Bienvenue cher lecteurs/trices ! Ici Haneshiro, fana de SDK ! Suite à ma grande déception face au nombre de fic sur ce manga encore en cours j'ai décidé de RÉAGIR ! C'est pourquoi j'ai l'honneur (et la joie, parce que, oui, j'aime écrire !) de vous présenter ma nouvelle fiction !
Le personnage principal est un OC. Spoil à partir du tome 11 (et jusqu'à la fin).
Dites-moi ce que vous en pensez !
Sur-ce, bonne lecture !
Samurai Deeper Kyo
Chapter I : The man in the forest
Sur un chemin boisé chantonnait un jeune homme d'une quinzaine d'année. Il portait un sabre à l'épaule, rentrant de son entrainement quotidien. Il s'arrêta quelques instants, écoutant le chant des oiseaux tout en replaçant le haut de son shikakusô d'un geste précis. En effet, il était vêtu d'un de ces fameux habits de samurai, d'un bleu foncé au bordures noires er argent. Se cheveux d'encre étaient attachés en queue de cheval traditionnelle (nda : Vous savez, la coupe de Kenshin le Vagabond quand il était un assassin, la queue de cheval en hauteur avec deux mèches qui encadre son visage). La couleur de ses yeux, elle, en harmonie avec le kimono, était d'un bleu profond, parsemé ça et là de reflets argentés (bref, il les cheveux noirs et les yeux bleus foncés).
Il reprit sa route, guilleret. Aujourd'hui il s'était surpassé ! Il se demandait ce qu'en penserait son maître. Surement qu'il lui dirait « Tu as bien travaillé ! Je suis fier de toi ! ». Viendrai ensuite son inévitable sourire et alors peut-être même qu'il lui enseignerait de nouvelles techniques ! Dommage qu'il n'ait pas le droit d'affronter quelqu'un d'autre que son maître. Il s'en serait donner à cœur-joie ! Par ailleurs, le jeune garçon espérait sincèrement que son maître lui aurait préparé un bain comme il le faisait parfois ! Vraiment il adorait son maître ! Même s'il ne le l'avouerait jamais aussi crument. De toute façon, il le savait probablement déjà...
C'est alors qu'il se raidit, interrompant ses douces rêveries : il avait senti l'odeur du sang ! Il accéléra le pas, le subtil parfum enivrant tous ses sens. Il avait toujours apprécié cette odeur, si délicate, si subtile ! Elle annonçait la mort et il adorait ça ! En d'autres circonstances, il aurai vraiment apprécié mais pour le moment, l'image de son maître occupait son esprit. Il ne doutait certes pas de la force – oh combien supérieure à la sienne – de son maître mais l'adolescent ne pouvait s'empêcher d'être préoccupé. C'est alors qu'il sentit qu'on l'observait. Il se raidit de nouveau, s'arrêta et se mit en garde, prêt à se défendre. Une dizaine d'homme jaillirent des broussailles à proximité et l'attaquèrent avec une coordination parfaite. Le jeune samurai dégaina et para chacun de leurs coups. Ils combattirent un moment, se portant mutuellement des estocades. Il finit par récolter une blessures à la cuisse, mais rien d'inquiétant. Énervé, il enchaina une série de mouvements précis et mit à terre cinq des dix hommes.
Coriaces... jugea-t-il.
Manquant de vigilance, il reçu une égratignure à la joue. Excédé, il embrocha le coupable d'un coup sec et, tirant un second sabre, plus petit (un wakigashi) en acheva un second qui croyait judicieux de l'attaquer par derrière. L'odeur du sang se fit plus présente. Cela faisait si longtemps qu'il n'avait pas tué quelqu'un un an peut-être ?
Ce qu'il ce sentait bien ! Un sourire béat s'afficha sur ses lèvres. Il combattait et il adorait ça ! Il voulait plus de sang ! Il considéra ses trois adversaires restant et fit un sourire mesquin : il allait bien prendre son temps et profiter de cette occasion inespérée de s'amuser ! Il entendit un cri au loin. Il revint immédiatement à la réalité et soupira : il allait devoir abréger son combat...D'un geste mille fois répété, il trancha ceux qu'il considérait à présent comme des gêneurs, essuya la lame de son sabre, le rangea dans son fourreau et repris son chemin comme si de rien n'était. Arrivant aux alentours de la maison de son maître, il aperçut des cadavres de soldats étendus ça et là. Il sourit : son maître était toujours aussi fort. De toute façon, Mibus ou pas, ses ennemis ne faisaient pas long feu. Il retourna du pied un cadavre, du moins ce qu'il en restait.
L'ambiance hostile avait disparue. Rassuré, il freina son avancée et marcha jusqu'à l'entrée.
Ils faudra qu'ils enlèves les morts... Qu'elle plaie ! C'était obligatoire ? Bon, c'est vrai que voir des cadavres sanguinolents en décomposition (je ne vous dis pas l'odeur !) n'étais pas la plus belle chose à voir quand on regarde par la fenêtre mais quand même...
Il ouvrit la porte en criant l'habituel « Tadaimasu ! ». Après quoi, il rejoignit la pièce principale en courant et ouvrit le shogi brusquement :
- Maître ! Vousallezbien ? Jemesuissurpasséaujourd'hui, vousm'avezpréparéunbain ? Hurla-t-il en marchant les mots à toute allure, passant du coq à l'âne.
~ Grand silence ~
Ou comment se sentir bien stupide...
Etonné, il explora la maisonnée.
Il n'y avait personne, excepté quelques cadavres.
- Charmant... commenta-il.
Ce n'étais pas vraiment son le style de son maître de laisser des cadavres dans le couloir... Cela manquait un peu de classe tout de même. Cependant il commença à ressentir une vive inquiétude à son propos. Pourtant son maître était le plus fort, il n'en doutait pas. Pour lui son maître était et resterait toujours invaincu. Alors pourquoi cet étrange sentiment ? Il entendit des éclats de voix de l'autre côté du jardin. L'adolescent, trop heureux, s'élança en direction du jardinet. Il sortit, aperçut une tignasse blonde et s'écria avec joie :
- Muramasa-sama !
L'homme, son maître (nda : qui d'autre ?), releva la tête et sourit doucement.
- Ah ! Tu es là. Ne t'inquiète pas, tout va bien.
Il avait encore lu dans ses pensées ! Maugréa-t-il intérieurement.
- Je suis désolé, je n'ai pas pu m'en empêcher. S'excusa-t-il, souriant davantage.
- Encore !
Il afficha une mimique moqueuse sans pour autant être méchante.
- Je sais bien que tu n'aime pas que je sache que tu t'inquiétai pour moi, tu sais.
- Pfft...
En même temps, ce n'était pas comme s'il n'en avait pas l'habitude. C'était juste que, comme son maître l'avait fait remarquer, il détestait que ce genre de sentiment soit exposés au grand jour.
- Ha ha ! Ria l'adulte de bon cœur.
Vexé, l'adolescent tourna la tête. Il ouvrit grands les yeux et, effaré, tendis le doigt en balbutiant :
- De...des gens !
les gens : …?
Il se reprit, se retourna vers Muramasa et, toujours en les pontant du doigt (malpoli, va !), lui demanda :
- Pourquoi il y a des gens ici ?
Muramasa afficha un sourire géné et lui répondit, abaissant prestement son bras au passage :
- Ce sont des invités. Yuya-san, Benitora, Yukimura, Sasuke-kun et Okuni-san, voici mon élève. Shiro, voici nos hôtes.
L'adolescent s'inclina en s'excusant de son impolitesse et leur souhaita la bienvenue. En effet, son maître de rigolait pas avec les bonnes manières. Entre-eux, il pouvait se relâcher, mais en présence d'invités, pas question de paraître mal éduqué, samurai ou pas. Eh pas fou ! Il pourrait être privé de tarte aux pommes !
Muramasa frémit, amusé.
- C'est une bonne idée, Shiro-chan.
- Euh...
Les hôtes en questions les regardaient, effarés ; Benitora ayant particulièrement de mal à suivre. Le gamin pensait à des trucs que Muramasa trouvait drôles et auxquelles il répondait ?
- C'est à peu près ça, Benitora-san.
Ce dernier sursauta, surpris. Le gamin le rassura :
- On ne s'y habitue vraiment jamais, tu sais.
- Je...je vois ça.
- Alors tu es l'élève de Muramasa ? Quel âge as-tu ? Demanda Yukimura.
- C'est vrai, il m'enseigne l'art du sabre. J'ai eu quinze ans il y a six mois.
- Oh je vois ! Tu es un adulte à présent ! Un samurai, un vrai ! Répondit-il gentiment. (nda : à cette époque, un garçon devenait un « adulte » et pouvait devenir samurai lors du Genpukû, à l'âge de quinze ans. C'est une cérémonie.)
Le jeune garçon rougit, ce qui amusa le Sanada. Muramasa se mit à rire avec douceur ( Mais à quoi est ce que notre ado peut bien penser ?). Tora lui envoya une grande claque amicale dans le dos et lui plaça un bras autour des épaules en ricanant :
- Allons ne sois pas timide !
Shiro faillit trébucher et se rattrapa de justesse à Yukimura. Il rougit jusqu'aux oreilles et, plus géné que vexé les ignora sèchement. Il lâcha le samurai et repoussa avec dédain le bras de Benitora. La femme, Yuya, lui adressa la parole :
- Tu n'as pas été attaqué en revenant ici ?
Il regarda son maître, interrogateur. Muramasa hocha la tête. Après quoi l'adolescent répondit :
-Si mais je m'en suis débarrassé. D'où les égratignures sur ma cuisse et mon visage.
Égratignures qui d'ailleurs commençaient à saigner abondamment.
Muramasa s'excusa et quitta la pièce. Le jeune homme sourit et le remercia en pensée.
- Et depuis combien de temps t'entraine-tu ? Le questionna Yukimura.
- Une dizaine d'année environ. Peut-être un peu moins.
- Ah quand même. Et te trouve-tu fort ?
- Euh...Sans doute.
- Fort comment ?
Mais...mais il est chiant avec ses questions à la fin ! Pensa-t-il.
- Shiro ! Viens ici que je te soigne.
Un miracle ! C'est un miracle ! Merci maître ! S'exclama-t-il mentalement (il a pensé plus fort).
- Oui maître.
Il le rejoignit et s'assis à ses côtés (Muramasa est à genoux). Yukimura, persistant, réitéra sa question :
- Fort comment ?
Embêté, l'adolescent regarda son maître. Ce dernier sourit. Indécis l'adolescent commença à répondre :
- Et bien je... Oooooooh... Je tombe en pâmoison ! Murmura-t-il en s'évanouissant. (nda : excusez-moi, je n'ai pas résisté, j'avais trop envie de le mettre. )
L'ancien taishirô (sage) se jeta sur lui en criant :
- Shiro ! Qu'y-a-t-il ? SHIRO !
Rien à faire : l'adolescent restait inerte. Inquiets, les hôtes de Muramasa s'approchèrent. Yukimura, lui, mit la main sur le front du jeune homme.
Mais qu'est-ce-que... pensa le garçon « évanoui ».
Il n'eut pas le temps de se questionner car le Sanada lui pinça traîtreusement le bras. Il ouvrit grand les yeux en lançant un « Aîe ! » sonore. Muramasa s'esclaffa (avec classe). Tora bondit de frayeur, ainsi que Yuya, qui fit un mouvement de recul. Le samurai ricana bêtement, satisfait.
- Je le savais !
Vexé, le petit plaisantin l'ignora superbement. Son maître lui sourit et Yukimura enchaina :
- De toute façon, seul le dernier des imbéciles y aurait cru (Tora ne se sent pas visé j'espère !). La prochaine fois, évite le « Je tombe en pâmoison », ce n'est... il chercha ses mots un instant, ce n'est pas très crédible, surtout pour un homme.
- C'est vrai. Renchérit Muramasa avec douceur.
- Pourquoi vous le soutenez ? S'exclama l'adolescent, outré.
- Ah ! * cœur * J'imagine que le maître était complice ! * cœur * s'amusa le Sanada.
- Pfft... Vous n'êtes pas drôle... murmura Shiro.
- Laisse moi te soigner. L'ignora son maître.
Il acquiesça et se laissa faire un moment. L'adulte lui demanda le nombre de Mibus qu'il avait affronté. Il lui répondit et en profita pour l'interroger sur les invités :
- Que font-ils ici, Muramasa-sensei (nda : sensei est une particule pour dire « maître ») ?
- Ils sont de passage. Ils viennent pour une épée.
- Une épée ? Questionna Tora (Décidément, il n'en rate pas une). Je ne savais pas.
Muramasa lui adressa un sourire contrit :
- C'est regrettable. De toute façon, cela ne concerne que Yukimura.
Ah bon ? Pensa ce dernier. Il en apprenait des choses sur lui dit-donc !
Mais il n'était pas idiot, Muramasa essayait de cacher la vérité à son élève. Yuya ne dit rien, comprenant elle aussi qu'il fallait qu'elle se taise. Sasuke, lui, n'avait rien à dire. Ce n'était pas son problème de toute façon. Okuni fit de même. Shiro ricana méchamment envers Benitora. Il n'avait pas l'ombre d'un doute à propos de l'honnêteté de son maître.
- Si tu pouvais aller nous achetez de quoi manger au village se serait fantastique ! lui demanda ce dernier.
- Pourquoi ?
- Parce que je n'avais pas prévu que nous serions autant. Soupira Muramasa.
- Dans ce cas c'est d'accord, Muramasa-sama ! Répondit l'adolescent.
Muramasa acheva de le soigner et lui remit quelques Yens. Le jeune salua les hôtes et sortit. C'est ce moment que choisi Tora pour demander à sa compagne Yuya :
- Dis, tu sais où se trouve Bon ?
- Sans doute avec l'autre idiot. Répondit-elle.
Shiro entendit la question et frémit :
Bon ? Pfft... Non c'était impossible.
Muramasa le contempla quelques instants puis, le voyant partir fit :
- Je préfèrerais éviter de lui parler de Kyo et de Bontemaru. De même, j'aimerais bien que le nom de votre clan lui reste inconnu. Dit-il à Yukimura.
Ils hochèrent la tête et, avant même qu'ils ne répondent, Muramasa les devança :
- C'est pour son bien.
Ils comprirent qu'il n'y avait rien a ajouter. Par ailleurs, Yuya nota inconsciemment que l'adolescent était plutôt beau. Elle rougit à cette pensée, se rappelant du pouvoir de son hôte. Muramasa sourit simplement. Elle soupira de soulagement. Heureusement que cet homme connaissait le tact. Imaginez que ce soit Kyo qui possède ce pouvoir ! (nda : Oh My Gosh!).
XxXxXxXx SDK xXxXxXxX
Le jeune homme, obéissant à son maître, parti en direction du village voisin. Par un hasard de circonstances, il varia son itinéraire et décida de couper par les bois au lieu de passser par le chemin des rizières. A peine eut-il franchit les premiers arbres qu'il entendit des éclats de voix masculine. Intrigué, il s'approcha. Il se stoppa soudainement : devant lui se tenait un sabre, planté dans le sol avec force. Et pas n'importe lequel ! LE Tenrô ! Qu'est ce qu'il faisait là ? Onime no Kyo n'avait tout de même pas osé...
- Rôh ! T'es pas marrant ! Regarde tu as oublié ton sabre ! Comment veux-tu que l'on se batte sans ? Rala un homme imposant, apparaissent au détour d'un buisson.
Shiro hoqueta de surprise : lui ? Non, I.M.P.O.S.S.I.B.L.E. ! Qu'est-ce-que ce damné Bontenmaru venait faire là ? Et avec le Tenrô ? Il n'avait tout de même pas vaincu...
- Je ne l'avais pas oublié, je l'ai planté ici exprès ! Retorqua son compagnon, émergeant du buisson à son tour.
Il était plutôt grand mais moins que le précédent, avait les cheveux noirs en bataille et les yeux rouges, à l'aura démoniaque (les yeux).
K...Kyo ? Balbutia mentalement le jeune homme. (nda : oui c'est possible, la preuve).
Son regard passa de l'étonnement à la colère : comment OSAIT-il se montrer devant lui ? Après ce qu'il lui avait fait ? Kyo s'approcha de son épée. Il baissa les yeux et marque un temps d'arrêt :
- Shiro ?
Le cœur de l'adolescent rata un battement. Il sentit la colère monter en lui. Il déclara froidement :
- Kyo...
- …
C'est ce moment que choisi Bontenmaru pour intervenir :
- Toi ? Mais qu'est-ce-que tu fais ici ?
- En quoi ça te concerne ? Répliqua sèchement le gamin.
- …
- Muramasa l'aura prit en pitié. Lança Kyo.
- Comment ? De quel droit dis-tu cela ? Et puis d'abord je pourrais vous retourner la question ! Que viens tu faire ici, Kyo ? Rétorqua le jeune samurai menaçant et indigné.
- Je suis ici parce que Muramasa me l'a demandé.
Shiro se sentit trahit. Son maître lui avait menti, à l'égal de Kyo ! Son sang ne fit qu'un tour :
- Tu n'as pas le droit d'être ici ! Dégage ! S'écria-t-il avec fureur.
- Oh ! Et puis quoi encore ? Ricana l'adulte, goguenard.
- Dégage sinon...
- Sinon quoi ? Fit-il en souriant.
- Sinon tant pis pour toi !
Il s'empara du Tenrô et s'enfuit dans la forêt. Bontenmaru et Kyo se regardèrent. Le samurai sans sabre semblait assez agacé. Il n'avait pas envie de jouer à chat. C'était la pire des choses à faire avec ce gamin. De toute façon il récupèrerait son sabre d'une façon ou d'une autre plus tard, sans se fatiguer. Ainsi il le laissa courir et rejoignit Muramasa.
À suivre...
Signé : moi (oui je sais, c'est profond. kyo : et utile. moi : Oui bon ça va hein !)
Alors, alors ? Reviewez please !
Pour votre information, j'ai du couper ce chapitre en deux, je n'en était même pas à la moitié de la version papier que j'avais déjà fais 14 pages words.
La suite bientôt (quand je l'aurai retapé). Le titre viens de la chanson Boulevard of the broken dreams, de Greenday.
Le titre, On the border line of the edge, signifie Sur le tranchant de la lame.
L'histoire possède pour le moment deux themes song : Blood to bleed, de Rise Against (la principale) et Boulevard of the broken dreams.
A bientôt !
