, sûrement le travail d'une femme à en juger par le soin de l'œuvre. C'était la représentation d'une sirène, les bras levés au ciel, ses yeux grands ouverts dépourvus d'iris lui donnaient l'air d'une déesse. Sa bouche ouverte laissait à penser qu'elle chantait. Enfin, sa longue queue formait des entrelacs dans la partie basse du médaillon. Le reste était occupé par l'imposante chevelure de la sirène déployée autour de son visage sévère, comme animé d'une vie propre.
Le tout faisait penser à une figure mystique et ancienne, certainement antérieure à l'Histoire de Poudlard.

ooOoo

A suivre.

Alors ? Ca vous plait ? Cette association est fructueuse ? Alors dites-le-nous !

To be continued. Par les choco-snapies !