Mon Ange.

« Pourquoi, mon ange, es-tu si cruelle envers mon cœur qui se languit de toi ? Pourquoi, à chaque jour que Dieu fait, ton si beau visage est si triste ? Mon ange, je devine à travers tes yeux que chaque nuit des cauchemars peuplent tes songes dans lesquels tes beaux yeux verts voient des images que jamais tu ne devrais contempler.

Mon ange, je rêve parfois d'être celui qui serais capable de te libérer de tes fantômes et t'emporter avec moi pour te sauver de ces horreurs. Je ferais tout pour que tu puisses trouver refuge aux creux de mes bras, que je puisse te protéger de ce monde ,si cruel pour toi.

Mon ange , si tu me le demandais , je pourrais aller jusqu'à tuer. Je t'aime tant, mais malgré cela tu ne me vois pas. Ou plutôt tu regarde sans me voir. Pour toi je suis ce que les gens disent de moi, ma véritable personnalité est invisible à tes yeux.
Néanmoins je tenais à t'écrire cette lettre, juste pour te montrer que même si tu m'ignores, même si je ne peux pas te serrer contre moi quand tout va mal, je suis là. Je voulais que tu saches que je serais toujours là près de toi, tapis dans l'ombre afin de t'apporter le soutient dont tu auras toujours besoin. Je peux être ton ami imaginaire, ou ton amour secret. Je ferais selon tes désirs et je serais pour toi l'homme de ton choix.
Je t'aime mon ange.

S. »

Elle resta immobile, les yeux écarquillés de surprise, sa fine main blanche était plaquée contre sa bouche tremblante tandis que l'autre tenait le papier blanc fébrilement. Comment un des garçons de son lycée aurait-il pu lui écrire une lettre aussi belle ? La plupart n'étaient que des gros bourrins, ou des beaux gosses qui se croyaient plus malins que les autres sous prétextes qu'ils étaient populaires. Seuls quelques rares exceptions se comportaient ou parlaient à peu près bien aux filles. Enfin pour 3 ou 4 d'entre eux ils ne parlaient tout simplement pas : des blocs de glace.

Sakura reprit peu à peu ses esprits et glissa doucement une de ses longues mèches roses derrière son oreille. Elle plia soigneusement le précieux bout de papier et le rangea dans la poche arrière de son sac de cours. Elle jeta ce dernier sur son épaule et reprit sa marche vers la sortie de son lycée.

Un peu plus loin, à la fenêtre du 2e étage du bâtiment de langue, un jeune homme beau comme cela ne devait pas être permis regardait avec douceur cette longue chevelure rose s'éloigner seule, comme à son habitude. En la voyant partir, il se promit de tout faire pour qu'au moins elle soit heureuse et pour, si possible, lui montrer l'étendue de son amour pour elle. Et quand Uchiwa dit, Uchiwa fait.

Le week-end suivant, la jeune fille décida, histoire de se changer les idées de sortir en boîte. Étant sans frères et sœurs et avec des parents sans cesse absents, elle n'avait pas de problème pour sortir jusqu'à pas d'heure.
De plus n'ayant aucun amis depuis la primaire, elle n'avait pas de problème non plus pour arranger les rendez-vous. Elle ouvrit donc son dressing et parcourut les étagères du regard. Car oui, si ses parents étaient absents, ils n'en étaient pas moins milliardaires, voire multimilliardaires.

Elle enfila donc un dos nu à col roulé blanc. Elle y ajouta une courte jupe noir en cuir ainsi que des collants de la même couleur que sa jupe et des bottes victoriennes lui arrivant aux cuisses. Elle noua ses cheveux en une couette haute et se maquilla légèrement. Elle attrapa ses clés, son portable, un peu d'argent et fourra le tout dans son sac a main . Une fois cela fait, elle partit.

Sasuke Uchiwa, dieu vivant et chouchou de ses dames, adulé par bon nombre de ces messieurs, jalousé par les autres, s'ennuyait à mourir avec pour seule compagnie un pauvre petit verre de vodka vide. Il se retourna sur son petit tabouret afin de contempler lesgens danser dans la boîte de nuit qu'il avait décidé de visiter ce soir. Plusieurs filles se retournèrent à la vue de ce beau mâle habillé d'une chemise noir, dont trois boutons ouverts laissaient une magnifique vue sur la naissance de son torse parfait [Rubyy : miam ! On en mangerait] et surtout parfaitement blanc et imberbe. Certaines firent rouler leur regard sur le bas de son corps et sur son jean slim noir qui moulait agréablement chaque partie de son corps qu'il couvrait, comme une seconde peau. Il leva les yeux au ciel et regarda sa montre diesel, puis il attrapa sa veste en cuir et, alors qu'il allait partir, il aperçut soudainement un éclair rose qui passait un peu plus loin. Il s'immobilisa. Elle était là, à quelques mètres de lui, magnifiquement vêtue. Tout sembla alors s'arrêter autour de lui, comme si le temps avait choisis de faire une pause pour le regarder admirer cette jeune fille dont il était éperdument amoureux .

Il décida alors dans un élan de courage sortit d'on-ne-sais-où de s'asseoir en face d'elle sur le canapé rond qui servait de siège. Elle releva ses yeux verts envoûtants vers lui et il put alors observer de près ce regard qu'il chérissait déjà de loin.

«-Tiens !, commença-t-elle d'une voix ironique, que me vaut l'iiimmense honneur de votre présence et de vos royales fesses si proches d'un siège où une souillon comme moi a déjà posé les siennes môssieu Uchiwa ? »

Il fut légèrement vexé du ton qu'elle avait employé pour lui parler mais ne dit rien . Après tout, c'était tout à fait normal, avec la réputation de Coureur de jupon prétentieux que lui attribuaient ses charmants camarades de classe jaloux comme des poux. Il se contenta de la regarder avec tendresse sans qu'elle ne s'en aperçoive, bien sûr :

«-J'ai bien le droit de venir parler à une camarade de classe si l'envie m'en prend non ?, lui répondit-il

-C'est très noble de ta part, mais pourquoi en boîte ? Si tu voulais me parler tu pouvais aussi bien le faire au lycée.

*et te hurler à la tronche mon amour pour toi avant, bien sur, de me prendre le râteau du siècle et tout ça en public ? merci mais non merci *pensa-t-il avec sarcasme(ou ironie ? A ton avis Oota-chan Oota-chan :Moi je dis sarcasme ^^). Il fallait dire quand que, même, si il tenait plutôt bien l'alcool, au bout de 3 verres de vodka, le courage avait souvent tendance à se faire légèrement plus présent. Il se contenta donc de lui lancer un regard mystérieux et commande une autre vodka [Rubyy :et allez c'est partis Oota-chan : alcoolo juvénile va ! Regardez qui parle xD].

Plus tard dans la soirée Sakura venait de vider cul-sec son 10eme verre de tequila. Elle chancelait et rigolait comme une folle. Sasuke décida alors qu'il était temps pour la rose de rentrer chez elle.

Il se leva et s'approcha d'elle. Elle arrêta de rire et le regarda fixement. Alors qu'il allait se baisser dans le but de la prendre dans ses bras afin qu'il puisse gentiment la raccompagner chez elle au volant de son cher bébé, alias sa dézir(sa s'écrit comme sa j'ai vérifier), elle se leva, attrapa soudainement la tête du brun entre des mains et lui plaqua violemment ses lèvres pulpeuses contre sa bouche. Il resta surpris quelques secondes, ne croyant pas à ce qui était en train de lui arriver. Sakura Haruno, la fille dont il était littéralement amoureux depuis qu'il savait ce que le mot érection voulait dire [Rubyy : eh bah oui c'est un mec ne l'oubliez pas. Eh puis il faut l'avouer un garçon amoureux de 13 ans ça à de loooonnngues discutions trèèèèèès profondes avec leurs main droites... arhem... Oota-chan : A cet âge là, tu t'occupes plus de junior et de ton vocabulaire du sexe que des autres trucs xD. ]... cette fille qu'il chérissait à en devenir complètement dingue, était en train de l'embrasser sauvagement au milieu d'une boîte bondée. Et attention, pas un petit bisou tout mignon tout gentil , non la vraie galoche langoureusement baveuse et passionnée à souhait. Au point d'ailleurs de lui faire perdre le peu de self-control auquel il s'accrochait depuis 2 bonnes minutes.

Frustrée qu'il ne réponde pas à son baiser elle le lâcha et le regarda droit dans les yeux . Il se perdit alors dans ses iris verts luisants de frustration et elle lui demanda alors d'une voix suave :

«-Pourquoi tu ne réponds pas ? Je ne te plais pas c'est ça ?

-Haruno, tu es soûle, lui répondit il.

-Et alors", renchérit-elle avant de de nouveau fondre sur ses lèvres.

Il la repoussa essayant de garder le peu de bon sens qu'il lui restait et essaya de la raisonner :

"-t'es complètement ivre, allez fais pas l'idiote j'te ramène chez toi...

-j'te plais pas hein allez avoues... je suis pas assez jolie pour toi Sasuke-kun, lui dit elle d'une voix séductrice.

-Non au contraire mais... non ! Sakura arrête ! », et il le repoussa à nouveau alors qu'elle tentait de l'embrasser encore une fois « non ! Sakura... je... je ne veux pas que ça se passe comme ça …

-mais pourquoi ?, s'énerva-t-elle, c'est quoi ton problème à la fin ? T'es bien un coureur de jupons invétéré alors pourquoi tu veux pas de moi hein ?"
De grosses larmes amoncelèrent au coin de ses yeux. Il la prit alors dans ses bras et la serra contre lui aussi fort qu'il le put. La tête enfouie dans la nuque de sa belle, il huma avec délice l'odeur fruitée qui s'en dégageait. Il lui murmura alors au creux de l'oreille :
«-Je tiens trop à toi pour te laisser faire cette bêtise. Sakura, tu vaux bien mieux que ça... »

Et soudain, contre toute attente , elle fondit en larmes . Mais pourquoi n'avait-elle pas remarqué plutôt qu'un homme tel que lui existait, et pour elle en plus ! Elle se sentait en sécurité là tout de suite, dans ces bras forts, contre ce torse chaud et réconfortant. Elle sanglota bruyamment en s'agrippant de toute ses forces à la chemise du jeune homme. Il resserra encore sa prise sur son corps tremblant.

Il lui murmura des paroles réconfortantes au creux de l'oreille en la berçant doucement comme une enfant après un cauchemar. En cet instant Sakura, malgré son état d'ébriété avancée, aurait donné

n'importe quoi pour que cet homme soit l'auteur des lettres qu'elle recevait.[Rubyy : arhem... comment dire...]Car cela voudrait alors dire qu'il était sincère et qu'il l'aimait vraiment. Comment douter d'un homme aussi doux et tendre ? Quelques minutes plus tard, elle affaissa dans les bras de Sasuke : elle s'était endormie contre lui, à bout de forces, et il faut l'avouer, l'alcool y était pour beaucoup.

Il passa un bras sous les genoux de la rosée et la souleva de façon à la porter comme une princesse, chose assez ironique puisque pour lui elle ÉTAIT une princesse : la princesse de son cœur .[Rubyy : je m'émeus moi même Oota-chan : Que c'est mignon~]. Un des videurs lui ouvrit la porte, comprenant qu'il ne pouvait pas le faire tout seul. Arrivé devant son bébé, il replaça correctement les bras de la jeune endormie autour de son cou et plaça sa tête sur son épaule. Ensuite il lâcha un instant ses jambes le temps d'attraper ses clefs dans la poche de son jean puis replaça son bras en vitesse à sa place initiale. Il déverrouilla son bébé, ouvrit la voiture côté passager et déposa délicatement son précieux colis sur le siège de cuir rouge de sa dézir noir lustrée. Il rabaissa la porte de la voiture et partit s'asseoir coté conducteur. Il mit le contact, démarra la voiture et, rien pour le plaisir des oreilles, fit ronronner puis rugir le moteur avant de partir dans un dérapage superbement contrôler laissant une magnifique trace noir sur le bitume. Direction la free-way !

Tandis qu'il roulait en direction de la ville il se rendit soudainement compte qu'il n'avait aucune idée d'où habitait la ravissante petite flemmarde à ses côtés. Se sentant soudain très stupide, il décida dans un élan de bon sens [Rubyy :ou de folie qui sait?]de la ramener chez lui. Ou plutôt au sommet de l'un des immeubles de son père. Car en effet depuis 6 mois, après avoir réclamer à son père un minimum d'espace vitale -avoir une fratrie de 6 membres en tout plus 30 bonnes qui passent leurs journées à errer dans le manoir n'est pas pratique pour avoir un espace à soi-, il avait réussi à le convaincre de lui léguer un de ses nombreux appartements qui ne servaient à rien au sommet de ses immeubles . Bien sur il y avait comme condition extrême d'habiter avec sa jumelle, condition qu'il avait accepté sur le champ.

Il décida donc de l'installer dans sa chambre d'ami.

Il se stationna sur le parking de la tour de verre au sommet de laquelle il habitait. Il reprit sa belle dans ses bras et monta dans l'ascenseur. Il sortit de l'engin 20 minutes plus tard, au 60e étage. Il tomba dans un petit couloir au bout duquel trônait une porte. Il l'ouvrit et traversa le salon. Puis il ouvrit une porte blanche. À l'intérieur se trouvait un lit, une commode, une armoire et une étagère fixée au mur, le tout dans les tons blanc cassé. Il déposa délicatement son adorable fardeau sur le lit et la recouvrit des couvertures chaudes.

Alors qu'il allait repartir une petite main lui attrapa le bras. Il se retourna surpris pour tomber sur une paire d'yeux verts encore embrumés de sommeil et d'alcool. Il se rassit et attrapa la petite main dans la sienne. Il lui sourit avec amour.

«-Restes... près de moi... pour.. juste... dormir, murmura Sakura.

-Sakura...mon ange, si tu me fais ces yeux-la, je ne pourrais rien te refuser... »

Il s'allongea sous les couvertures et, satisfaite, elle se lova contre lui. Elle releva la tête vers lui et le regarda de ses grands yeux verts.

«- Sasuke-kun … ?

-Qu'est ce qu'il y a mon ange ?, lui demanda-t-il tendrement.

-Tu peux..., elle rougit et tourna la tête.

-Qu'est ce qu'il y a ?, répéta-t-il

-Embrasses-moi..., lui murmura-t-elle

-Tout ce que tu voudra...mon ange... »

Et il fondit sur ses lèvres pour un baiser ou il mit tout l'amour qu'il avait pour elle. Elle ferma doucement les yeux et s'accrocha à son vêtement.[Rubyy : c'est romantique yeux de cocker ] Lorsqu'il se

séparèrent elle lui sourit et s'endormit contre le torse de Sasuke. Cependant juste avant de sombrer, elle crut l'entendre prononcer les mots qu'elle rêvait qu'on lui dise, mais elle ne sut dire si elle rêvait ou si il l'avait vraiment dit.

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Un mince filet de lumière vint doucement éclairer la table basse en verre d'un grand salon d'un immense appartement tandis que sur le bar brillait doucement une montre diesel pour homme. Le soleil encore timide hésitait à briller et à briser la douce ambiance dans cet appartement du 60e étage. Dans la cuisine une jeune femme aux longs cheveux noirs buvait son chocolat chaud vêtue d'un t-shirt, bien trop grand pour son corps svelte, dont une manche tombait, dénudant son épaule droite où on pouvait apercevoir sans mal le début d'un tatouage autre que la magnifique fleur qui ornait sa nuque, et d'un boxer noir [Oota-chan : tu l'a fait sexy à mort dis-moi, rubyy-chan ]. Elle écoutait les oiseaux piailler gentiment et le silence reposant de la pièce quand soudain une douce voix résonna gentiment dans l'appartement...

« QU'EST CE QUE TU FOUS LA ESPACE DE PERVERS À DORMIR À COTE DE MOI ? DÉGAGE ! »

engueula copieusement le pauvre frère à moitié réveillé de la jeune brune. Cette dernière soupira un bon coup.

«-J'ai comme l'impression que les prochaines semaine vont êtres particulièrement éprouvantes pour mes nerfs », murmura-t-elle non sans laisser un fin sourire fleurir sur ses lèvres pulpeuses.

Et voilà la première partie de mon ange ! Je sais que je suis chiante a tout le temps commencer des fics différentes...

mais c'est pour sa que vous m'aimez non ?

Silence

Comment sa non ? méchants TTwTT

Rassures-toi, ils sont sans doute timides u_u. ils se lâcheront dans les Review, n'est-ce pas chers lecteurs ^^ ? *sourire flippant

Review ?

Rubyy. 3