Partenaire particulier
Cherche partenaire particulière
Débloquée, pas trop timide
Et une bonne dose de savoir-faire
Savoir-faire…
Randy se déhanchait comme un beau diable en rythme sur le refrain, malgré le bruit ambiant, je l'entendais chanter à tue-tête en faisant tourner sa chemise au-dessus de sa tête.
Un énième type aux mains baladeuses et au regard graveleux s'approcha de lui mais il fit demi-tour comme les autres en croisant mon regard furieux plein d'une promesse d'une mort affreusement lente et douloureuse s'il s'approchait de lui. Randy était trop ivre pour se rendre compte qu'un cercle de 5m de diamètre vide s'était créé tout autour de lui et je soupirais en le voyant se trémousser de façon de plus en plus suggestive devant tous ces gens, hommes ou femmes qui le dévoraient des yeux en se léchant les lèvres de désir, il allait finir par provoquer une attaque à quelqu'un à force.
La chemise de Randy s'envola tandis qu'il passait ses pouces dans la ceinture de son jean taille basse et cette fois, c'est moi qui frôla la crise cardiaque quand ses mains caressèrent la peau veloutée de son ventre en s'attardant sur son V si magnifiquement mis en valeur dans cette tenue. Ses mouvements dévoilaient sa musculature saillante, résultat d'heures d'entraînement acharné.
Son regard se tourna vers moi et il se mordit la lèvre avant de se retourner pour me présenter son fessier musclé parfaitement moulé dans son jean. Son petit cul ondulait au rythme de cette maudite chanson qui était vraiment trop longue à mon goût. Il me fallait tout mon self-control pour ne pas bouger de ma chaise et me jeter sur lui. Une serveuse vint me rapporter timidement la chemise de mon homme en tremblant de peur sous mon regard colérique. J'adoucis immédiatement mon expression pour ne pas l'effrayer et elle s'approcha pour me tendre le vêtement en disant :
Vous savez, vous ne devriez pas le laisser se donner en spectacle comme ça, il envoie un message à tous les célibataires en rut de la boîte en faisant ça, c'est dangereux !
Ne vous inquiétez pas, je veille sur lui, personne ne l'approchera mais je vous remercie de vous en soucier.
De rien. Il est si beau mais si jeune aussi, on dirait juste qu'il tente d'oublier quelque chose.
Vous êtes très perspicace. C'était une sale journée pour lui, il a besoin de décompresser, je vais le ramener chez nous dès qu'il sera prêt.
D'accord, bonne soirée monsieur.
Merci.
La musique s'arrêta enfin et Randy cessa de danser sans qu'aucune crise cardiaque ne soit à déclarer, un miracle en soi d'après moi. Il revint vers moi d'une démarche souple et envoûtante, à mille lieues de la façon de se déplacer des gens saouls malgré son taux d'alcoolémie qui devait crever le plafond. Ses yeux brillaient d'alcool et de désir quand il se plongea dans les miens et un petit sourire arrogant de défi se dessina sur ses lèvres, il voulait jouer, j'étais prêt à entrer dans son jeu moi aussi mais il n'en sortirait pas vainqueur !
Pffff, il fait chaud dit-il en se plantant devant moi ! T'as pas chaud toi ?
Si, je bous ! dis-je en le faisant s'asseoir sur mes genoux pour appuyer mon propos.
Randy se marra en sentant l'état dans lequel il m'avait mis en m'allumant ainsi devant tout le monde et je posais mes mains sur ses hanches avant de caresser son ventre doucement, sensuellement comme il l'avait fait précédemment, je savourais le frisson que je fis naître chez lui tandis que je descendais mes mains vers la ceinture de son jean, ses hanches avancèrent soudainement.
Un peu à l'étroit chéri ? lui demandais-je à l'oreille d'un ton moqueur.
Il gémit pour toute réponse et j'attrapais ses poignets pour les laisser tomber le long de son corps, tandis que mes mains remontaient sur ses bras dans une douce caresse, j'en profitais pour lui remettre sa chemise et il lâcha un grognement déçu quand il s'aperçut que mes caresses sur son torse consistaient désormais à reboutonner le vêtement.
Allez viens, rentrons maintenant.
Randy protesta légèrement pour la forme mais me suivit sans attendre tandis que ma main se glissait dans son dos, comme pour le soutenir, elle glissa jusqu'à sa poche arrière de jean et je m'y engouffrais avant de serrer son fessier à croquer.
Yeap ! Glapit-il surpris de mon audace en public.
Il est à qui ce petit cul ? Demandais-je d'une voix charnelle.
Hum, à moi.
Tu es sûr de ta réponse bébé ?
Certain, mon papa et ma maman me l'ont donné à la naissance, donc il est à moi, garanti à 100% !
Pièce et main-d'œuvre ?
Très drôle !
J'emmenais Randy jusqu'à la sortie puis jusqu'à ma voiture, il était hors-de-question qu'il conduise même si je savais qu'il était loin d'être aussi saoul qu'il le prétendait, il voulait me tester et je n'allais pas le décevoir !
La maison fut rapidement en vue, la main de Randy n'avait pas quitté ma cuisse du trajet, elle se faisait douce et soyeuse dans ses caresses, déclenchant une myriade de sensation en moi et je serrais les dents pour ne pas lui laisser le plaisir de m'entendre gémir sous ses doigts experts, pas encore.
Je garais la voiture dans l'allée de la maison et coupais le moteur, Randy et moi sortions d'un même mouvement et gravissions les 3 marches du perron, je déverrouillais la porte et fis entrer mon homme avant de refermer derrière lui. Quand je me retournais, Randy se jeta sur mes lèvres avec passion et sauvagerie, l'alcool l'avait toujours rendu moins inhibé mais il l'était tout particulièrement aujourd'hui. Je répondais à son baiser avec autant d'entrain que lui, je le désirais depuis des heures, il avait passé la soirée à me chauffer avant de se mettre à danser et je mourais d'envie de me jeter sur lui mais avant ça, je devais régler quelque chose avec lui.
Mes mains enserraient ses hanches, je les descendais jusqu'à ses fesses que je serrais tendrement, il se cambra pour se coller à moi en gémissant, lâchant mes lèvres et j'en profitais pour lui souffler à l'oreille de nouveau :
Il est à qui ce petit cul ?
A… moi ! haleta-t-il.
Mauvaise réponse, réessaie pour voir ! dis-je en raffermissant ma prise sur son fessier.
Il attrapa mes poignets pour se libérer et je le laissais faire, alors il se rapprocha de mon oreille à son tour et d'une voix charnelle, me susurra :
Il est rien qu'à moi !
Il me fit un clin d'œil et partit en courant, en riant comme un gosse fier de sa bêtise, je souriais à mon tour en m'élançant à sa poursuite.
Tu l'auras voulu chéri ! dis-je légèrement menaçant.
La maison n'était pas assez grande pour qu'il m'échappe, à supposer qu'il l'aurait voulu ce qui n'était pas le cas, bien loin de là ! Randy jouait mais ne me fuyait pas, moins de deux minutes plus tard, je le tenais fermement contre moi, son dos collé contre mon torse, je le serrais assez fort pour l'empêcher de se sauver sans pour autant lui faire de mal et je lui demandais en souriant :
On en était où ?
Tu me demandais à qui était ce petit cul il me semble ! Dit-il en le frottant contre moi.
Oh punaise, excité comme je l'étais, j'allais avoir beaucoup de mal à rester impassible face à ça ! Je grognais de frustration et le retourner dans mes bras pour qu'il me fasse face désormais.
Tout à fait ! Et donc ta réponse ?
Toujours le mien ! Elle n'a pas changé en 2 minutes.
Ma main s'abattit avec force sur l'objet de notre discussion et il poussa un cri de douleur et de surprise mélangée.
Tu as bien réfléchi à ta réponse dis-moi ?
Pourquoi ? Tu vas me mettre la fessée jusqu'à ce que je donne la bonne réponse ?
Hum, très tentant surtout après ton comportement de ce soir mais j'ai une bien meilleure technique pour ça !
Je posais mes lèvres dans son cou et déposais un baiser bref à quelques centimètres de son point de faiblesse sur sa gorge, Randy se tendit sachant ce que j'allais faire mais mes bras l'empêchèrent de reculer et ma langue passa rapidement sur sa zone érogène, il se contracta tentant de retenir un gémissement et un sourire se dessina sur mes lèvres c'était un combat perdu d'avance pour lui !
Mes lèvres et ma langue se succédèrent à un rythme effréné sur sa gorge, mes dents se joignirent à la danse et très vite, un Randy haletant, fou de désir chercha tantôt à s'échapper de mes bras, tantôt à se coller à moi de toutes ses forces. Je sentais son membre tendu, palpitant de désir collé au mien et mon sourire s'agrandit en cessant mon attaque sur sa gorge.
Alors ? A qui ?
A moi ! Haleta-t-il bruyamment.
Comme tu voudras.
Je le retournais de nouveau dans mes bras, mon bras droit tenait ses bras le long de son corps tandis que ma main gauche filait vers son jean. Je le déboutonnais et Randy émit un soupir de soulagement quand je lui offris plus de place, je m'emparais aussitôt de son membre et reprenais ma douce torture. Randy gémit fortement et j'ajoutais un fort coup de langue sur sa gorge, la réaction ne se fit pas attendre, Randy se dressa sur la pointe des pieds en se contractant contre moi de plaisir.
Bennnnnn !
Oui bébé ? demandais-je innocent.
Tu es un démon !
Mais tu adores ça !
Ma main poursuivit ses caresses, lentes, profondes et poussées, Randy tenta de bouger pour prendre le dessus et imposer son rythme et je resserrais ma prise sur son corps en disant :
Teu teu, à mon rythme chéri.
Plus viteeeee ! siffla-t-il en se démenant en vain.
Je le faisais languir encore un petit instant avant d'accélérer d'un seul coup mes gestes, Randy grogna en s'affalant lourdement contre moi, il ne tenait debout que grâce à moi désormais, sa bouche grande ouverte laissait échapper des râles de bonheur entrecoupés de souffles courts, je revins à l'attaque sur sa gorge et Randy grogna bruyamment.
Oh oui, Benny chéri, vas-y !
Je souriais en sentant monter son orgasme et moins de 2 secondes avant sa libération, je serrais soudainement la base de son membre, coupant court son explosion.
Aaaaaaaaah Ben, punaise ! Non !
Je répète ma question ?
Tu veux la jouer comme ça ?
C'est à toi de voir, si tu te décides à répondre comme il faut, je pourrais cesser de te faire languir… pense-y quelques secondes suffiraient dans ton état actuel…
Sadique !
Je ris doucement et descendais ses vêtements jusqu'au sol, Randy s'en débarrassa de lui-même sans tenter de se libérer, il savait que j'étais plus fort que lui de toute façon, tout comme il savait que je ne lui ferais aucun mal, jamais !
Je repris mes sollicitations sur son membre désireux, oubliant le mien douloureusement tendu dans mon jean, je pouvais le gérer, il céderait bien avant moi ! Randy se colla contre mon corps, ses fesses vinrent comprimer mon sexe et je grognais à mon tour, les frictions qu'il créait volontairement n'étaient pas innocentes, il me réclamait sans vouloir le dire à voix haute et mon sourire s'agrandit.
Elle se mérite bébé, tu n'as qu'une phrase à dire pour ça.
Alleeeeeez !
Non, c'est pas celle-là de phrase !
Ben, prends-moi s'il te plait.
Hummm, ça s'approche, j'adore t'entendre supplier mais ce n'est pas ce que je veux.
Dommage, faudra t'en contenter !
Je ne pense pas non, miel !
J'introduisis doucement un doigt en lui après l'avoir correctement humidifié et Randy se dressa sur la pointe des pieds en gémissant encore plus fort, ma main gauche n'arrêta pas ses mouvements une seule seconde sur son membre et l'hyperstimulation auquel je le soumettais était en train de le rendre dingue, juste au moment où je pensais ça, mon doigt heurta la zone que je recherchais et Randy hurla de plaisir en se démenant comme un beau diable pour obtenir plus ou me faire arrêter, il était tellement pris dans ses sensations qu'il ne savait plus lui-même ce qu'il désirait et je l'observais se déliter dans mes bras, il était si beau quand il lâchait prise comme ça, j'avais tellement envie de répondre à ses désirs mais pas avant qu'il n'ait cédé et mon homme pouvait être extrêmement têtu !
Je bloquais son orgasme pour la seconde fois et Randy protesta sauvagement, je resserrais mes bras autour de son torse pour l'immobiliser de nouveau et il claqua sa tête contre ma poitrine de frustration en soufflant fortement par le nez, sa colère augmentait mais moins vite que sa frustration et je profitais de son désarroi pour le pousser jusqu'à notre chambre, sur le lit, à plat ventre.
Il suréleva aussitôt ses hanches et je souris de plus bel, il était entièrement à ma merci, bien trop désireux pour songer à se débattre et j'introduisis deux doigts en lui, il gémit bruyamment, réclamant plus et fini par vocaliser :
Non, je te veux toi !
Tu m'auras chéri, tu sais ce que je veux en échange.
Randy serra les dents pour ne pas répondre et son obstination me fit rire, j'adorais son côté têtu, il me donnait l'occasion de bien m'amuser assez souvent, chaque fois qu'il tentait de me défier, il perdait mais ça ne l'empêchait pas de retenter sa chance à chaque fois !
Il était tellement proche désormais que je devais m'arrêter plus souvent et je le privais d'orgasme deux autres fois consécutives sans même reposer ma question, Randy pleurnicha de frustration en serrant les poings et finit par vouloir se finir lui-même, je l'en empêchais en emprisonnant ses poignets dans son dos et le laissait vociférer une longue minute en souriant.
Punaise, Ben, je te jure que tu me paieras ça !
Mais j'y compte bien ! ça me donnera l'occasion de remporter une autre manche !
Salaud !
Une autre gifle retentissante atterrit sur son postérieur offert et il glapit de surprise, sans lui laisser le temps de réagir, je m'engouffrais d'un seul coup en lui, il n'avait même pas vu que je m'étais déshabillé entre temps et il hurla une nouvelle fois face à cette intrusion un rien brutal, je m'immobilisais aussitôt pour ne pas le blesser, mon message était passé, il n'allait plus tarder à céder. Il se trémoussa contre moi pour m'inciter à bouger mais je restais parfaitement immobile et il cria soudain :
A toi ! Il est à toi !
Qu'est-ce qui est à moi ?
Mon petit cul, il est à toi, rien qu'à toi !
Voilà qui est mieux !
Je me mettais enfin en mouvement, comblant pleinement les désirs et attentes de mon homme, il fallait que je refasse tomber sa frustration désormais alors je me montrais particulièrement attentionné à son égard, le prenant comme il l'aimait, avec suffisamment de force et de vitesse pour compenser sa longue attente. Il se mit alors à lâcher toute une série de « A toi » « le tien » « rien qu'à toi » et je me montrais encore plus aimant pour le récompenser, j'adorais le faire céder.
Randy et moi nous libérions ensemble dans un grand cri passionné avant de prononcer le prénom de l'autre. Mon homme s'effondra d'épuisement sur le lit, le souffle court, les yeux rêveurs malgré sa frustration, il avait adoré chaque instant de notre jeu, je le savais.
Il ne prenait plus la peine de feindre l'ivresse depuis que j'avais commencé à le déshabiller en arrivant chez nous et je l'attirais dans mes bras, le laissant reprendre son calme, quand ses beaux yeux commencèrent à se fermer, je le berçais doucement en chantant :
Partenaire particulier
Cherche partenaire particulière
Débloquée, pas trop timide
Et une bonne dose de savoir-faire
Savoir-faire…
Randy me mit un coup de poing sur le torse et j'éclatais de rire avant de l'embrasser !
