Bonjour, ceci est ma première fic sur le très sexy docteur House et je ne veux absolument pas de votre indulgence.
Malheureusement les personnages ne sont pas à moi sinon ça fait bien longtemps que certain seraient casés... Mais bon, heureusement, il reste les fanfics pour remettre de l'ordre dans tout ça ! J'espère que vous apprécierez ce chapitre qui est plus une introduction qu'autre chose. Ne vous en faîtes pas l'action ne tardera pas. Pour ceux qui s'interrogent, j'avais prévu cette fic comme un one-shot mais comme j'ai plein d'idées j'ai pensé que ce format me laisserait plus de libertés. On verra bien ce que ça donnera et, quoi qu'il en soit, ce sera à vous d'en juger !
- Mais puisque je vous dis qu'on manque de personnel ! Franchement, vous trouvez que j'ai une tête de médecin ? J'ai même pas de blouse ! Non, Ils aimeraient que vous pensiez que je suis médecin parce que ça leur ferait gagner du temps et de l'argent. Mais, si vous avez un cancer, je ne m'en rendrais pas compte, et ça va progresser, et le temps que vous voyiez quelqu'un de compétent, il vous restera juste assez de vie pour décider qui héritera du joli collier que vous avez là…
- Docteur House, vous m'avez déjà examinée la semaine dernière. Et le Dr.Cuddy nous a dit de ne pas faire attention à tout ce que vous pourriez dire qui ne soit pas strictement médical.
Alors que le célèbre diagnosticien cherchait une réponse pas trop humiliante à donner à la patiente qu'il essayait en vain de faire partir depuis 10 bonnes minutes, la sus dite Dr.Cuddy traversa le hall, fournissant un bon prétexte à une retraite précipitée.
- Ah elle a dit ça ? Et bien je vais aller m'expliquer avec elle !
Il ne restait plus que cinq mètres à franchir avant l'ascenseur quand Cuddy entendit le bruit familier d'une canne derrière elle. Elle accéléra discrètement le pas, appuya sur le bouton, monta dans la cabine sans regarder derrière elle, mais House parvint à se glisser entre les portes avant que celles-ci ne se referment.
- Hou ! Seuls dans l'ascenseur ! Qui sait ce qui pourrait arriver ? Dit House avec une mimique suggestive.
- Que voulez-vous ? Répondit Cuddy d'un ton sec.
- Une ponction lombaire.
- Ici ?
- Pas pour moi ! Enfin, sauf si c'est vous qui la faites... Mais à la base, c'était pour ma patiente…
Cuddy sortit d'un pas vif de la cabine, House sur les talons.
- Je croyais qu'elle avait mal à la tête.
- Exact.
- Donc vous la piquez dans le bas du dos…
- C'est cool hein ? Tout ce qu'on peut faire dès qu'on a le titre de Docteur !
- C'est hors de question…
- Si jamais c'est une méningite, l'hôpital ne restera pas ouvert longtemps…
Cuddy pila au milieu du couloir.
- Et aucun de ses précédents médecins ne s'en seraient rendus compte ?
House s'aperçut alors que quelque chose clochait. Quand Cuddy le trouvait vraiment absurde, elle agitait les bras en l'air en le foudroyant du regard. Or, depuis le début de leur entretien, elle ne l'avait même pas regardé une seule fois. Il fit un pas sur le côté pour éviter la porte de son bureau qu'elle avait vaguement essayé de lui claquer sur la tête avant de répondre:
- Elle fait des migraines ophtalmiques, ces crétins ont dû croire que c'était ça. Et ils ont mis les raideurs dans la nuque sur le compte du stress. Ça arrive quand on fait des migraines tous les jours ! Vous avez quelque chose à vous reprocher ?
- Non. Vous voulez dire que trois médecins dont un neurologue n'aurait pas reconnu une méningite sachant que les symptômes étaient fièvre, vomissements, photophobie et raideur de la nuque ?
- Tous des imbéciles, que voulez-vous ! Alors pourquoi évitez-vous mon regard ?
- Je n'évite pas votre regard, et je ne crois pas une seconde dans votre théorie. Mais je ne peux pas prendre le risque d'avoir une épidémie dans l'hôpital. Faîtes la ponction…
House en resta sans voix. Cuddy en profita pour s'installer à son bureau et ouvrir un dossier avant qu'il ne demande d'un ton grandiloquent:
- Qui que vous soyez, libérez le Dr Cudy de ses chaines et sortez-la de son placard, elle n'a de plaisirs masochistes qu'avec moi !
- Vous n'avez pas une ponction à faire ?
- Oh, mes valets l'ont finie il y a une demi-heure.
- Et c'est maintenant que vous me demandez l'autorisation ?
- J'en étais sûr ! Vous n'êtes pas Cuddy ! Elle, elle m'aurait assommé avec une chaise ainsi qu'avec le stupide règlement de cet hôpital ! Regardez-moi.
- Je vais très bien, c'est gentil de vous inquiéter. Répliqua-t-elle sans lever les yeux. Sortez maintenant.
House fronça les sourcils. Il avait rêvé ou sa voix avait légèrement déraillée sur le dernier mot ? Il se pencha sur le bureau pour essayer de la voir par en-dessous. Voyant qu'elle ne réagissait pas il glissa une main sous son menton pour lui relever la tête. Le foudroyant du regard elle dit du ton le plus calme possible:
- Vous me lâchez immédiatement ou je vous mords.
- Du harcèlement sexuel maintenant, de mieux en mieux... Vous avez une sécheresse oculaire à force de vous droguer aux psychotropes ou vos beaux yeux rouges ont une cause plus classique ?
- Cela ne vous regarde pas House. Sortez de mon bureau !
Elle s'était à moitié levée sous la colère mais, comme prise d'un faiblesse elle retomba sur sa chaise. House la considéra d'un œil soucieux.
- Hum… Vos yeux me disent aussi que vous n'avez pas dormi de la nuit, voir du week-end. Qu'est-ce qui pourrait provoquer ça ? dit-il d'un air absorbé.
- Mais depuis quand vous souciez-vous des autres ? La voix de Cuddy était curieusement lasse.
- Depuis que j'ai cessé de leur faire des injections de ménotropine parce que la date de leur FIV approchait, que j'ai constaté qu'ils étaient particulièrement nerveux les deux semaines qui ont suvi la dite injection et que pour finir je les retrouve particulièrement déprimés au bout de trois semaines. Un espoir déçu ?
Elle eut un sourire amer.
- Vous avez trouvé. Vous êtes content ? Maintenant dehors où c'est une porte métaphorique que vous allez prendre.
House gonfla les joues, comme en proie à un dilemme avant de quitter à contrecoeur le bureau de Cuddy…pour celui de Wilson.
Alors ? Des impressions ? De la frustration ? Des commentaires ? (Je vous interdis de barrer la mention inutile ! Surtout si c'est la dernière...)
