Une semaine mouvementée.

N.B : Les pensées de Misaki sont écrites en italiques.

Chapitre 1 : Deux jours sans fin.

Moi, Takahashi Misaki, étudiant à l'université M, était en jeune homme de 18 ans tout à fait normal, il y a encore quelques mois… Malheureusement se n'est plus vraiment le cas. Depuis que mon frère a été muté et que je squatte chez Usami Akihiko. On peut dire qu'il a bouleversé ma vie, chamboulé mes certitudes comme personne ne l'avait fait auparavant.

Non, mais c'est pas vrai, qu'est-ce qu'il a à me coller comme ça depuis ce matin. C'est pire que d'habitude. D'accord, il a enfin fini son dernier roman, juste dans les temps, comme à son habitude. On l'a déjà fait deux fois aujourd'hui et il est à peine 15 h 37. En plus, il est vraiment pourri ce film.

Misaki se leva et alla se servir un grand verre de lait. Il le nettoya tout de suite après s'en être servir, et s'apprêter à ranger le lait quand Usagi surgit de nulle part et le prit dans ses bras.

- J'ai faim…

Ses mains glissaient déjà sous le tee-shirt de sa victime, la faisant frissonner sous ses caresses. Quelle douce torture…

- Déjà ? C'est pas l'heure… de manger et encore moins l'heure pour… hmm… tes envies perverses.

La voix de Misaki était hachée par le plaisir qu'Usagi faisait grandir en lui, en lui mordillant le lobe de l'oreille. Encore un peu et il aurait gagné la partie. Il passa une de ses grandes mains sur le sexe de Misaki.

- Mes envies perverses dis-tu ? Je dirais que tu as les même envies que moi. Regardes comment ton corps réagit alors que je n'ai encore rien fait. Gamin, va.

Misaki ne pouvait plus parler. Sa voix, son corps, plus rien ne lui obéissaient. Pour la troisième fois depuis le début de la journée, il se retrouva sans pantalon et sous-vêtement. Et encore une fois Usagi s'apprêtait à le faire sien. Couvrant sa bouche de son bras, il espérait faire taire ses gémissements. Peine perdu.

- Je veux t'entendre Misaki. Dit le que tu aimes quand je te touches et quand je…

- Tais-toi ! Espèce de vieux lapin pervers !

Usagi entra en lui sans prendre la peine de le prévenir. Le plus jeune eu un hoquet de surprise. Il n'eu pas le temps de se remettre de cette intrusion qu'Usagi recommencer ses caresses sur sa verge tendue, les calant au même rythme que ses coups de rein.

- Dit que tu m'aimes Misaki parce que moi je t'aime. Je t'aime…

Cette voix… mais il va se taire. Pourquoi faut-il que cela me fasse cet effet ? Pourquoi est-ci bon ? Pourquoi est-ce que j'aime la manière qu'il a de prononcer mon prénom, cette façon qu'il a de dire "Je t'aime" ? Je ne vais plus pouvoir tenir très longtemps…

Il finit par se déverser entre eux deux, tout de suite suivi par Usagi. Quelques minutes plus tard il était sous la douche. Il avait eu du mal à persuader Usagi qu'il voulait y aller seul, qu'il était assez grand pour se laver.

Et voilà, encore une fois il a eu ce qu'il voulait. C'est la troisième fois aujourd'hui, bon sang qu'est-ce qu'il a ? Heureusement que je dois sortir pour faire quelques courses, sinon je suis sûr que dans quelques heures il aurait remis ça.

Misaki sorti de la salle de bain. Usagi était dans le salon, devant la télé.

- J'ai fini, tu peux y aller.

- Tu viens avec moi ?

- Bien sur que non, je te l'ai déjà dit, j'ai quelques courses à faire. Itekimasu !

- Iterashai.

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Le lendemain matin, Misaki est sur le chemin l'emmenant en cours.

Hier, quelle journée de fou. Je suis à peine rentré et il m'a littéralement sauté dessus pour m'emmener sur le canapé. Heureusement que Suzuki-san était là, j'ai pu me libérer et me relever. J'ai presque du le supplier pour qu'il me laisse faire le dîner… Mais après, c'était peine perdu. Une fois le dîner et la vaiselle fini, ça a été droit dans la chambre. J'entends encore sa voix… Ses "Je t'aime" et ses "Misaki"… Sa voix…

Misaki se mit à courir brusquement, essayant ainsi d'échapper à ses pensées. Il ne cessait de se demander ce qui pouvait bien se passer dans la tête de ce stupide Usagi pour agir ainsi. A cause de ça, il ne put se concentrer en cours et reçu cinq livres et neuf craies en pleine tête de la part de Kamijou la démon. Un records pour un élève, enfin, d'après Sumi senpai.

J'ai encore une bosse. Il est barge ce prof. D'accord, j'avais un peu la tête ailleurs, mais c'est pas en prenant des livres sur la tête que je vais me concentrer plus facilement ! Faut vraiment qu'il se trouve une copine peut-être que ça irait mieux… En parlant de copine, comment va agir Usagi quand je vais rentrer ?