Oui oui, c'est une nouvelle fiction.

A ceux qui suivent Fleur de Pêcher : Je ne l'abandonne pas, ne vous inquiétez pas ! Seulement, j'ai mon BAC à la fin de l'année et la pression qu'on commence à me mettre me bloque sur le chapitre en cours. Étant donné que les chapitres qui vont suivre sont très important, je préfère ne pas forcer pour ne pas vous écrire des chapitres nuls à chier. Donc, ça m'embête de vous le dire, mais ne vous attendez pas à un nouveau chapitre avant milieu juillet. Je vous promets par contre que pendant les vacances, ça va y aller =)

Isen Elemir : Alors voilà, j'avais commencé cette fiction depuis un petit moment, et j'avais vraiment envie de vous poster le début pour avoir des avis. Je pense qu'elle serra plus facile à lire pour ceux qui ont lu l'œuvre de Tolkien, mais j'espère que ceux qui n'ont vu que les films s'y retrouveront grâce aux descriptions, tout ça. De tout façon, le livre ne dit pas grand chose sur le sujet que j'ai choisi de traiter.

Disclamer : Tout est à Tolkien, mis à part l'interprétation que j'ai fait des Dunlendings à partir d'information piochées dans le Silmarillion et dans la trilogie. Les personnages de ce peuple sont à moi également.

Sur ce, je vous laisse entre les mains de ce premier chapitre !

Bonne lecture !

Rukie-chan


CHAPITRE I : AU CŒUR DES MONTS BRUMEUX

Dans les hauteurs de la montagne, la neige ne fondait presque jamais. Toutefois, ce jour-là, on pouvait entrevoir de petites traces de pas, surement celles d'un enfant, enfoncées dans le manteau blanc que formait la neige. Un gémissement découragé se fit entendre. En effet, quelques mètres plus loin, assise à même la neige, une fillette se frottait le genou, espérant diminuer la douleur de la chute.

L'enfant n'était pas très grande et la neige, qui lui arrivait aux genoux lorsqu'elle se releva, rendait son avancée plus difficile qu'elle ne l'était déjà. Épuisée de sa marche et le genou douloureux, elle s'arrêta. La fillette prit alors le temps de contempler l'horizon, un sourire innocent aux lèvres.

Bien qu'elle marchait dans la montagne depuis plus de deux heures, elle n'était pas montée particulièrement haut, juste assez pour pouvoir admirer les environs. C'est ainsi qu'en se retournant, elle aperçut enfin les grandes collines et les profondes vallées emplies de lacs ancestraux qui s'étendaient en contrebas des Monts Brumeux et qui rythmaient le paysage du pays de Dun. De son village, qu'elle pouvait distinguer quelques kilomètres plus bas, on pouvait voir se dresser fièrement, loin vers le Sud, le majestueux Methedras, la dernière cime de la chaîne de montagnes.

Resserrant sa maigre étoffe de fourrure autour de ses frêles épaules, et après avoir repris son souffle, l'enfant poursuivit son chemin sur les voies étroites et risquées des falaises. Au fur et à mesure que les minutes s'écoulaient, elle sentit la route se faire davantage laborieuse. L'air des hauteurs lui donnait le vertige et la neige qui avait recouvert les rochers la faisait chuter plusieurs fois. Exténuée, et jugeant être montée assez haut, soit juste assez pour dominer les plaines du Pays de Dun, elle s'arrêta pour de bon. Entre les quelques sapins qui poussaient là, elle découvrit un amas de pierres assez volumineux. Il devait faire six pieds de haut et serait parfait pour avoir un panorama magnifique des plaines. Elle entreprit de s'y installer lorsqu'elle entendit derrière elle le son caractéristique d'un pas s'enfonçant dans la neige. Elle paniqua.

L'enfant sentit le sang battre dans ses tempes à toute vitesse. Apeurée, elle n'osait pas se retourner pour faire face au nouvel arrivant. Depuis de nombreuses années maintenant, les Monts Brumeux étaient le repère d'horribles créatures, monstrueuses et assoiffées de sang, nommées gobelins. Il n'était, malheureusement, pas rare que ceux de sa tribu qui s'aventuraient dans les montagnes n'en reviennent jamais, ou seulement les pieds devant. C'était pour cette raison que son père lui avait formellement interdit de s'aventurer au-delà du village, que cela soit seule ou accompagnée. Car d'après lui, les gobelins ne seraient pas plus tendres avec elle parce qu'elle était une enfant. Seulement, la fillette s'était dit que si elle n'y allait qu'une fois, Papa ne le saurait pas et ça ne ferait de mal à personne ...

Terrifiée, elle avait pourtant le sang de fiers et de nobles guerriers dans les veines, alors s'armant de courage, elle sortit de son petit fourreau un poignard que lui avait offert son père, quelques mois plus tôt avant de partir à la guerre. Elle était bien trop jeune pour savoir s'en servir, mais il ne serait pas dit qu'elle périrait sans se battre ! Soudain, une évidence la frappa. Les bruits étaient trop légers pour être ceux d'une vile créature des ténèbres ! Elle se tourna vivement, et observa l'intrus.

- Tu ne devrais pas être ici, Findël.

Intrus qui se trouva être une intruse. La voix était belle mais dure, une voix de femme mûre qui avait vu passer beaucoup d'hiver. Findël baissa les yeux, consciente d'avoir été prise en faute par la femme du chef de sa tribu.

- Que serait-il arrivé de toi si j'avais été un gobelin ? Oh, ajouta-t-elle en voyant le poignard dans la petite main de l'enfant, je vois que tu étais armée ...

Elle rit mais cela sembla faux aux oreilles de la fillette, le timbre employé avait quelque chose de sarcastique qu'elle n'aima pas. Son père était le meilleur guerrier de la tribu, le plus courageux et le plus agile ! Et elle savait qu'un jour elle le serait aussi ...

- Je ne doute pas de ton courage, Findël, continua-t-elle, mais par tous les Valar, tu ne serais jamais revenue vivante ! Ton père t'a confiée à moi avant son départ et tu savais que tu n'avais pas le droit de venir ici ! En quoi t'es-tu permise de passer outre mes ordres ?

- J'voulais ... Je voulais juste, bredouilla Findël en voulant se soustraire du regard sévère de Rhenna la Juste.

- Voir le retour des hommes ? Devina son ainée, la voix radoucie.

L'enfant hocha la tête et vit la femme lever ses jupons qui trainaient dans la neige pour s'asseoir sur le rocher. Rhenna la Juste était impresionnante. Son visage était toujours celui de ses quarante ans, bien qu'elle avait désormais vécu quatre-vingt-huit années. Le temps ne lui avait pas laissé une ride, ni même un cheveu blanc et son corps était toujours aussi puissant que dans sa jeunesse. Ses yeux marrons étaient les seuls indices de sa longue vie, car on pouvait y voir de nombreuses choses. Ils étaient doux, mais rudes, un peu fatigués ces derniers temps. Les cheveux de Rhenna étaient surement châtains foncés de nature, à l'instar de toutes les femmes de leur tribu, mais comme beaucoup, la propreté ne faisait pas partie de leur quotidien et ils étaient devenus plus foncés à cause de la crasse. Sous les yeux de Rhenna de belles runes et arabesques étaient tracées à la peinture, signe de sa supériorité hiérarchique, étant femme de chef. Rhenna la Juste était belle. C'était un fait indéniable, et ce malgré toute la saleté dans laquelle vivait leur peuple et malgré la primitivité de leur tenue, composées en grande partie de peaux de bêtes. On la nommait la Juste, car bien souvent, lorsque son époux partait en guerre contre les Rohirims, c'était à elle de prendre les décisions. Rhenna était faite pour ça, elle réfléchissait, elle songeait avec sagesse et savait écouter et comprendre l'avis des autres. Le guide idéal d'une tribu comme la leur.

Comme tous les membres de leur tribu, hommes ou femmes, Rhenna avait continuellement son épée qui reposait sur ses hanches. Le peuple des Dunlendings descendait d'Haleth la Chasseresse, une femme légendaire, une guerrière. C'est pourquoi les femmes étaient entraînées au combat et n'hésitaient pas à se battre, excepté lors de grandes batailles, où elles devaient laisser les hommes partirent seuls, veillant sur les habitants restés au sein de la tribu ou s'acquittant d'une mission dans les contrées environnantes. C'était invraisemblable de voir une femme ne sachant pas se défendre chez eux, ils étaient trop détestés pour prendre le risque d'être sans défense.

Rhenna fit signe à Findël de s'approcher d'elle. Elle avait toujours eu de l'affection pour l'enfant. Ce n'était pas un hasard, d'ailleurs. La mère de Findël avait été la meilleure amie de Rhenna lorsqu'elles n'avaient que vingt ans. Ce n'est pas qu'elle s'était sentie obligée, mais elle avait su que c'était son rôle de prendre soin de la fillette, prenant la place de mère que son amie n'avait pu assurer. Elle détailla l'enfant qui s'était assise près d'elle. Du haut de ses cinq ans, Findël promettait d'être le portrait de sa mère, sauf les cheveux noirs et broussailleux qu'elle avait de son père. Ils étaient encore très courts et formaient une couronne de cheveux hirsutes autour de son adorable visage. Mais ce que Rhenna trouvait le plus intriguant chez l'enfant, c'était ces yeux, ceux de sa mère. Deux iris si noirs qu'on ne pouvait distinguer la pupille. Un regard pénétrant, profond.

- Je voulais être la première à les voir arriver, murmura la petite fille en la sortant de ses songes.

- Moi aussi, répondit Rhenna avec un petit clin d'œil. Je viens ici tous les matins, avant le lever du soleil pour guetter leur retour. J'ai le sentiment d'aujourd'hui sera le bon.

Elles restèrent donc ainsi à attendre, de nombreuses heures. Elles virent le sommeil quitter leur village, qu'on apercevait à quelques kilomètres en contrebas, juste à côté du lac givré d'Isen Elemir, qui brillait comme s'il était rempli de diamants. Peu à peu, les habitants sortirent de leurs huttes faites de bois, de pierre et de cuir.

- Quelle chance que nos ancêtres aient été béni par les Valar d'une longue vie, car nous sommes si peu aujourd'hui ... Constata Rhenna d'un air sombre. Notre peuple décline et nous sommes de plus en plus insignifiants à chaque passage de saison.

Rhenna soupira mais continua tout de même.

- Notre peuple s'éteint, Findël, je ne parle pas seulement de notre tribu mais de tous les Dunlendings. Lorsque j'avais ton âge, nous n'étions déjà plus qu'une ruine de notre passé, mais aujourd'hui, obnubilés que nous sommes par la vengeance, je crains notre perte à tous ...

Findël frissonna, et ce n'était pas uniquement dû au froid, elle le savait. Rhenna était une femme sage et plus cultivée que les autres Dunlendings car depuis la nuit des temps, les femmes de sa famille se transmettaient leur savoir, dont elles étaient officiellement les détentrices. La femme du Chef était la dernière de cette lignée, et elle savait que cette tradition allait mourir avec elle, car elle n'avait eu que des fils. Même si elle considérait Findël comme sa fille, ce n'était pas le cas, elle n'était pas son sang, elle n'était pas sa chair. Elle lui avait tout de même appris tout ce qu'elle savait, car le savoir devait se transmettre. En réalité, Rhenna avait surtout le sentiment que son heure était bientôt venue.

Elles entendirent soudain un rire gras et mauvais et de lourd pas dans la neige. Se redressant, Rhenna sortit son épée de son fourreau dans un bruit métallique et se mit en position de combat, bien que ne voyant pas encore leur ennemi. Findël tremblait, le poignard toujours serré dans sa main. Elle avait peur. Terrifiée était le mot. Même si cette fois, Rhenna était à ses côtés, elle avait le sentiment que ça finirait mal. Le rire rauque s'accentua, et leur ennemi apparu enfin. Il avait la peau sombre, un peu verdâtre. Petit et trapu, ses longs bras tenaient un arc déjà bandé. Son odeur nauséabonde s'élevait et la neige crissait sous ses pas. Il ricana de plus belle et avant que Rhenna et Findël ne réagissent, la flèche siffla dans les airs et vint se loger dans la poitrine de Rhenna.

Le temps sembla s'arrêter. La belle femme, toujours debout, se courba en avant face au choc. Sa main droite se porta à la flèche enfoncée dans sa chair. Elle ne s'y était pas attendue, comme une débutante, elle avait cru s'en sortir dans un combat à l'épée, sans penser un instant à une flèche. De rage, elle cassa l'extrémité de la flèche pour avoir plus de facilité de mouvement malgré la blessure et s'élança vers l'orc, épée levée vers le ciel avant qu'il n'ait le temps de bander une seconde flèche. Le gobelin dans un instinct de survie, dégaina à son tour une dague tranchante, et encore tâchée du sang de ses précédentes victimes. Le combat commença. Rhenna se battait bien d'habitude, mais Findël, malgré sa vue réduite par des larmes, comprenait que la flèche avait fait des dégâts et qu'elle avait de plus en plus de mal à manier son arme.

Dans une dangereuse manœuvre, Rhenna ne vit pas la pierre cachée sous la neige qui se trouvait derrière elle et chuta. Le gobelin, souriant, s'apprêtait à porter le coup de grâce lorsqu'une douleur fulgurante lui traversa la jambe. Il baissa les yeux et vit un vermisseau humain qui tentait de replonger la lame d'un poignard dans sa chair. D'un coup sec du revers de sa dague, il fit tomber le vermisseau en respect, oubliant sa précédente proie. Ce petit humain rampait dans la neige, une main sur la coupure qu'avait faite la dague, et tentait désespérément de s'éloigner de lui. Il ricana de plus belle.

Findël, agonisante, cherchait à se trainer loin de la créature dans un fol espoir de survie. Téméraire. Son père avait toujours dit qu'elle était téméraire. Mais elle ne pouvait pas laisser Rhenna mourir et partir en courant. C'était au delà de ses forces. Alors elle avait voulu la défendre. Quelle sotte idée. Elle entendit le gobelin la suivre alors qu'elle rampait, et soudain il ricana d'un air diabolique. Le rire s'étouffa, et ne comprenant pas, Findël se retourna. L'orc, trop occupé par son nouveau jouet, en avait oublié la femelle allongée à même la neige derrière lui. Ce n'est qu'alors qu'il riait qu'il se rappelât d'elle lorsqu'il vit et sentit la pointe de l'épée de cette garce dans son torse. Son rire s'étrangla. Il s'écroula.

Rhenna retira son épée d'un coup sec du corps du gobelin, et se précipita vers Findël. La blessure qu'avait la petite fille au torse n'était pas profonde, mais déversait bien trop de sang au goût de la belle femme. Déchirant un bout de tunique, elle fit une compresse contre le torse de la fillette et l'installa sur son dos, pour partir immédiatement vers le village.

Findël avait mal. Sa vue se faisait trouble et la tête lui tournait. Au début du chemin, Rhenna parlait pour la distraire. Maintenant qu'elles étaient enfin hors de la montagne et en vue du village, la petite fille comprit que si elle avait arrêté de parler, ce n'était pas bon signe. Elle ouvrit les yeux qu'elle n'avait pas eu conscience d'avoir fermés. Le visage de Rhenna était fermé, bien qu'elle ait une grimace de douleur sur la bouche. Son front dégoulinait d'une sueur trop importante pour n'être due qu'à l'effort de porter une enfant de cinq ans sur son dos, malgré la blessure que la flèche avait infligée. Surtout que Rhenna en avait vu des pires, c'était son père qui le lui avait dit.

Elles passèrent les portes en bois du village, et on se précipita autour d'elles. Les habitants paniquèrent à la vue du sang. Ce fut une vieille femme, la doyenne du village qui les fit tous s'écarter et les conduisit à sa hutte.

- Rhenna, par tous les Valar, êtes-vous folle pour vous risquer ainsi dans la montagne ! Gronda la vieille d'une voix qui trahissait son inquiétude.

Elle allait s'apprêter à arracher le morceau de flèche restant, lorsque la femme du Chef l'interrompit et montra Findel du regard, haletante sur un lit.

- Votre état est plus préoccupant et ... Commença la vieille.

- J'ai quatre vingt huit ans, Gildis, rappela difficilement Rhenna. Si l'une de nous ... succombe ... à sa blessure... ça ne doit pas être ... celle qui n'a vu passer que cinq printemps.

Rhenna avait eu du mal à parler, sa respiration se faisant plus dur de minutes en minutes.

- Gildis ... Murmura t-elle face à l'évidente hésitation de la vielle femme

Gildis la Guérisseuse abdiqua. Elle s'occupa de l'enfant du mieux qu'elle put et aussi rapidement que possible. Cela lui prit une heure. Même si Findël avait perdu beaucoup de sang, sa vie n'était plus en danger. Aussi, la vieille retourna s'occuper de Rhenna. La flèche ne semblait pas avoir touché le cœur, ni même les poumons. Gildis ne comprenait donc pas pourquoi, après l'avoir extraite dans le cri de douleur de Rhenna, son état s'empirait alors que la blessure n'était pas particulièrement mauvaise, face à ce qu'avait déjà vécu la belle femme.


Lorsque Findël se réveilla, une douleur horrible lui vint à la poitrine. C'est en tentant de se relever qu'elle sentit le bandage qui entourait son corps. Malgré la douleur, elle se redressa et mit pied à terre. Un vertige lui prit, elle avança plus doucement. La pièce dans laquelle elle se trouvait était plongée dans l'obscurité, mais elle devina qui était la propriétaire de cette hutte en voyant tous les remèdes au sol. Dans la pièce voisine, elle n'entendit rien en s'approchant, mis à part un sifflement régulier. Findël y entra alors et son visage se peignit de tristesse quand elle comprit. Le sifflement n'était autre la respiration douloureuse de Rhenna, couchée sur un lit, pâle comme la mort. L'enfant s'approcha et voulut prendre la main de celle qui l'avait sauvé. Elle la retira brusquement sous la surprise. Le corps de Rhenna était glacé. Elle mourrait. La blessure qu'avait causée la flèche semblait propre et en voie de guérison. Pourtant Rhenna mourrait.

- La pointe était empoissonnée.

La voix était aussi sèche que le vent qui soufflait au dehors. Findël se tourna vers la vieille, assise dans un coin de la pièce. Elle était là, silencieuse et froide, guettant la mort qui ne tarderait pas à venir. Impuissante, c'était cela qui la révoltait. Malgré toutes les années qu'elle avait vu passer, la vieille était incapable de sauver une personne qui lui était chère.

- Vous n'avez pas d'antidote ? Gildis, vous savez tout ! Vous devez bien savoir quel ...

- J'ai essayé, Findël. J'ai essayé, répéta la vieille femme, la voix brisée.

Findël laissa ses bras tomber le long de son corps, abasourdie et choquée. Elle s'assit alors à son tour, et attendit. L'enfant resta au chevet de Rhenna de nombreuses heures. Elle pleura la mort de cette secondaire mère lorsque celle-ci eut un dernier souffle. Elle se détesta pour avoir été dans les deux cas la cause de ces morts. Puis elle s'endormit de fatigue et de douleur, la main dans celle, glacée, de la belle femme, alors que dehors le soleil se couchait sur une troupe de cavaliers qui revenaient chez eux. Parmi eux, le chef de leur tribu et ses trois fils ainsi que le père de Findël. Ces hommes, qu'impatientes, les deux femmes avaient voulu voir revenir du haut de la montagne ...

L'année 3 000 du Troisième âge de la Terre du Milieu commençait.


Je sais que ce premier chapitre est très particulier, mais je voulais faire apparaître Rhenna qui est comme une mère pour Findël, puisque sa mère est morte en couche. Elle me permettait aussi de faire un peu un récapitulatif du passé des Dunlendings.

Alors commencer une fiction par une mort n'est certes pas joyeux, mais ça s'est imposé à moi comme ça.

J'espère que ce début de fiction vous aura tout de même plus, ou du moins intéressé !

N'hésitez surtooouuuut pas à donner votre avis, j'en ai vraiment besoin pour cette fiction.

Bonne journée,

Rukie-chan