Une Nouvelle Jeuness

Reprise

A/N : Cette fiction a été originellement écrite par Muhjaa-ness, qui en a rédigé les huit premiers chapitres. Taliath l'a ensuite reprise et récrite, avec la permission de l'auteur. La présente version est une traduction de l'anglais de l'œuvre de Taliath, à sa demande. Vous pouvez lire la version originale en passant par mon profil : Favorite Stories.

Disclaimer : Ni Muhjaa-ness, ni Taliath, ni moi-même, ne possédons les personnages, lieux et événements que vous reconnaîtrez dans cette fiction. Tout est inspiré de l'œuvre de J.K. Rowling.

Avertissements : HBP spoilers, langage familier, violence

Je n'apprendrai rien à personne en signalant que les reviews sont toujours les bienvenues.

Bonne lecture !


Prologue : Une Fin, et un Commencement

Harry Potter et Minerva McGonagall parcouraient en courant un long hall de Poudlard, se retournant de temps à autre vers leurs poursuivants pour contre-attaquer. Les torches fixées aux murs ne dispensaient qu'une lumière rare et faible, mais cela suffisait amplement : les éblouissants jets de lumière magique éclairaient leur chemin.

Comme il sentait derrière lui une cohorte de sortilèges fusant dans sa direction, Harry tomba sur un genou et tourna sur lui-même, tout en dessinant avec sa baguette un ample arc de cercle qui fit dévier une demi-douzaine de sortilèges ; il fut soulagé quand deux ou trois Sortilèges Impardonnables qui n'avaient pas rebroussé chemin, passèrent sans causer de dégâts au-dessus de sa tête.

Dans un grondement de pierre qui s'agite et se tord, les gargouilles blotties dans des niches étroites s'animèrent sous l'ordre de Minerva, poussant des rugissements silencieux que Harry perçut non pas avec ses oreilles, mais avec sa sensibilité magique. Elles s'élancèrent lourdement hors de leurs niches et attaquèrent les Mangemorts.

- Venez, Harry, dit Minerva en toute hâte. Nous devons nous dépêcher. Avec un peu de chance cela devrait les ralentir. Mais nous devons nous dépêcher quand même.

Elle haletait, et des mèches de cheveux s'étaient échappées de son chignon habituellement si serré, mais la lueur intense qui brillait dans ses yeux inspirait toujours la même force.

Harry hocha brièvement la tête, et mis ses propres capacités à contribution pour ralentir leurs ennemis – quelques mouvements déterminés de sa baguette dessinèrent barrières et boucliers, quelques tapotements hâtifs donnèrent naissance à des charmes camouflés, réglés pour entrer en action au bout de quelques minutes.

- Partons.

Et ainsi ils partirent, courant de plus en plus loin dans les couloirs jusqu'à ce que Minerva fasse signe à une gargouille située à quelques pas devant eux, et qui s'écarta d'un bond pour leur céder le passage.

- Mon bureau, dit-elle rapidement, alors que la gargouille scellait l'entrée à nouveau. Montez jusqu'à mon bureau ; je vais faire de mon mieux pour bloquer ce passage.

Mais Harry montait déjà l'escalier au pas de course, tout en ayant soin de pointer sa baguette ici et là pour placer d'autres pièges à l'intention de l'ennemi. Il entendit Minerva actionner les anciens verrous qui n'avaient été invoqués que trois fois depuis leur création : une fois quand Lord Gryffondor, Lady Serdaigle et Lady Poufsouffle avaient dû tenir à distance Serpentard et ses propositions, une deuxième fois quand le Directeur Borglois, en 1892, s'était enfermé dans son bureau après avoir découvert que le Ministère projetait de l'arrêter, et une dernière fois quand Dumbledore avait quitté brièvement son poste dans la cinquième année de Harry.

Comme ces verrous se mettaient en place avec un claquement sec, Harry ressentit la puissante vague de magie qui en émanait.

Cela devrait nous protéger au moins pour quelques temps. Bien sûr, avec les proches de Voldemort à nos trousses, qui sait combien de temps n'importe quel verrou peut tenir ?

Chassant brusquement de son esprit cette pensée lugubre, Harry commença à agiter sa baguette, créant ses propres verrous et scellées magiques ; il les tressa les uns aux autres de telle sorte qu'ils se trouvèrent entrelacés, et ainsi, plus difficiles à briser. Déjà se pressait dans le sillage de sa baguette une foule de fils lumineux, un enchevêtrement de lumières de couleurs différentes qui défiait l'imagination, et Harry peinait pour en rajouter d'autres.

- Minerva, je ne pourrai pas empêcher mes boucliers de se déclencher très longtemps.

Mais il aurait pu épargner son souffle : quelques secondes plus tard elle passa devant lui en courant, lui permettant ainsi d'étendre le réseau de fils colorés en travers de l'embrasure de la porte avant de l'actionner.

Harry poussa un soupir de soulagement.

- La gargouille et ce bouclier devraient tenir au moins une heure, dit-il. Juste ce qu'il nous faut pour récupérer de notre dernière bataille, Minerva.

Il s'assit dans un des canapés, ressentant déjà en lui le vide qui était un signe infaillible d'un épuisement magique ; aussi fut-il surpris de constater que Minerva ne se reposait pas, mais au contraire fouillait nerveusement – bien qu'avec une lenteur étrange que Harry reconnut comme une grande fatigue – dans une arrière-salle dissimulée qui recelait des cartons et des cageots, dont le contenu lui était inconnu.

- Minerva ? Qu'est-ce que vous faites ?

Elle ne répondit pas.

Fronçant les sourcils, Harry observa le dos qui était tout ce qu'il voyait d'elle, essayant de comprendre ce qu'elle faisait exactement.

Elle est devenue folle ? Pourquoi s'épuise-t-elle comme ça ? On devrait se préparer pour notre dernier combat.

Déjà, Harry percevait des mouvements dans l'air de la pièce alors que les vieilles scellées de la gargouille étaient brutalement entaillées, martelées sans relâche par un poids qui empestait la magie noire. Les flammes des torches qui éclairaient le bureau de la Directrice s'atténuèrent de plus en plus comme cet être doué de sens que l'on appelait Poudlard s'affaiblissait encore.

Minerva émit un sifflement d'agacement et donna de sa baguette un coup sec dans le vide, et à la grande surprise de Harry, un gémissement suraigu lui perça les tympans alors que, devant elle, l'air qu'il avait cru vide tremblait et ondulait soudain.

Ah, des champs d'invisibilité. Peut-être même un sortilège de trompe-l'œil.

- Nicholas a dû créer celui-ci la semaine dernière, quand il est monté pour vérifier que c'était toujours là et en bon état, dit Minerva.

Elle secoua la tête avec lassitude.

- Peut-être était-ce ce qu'il a essayé me dire, au moment où –

Elle s'interrompit brusquement ; Harry comprit pourquoi. C'était simplement trop douloureux de se remémorer tous ceux qui avaient péri.

Cédric, Sirius, Albus, Hermione, Ron, Ginny, Luna… La liste était encore bien longue.

- Qu'est ce que c'est ? Harry demanda doucement, détournant les pensées de Minerva de ces tristes souvenirs. Que faites-vous, Minerva ?

- C'est un projet, répondit Minerva, d'une voix qui trahissait une immense lassitude. Un projet que j'ai commencé avec Albus, et que j'ai continué par la suite avec Nicholas et Hermione, depuis le retour du Seigneur des Ténèbres.

Elle agita sa baguette, esquissant dans les airs des motifs complexes formés de tournants brusques et de tourbillons, comme si elle dessinait des runes invisibles, et l'air devant elle cessa d'onduler, faisant disparaître les trompe-l'œil. Les cartons et cageots s'évanouirent dans les airs, et dans la pièce du fond qui avait paru si encombrée se dressait à présent, solitaire, un autel, au-dessus duquel une sphère évoluait en cercles lents.

Minerva soupira.

- Vous rappelez-vous du projet Overlord, Harry ?

Il s'efforça de trouver un écho à ce nom dans sa mémoire, fouillant et passant en revue ses souvenirs comme on le lui avait appris, et hocha finalement la tête avec hésitation.

- Vous parlez de ce projet avorté ?... Celui dont Hermione a dit à l'Ordre qu'il avait échoué ?

Comme il parlait encore, il parvint soudain à une autre conclusion.

- Une seconde, vous êtes en train de me dire que ça, c'est… ?

- Oui, dit Minerva. Voici Overlord, et oui, contrairement au rapport d'Hermione, ce projet a été un succès total.

Minerva s'avança respectueusement vers l'autel, et Harry suivit, obéissant à un ordre silencieux de la Directrice.

- Overlord, Harry, devait être notre arme en dernier recours.

- Je sais, dit Harry. C'était censé être l'arme ultime contre Voldemort, si tout le reste échouait, c'est ça ? Alors, heu, comment c'est censé fonctionner ? Comme une bombe nucléaire, ou quelque chose comme ça ? J'ai toujours pensé que ce serait quelque chose dans ce genre-là, une énorme bombe nucléaire qui anéantirait tout. C'est bien une sorte de grosse bombe, n'est-ce pas ? Ça détruira tout ?

Minerva continua à voix basse, comme s'il n'avait rien dit :

- Nous lui avons donné le nom de l'Opération de Moldus « Overlord », quand ils se sont rués sur les plages de Normandie et ont changé en fin de compte le cours de la guerre, permettant ainsi leur victoire. Ceci devait agir de même. Ceci agira de même.

Comme ils approchaient, des filets de douce lumière bleue surgirent du plancher ; Minerva se hâta de donner un coup sec de sa baguette, et les filets vacillèrent et s'affaiblirent, de telle sorte que l'obscurité envahit la pièce à nouveau. Il n'y avait pas de torches, constata Harry, et la lumière qui venait du bureau était pratiquement inexistante. En fait, lorsque Harry se retourna pour jeter un coup d'œil au bureau, il vit que les torches rougeoyantes étaient à peine allumées et s'affaiblissaient toujours. Poudlard se mourait.

- Qu'est-ce que c'est, alors ? Comment agit-il ?

- Nous avons répandu la rumeur de cet échec au sein de l'Ordre, continua-t-elle, ignorant sa question une fois de plus. Non pas pour détruire tout espoir, mais pour que le Seigneur des Ténèbres soit informé de l'échec du projet. Nicholas, Hermione et moi-même, avons décidé de garder cette arme en secret, de la dissimuler sous les couvertures les plus épaisses. Et nous avons réussi. Tous ont finalement découvert ce soi-disant échec, et Voldemort n'a jamais cherché à s'en emparer.

- Qu'est-ce que c'est ? demanda Harry, exaspéré.

Minerva se tourna vers lui et le transperça d'un regard d'une intensité extrême.

- C'est notre liberté, Harry. C'est notre dernier recours. Overlord a le pouvoir de renvoyer ceux qui l'utilisent dans le passé, et pas seulement quelques heures en arrière. Mais il ne les renvoie pas dans un corps. Cela ne marcherait pas, parce qu'alors un paradoxe serait créé quand nous changerions le cours des choses. Et nous devons éviter les paradoxes à tout prix. Aussi, seules nos âmes reviennent en arrière.

Harry était stupéfait. Quoi ? Comment cela pouvait-il se passer ? Renvoyer quelqu'un dans le passé ? Renvoyer son âme dans le passé ?

- Combien de temps en arrière ? s'enquit-il. Je veux dire, est-ce que ce sera avant que les autres… ?

Harry ne pouvait même pas formuler sa question. Cet espoir était simplement trop douloureux.

- Oui. Mais nous ne savons rien du nombre exact d'années. Overlord n'a pas pu être testé, pour des raisons évidentes.

- Mais… le paradoxe ! Cela n'affectera pas Overlord ? demanda Harry, hésitant.

Il n'avait plus personne en ce monde, et il ne voulait pas être obligé de revivre dans la réalité la mort de tous ses amis. Ses cauchemars étaient amplement suffisants.

- Je… Je ne remonterai pas le temps si c'est juste pour voir… pour voir tous ceux que j'aime mourir encore.

- Harry, nous n'avons plus le temps. Vous devez comprendre avant que nous partions, au cas où nous soyons séparés ou quelque chose tourne mal. Nous n'allons pas changer ce qui est arrivé. Nous allons l'effacer et recommencer depuis le début. Tout ce qui s'est passé ne sera pas simplement altéré, mais n'arrivera jamais. Sauver quelqu'un – n'importe qui – n'affectera pas le passé, parce que personne ne sera encore mort.

- Mais en quoi cela empêche-t-il un paradoxe ? C'est un paradoxe en soi !

Si c'était vrai cependant, si c'était faisable, les possibilités étaient innombrables…

- Non ; si votre corps revenait en arrière, et si l'autre vous-même était tué avant qu'il ait l'occasion de remonter le temps, cela causerait un paradoxe. Mais une âme, c'est différent. Elle est composée de souvenirs, d'idées – rien de tangible. Même si l'ancien vous-même était tué, l'âme persisterait comme un fantôme – enfin, peut-être pas forcément un fantôme, mais une ombre de vous-même, une ombre physique de votre âme – jusqu'à ce qu'elle parvienne au moment où vous êtes retourné dans le passé ; ainsi, aucun paradoxe ne peut survenir.

Harry ouvrit la bouche pour répondre, mais la menace subite qu'il ressentit jusque dans ses entrailles le fit se retourner vers le bureau, dans un mouvement de panique. Un silence tel qu'il n'en avait jamais encore connu s'installa soudain, et les flammes minuscules qui éclairaient toujours le bureau de Minerva s'éteignirent. Un tremblement sourd secoua le château tout entier et une vague de malice déferla dans la pièce, enveloppant Harry et emplissant ses narines et sa bouche, à tel point qu'il eut un haut-le-cœur. Le château frémit, puis s'immobilisa.

Une douleur, un élancement de souffrance aiguë au niveau du cœur lui apprit tout ce qu'il voulait savoir.

Poudlard était morte. Elle avait jeté dans la bataille ses dernières ressources de magie pour maintenir les vieilles scellées posées sur la gargouille, et finalement elle s'était épuisée.

- Nous devons nous dépêcher, Harry. Quand nous remonterons le temps, votre âme se fondra dans votre corps et votre âme passés. Vos esprits fusionneront et ne ferons plus qu'un. Maintenant, donnez-moi votre main.

Les yeux de Minerva étaient plein de larmes qui ne couleraient pas, et elle avait une expression de détermination qui refusait de donner libre cours aux terribles émotions qui avaient dû s'éveiller et s'agiter en elle – après tout, en tant que Directrice, la mort du château avait dû l'affecter encore plus que lui.

Elle tendit les mains.

- Harry…

Harry acquiesça d'un rapide signe de tête, et voulut tendre le bras vers elle – mais il trébucha, comme le bureau tout entier tremblait à nouveau.

BANG !

Les boucliers tendus en travers de la porte du bureau vacillèrent, et deux filaments colorés se cassèrent net. Derrière le trouble mélange de couleurs, Harry distingua les yeux rougeoyants de Voldemort.

Evidemment, il est le seul assez puissant pour tuer Poudlard en aussi peu de temps. La seule chose aux yeux rouges.

- Harry !

Il se releva tant bien que mal, et parvint à saisir la main de Minerva alors même qu'il voyait Voldemort abaisser sa baguette le long des boucliers à nouveau, comme s'il maniait un marteau, envoyant ainsi un autre choc douloureux dans le bureau et la pièce de derrière. Il y eu un nouveau rugissement et l'énergie qui découlait des boucliers s'éparpilla dans le bureau, étincelant de lumières colorées comme les filaments s'entremêlaient et dansaient, se heurtaient et rebondissaient les uns contre les autres.

Mais déjà Minerva psalmodiait, et le cercle de douce lumière bleue qui s'était dispersé sous l'ordre de Minerva s'éleva de nouveau pour aller à la rencontre des ondes magiques, et entreprit de les absorber. Harry lui-même était à présent à l'intérieur du cercle, et donc à l'abri de toute attaque.

La sphère émit soudain une lumière verte éblouissante, et Minerva éleva la voix. De l'extérieur du bureau leur parvint le cri étouffé de Voldemort, et les boucliers tremblèrent une dernière fois avant de tomber. Il y eut une cascade brillante de lumières comme les boucliers s'effondraient, et une symphonie de réseaux couleur d'arc-en-ciel vacilla ici et là, privée de ses points d'attache. Le faisceau de lumière verte issu de la sphère commença à clignoter à intervalles irréguliers, ajoutant à la chorégraphie de rayons lumineux qui étincelaient à l'extérieur de la pièce.

- Finalement, Potter, je t'aurai, murmura le Seigneur des Ténèbres dans un sifflement menaçant, alors qu'il s'approchait ; et les pierres frémirent comme la magie noire envahissait le bureau et se glissait dans la pièce du fond.

La voix de Minerva s'éleva encore. La sphère commença à tournoyer à toute allure et un gémissement sourd emplit la pièce.

- Tu ne m'échapperas pas cette fois-ci, dit Voldemort d'une voix glaciale. Prépare-toi à retrouver tes parents !

Il entra dans la pièce, ses Mangemorts juste derrière lui.

Minerva psalmodiait, la sphère tournoyait.

- Tes tentatives sont inutiles ! Tes efforts ne suffisent pas à arrêter mon pouvoir !

Le Seigneur des Ténèbres leva sa baguette, et Harry dut lutter pour respirer comme le pouvoir enivrant de Voldemort se rassemblait pour former une flèche pointée sur la sphère.

Harry hurla, Minerva poussa un cri, la sphère vola en éclats, et Voldemort frappa.

De la magie, en quantités inouïes jusque là dans le monde, jaillit à flots de la déchirure créée dans le monde réel par l'explosion de la sphère, et la force qui orientait les flots de l'Univers se répandit dans le monde réel par cette fracture, l'élargissant encore plus. La magie de Voldemort fut déviée aisément, ne pesant guère plus qu'un insecte face à une telle monstruosité.

Mais la magie de la sphère n'avait pas encore accompli sa mission ; son pouvoir soudain réveillé fusa vers les deux personnes qui avaient déclenché le sortilège, et arracha les deux âmes de leur corps. Alors, les vestiges de la magie de la sphère furent utilisés pour ressouder la déchirure faite dans le monde réel, pour – en une fraction de seconde – utiliser le pouvoir que quatre puissants sorciers et sorcières avaient dérobé au Soleil, afin de canaliser à nouveau les flots de l'Univers. Et, finalement, déposer les deux âmes dans l'espace et le temps spécifiés par le charme.

Tout cela ne prit pas plus d'une fraction de seconde.

Pour Harry, qui ne savait rien de ce qui devait arriver, le monde sombra dans l'obscurité. Pour Minerva, qui connaissait les détails exacts du sortilège, le monde sombra dans l'obscurité. Et pour Voldemort, qui n'en savait pas plus que Harry, le monde sombra dans l'obscurité.

Et ainsi, les aiguilles du temps remontèrent plus de seize ans en arrière, maniées au moyen d'une sphère créée par quatre des cerveaux les plus brillants du siècle, et le monde tel que Harry le connaissait eut sa seconde chance.

Le projet Overlord avait réussi.

A suivre…