Bonjour, voilà le premier chapitre de ma première fiction, en espérant que ça vous plaisent.

Bonne lecture...

Les personnages appartiennent à Stephenie Meyer

- Je t'aime, me murmura t-il en déposant de légers baisers dans mon cou.

- Je t'aime aussi.

Il m'attira doucement à lui et posa ses lèvres sur les miennes, m'entraînant dans un baiser d'abord doux puis plus intense, plus passionné. Je m'écartai de lui à regret, mais contrainte pour nous permettre de reprendre notre souffle.

- Je dois me sauver, mes parents vont m'attendre pour dîner, et si je veux pouvoir te voir ce soir, il ne vaut mieux pas énervé mon chérif de père.

- Tu as raison ma belle, soupira t-il

Il se remit debout, et me tendis la main pour m'aider à me relever. Il me serra contre son torse, et posa ses lèvres sur mon front, ses mains caressaient la peau nue de mon dos sous mon tee-shirt m'arrachant des frissons de plaisir. Je m'écartai à contre cœur de lui, le faisant grogner de mécontentement. Ils nous en fallait peu pour nous laisser aller, et même si l'idée d'être à nouveau allongé sur le sable chaud, avec le garçon dont j'étais amoureuse me faisant l'amour était plus que tentante, mes parents allaient m'attendre, et mon père était tout sauf patient, et je doutais que l'excuse " Désolé, je ne trouvais plus ma petite culotte " lui plaise beaucoup.

- A tout à l'heure, murmurai je après un dernier baiser et ma promesse de manger en quatrième vitesse et de revenir très vite.

J'étais pratiquement arrivé devant la maison que nous louions pour nos vacances, lorsque la voiture de mes parents s'arrêta à quelques centimètres de moi, ma mère ouvrit sa fenêtre, me faisant signe de monter. Une fois installée à l'arrière, et attachée, je remarquai le visage fermé de mon père, il me regarda rapidement et retourna son attention sur la route.

- On va manger au restaurant maman? demandai-je

- Mieux que ça ma chérie, on rentre à la maison tout de suite, mon patron m'a appe...

J'avais arrêter d'écouter le flot de parole qui sortait de la bouche de ma mère, la seule chose que j'avais retenu était qu'on partait. Non, on ne pouvait pas! Je ne pouvais pas ne plus le voir, je...je...je n'avais même pas son numéro, ni son nom de famille, on avait le temps, il nous restait du temps! Non! La panique m'empêchait de respirer convenablement, et les larmes me brouillaient la vue. Je ne pouvais pas le perdre, je ne survivrai pas. J'ouvris la fenêtre sans vraiment réfléchir, le vent chaud balayait mes larmes, laissant des trainées brûlantes sur mes joues. Un cri m'échappa, le prénom du garçon qui m'avait fait découvrir l'amour, la tendresse, celui qui m'avait donné mon premier baiser, qui avait été mon premier amant.

- EDWARD

Je me réveillai en sursaut, le visage baigné de larmes, un coup d'œil au réveil m'indiquait qu'il n'était que 4 heures du matin. Je sortis doucement du lit, faisant attention de ne pas réveiller mon homme et traversait l'appartement en direction de la cuisine. Après m'être servi un verre d'eau, je m'installai sur un tabouret, et m'appuyait sur le bar.

Dix longues années que ce rêve revenait régulièrement. Edward, ce garçon aux yeux verts et aux cheveux bronze qui m'avait fait découvrir la vie. Ma mère, Renée, m'avait promis que je l'oublierais, qu'il n'était qu'un amour de vacances. Alors pourquoi son sourire en coin, son doux ténor, sa peau si douce continuaient de me hanter après tout ce temps?

Je n'avais pas cessé de pleurer pendant tout le trajet qui nous avait ramener à Forks, mon père, Charlie, s'était énervé, disant à ma mère qu'elle n'était qu'une égoïste, qu'elle aurait dût me laisser le temps de dire au revoir à Edward. Elle avait rétorqué que son métier passait avant mes caprices, qu'il aurait dût s'estimer heureux qu'elle m'est écartée de potentiels relations sexuelles si elle nous avaient laissé plus longtemps ensemble Edward et moi. Si elle avait su...

Mon père n'avait plus rien dit, et ma mère avait affiché un sourire ravi, m'oubliant moi et ma douleur à l'arrière de la voiture. Je l'avais détesté de me faire ça, une mère se devait de protéger ses enfants de toutes souffrances, alors que cette femme l'avait provoquée, puis je l'avais haïe, et ensuite rayé de ma vie lorsqu'elle nous avait laissé mon père et moi pour une nouvelle vie au soleil avec un autre homme. Mon père s'était plongé dans son travail, il s'occupait de moi, mais nous ne parlions jamais, ma mère l'avait aussi détruit. Puis j'étais parti à l'université avec ma meilleure amie, et je voyais Charlie de temps en temps.

- Ça va bébé?

La voix de mon homme me fit sursauté, il se rapprocha de moi, et passa ses bras autour de ma taille.

- Tu as encore fait un cauchemar? me demanda t-il

- Oui, encore, soupirai-je en posant ma tête sur son épaule.

Demetri avait toujours accepté mes cauchemars, la première nuit que nous avions passé ensemble, je m'étais réveillé en pleurant et en criant le prénom d' Edward. Il avait paniqué, pensant que j'avais quelqu'un d'autre dans ma vie, alors je lui avait tout expliqué, ma rencontre avec Edward, notre histoire d'amour, mon départ forcé et précipité. Aussi étrange que cela pouvait paraître, il m'avait compris et souvent consolé au milieu de la nuit.

Nous étions ensemble depuis 5 ans, nous nous étions rencontrés au Memories, le bar que j'avais ouvert à 22 ans avec ma meilleure amie Angela Weber et son fiancée Ben.

Ce dernier et Demetri était cousin. Nous avions tout de suite accroché bien qu'il eut un physique plutôt intimidant. Il mesurait dans les 1m95, tout en muscle, il avait les cheveux blonds qui lui arrivaient aux épaules, toujours attachés et les yeux gris. Je paraissais minuscule à ses cotés avec mes 1m63 et fade avec mes cheveux châtains long et mes yeux noisettes.

Nous étions sortis ensemble quelques fois et s'en vraiment m'en rendre compte, Edward avait peu à peu quitté mes pensées, ou du moins, la douleur s'était atténuée. Nous avions emménagé tout les deux un an après notre rencontre, nous étions très heureux et également très complice, Angela me le reprochai souvent d'ailleurs, elle trouvait qu'on ressemblait plus à des meilleures amis qu'à un couple. Moi j'aimais notre vie, et notre façon de nous aimez. Il avait accepté le fait de me partager avec mon amour de jeunesse.

Je m'en voulais beaucoup de lui infligé ça, mais il me rassurait toujours, me disant qu'il savait que je l'aimais, et qu'il était conscient de la place qu' Edward occupait dans mon cœur.

- Retournons nous couchez bébé, me murmura mon homme

- Oui, allons y

Demetri me serra contre lui, et déposa un baiser sur mon front. Je le suivis jusque notre chambre, et me rendormis blottis contre lui, contre cet homme qui n'était pas un souvenir.

Lorsque j'ouvris les yeux, le soleil était déjà levé, Demetri était parti prendre sa garde à l'hôpital, il était anesthésiste. Je sortis péniblement de mon lit et me rendis dans la salle de bain. J'observai mon reflet dans le miroir, j'avais encore les yeux rougis par les larmes de la nuit dernière. J'enfilai un jogging, un débardeur et une veste, après avoir bu rapidement un verre de jus d'orange, j'attrapais mon Ipod sur le meuble dans l'entrée et partis courir, histoire de bien me réveiller.

A mon retour, le voyant du répondeur m'indiquait un message, j'appuyai sur le bouton en passant à côté tout en enlevant mes baskets.

- Salut bébé, euh...tu vas encore me traiter de tête en l'air, mais tu pourrais...euh...me ramener le dossier que j'ai laissé sur mon bureau, je sais, je suis pas possible, et irrécupérable, mais en fait c'est pour ça que tu m'aimes, et ne lève pas les yeux au ciel, c'est la vérité! Merci d'avance bébé, et à tout à l'heure, je t'aime ma belle.

Je ne pu retenir un rire en imaginant son air gêné sur le visage lorsqu'il s'était aperçu qu'il avait encore oublier un truc, c'était tout mon homme, je me demandais souvent comment il faisait pour retrouver le chemin de l'appartement. Je filai sous la douche, après m'être lavé et séché, j'enfilai un jean slim bleu clair, un petit haut rayé gris et blanc, je tentai de me coiffer, mais abandonnait rapidement, et me maquillai très légèrement.

Je mettais un peu d'ordre dans notre appartement. Nous avions eu le coup de cœur en le visitant, il y avait 2 chambres, une salle de bain et le salon était immense, et la cuisine était très fonctionnelle, ce qui était pratique pour moi qui aimait cuisiné. Après avoir mis une machine de linge en route, je passai dans le bureau de Demetri, qui se trouvait être la deuxième chambre, et récupérais le dossier qu'il avait oublié. J'enfilai mes converses et un gilet court de couleur noir, j'attrapais les clés de ma volvo et filai à l'hôpital.

Une fois arrivée, je montais directement au 3ème étage, là où se trouvait le cabinet de Demetri, j'allai encore avoir à faire à sa garce de secrétaire, Irina, une espèce de bimbo siliconé de haut en bas. Elle passait son temps à faire les yeux doux à mon homme, et à me snober. D'après Demetri, elle draguait tout les homme vêtus d'une blouse blanche.

Elle me détailla de la tête aux pieds avec un sourire crispé placardé sur le visage.

- Bonjour Mlle Swan

- Bonjour Irina, je viens voir Demetri.

- Le docteur Volturi m'a dit qu'il ne voulait pas être dérangé, il est avec le docteur Cullen, repassez plus tard.

- Il m'attend, dîtes lui que je suis là, cinglais-je

Elle me lança un regard furieux et appuya sur le bouton de l'interphone, Dem répondit de suite.

- Irina, j'espère que c'est important.

- Isabella pour vous Dr Volturi, elle insista bien sur mon prénom

- Alors oui, c'est important, j'arrive dans quelques minutes.

Je me dirigeais vers une chaise lorsque mon portable vibra dans ma poche, je m'apprêtais à quitter la pièce pour répondre quand Demetri sorti de son bureau.

- Be..

- J'arrive, le coupais-je en l'embrassant rapidement au passage.

J'aperçus brièvement une silhouette d'homme derrière lui mais n'y prêtais pas attention.

- Oui Angie, répondis-je arrivée dehors

- Salut Bell's, je voulais te rappeler que je serais un peu en retard se soir, je serais là vers 22 heures, tu pense appeler Jane pour qu'elle me remplace en attendant ?

- Non, on se débrouilleras jusqu'à ce que tu arrives, répondis-je

- Ça marche, à ce soir Bella

- A ce soir, dit-je avant de raccrocher.

Deux bras forts entourèrent ma taille et des lèvres chaudes se posèrent sur mon cou, je me senti tout de suite bien, comme toujours lorsque je me trouvais dans les bras de Demetri.

- Ça va bébé? murmura t-il contre ma peau

- Oui, très bien, désolé de m'être sauvé, mais Angela m'a appelé pour le boulot, au fait ton dossier.

Je le sorti de mon sac, il le saisi lorsque je lui tendis.

- Merci bébé, je me demande vraiment ce que je deviendrais sans toi, me dit-il en souriant

- Bonne question chéri, sûrement dans le même état que moi, bon je file, j'ai plusieurs choses à faire au bar avant l'ouverture, et je dois appeler Jane pour qu'elle viennent bossé demain soir, vu qu'on sera tous les deux à cette fichue soirée.

- Eh oui, j'ai hâtes de voir ton ancien lycée et tes anciens camarades, rigola t-il en me caressant la joue.

- Tu sais, on est pas forcé d'y allez, je n'étais pas très populaire, et mes seuls amis étaient Angela et ton cousin, et puis le samedi soir, c'est la folie au Memories, Jane ne s'en sortira pas, non c'est réglé, on y va pas, annonçai-je certaine de mon plan

- Même pas en rêve ma belle, Jane vous a déjà remplacer l'une ou l'autre le samedi, et tout c'est toujours très bien passé, donc on iras, tu n'y échaperras pas, maintenant sauve toi, je t'aime

Je marmonnai un " je t'aime" en m'éloignant, déçu d'aller à cette soirée. Demain, j'allais me retrouver à la réunion des anciens élèves du lycée de Forks, et j'avais une trouille bleue. J'allais à nouveau me retrouver entouré de ces pimbêches, Jessica Stanley et Lauren Mallory, celles qui m'avaient pourris la vie, faisant courir des rumeurs à mon sujet, se moquant ouvertement de mon absence de goût pour la mode et du fait que j'étais une bonne élève.

Rosalie, une amie, m'avait fait promettre de la laisser me préparer pour la soirée, une de ses amies était styliste, et elle comptait lui emprunter des robes et autres chose. Je craignais le pire, mais pour l'instant, je devais me rendre au bar pour préparer l'ouverture de ce soir. Je paniquerais en temps voulu.