Prologue :
Cette histoire est ma toute première Fanfiction, elle va traiter de sujets durs. J'espère de tout coeur qu'elle vous plaira :)
Je souhaite particulièrement remercier infiniment l'excellente DivergentPansycake46, pour son aide et ses précieux conseils !
Bonne lecture !
Le paysage défile derrière les vitres de la voiture, un paysage que je ne connais pas, une ville que je ne connais pas : Chicago.
Je déménage du New Jersey à cause de lui. Il est souvent muté mais du peu de ce que j'ai compris cette fois j'aurais le temps de finir le lycée.
Lui, c'est mon père, enfin l'homme qui apparemment devrait me servir de figure paternelle.
Pourquoi j'ai l'air de le détester de la sorte ? Disons qu'après la mort de ma mère le père aimant s'est mit à boire et l'ivrogne s'est peu à peu transformé en monstre.
Bref j'ai donc déménagé et demain je commence un nouveau lycée...Génial simplement génial...
Pas que je regrette l'ancien, loin de moi cette idée mais à chaque fois c'est la même chose pointée du doigt pour les vêtement, les marques sur mes poignets quand malheureusement je n'ai pas fait assez attention, pour être celle qui n'a pas d'amis et ne cherche surtout pas à s'en faire et en qui la joie de vivre est inexistante.
Si il y a une recette miracle pour avoir le sourire, un vrai, dans ma situation je suis preneuse. Pas que je me plaigne, non, j'ai horreur de la pitié !
Le taxi (oui le taxi, jamais il ne me laisserait l'approcher de si près que dans une voiture étant sobre enfin!) s'arrête devant la maison, ma nouvelle maison, mon nouvel enfer.
Le chauffeur sort mon unique sac du coffre pendant que je regarde, les fenêtres, la porte, le petit jardin. Elle est plutôt grande cette maison, assez classique, je dirais même accueillante sans doute pour les autres mais pas pour moi, je sais ce qu'il s'y passera une fois la porte fermée je sais ce qu'il m'arrivera une fois que je serais à l'intérieur, piégée.
Le chauffeur me tire de mes pensées par un petit coup sur la vitre, je sors, le paye et le regarde partir. Je suis seule.
Je monte, lentement, les marches jusqu'à la porte. Je toque ? J'entre ? Qu'es ce qui le mettrait le moins en colère ?
La porte s'ouvre à la volée. Problème résolu.
« Béatrice, dit-il d'une voix basse, menaçante, tu en as mis du temps tu as bien failli me faire attendre . »
