Salut à tous. Je poste ce petit poème sans prétention, histoire de sensibiliser tous les lecteurs au LuNa (plus y en a, mieux c'est). J'espère que vous apprécierez. Adorant des poètes comme Hugo et Rimbaud, c'est de là qu'est partie mon envie de "poétiser" l'univers One piecien (Je ne sais même pas si ça se dit^^). Si vous n'aimez pas les vers ou certaines envolées lyriques (ou même la poésie tout simplement), cette fic n'est pas pour vous. Sinon bonne lecture.

Note : J'espère que la mise en page de ce poème sera à peu près normal et lisible (ce site fait des choses bizarres avec les lignes). Désolé pour les lignes de séparation mais c'était ça ou l'anarchie totale -_-'

Avertissement : C'est de la poésie, il n'y a rien de choquant. K+ devrait suffire.

Disclaimer : One Piece, les personnages et tout le reste appartiennent à Eiichiro Oda (sauf la poésie qui est de moi^^)


Matinal

Voguant sur les flots, caressé par la brise légère,

Un navire, illuminé au loin par l'aurore australe,

S'éveille. Ignorant les reflets azurés de la mer,

Ses voiles baignent dans la douce lueur matinale.


Flottant doucement, la fière et belle embarcation

Porte le célèbre nom de Thousand Sunny ;

Recouverte d'un grand verger où dorment de précieux fruits,

Sa majestueuse figure de proue semble rugir comme un lion.


Un homme de haute taille, à la fleur de l'âge,

Coiffé d'un chapeau, à ses yeux, plus précieux qu'un trésor,

Contemple, émerveillé, la beauté du paysage,

Et le ciel, peint par un génie aux doigts d'or.


Ses mèches de cheveux noirs exposés au souffle du vent,

Il rêve. Dans son imaginaire d'esthète, peuplé d'îles lointaines,

Le plaisir de naviguer sur un bateau, digne d'un capitaine,

Se dessine délicatement sur son sourire innocent.


Sans se soucier du temps qui passe, qui défile,

Le voyageur solitaire n'entendit pas la porte se refermer.

Une belle navigatrice à la silhouette fine et gracile,

Apparaît, telle la nymphe Eurydice devant Orphée.


La jeune fille au teint couleur de pêche, au visage charmant,

Dont la chevelure de feu éblouissait les dernières ombres du navire,

Dévisageait dans une expression des plus tendres assurément,

Cet homme si insouciant pour lequel son cœur chavire.


Ô cruel dilemme ! Pensa-t-elle avec tristesse

Comment m'y prendre pour enfin tout lui avouer ?

Puis-je un jour tenir ma redoutable promesse,

Celle d'ouvrir mon âme à ce désir tant refoulé.


Les rayons solaires sonnent la fin de la rêverie ;

Le jeune homme se relève, bienheureux et conquis,

Et découvre dans la clarté d'une lumière mordorée

Une jolie visiteuse, les joues rosies, l'observer.


Le silence règne. Seul le clapotis régulier

De la mer résonne en une série de petits murmures ;

Encouragés par cette délicieuse mélopée,

Ils se rapprochent doucement, peu sûrs.


Violentes étaient leurs nouvelles sensations,

L'impatience transparaissait dans ces étranges émotions.

Jeunes et idéalistes, ils cédèrent à la passion dévorante,

Pour eux, il n'était plus question d'attente.


Avec précaution, leurs lèvres se scellèrent,

Donnant ainsi lieu à une scène peu coutumière.

Seul témoin de cet instant, au combien, émouvant,

Une petite mouette dont le cri fêtait leur amour naissant.


Et voilà ! Qu'en pensez vous ? Un peu "à l'eau de rose" peut-être (bien que je n'aime pas trop utiliser ce genre) mais bon, poétique et romance avant tout.

Un petit commentaire est le bienvenue.

A la prochaine.