Bonjour chers lecteurs ! Voici un petit OS assez court, que j'avais subitement envie d'écrire. S'il vous a plu (ou pas d'ailleurs), n'hésitez pas à mettre une petite review. Ca fait toujours plaisir de recevoir des critiques constructives.
Disclaimer : Les personnages et l'univers appartiennent à Suzanne Collins !
Je suis là, regarde-moi…
- Prim ! Prim !
Je cours. Ses cris m'alertent. Il lui est arrivé quelque chose.
- Prim ! Gale !
Je sens Johanna sur mes talons. Elle me crie quelque chose que je ne comprends pas. Il faut que je retrouve Katniss. Soudain, alors que je trainais derrière moi ma jambe amputée, je la vois. Elle hurle en se débattant furieusement dans tous les sens. Je m'approche en boitant, avant de me cogner contre une paroi invisible. Elle m'a vue aussi. Elle se précipite vers moi, mais percute également le bouclier dressé entre nous. Ses yeux ont une lueur de folie et sa bouche s'ouvre dans un rictus horrifié.
Et c'est là que je les vois. Les oiseaux. Enfin, en y regardant de plus près, ils ont un air familier. Ils ressemblent aux geais moqueurs. Pourtant, je sais qu'ils n'en sont pas. Ils volent furieusement au dessus de Katniss, la faisant hurler de plus belle.
- Des geais bavards, m'informe Johanna tandis que je m'accroupis, cherchant le regard de la brune. Ils reproduisent les sons des êtres aimés, donnant l'impression que ceux-ci souffrent.
Les mains sur les oreilles et les yeux fermés, Katniss hurle à s'en arracher la voix. J'essaye de l'atteindre, mais chaque fois que je pose la main sur le champ de force, celui-ci émet un grésillement et ne cède pas.
- Ce n'est pas réel ! Ce n'est pas réel ! Katniss, écoute-moi !
Mes cris sont inutiles, elle ne m'entend pas. Finnick ne tarde pas à débarquer et à s'écrouler à ses côtés. Mais Katniss se débat toujours contre les sifflements des geais.
Quelques interminables secondes plus tard, la paroi invincible disparait, me permettant de rejoindre la jeune femme. Je la prends dans mes bras, tandis qu'elle essaye de contrôler les tremblements convulsifs de son corps.
- Ils les ont ! Ils ont Prim et Gale… Ils les… Ils…
Ma main caresse doucement ses cheveux et mes bras la bercent.
- Chut, calme-toi, tout va bien. Ce n'était pas réel.
Il lui faut du temps pour retrouver complètement sa raison. Et même après deux heures de marche, elle continue à tenir ma main dans la sienne et à rester près de moi.
