Note de l'auteure: je parcours les fanfictions de WC depuis plusieurs années. J'ai tenté plusieurs fois d'écrire, sans succès jusqu'à cette histoire. Elle m'est apparue en voyant le preview du Series Finale. Je suppose que tout cela sera AU dès la diffusion du dernier épisode. Je vous laisse avec le prologue, en espérant que ça vous donnera envie de lire la suite.

Note de l'auteure bis: Je me suis aperçue en relisant le début que le prologue ne suivait pas le Finale. J'ai donc apporté quelques modifications, sans quoi ça ne correspond pas non plus à la suite de mon histoire, qui, elle suit le canon. Le prochain chapitre arrive demain matin pour Noël.

Prologue

Elle entendait Theo babiller en français dans sa chambre tout en terminant de se préparer pour une nouvelle journée de travail. Elle se surprit à sourire. Mozzie serait fier d'entendre que son fils putatif parlait couramment la langue de Molière. Elle avait fait le bon choix. Mais avait-elle vraiment eu le choix? Après le fiasco de l'arrestation des Pink Panthers, elle avait été incapable de continuer sa vie new-yorkaise.

Chaque coin de rue, chaque seconde de sa vie lui rappelaient le visage de Neal. Après que la balle l'avait frappé en plein thorax, elle n'avait pas eu la chance de le revoir. Seul Peter avait pu lui parler au moment où il était chargé dans l'ambulance. S'ils avaient réagi plus vite, s'ils lui avaient vraiment cru en lui, il serait peut-être toujours en vie. Neal n'avait pas fait confiance au FBI, il avait choisi de faire confiance à Keller, parce que le Bureau lui avait tellement menti avant. Et Keller l'avait abattu. D'une certaine façon, Neal avait obtenu sa liberté.

Alors Diana était partie. Elle s'était souvenue de sa jeunesse internationale, et s'était dit que grandir de par le monde serait bénéfique à Theo. Elle avait quitté le FBI en pensant laisser son sentiment de culpabilité avec son badge. Ça avait presque marché. L'Europe et son travail à Interpol lui avaient permis de couper les ponts et d'enfouir ces événements tragiques au fond de sa mémoire. Elle recevait des nouvelles de Peter et Élisabeth de temps en temps, mais ces coups de fil ne faisaient que raviver sa douleur. Leur petit Neal aurait dû avoir un parrain pour veiller sur lui, lui apprendre tout ce que son père ne voulait pas qu'il sache. Au lieu de ce grand frère, il n'avait eu qu'un double prénom, Neal Georges, en hommage à un ami parti trop vite.

L'éloignement avait atténué un peu sa tristesse, du moins jusqu'à cette enquête. Un voleur s'attaquait aux plus grands musées européens. Des cambriolages de haut vol, impressionnants d'intelligence et tout ça sans que personne ait été blessé. En fait, personne n'avait vu le mystérieux voleur. Pas d'empreinte, ni aucune trace d'ADN, pas la plus petite image de vidéosurveillance. Rien. Alors forcément, Diana ne pouvait pas s'empêcher de penser à Neal.

Après Copenhague, Amsterdam et Zurich, le criminel avait posé son baluchon à Paris. C'était donc au tour de l'agent Berrigan d'entrer dans la danse. La police française avait arrêté un suspect le matin même. Le bal des interrogatoires allait commencer.