YO PEOPLE! Première fic' donc on reste indulgent, j'ai surtout écris ça sous le coup de l'ennui, je voulais faire un OS, mais je sais pas trop en fait. Je verrais bien dans quelques heures x)
Au passage, rien ne m'appartient, bleh bleh bleh.
L'amour Véritable est magie la plus belle et la plus puissante ? J'aurais bien voulu étriper celui qui a bien pu dire ça, car pour moi il n'est rien d'autre qu'une torture.
Oh oui bien sûr, au début, il y a des étincelles dans le regard car vous venez de déclencher une magie vraiment puissante, quelque chose de fabuleux qu'aucun de vous deux ne peut vraiment comprendre. Mais personne ne parle jamais de l'après. L'amour Véritable est une magie qui s'entretient et quand une des deux personnes flanche et bien… C'est le tout qui part en sucette.
J'ai fini par découvrir il y a peu de temps, et ce malgré moi, que l'amour Véritable pouvait aussi avoir un côté sombre. Celui qui vous emmène loin du sentier que vous êtes normalement censé construire et partagé avec la personne que cette magie a choisie pour vous. Cette magie vous égare et vous ronge les entrailles avec la jalousie, vous fais perdre l'esprit avec la paranoïa, vous fais douter de vous à chaque instant. Ce mélange d'émotion et de sentiment était en train de me détruire petit à petit.
Deux jours que cela durait, rien que le bruit d'une maison qui vit, mais entre nous, pas un mot et dieu sait que j'aurais préféré avoir une dispute avec des cris et des larmes. Emma faisait ses petites affaires, passait devant moi sans un regard sur ma personne. Etais-je donc devenu aussi insignifiante à ses yeux ? Est-ce que tout ce que nous avions vécu jusqu'à aujourd'hui ne comptait plus ? Je soupirais une nouvelle fois en la regardant s'avachir sur le canapé après avoir allumé la télé. Je déposais une dernière fois les yeux sur la blonde qui partageait ma vie, ma maison, celle qui était censé m'aimer, me prendre dans ses bras quand tout allait mal, m'embrasser sans avoir de raison valable de le faire. Je tournais les talons, grimpant l'escalier pour aller me coucher. Une fois en pyjama, je me glissais entre les couvertures et essaya de m'endormir au plus vite pour mettre fin à cette journée. Une nouvelle fois encore, je serais seule dans ce grand lit pour la nuit.
Accoudée au bar, un verre de vin dans une main, je regardais la foule se déhancher sur une musique assez horrible. Je continuais de me demander comment j'avais pu atterrir dans un endroit pareil, et à chaque fois, la réponse me revenait en tête cinq secondes plus tard. Emma. Elle me tannait depuis une semaine pour que l'accompagne à l'anniversaire de Ruby et quand j'avais commencé à en avoir marre, j'avais dit oui et me voilà. Une tornade s'affala sur le comptoir à côté de moi, me sortant de mes pensées.
« Un autre s'il vous plait. Bébé viens danser. » Bébé ? Elle le sortait d'où ce surnom débile ? Je la regardais, haussant un sourcil au passage. Je fis un geste de la main pour arrêter le serveur, la blonde était déjà bien alcoolisée comme ça.
« Tu as trop bu Emma, on devrait rentrer. »
Elle me lança un regard stoïque avant d'exploser de rire. « Allez, fais pas ta rabat joie! On s'amuse là et t'es en train de tout gâcher. » Emma essaya tant bien que mal de m'amener sur la piste de danse en me tirant par le bras. Elle avait beau y mettre de la force, je réussi à m'en dégager un peu violemment, elle se tourna vers moi, incrédule. « Ça suffit, j'en ai marre, débrouilles-toi pour rentrer. »
La blonde haussa les épaules et retourna dans la foule en poussant un cri de joie. Arrivant près de la porte, je ne pus m'empêcher de tourner une dernière fois la tête, me sentant coupable de la laisser la toute seule, qui sait ce qui pourrait bien lui arriver quand elle quitterait l'endroit ? C'est alors que je la vis, son corps collé à celui d'un homme, ses mains se baladant sous le tee-shirt de ce dernier. Je sentis mon cœur se serrer dans ma poitrine et les larmes me monter aux yeux, il y a quelques mois, j'aurais pu tuer la personne qui aurait osé s'approcher d'un peu trop prêt de cette femme qui était mienne. Mais ce temps-là avait changé apparemment, le temps nous avait changé.
Le lendemain, j'étais dans la cuisine, les yeux rougis d'avoir trop pleuré pendant la nuit, quand des bruits de pas se firent entendre. Emma apparu dans la cuisine, pâle, la main sur son crâne, apparemment elle avait réussi à rentrer et l'état dans lequel elle devait être ne devait être un mystère pour personne. S'en prendre la peine de lever les yeux sur moi, elle murmura un vague 'bonjour' avant de s'assoir devant la tasse de café que je venais de posé. Levant les yeux au ciel, j'allais remplir un verre d'eau, sortant au passage deux aspirines du tiroir que je fis claquer assez fort en le refermant, loin de moi l'idée de faire du bruit. Et sans même attendre une réaction de sa part, je fis pareil avec le verre d'eau, le posant bruyamment à côté de sa tasse. « Merde Regina, tu es obligée de faire autant de bruit ? » A cet instant je savais qu'un petit sourire venait de s'afficher sur mon visage. Faire souffrir la personne qu'on aimait avait quelque chose de cruel et pourtant, je ne me sentais pas coupable le moins du monde, je lui rendais juste la douleur qu'elle m'avait fait ressentir hier. « Tu as couché avec lui ? » La blonde leva la tête, les yeux encore embrumés par les vapeurs d'alcool de la veille. « Je te demande pardon ? »
« L'homme que tu tripotais hier sous mes yeux quand je suis partie. Tu as couché avec ? » La jalousie, quel sentiment terrible. « Si tu étais restée, tu l'aurais su. » Je me mordis la langue, serrant mes poings pour m'empêcher de faire une chose que j'aurais regrettée dans la seconde. Je sentais la colère émaner de son corps et tout cela ne présageait rien de bon. Je devais m'isoler quelque part. Sans un mot de plus, je quittais la maison.
Nous étions au quatrième jour. Je savais pertinemment qu'Emma ne m'avait pas trompé, je savais au fond de moi qu'elle était incapable de commettre un acte pareil et pourtant, je ne pouvais m'empêcher de douter. Quatre jours sans se parler, je devenais folle. Je commençais à ressentir le besoin. Le besoin de sentir son corps contre le mien et ses baisers sur ma peau. Assise derrière mon bureau, je me mis à rire, comment avais-je pu être aussi naïve ? Comment avais-je pu croire que j'aurais le droit à une fin heureuse ? La vie m'avait donné un amour Véritable et me le reprenait petit à petit en me faisant souffrir pour me punir de mes crimes.
Chaque jour qui passait, je perdais un peu plus l'espoir qu'Emma et moi puissions être de nouveau heureuses ensembles. L'idée de me battre pour elle, pour mon amour m'avait traversé l'esprit. Et je riais une nouvelle fois, venais-je réellement de penser à aller voir ses deux idiots de Snow et Charming pour aller leur demander des conseils sur l'amour Véritable ? Décidément, plus rien ne tournait rond dans cette maison.
