Disclaimer : Teen wolf et ses persos ne sont pas à nous, non non, parce que, ou sinon, ça ne se passerait pas comme ça, et ce serait sans doute interdit aux moins de dix-huit ans (ce qui, remarquez, serait assez balo pour un truc dédié aux ados), avec tendance un peu guet, et très gai… Hum hum… Même si pas toujours gaie U_U Mais ! Les mots qui suivent et l'histoire, ça, c'est tout nous ! Nous n'écrivons pas dans un but lucratif, pas de sou ni de dessous (de table j'entends bien, bande de coquins) donc, rien, nada, que dalle… Et nous ne comptons pas nous en faire avec des fanfics, puisque seules les reviews nous payent (C'est un appel très discret aux dons XD)
Rating : Ba… Je ne sais pas, à vous de voir, je la mets en T en attendant vos vœux
Pairing : Suspens ! St… Ste…r … Non ? Je vous laisse devinez, mais vu l'image, je doute que vous trouviez ! Héhé !
Note de l'auteur : (Comme je me la pète là, genre, auteur quoi, Hauteur ! ;))
Bonjour à tous ! J'espère que vous allez bien, que la reprise n'a pas été trop dure, et pour ceux qui passent des partiels ou un diplôme à la fin de cette année, je vous souhaite d'être au meilleur de votre forme! (Dit-elle en plein mois de février -_-)
Sinon, ci-git... Enfin, ci-dessous (c'est tout de suite moins fatal XD), un exercice particulier puisque c'est une co-écriture entre Galiane (moi-même, et non moi m'aime hein!) et Jessy21 (donc Galiessy, comme c'est trop recherché!) Nous écrirons un chapitre sur deux, et nous découvrirons celui de l'autre en même temps que vous, donc rien n'est fait d'avance. J'écrirais les lettres de Stiles et la narration de Derek, et Jessy21 fera l'inverse.
Voili voilou, je crois que c'est tout... oui oui, voilà.
Cela faisait près de dix minutes que Derek attendait, sourcils froncés, se demandant pourquoi diable Stiles ne se décidait pas à venir. Il avait très clairement reconnu le moteur de sa jeep, cette poubelle motorisé avec supplément de taule, tout ce qu'il y a de plus discret en somme. Il avait entendu le moteur s'arrêter, les doigts du conducteur taper une mélodie nerveuse sur le volant. Il percevait encore maintenant les battements de cœurs irréguliers de l'hyperactif, auquel s'était ajouté le rythme cadencé d'une de ses pattes folles. Grâce à ses supers pouvoirs, il en avait conclu, en bon devin omniscient, que l'adolescent était stressé. Plus que d'habitude. Et ça commençait à l'agacer alors qu'il ne l'avait même pas en face de lui.
Derek quitta le salon nouvellement refait de la maison Hale, pour se diriger vers la porte, mais s'arrêta avant que sa main n'atteigne instinctivement la poignée. Après tout, c'est le jeune qui voulait le voir, pas nécessairement lui. Il soupira. Personne n'était en danger immédiat, sinon, une tornade aurait débarqué sans même prendre la peine de frapper. Un service à lui demander ? Non, Stiles aurait d'abord tâté le terrain en lui envoyant une tripoter de messages, du simple "comment vas-tu ?" au "besoin de toi, urge ton cul poilu, lycée, 16h" à "Lydia m'a dit que Kira avait pensé que Scott pourrait avoir demandé à Liam quelque chose, mais Liam a dit à Malia de dire à Lydia que j'accepterais de m'en charger", bref, l'apocalypse de la communication revue par Stillinski. Le loup avait beau se creuser la tête, il ne trouvait pas la raison de cette visite, ne se souvenait pas lui avoir demandé de venir, et ne comprenait pas pourquoi des soupirs s'étaient ajoutés à l'agitation du jeune, comme s'il cherchait à se donner du courage.
L'homme pinça les lèvres et ferma les yeux pour se calmer. Stiles avait le don de le foutre en rogne même de loin. Alors qu'il s'apprêtait à retourner à son salon avec en pensée "t'as fait le déplacement, tu assumes", il entendit le bruit caractéristique d'une porte qui claque. Il se retourna pour observer sa nouvelle entrée. Son cœur s'emballa et il grogna pour lui-même, contrarié de se calquer sur l'humeur bancale de l'ado. Pourtant, plus ses pas mal assurés se rapprochaient, plus le palpitant du loup dérapait. Il se serait bien mis une gifle. On n'était pas dans un film d'horreur non plus ! Il vit très nettement l'ombre de Stiles obstruer la fente de sous sa porte. Il entendit si bien sa respiration s'arrêter qu'il stoppa la sienne par automatisme, s'infligeant une claque mentale. Ce gamin était contagieux ! Après plusieurs souffles mesurés pour s'intimer au calme, Stiles fit quelques pas en arrières, puis en avant, Derek perdit patience et faillit lui ouvrir, ne supportant plus la pression. Mais, encore une fois, il fut stoppé dans son élan. Il vit alors apparaître sous la porte, une enveloppe. Et il la fixa longtemps. Si longtemps, qu'il ne fit même pas attention au départ de son correspondant, ou facteur, selon le point de vue.
Cette lettre, posée à même le sol, était bien plus étrange que tout ce qu'il avait pu voir jusqu'à maintenant. Pas que l'enveloppe était magique ou qu'un lutin se tenait juste à côté, non. Juste, pourquoi l'hyperactif lui avait écrit une lettre ? Lettre qui d'ici, dégageait l'odeur particulière de l'adolescent, mais aussi la sueur, prouvant qu'il l'avait tripoté suffisamment longtemps pour l'imprégner d'angoisses. Que pouvait contenir cette feuille que la voix de Stiles n'aurait pu prononcer ? Que pouvait-elle contenir pour avoir à ce point tourmenté le jeune le plus téméraire, et sans doute suicidaire, de leur meute ? Avait-il fait des recherches à son insu, sachant que ses trouvailles feraient du mal au loup ? Avait-il écrit ses adieux parce que leur vie trépidante avait fini par le rendre malade ? S'enfuyait-il loin de Beacon-Hills en lui laissant, pour seul souvenir, ce papier pâle et ses mots griffonnés ? Etait-ce une lettre piégée que des ennemis potentiels lui avaient ordonné de lui transmettre, sans quoi il perdrait la seule famille qui lui reste ? Derek secoua la tête pour chasser ses pensées dignes de Stillinski, et pris la lettre en main.
Une simple enveloppe blanche avec son prénom à l'encre bleue, ne contenant, à vue de poids, qu'une seule et unique feuille. L'odeur de l'étudiant, mais rien de plus. Il se dirigea dans la cuisine, cessant d'observer l'intruse qui pesait étrangement lourd entre ses doigts. Derek devinait sans mal que c'était trop long pour être contenu dans un sms, mais pourquoi pas un mail ? Après tout, c'est l'ado qui lui avait appris comment se servir de sa messagerie, pour ne pas dire de son ordinateur tout court. Là, dans sa main, ce canson à la trame épaisse paraissait presque trop personnel. Il déposa donc son petit fardeau contre sa canette vide sur la table basse, s'installant dans son canapé confortable nouvellement acquis. Coudes sur les cuisses, sourcils froncés, visage bravache, il fusilla le petit carré qui le narguait en arborant son nom. C'est étrange de voir combien une simple lettre, si facilement destructible, peut faire plus peur qu'un dialogue, qu'un orage, qu'un loup, ou que toute une meute. Et celle-ci engendrait tellement de question, que Derek craignait son contenue.
C'est pourquoi il se redressa en vue d'aller se chercher une bière. C'est pourquoi, une fois la canette finit et un mauvais regard à la missive plus tard, il se plongea dans un roman pour détourner ses pensées. C'est pourquoi, après un soupir et un nouveau fusillage en règle, il retourna chercher une canette. Et c'est ainsi qu'il comprit que tant qu'il ne l'aurait pas ouverte, ses appréhensions grandiraient. De guerre lasse, il attrapa ce fichu pli. Derek Hale ne serait pas un lâche face à une satanée lettre, d'un satané emmerdeur, avec sa satanée écriture ! Il l'ouvrit rapidement pour ne pas changer d'avis et la déplia en l'observant toujours d'un mauvais œil. Son cœur battait plus vite, mais après tout, elle ne cachait pas un démon non plus...
Derek,
Je ne sais pas par où commencer… J'aurais voulu quelque chose qui ne soit, ni trop lourd, ni trop futile au point d'être balayé. J'aurais voulu trouver les mots justes, l'équilibre parfait entre les écrits définis et les sensations innommables. J'aurais voulu que ton prénom porte à lui seul tout ce que j'y mets, tout ce que je ressens en écrivant ces quelques lettres qui forment un tout. J'aurais voulu que mon écriture suffise à exprimer l'importance que ce mot signifie à mes yeux, ce nom que je goûte chaque fois que j'en prononce la musique. J'aurais voulu en changer le dessin, pour le rendre personnel, pour me l'approprier, pour que tu m'appartiennes d'une certaine manière. J'aurais aimé façonner un peu de ton histoire, façon pour moi de faire partie de ta vie, d'être un trait au hasard, quelque part, pour ne pas que tu m'oublis.
J'aurais aimé trouver la formule adéquate pour te dire bonjour sans que cela ne paraisse trop fade. Y mettre le paysage que j'observe en t'écrivant ses mots simples, y peindre la mélodie quotidienne qui régit mon cœur à ta seule pensée. J'aurais aimé que tu devines les ombres et les lumières, que tu en sentes le caractère, que tu y vois plus que des lettres qui s'amoncellent pour faire des phrases qui manque de couleurs. J'aurais voulu t'offrir mes pensées avec plus de justesse, te dire pourquoi j'écris, et faire naître tes sourires en te peignant ceux qui habitent mes souvenirs. J'aurais voulu que mes sentiments soient plus qu'une littérature qui s'appose de règles et de pratiques, mais un reflet sincère, une esquisse un peu floue, un peu folle, une ébauche d'émotions à brûle pourpoint, qui emprisonnerait l'abandon de cet instant pour te le donner en présent.
J'aurais aimé trouver les termes qui te décrivent à mes yeux, ceux que mes sensations connaissent mais que mes mains ne parviennent pas à traduire sans rature. Ces lexèmes inconnus qui portent autant de notes enivrantes que de signes oubliés, qui se laissent emporter par mes sens sans en interpréter l'essentiel. J'aurais voulu être un de ces poètes d'antan qui coiffent des toiles tout en rimes, et transcender mon âme pour la livrer à ton regard le temps d'une confidence. J'aurais voulu que tu voies à travers mes phrasés, tous ses frissons un peu perdu qui rechignent à s'écrire sur le papier, qui hésitent à se coupler d'espoir pour être partagés. J'aurais aimé t'écrire les battements de mon cœur quand mon esprit t'image, te faire écouter cet étrange apaisement que ta présence enflamme.
J'aurais aimé que tu lises tous ses murmures que mes mots cachent par pudeur, ces chuchotements presque inaudibles qui habillent mes lettres en secrets. J'aurais aimé te faire l'amour avec des verbes étrangers, telles des caresses aux doux accents qui auraient roulé sur la feuille comme des rumeurs sur ta peau. J'aurais voulu tracer de mes lèvres, tous ces baisers éphémères qui saturent mes pages, ceux que je rêve de poser sur ton corps comme on écrit une histoire. J'aurais voulu te crayonner ce vertige de mes sensations, qui emprunte jusqu'à mes doigts quand je te confi mon silence, qui fait trembler ma plume et bafouiller mon encre.
J'aurais voulu t'appartenir comme on possède l'existence, être plus qu'une page que l'on tourne, plus qu'un feuillet qui se déchire. J'aurais aimé qu'en filigranes, transparaissent jusqu'à mes soupirs, un souffle tout au creux de ton âme, l'aveu de tout ce que tu m'inspires. J'aurais aimé des termes plus criants qu'un "je t'aime", plus poignants que le chant éperdu d'un loup qui s'épancherait en hurlements à la lune ignorante. Je regrette de ne pas avoir le courage de te dire tous ces mots de vive voix, de ne pas avoir le pouvoir de te les prouver par cent fois, de ne t'offrir qu'une simple lettre qui a à cœur des sentiments trop grands, pour être contenus entre ces lignes un peu chancelantes.
Je ne me suis pas relu, par peur d'à nouveau froisser mes lignes, en faire une boule qui rejoindra toutes les autres. On va dire que c'est la bonne, que mes fautes n'ont pas d'importance, que tu l'as peut-être déjà brûlé ou déchiré, que ce fut juste un exutoire. Après tout, les feuilles sont un bon buvard à nos larmes, même si elles ne nous empêchent pas de pleurer.
Bien à toi,
Stiles.
C'est à ce moment précis, là, dans son nouveau salon, assit sur son canapé, que pour la première fois de sa vie, Derek Hale, avant dernier du nom, eut un bug. Il avait lu ces mots, écrits pour lui, en cherchant une menace, un adieu, des reproches, une mauvaise nouvelle, et il n'avait trouvé que des mots… d'amour ? Des mots d'amour de Stiles. Une déclaration en règle de l'adolescent hyperactif qui lui déballait ses sarcasmes par habitude. Ce jeune qui le cherchait par plaisir de le voir enrager. Son palpitant semblait s'être ralenti à mesure que la lecture s'achevait. Alors, doucement, sans se presser, il la relu encore une fois, imaginant une voix et la mine qui gratte le papier.
Alors ? Dois-je préparer le bain chaud et les lames de rasoirs ? (Je vais plutôt pencher du côté des médocs... Quoi que j'ai une corde...)
Si le concept vous plait, n'hésitez pas (pareil s'il ne vous plait pas) à le signaler, là, dans ce petit rectangle vide qui n'attends que vos mots pour se targuer d'exister pour quelque chose...(J'ai vraiment, vraiment essayé de faire une flèche de toutes les façons imaginables, mais ce ... truc ! Refuse de l'afficher -_- pffff ! Mais voyez y une flèche, hein !?)
Sinon, il sera question d'un chapitre par semaine, je ne sais pas quel jour, car Jess et moi avons d'autres travaux en cour. C'est bon, je crois que là, c'est tout !
Bisiloux les tits ploup... heu... ou c'est bisiloup les tits ploux... ha, ou peut-être bisiploux les tits loups... Bref ! Je vous embrasse quoi ! Et bonne soirée XD
Galiane
